Irène Grosjean : reportage | Le chou brave

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    • à 1h02mn dans le film

      Manger cru et manger vivant c’est différent (...) mais on n’est pas fait pour manger des aliments seulement crus, mais on est fait pour manger des aliments vivants, et l’alimentation vivante, elle est crue forcément, mais elle ne peut être que végétale

    • J’étais tombé sur sa vidéo mais je ne l’ai pas regardée en entier. Ça a du m’énerver à un moment.

      J’en suis revenu du « on est fait pour manger ... ». On doit surtout se nourrir avec une nourriture de qualité, dans un système basé sur l’énergie solaire, et en améliorant la santé écologique de nos agro-écosystèmes. À partir de là, est-ce que c’est tamponné par l’alimentation vivante, végane, paléo ou autre je m’en fiche.

      Je ne connais pas plus que ça l’alimentation vivante, qu’est-ce qui est autorisé ou interdit, mais je suis curieux de savoir quels sont les aliments caloriques de base ?

      Pour l’instant j’ai beaucoup de progrès à faire pour l’alimentation, mais à terme ça sera surtout ce que je peux faire pousser facilement sur le terrain, avec pas mal d’autonomie, et en étudiant quand même un peu s’il manque pas un élément clef au niveau nutritionnel.

      Qu’est ce qui t’appelle dans l’alimentation vivante ?

    • Déjà listé ici par @marcimat
      http://seenthis.net/messages/179983

      « Il faut lui donner le carburant que le Créateur a prévu. »

      Perso, je me méfie de tout ce qui mélange médical et spiritualité. Qu’on le fasse dans la pratique je m’en fous, mais dans l’argumentation…

      Ce n’est pas parce que la médecine allopathique est souvent gangrenée par l’industrie pharmaceutique, qu’il faut rejeter tout esprit scientifique (microbiologie, comparaison des sources, reproductibilité, etc).

      (Et cela, bien que je mange peu de viande, plein de choses crues, et que j’ai un extracteur de jus.)

      Bref, je suis sensible a plein de choses concernant l’alimentation, mais pas ce genre de gloubiboulga.

    • Ok, je vois qu’il y a un certain scepticisme par rapport à cette vidéo.

      @rastapopoulos, je n’y vois rien de spirituel dans le discours d’irène grosjean, mais plutôt quelque chose basé sur l’expérience d’une naturopathe qui préconise de manger des fruits et légumes crus autant que possible, et d’éviter la nourriture animale (qu’elle considère comme un aliment mort une fois qu’il est tué).

      @nicolasm, une idée intéressante dans cette vidéo, est que la digestion de certains aliments nécessitent plus d’énergie que d’autres. Certains aliments seraient beaucoup plus faciles à digérer, comme les fruits au réveil le matin, ou une soupe (crue ?) le soir. Partant de là, probablement qu’un individu qui mange des fruits et légumes, des graines germées, ce genre d’aliments, aurait plus d’énergie que ceux qui mangeraient une nourriture plus difficile à digérer (qui puise l’énergie pour être digérée).

      J’ai fréquenté une « crudivorienne » de longue date, et à voir son énergie vitale, je me dis maintenant qu’il doit y avoir un réel bénéfice à avoir une alimentation à base de légumes et des fruits cru autant que possible. Et évidemment des fruits et légumes de qualité, et de son jardin si possible.

      J’ai aussi la même sensation qu’Irène Grosjean, qu’on puisse se passer des aliments comme les pâtes et le pain.

      Il y a aussi une règle concernant l’alimentation basée sur l’observation des traditions culinaires des populations :

      – avoir un repas par jour composé d’1/3 de céréales (riz, blé, etc), d’1/3 de légumineuse (lentilles, petits pois, etc), d’1/3 de légumes crus
      – manger occasionnellement de la viande

    • C’est cet aspect vivant/mort qui me semble louche. La dualité cru/cuit me semble déjà plus concret, mais si la cuisson détruit certaines vitamines, elle rend d’autres éléments plus disponibles comme le lycophène. Je crois que les gens ont a gagner à manger plus cru et plus végétal, mais juste parce qu’il y a une tendance à manger très carné et cuit. Au delà d’un certain seuil, je pense qu’on se prive de cultures faciles en autonomie (pomme de terre, ...) ou d’éléments nutritifs facilement assimilables (B12, vitamine A, ...).

      On peut se passer de céréales qui ont l’air d’être vraiment pas terrible sur le plan nutritionnel et agricole, et remplacer par des tubercules et dans une moindre mesure les fruits à coque. Plus facile à faire pousser pour une autonomie personnelle.

    • « Il faut lui donner le carburant que le Créateur a prévu. »

      Si tu ne vois pas d’argumentation spirituelle dans ses différentes vidéos (et dans celles de Thierry), je ne vois pas trop quoi dire…

      Dans cette mouvance, plein de gens partent du principe que les humains seraient faits (par le Créateur !) pour digérer tels ou tels aliments. Une sorte de truc immuable.

      En fait, notre système digestif, du début à la fin, est composé de milliards de microrganismes qui participent à la digestion et qui 1) sont transmis de mère à enfant, et 2) changent ensuite au cours de la vie aussi. Il y a donc à la fois une constance dans certains groupes humains, sans pour autant que cela soit génétique.

      Suivant les populations, les cultures, les lieux, nous n’avons pas la même flore bactérienne, et DONC nous ne savons pas digérer les mêmes choses. Tel groupe de personnes n’aura jamais aucun problème à digérer le lactose, tandis que d’autres auront d’horribles maux de ventre. It depends.

      On pourrait cc @allergie, pour le fun aussi. :D

      (Cela dit, je re-précise que ça ne veut pas dire que toutes leurs conclusions seraient fausses. Il y a des façons de manger mieux que d’autres, forcément. Mais les baser sur des trucs tendancieux…)

    • @ La Taupe Désolée de ne pas avoir pu répondre plus tôt, mais je suis débordée. Pour moi, c’est le corps qui décide ce que je peux manger où non. C’est mon estomac et je dois le suivre. C’est mon toubib qui me l’a dit. C’est pourquoi il y a des choses que j’aime, mais je suis tellement malade après que le corps s’en souvient.
      Ce qui revient à dire que je suis quelqu’un d’extrêmement chiant à inviter !
      Par contre, j’achète bio ou des produits de saison et de proximité. C’est mon apport à l’écologie.
      C’est pourquoi, toutes les grandes théories sur le manger me gave ;)

    • Qu’on nomme « créateur », dieu, nature ou évolution, je crois qu’on s’en fiche ; dans tous les cas, on comprends le sens de la phrase : tu peux manger du plastique, du coton tissé ou de la terre (même un beau compost), à un moment donné tu comprends que c’est pas fait pour ton estomac / dentition / anatomie ; bref, que tu n’es pas le genre d’animal (humain, extra-terrestre) qui est adapté à ce type d’alimentation. Donc, jusqu’à preuve du contraire, on n’est pas fait pour manger, par exemple de la lignine en abondance comme le font certains champignons. Et donc là @rastapopoulos, c’est pas évident de ne pas nommer par un mot cela… que ce soit le 42, le créateur de l’univers (et le reste), la Nature ou je ne sais quoi, ou tout simplement « On ». Ça reviendrait à dire « il faut donner à notre organisme, dans la mesure du possible, le carburant prévu pour lui »… mais ça ne change pas le sens de la phrase. A part pour chipoter sur y a t’il un créateur de quelque chose. Bref, donc pour moi, la phrase tombe sous le sens. La vrai question qui du coup est plus intéressante, c’est finalement, qu’est-ce qui est un bon carburant pour nous ?!

      Après… oui, cela dit, le type d’alimentation qu’on peut digérer est certainement muable, dans une certaine mesure (à quelle échelle de temps ?) ; mais alors : pourquoi ne digérons nous pas les plastiques ? (c’est dommage avec tous ces emballages, cette énergie perdue pour notre corps :p) ; parce que même s’il y a 10x plus de bactéries dans nos intestins que de cellules dans notre corps, et que celles-ci évoluent en fonction du type d’alimentation qu’on leur amène, il reste aussi qu’on a un certain type de boyaux, de reins, d’organes de digestion qui ne sont pas les mêmes (ou de même taille) que ceux des insectes, des félins, des oiseaux et j’en passe. Bref, ce n’est pas si simple. C’est tellement compliqué même qu’on a même un « second cerveau » exprès pour ça ^^, déjà causé là : http://seenthis.net/sites/376533http://seenthis.net/messages/167029 ou http://seenthis.net/messages/223819

      Et concernant le lait, il me semble que ce n’est pas le lactose qui poserait problème (sauf si on ne le digère pas évidemment), mais les hormones de croissances qu’il y a dedans.

    • @marcimat : tout dépend des personnes. C’est assez facile de savoir si ton problème avec le lait dépend du lactose (et dont d’une flore intestinale adulte - dit par abus avec déficit en lactase) ou d’autre composant. Il suffit de faire une prise de sang et un test oral.

      @rastapopoulos merci de rappeler que tout n’est pas valable partout, tout le temps. Tout est effectivement en lien avec son histoire personnelle, intestinale et envirionnementale (ce qui inclus pollutions, stress, malbouffe, allergies etc.) mais aussi la tradition culinaire dans laquelle on s’inscrit. Si on revient sur le lactose/lactase, c’est le cas. Par exemple, la nourriture qui me convient le mieux est indienne/asiatique sans lait, avec un équilibre entre riz et autres aliments, légumes comme viande, ce qui est au final peu étonnant vu mon histoire génético-alimentaire.

      Après, le corps évolue à marche plus ou moins forcée. Par exemple l’intolérance au lactose, prégnante chez les peuples asiatiques à l’âge adulte diminue un peu depuis la présence massive de produits laitiers européens dans les étals des supermarchés. Certains pensent que c’est une bombe à retardement d’ailleurs pour ceux dont la flore n’évoluera pas assez vite.
      Par rapport à l’ensemble de la conversation, ce qui me gêne c’est vraiment la généralisation des observations à un espèce d’universel, alors que beaucoup de facteurs rentrent en compte dans la santé et l’alimentation, et qu’il n’y a autant de situations que de nécessités. Si tu vis dans le grand nord, tu peux oublier l’approche crudivore, tu ne tiendras pas l’hiver etc.