Avalanche de conneries dès hier sur le cerveau qui serait un organe « sexué ».
cerveau+femme+homme - Recherche Google
▻https://www.google.fr/search?hl=fr&gl=fr&tbm=nws&authuser=0&q=cerveau%2Bfemme%2Bhomme&oq=cerveau%2B
Heureusement, la Libre Belgique veille :
▻http://www.lalibre.be/actu/sciences-sante/les-cerveaux-feminin-et-masculin-sont-ils-si-differents-529eb27f357004c37c85
Peut-on dire, pour autant, que c’est nécessairement lié au genre ?
Absolument pas. Cela peut être purement culturel. Même si c’est aujourd’hui sans doute moins le cas que dans les générations précédentes, il y a encore des différences dans l’éducation des genres ; dans ce que l’on demande à des adolescentes ou à des adolescents de façon générale. La question qu’il faut se poser est la suivante : est-ce le sexe qui définit l’acquis ou est-ce l’acquis qui, indépendamment du sexe, définit ce que l’on observe ? Ce que l’on sait, c’est que le cerveau est différent chez chaque individu. Cela est dû à la plasticité cérébrale, à la capacité d’apprentissage, aux expériences que l’on aura vécues… En fonction de ces expériences, la connectivité va changer. Quant à savoir si ce sont les expériences qui induisent les modifications observées dans l’étude ou si c’est le genre qui induit les connexions et qui fait qu’elles sont ce qu’elles sont, l’étude laisse entendre que c’est le genre qui définit les connexions et donc les expériences.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Personnellement, je ne suis pas du tout convaincu par l’hypothèse des chercheurs américains. De mon point de vue, ce sont les expériences qui définissent les connexions. Donc, le genre pourra définir les expériences qui, elles, définiront les connexions. En d’autres mots, le petit garçon que l’on fait plutôt jouer au football ne va pas développer le même type d’expertises ou de connexions cérébrales que la fillette qui jouera plutôt à la poupée.