Time Geography | Dominique Pifarély – Télécharger et écouter l’album

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    • Quand se mettre en valeur et s’autopromouvoir est devenu la norme des échanges contemporains, un réseau où ce n’est précisément pas la norme, mais où l’on note cela avec malice quand on le fait légitimement, ça me parait pas scandaleux : )

    • @baroug en tant que créateur du tag, je trouve que tu as parfaitement expliqué son bien fondé. Loin de toute justification, je note, pour ma part, être tout à fait conscient que souvent les propositions que je fais sur seenthis ont un lien avec mon petit désordre , et je trouve loyal de le signaler, si j’avais davantage de temps libre (comme il y a deux ans) je pourrais sans doute passer davantage de temps à des signalements moins étroitement liés avec ma propre activité. Je le déplore. Et le tag est pour moi une façon élégante de cette déploration.

    • Cette forme d’humilité de la pratique artistique devant l’écriture politique, qui fait s’excuser de présenter une position (peu importe qu’elle ait une forme d’oeuvre) là où il ne viendrait à l’idée de personne de taguer « shameless machinchose » en publiant un texte personnel ou en liant un travail politique personnel rédigé, me gonfle, Phil. Je n’ai aucune excuse à présenter pour la forme que prend mon travail politique, qu’il s’agisse d’un concerto ou d’une planche de bande dessinée. Être politique ne se résume pas à exposer les formulations claires de ses propres polarités, heureusement. Sinon, autant imaginer que le plus minable slogan a plus de légitimité que la plus puissante oeuvre d’art à se donner pour politique.

    • Ah non, le tag est aussi bien utilisé pour les travaux politiques qu’artistiques : il suffit de cliquer dessus pour le constater (après, tout le monde ne l’utilise pas of course).

    • Je vois ça.
      Bon.
      Je me demande tout de même à quelles contorsions d’esprit doit conduire le type d’auto-interrogatoire nécessaire pour se sentir assez éloigné ou proche d’une action, d’un texte, d’un événement, et choisir, ou pas, de le taguer de la sorte.
      Il y a quelque chose d’assez dégoûtant à cette espèce de clin d’oeil, un peu comme une blague de mauvais goût suivie d’un « je plaisante ».
      Soit on n’assume pas de considérer son travail dans l’orbe des travaux dignes d’être annoncés et on n’en cause tout bonnement pas, soit on assume parfaitement et on ne minaude pas. La présence de ce tag pue au moins autant la vilaine manière contemporaine que son absence censée nous y soumettre (combien de zozos entourent quotidiennement leurs dandinement rhétoriques de guillemets aériens auxquels ce tag ne cesse de me faire penser ?).

    • Si on considère une chose à l’aune de la manière dont elle est pratiquée, je ne vois ici rien de puant ni de méchamment post-moderniste, mais plutôt une forme d’humilité et certes de distance — mais si chaque pas de côté est une ignoble déviance post-moderne, on ne s’en sort pas — de bon aloi.

      Après, tu sembles poser la question du mode d’emploi, il est simple, me semble-t-il, pour ceux qui l’utilisent : si le lien promu présente un travail / œuvre / texte / etc auquel a participé l’auteur, il le met, sinon non. Rien d’autre.

    • Du coup je rajoute l’adresse pour télécharger le disque en haute, voir très haute définition.

      http://www.qobuz.com/album/time-geography-dominique-pifarely-ensemble-dedales/3521383427750

      Et j’ajoute que toute personne téléchargeant ce très beau disque aura droit dé télécharger la photographie de la pochette du disque en très haute définition, tellement haute que cette personne pourrait sans doute la faire imprimer de la taille d’un wagon de chemin de fer, idée qui avait été transmise à la SNCF et qui apparemment n’a pas su quoi en faire.

      Même pas honte.