• Vendetta sur les #semences
    http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/29/1763535-vendetta-sur-les-semences.html

    D’autre part, un accord sur les brevets stipule aussi que toute exploitation dont les semences contiennent des gènes brevetés sera accusée de contrefaçon si elle ne paie pas la taxe sur la propriété intellectuelle. Même si l’exploitation en question a été contaminée par le vent et donc indépendamment de la volonté de son propriétaire.

    Désormais, il faudra en passer obligatoirement par les coopératives agricoles sous peine de devoir s’acquitter d’une contribution volontaire (et) obligatoire allant à la recherche. L’idée c’est de revendre les semences à une coopérative et d’acheter celles des autres. Mais pas forcément à des prix attractifs. Et pas forcément, non plus, au nom de la qualité. « Par exemple, on se rend compte que le blé ancien a un meilleur taux de gluten que le blé moderne », explique Emmanuelle Pfrang qui possède avec son époux des cultures de céréales à Simorre.

    #agriculture #privatisation

  • Condom. Émoi après la mise sous tutelle de l’IME de Moussaron
    http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/29/1763812-condom-emoi-apres-mise-sous-tutelle-ime-moussaron.html
    C’est arrivé près de chez moi...

    Une fois sur place, elle découvre son fils « avec un œil au beurre noir ». Elle demande des explications : « J’ai interrogé l’éducateur, et il m’a dit qu’il ne savait pas ce qui avait pu se passer. Pour moi, cela pouvait être un autre enfant, je voulais juste comprendre pourquoi il avait un coup sur le visage. J’ai donc posé la question à une autre personne qui m’a répondu qu’il s’était fait cela tout seul ». Voyant qu’il n’y aurait guère d’autre réponse, Françoise décide de repartir dans le Fumélois. Mais avant même de quitter le parking de l’établissement, elle fait une autre découverte. « Lorsque je l’ai placé dans la voiture, j’ai vu qu’il avait des hématomes au niveau du cou. Il en avait aussi dans le dos ». Inquiète, elle décide alors de se rendre aux urgences de l’hôpital de Villeneuve-sur-Lot. « On s’est aperçu qu’il était couvert de bleus. Ensuite, j’ai découvert qu’au niveau de ses habits au niveau des chevilles et des bras, il y avait des traces de scotch ». L’enfant aurait été attaché. Au domicile fumélois, la fille de Françoise entreprend des recherches sur l’IME de Condom. « En fouillant sur Internet, elle a trouvé que l’institut avait mauvaise réputation », se remémore-t-elle. Françoise entreprend alors immédiatement les démarches pour porter plainte contre la structure qu’elle soupçonne de maltraitance. Elle écrit aux procureurs du Gers et du Lot-et-Garonne ainsi qu’aux agences régionales de santé (ARS) de Midi-Pyrénées et d’Aquitaine. En attendant que les procédures ne débouchent, Françoise vit avec le poids de la culpabilité. Surmontant ses craintes, elle a tenté de placer son fils quelques jours dans un centre des Pyrénées-Atlantiques. Nathan y est resté quinze jours. Il est revenu « le sourire jusqu’aux oreilles » et l’encadrement l’a trouvé « adorable ».