- Her skytes det mot småbåter fra norsk tankskip - Aftenposten

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  • En 2011, un garde de sécurité russe sur un pétrolier norvégien a tiré, et tué un pêcheur yéménite en Mer rouge.

    Voici l’histoire en détail, résumée (même si c’est long) à partir d’un article très détaillé paru dans le quotidien norvégien Aftenposten. L’histoire est très intéressante et pose des questions fondamentales sur la manière de lutter contre la piraterie.

    On ne l’apprend que cette semaine, grâce à une fuite : un membre de l’équipage qui avait filmé le garde russe alors qu’il tirait sur les bateaux de pêche a décidé de rendre public la vidéo « pour aider la famille de celui qui a été assassiné ».

    Le film vidéo publié cette semaine par le quotidien Aftenposten (qui l’a depuis retiré de son site) montrait le garde russe tirer un peu moins d’une dizaine de coups avec un puissant fusil d’assaut sur un groupe de petites embarcations situées à quelques centaines de mètres.

    Dans le petit village d’Al-Baidah pauvrissime, d’où Mohammed Ali Quan, le pêcheur de 38 ans père de six enfants était originaire, la vraie seule inquiétude c’était qu’il rentre sans poisson pour nourrir sa famille. Mais sa femme était à des milliers d’années lumières de penser que son mari allait être abattu comme un lapin en plein milieu de la mer par un garde embarqué sur l’un de ces nombreux navires géants qui utilise le rail de navigation au large des côtes du Yémen.

    Ce tragique 3 août 2011 était une journée normale, Mohammed Ali Quan était sorti en mer comme d’habitude sur un un des bateaux de pêche qui appartiennent à son oncle, Mohammed Hassan. C’est la haute saison pour la pêche, ça mord mieux l’après-midi. A cette époque de l’année, les courants ramènent les bancs de poisson vers la côte.

    Le problème c’est que c’est aussi la haute saison pour les pirates somaliens qui se déplacent sur des embarcations petites et rapides, en tout point semblables à des bateaux de pêche. Et il est difficile de faire la différence entre les deux. Les pirates ont d’ailleurs tué plusieurs pêcheurs au cours de ces derniers mois, de sorte qu’ils n’osent plus sortir en mer tout seul, les pêcheurs sortent maintenant en groupe de deux ou trois embarcations. Dans ces bateaux, il y a toujours une arme à feu à bord, mais seulement avec l’autorisation de la police et/ou de la garde côtière yéménite.

    Dans l’après-mid, les pêcheurs ont vu sortir de la brume un pétrolier géant qui arrivait sue eux. Il se déplaçait rapidement. Alors qu’il était à environ 250 ou 300 mètres, quelqu’un leur a tiré dessus : 9 fois au total, Il est alors environ 14:30. « Alors qu’il passaient près de nous, ils ont ouvert le feu, et tué mon frère qui a reçu une balle en pleine tête » a raconté Ibrahim.

    Le super-tanker norvégien de 153 000 tonnes mesure 250 mètres. C’est le « Nordic Fighter » immatriculé à Sandefjord sur la côte sud-est de la Norvège, Il appartient à la companie « Nordic American Tankers (NAT) » Tankers américains nordiques NAT , et son président, Herbjørn Hansson, est réputé être un des hommes les plus riche de Norvège.

    En 2011, les armateurs sont très nerveux. Entre 2008 et 2011, les pirates somaliens ont attaqués plus de 500 navires dans le golfe d’Aden et la mer Rouge, un peu plus d’une centaine ont été détournés, et un millier de marins pris en otage, pour certains d’entre eux maltraités. A cette époque, la rançon pour rendre par exemple un pétrolier à son propriétaire était comprise entre 3 et 6 millions d’euros. Les pétrolier avec des franc-bords peu élevés sont des « proies » relativement faciles.

    A 5:20 du matin, le bâtiment de guerre Severomorsk - normallement basé à Mourmansk, mais ici en mission spécialement envoyé par les autorités russe dans le cadre de la force internationale anti-piraterie » (voir https://theterramarproject.org/thedailycatch/russian-anti-piracy-ships-set-sail-for-gulf-of-aden) - rencontre en pleine mer le pétrolier norvégien et transborde six gardes de sécurité russe de l’un à l’autre des bateau [ce n’est pas très clair si ce sont des gardes d’une société privée ayant utilisé le bateau de guerre russe pour rejoindre le pétrolier, ou si ce sont des soldats russes. Sur la vidéo, ils sont en T-shirt, donc difficile de savoir]. L’équipage du pétrolier, y compris le capitaine est philippin.

    Vers 14:30, le pétrolier norvégien émet un appel dans lequel est dit qu’ils sont victimes d’une attaque de pirates. Celui qui tire est le chef du groupe de gardes (ou de militaires). Juridiquement, le pétrolier norvégien est « territoire » norvégien, et la loi norvégienne doit théoriquement s’y appliquer.

    Les journalistes d’Aftenposten ont eu accès au rapport – en partie censuré - de cet incident, lequel a été envoyé le 6 août aux autorités du transport maritime à Oslo. Voici en résumé ce qui y est écrit :

    – Trois bateaux avec 6-8 personnes à bord se sont approchés du « Nordic Fighter ». Des armes étaient visibles sur l’un des bateaux. L’équipe de sécurité russe présent sur le navire a tiré trois coups de semonce à une distance de 250-300 mètres en direction des petits bateaux.

    – Les bateaux de pêche ont poursuivi leur route vers le tanker, et les gardes russes ont tiré six nouveaux coup de semonce vers les bateaux de pêche à une distance d’environ 200-250 mètres.

    – Selon le rapport, personne n’est touché, et l’événement est enregistré dans le système statistique d’attaques de piraterie des forces navales présentes dans la région.

    Le rapport est téléchargeable ici :

    http://www.aftenposten.no/incoming/article7406359.ece/BINARY/201123025-1+Letter+to+NMD+re+Nordic+Fighter+sladdet.pdf

    Mais voilà, les pêcheurs présent sur le bateau ont une version toute différente des événements.

    Le journaliste d’Aftenposten s’est déplacé jusqu’au Yémen et s’est entretenu avec la veuve la veuve de Mohammed ainsi qu’avec des membres de sa famille et des témoins directs du drame. Il a été aidé par deux journalistes yéménites avec lesquels il a pu recueillir les témoignages et les preuves.

    « Nous sommes partis pêcher près de l’île de Zubair, un endroit réputé être très poissonneux, raconte Hassan Abdullah Ibrahim Quan, l’oncle de la victime. Nous étions en mer, et nous avons vu soudain surgir cet immense navire. Nous avons essayé de nous détourner pour l’éviter, mais nous avons été surpris par la rapidité à laquelle il se déplaçait, bien plus vite que nous. Ils nous ont tiré dessus, et le dernier coup à atteint mon neveu à la tête. La balle est passée entre le nez et les yeux.

    En février 2011, la publication d’un entretien avec un des plus grands armateurs norvégien, Jacob Stolt-Nielsen, suscite des réactions scandalisées et un débat qui va faire rage quelques semaines : il déclare au journaliste de DN, le 15 février, que « la seule façon de traiter les pirates somaliens, c’est de les faire couler avec leur bateau et qu’on en parle plus ».

    A peine cinq mois plus tard, en juillet 2011, Trond Giske, le ministre du commerce et de l’industrie en Norvège autorisait la présence de gardes armés et/ou de militaires à bords des navires marchands.

    Les règles sont pourtant claires : l’utilisation de la force armée doit être faite dans les cas d’extrême urgence. Trond Giske précise même que le « droit pénal norvégien s’applique à bord des Navire immatriculés en Norvège ». Un mois seulement après la mise en œuvre de la loi, Mohammed Ali Quan était abattu d’une balle en pleine tête en plein milieu de la mer Rouge, sur la route maritime la plus fréquentée au monde.

    Dès la nouvelle de l’incident connu, le capitaine russe du Severomorsk met deux vedettes rapides à l’eau avec des soldats qui on l’ordre d’arrêter les pirates et de couler leurs embarcations. Le pétrolier a un franc-bord de 8 mètres, ce qui veut dire qu’il faut tout un équipement pour monter à bord, des échelles, des cordes, des crochets. Les soldat de la marine russe ne trouve rien de tout cela dans les bateaux lorsqu’ils arrivent sur les lieux. Ils inspectent les trois bateaux. Dans les deux premiers bateaux, aucun équipement de « piraterie » donc, et aucune arme. Dans le troisième bateau, il y trouvent deux armes, mais les pêcheurs montrent les autorisations du gouvernement yéménites, lesquels ont été vérifiés par radio.

     » Les russes ont inspecté les trois bateaux, ils n’ont absolument rien trouvé. Je leur ai donné le nom de la personne qui avait été tuée_, dit Hassan. Les russes ont dit qu’ils reconnaissaient que nous n’étions que des pêcheurs. Je leur ait demandé pourquoi, alors, nous avoir tiré dessus. Ils m’ont répondu que les gardes à bord du pétrolier les avait pris pou des pirates.

    Après l’inspection des bateaux de pêche, les russes les ont laissé repartir, ce qui montre qu’il les ont cru. Sinon, ils auraient été arrêté et leurs bateaux et matériel détruit/coulé, comme c’est arrivé à environ 700 personnes présumées « pirates » au cous des quelques années précédentes.

    Le pétrolier norvégien, quant à lui, a depuis très longtemps, disparu de l’horizon... Hassan, et ses compagnons sont très en colère. Ils décident de rejoindre le port de Hoddeidah où les autorités ont déjà été mises au courant. Sur l’un des bateau gît le corps ensanglanté et sans vie de Mohamed.

    Mohamed n’est pas le premier. Avant lui, sur cette partie de la côte, et selon l’agence Bloomberg, au moins sept pêcheurs ont été abattus de la même manière. Pour les garde-côtes et la police yémenite, il ne fait aucun doute que Mohammed était un pêcheur.

    Le 14 septembre 2011, le gouvernement du Yémen a envoyé un plainte très claire au gouvernement norvégien l’accusant d’avoir fait « tirer sur les bateaux de pêche yéménites innocents par une équipe de sécurité à bord d’un navire battant pavillon norvégien ». Mohammed Ali Quan , citoyen yémenite , a été tué à la suite de tirs, écrit l’ambassade du Yémen à La Haye dans une lettre au ministre des Affaires étrangères Jonas Gahr Støre. Le Yémen exige que la police norvégienne enquête sur cette affaire, et que la famille de la victime obtienne une compensation.

    La réponse est arrivée... Deux mois après, le 11 novembre 2011 :

    Sur la base des examens approfondis des documents mis à notre disposition, les autorités et la police norvégienne ont conclu que les informations disponibles ne permettaient pas d’ouvrir une enquête officielle sur cette affaire". Tel est la conclusion, sèche, cynique du ministère des affaires étrangères norvégien.

    En septembre 2012, l’agence Bloomberg publie un long article très documenté qui raconte dans le détail comment les pêcheurs yéménites et somaliens se sentent persécutés et maltraités par les forces anti-piraterie. Mais la presse norvégienne, même si elle mentionne cet « incident » ne s’y intéresse pas vraiment.

    La compagnie maritime, elle, nie absolument tout en bloc. Les autorités norvégiennes, plus prudentes mais tout aussi cyniques, disent qu’il n’y a « aucun motif raisonnable » de penser qu’il s’est passé quelque chose de répréhensible...

    La procureur à Oslo, Siri Frigaard, a expliqué : D’après les renseignements que nous avions à ce moment-là, nous n’étions pas en mesure de mener une enquête qui pourrait déboucher sur une plainte ou un litige. Mais nous avons également dit que si nous avions plus d’informations, nous pourrions de nouveau examiner cette affaire. Nous avons fait des recherches, mais tout ce qui nous a été transmis par le gouvernement du Yémen, et les autres parties ne nous ont pas plus permis d’instruire une plainte en Norvège. Donc, affaire classée ?

    Pourtant, on relève de nombreuses irrégularité dans la manière dont la procédure a été menée. Ds informations importantes, le nom des témoins, des personnels de sécurité et de l’équipage sont restés confidentiels de sorte qu’il a été impossible de les interroger. ET pourtant les autorités du transport maritime ont bien déclaré que  « seule la transparence permettrait de mettre en évidence l’existence d’un acte criminel »

    Et voilà qu’apparaît cette vidéo, qui montre le chef des personnels de sécurité tirer sur les petites embarcations. Le membre d’équipage qui a transmis ce film souhaite rester anonyùe de peur de perdre son emploi.

    La vidéo montre comment les gardes se comportent, et donne une petite idée de la manière dont les procédures de sécurité (avant de tirer) sont gérées. Elle montre qu’il tire de nombreuses fois sur des embarcations qui ne présentent alors aucun danger, en tout cas aucun signe visibles d’attaque.

    Depuis la mort de Mohamed, Najibah, sa femme, et ses six enfants ont été obligé de partir de la maison qu’ils occupaient n’ayant plus le petit revenu de 300 ou 400 dollars par mois que ramenait Mohamed. Ils habitent maintenant dans une cabane de bois et de paille. Elle a même du se séparer de deux de ses enfants qui sont actuellement dans un orphelinat, ne pouvant subvenir aux besoins de toute la famille. Elle ne comprend pas pourquoi personne n’a jamais enquêté sur l’assassinat de son mari.

    Pour Najibah, son mari n’avait pas d’arme avec lui quand il est allé à la pêche. Il avait un permis de pêche valide du gouvernement du Yémen(le n° 10067). Il a été abattu arbitrairement et délibérément et n’avaient reçu aucun avertissement avant les coups de feu.

    Interrogé par Aftenposten, Herbjørn Hansson, l’armateur norvégien a expliqué que _cette affaire est en fait une non-affaire, un truc ancien, classé, pas important. Comme si on vous demandait « quand avez-vous battu votre femme la dernière fois ? » Nous suivons à la lettre toutes les règles internationales, et il n’y a rien ici qui soit exceptionnel. Je ne peux rien dire de plus. Lorsque les autorités norvégiennes affirment que tout est en ordre, nous ne pouvons pas faire plus. L’armateur précise alors au journaliste d’Aftenposten qu’il ne répondra pas à d’autres questions.

    Ce qui fait le plus mal à Najibah, c’est que la Norvège ne reconnaît même pas que son mari a été tué. Pourtant, des témoignages concordants au Yémen disent que d’autres pêcheurs ont ausi reçu des tirs quelqus heures avant l’assassinat de Mohamed... Pourtant, elle connaît une autre histoire criminelle pour laquelle les autorités norvégienne ont déplyées d’immenses effort pour instruire et confondre le coupable : le viol et le meurtre de Martine Vik Magnussen, en mars 2008, par un citoyen yéménite... Et Najibah de se demander pourquoi deux poids deux mesures.

    Source : Aftenposten.

    http://www.aftenposten.no/nyheter/iriks/--Her-skytes-det-mot-smabater-fra-norsk-tankskip-7406174.html

    #piraterie #piraterie_maritime #somalie #yémen #russie #norvège

  • Piraterie maritime

    Vu ce soir « Toxic somalia » de Paul Moreira, référencé trois fois (au moins) sur seenthis (c’est donc dire si c’est bien)

    là : http://seenthis.net/messages/205506 et
    là : http://seenthis.net/messages/176475 et
    là : http://seenthis.net/messages/186897

    Ce documentaire est effrayant. Effectivement, très bien fait. Paul Moreira évoque le travail, de la journaliste italienne Ilaria Alpi assassinée à Mogadiscio alors qu’elle enquêtait sur les trafics (déchets, armes...) qui impliquaient non seulement les réseaux criminels somaliens mais aussi européens, américains, proche-orientaux.

    D’ailleurs, Moreira rappelle un fait très troublant. Qui arrive pratiquement le premier sur la scène du crime, précisément là où la journaliste et son caméraman ont été abattus dans leur voiture ? Giancarlo Marocchino... Justement un des italiens impliqués dans le trafic de déchets dangereux. Mogadiscio à l’époque compte déjà environ un million d’habitant, et par hasard, Marocchino se trouve là le jour et à l’heure de l’assassinat.

    http://www.arte.tv/fr/ilaria-alpi-mort-d-une-journaliste
    /3905174,CmC=3924952.html

    Ilaria Alpi - Mort d’une journaliste : ses investigations lui ont coûté la vie

    Le nom d’Ilaria Alpi n’a jamais fait la une des médias. Mais ceux qui connaissent le destin tragique de cette Italienne savent son engagement journalistique. Aux yeux de la jeune reporter, les dangers auxquels elle s’exposait pour les besoins de ses enquêtes faisaient simplement partie du métier. Finalement, elle aura payé son courage de sa vie, à l’âge de seulement 33 ans : elle a été assassinée par des inconnus le 20 mars 1994 à Mogadiscio.

    Sinon, les fûts de déchets toxiques existent, puisqu’il les a filmé, mais il n’arrivera pas à en savoir beaucoup plus en Somalie. Paul Moreira ira beaucoup plus loin dans la partie européenne de son enquête. Ce film vous donne des frissons dans le dos.

    Du coup, nous avons aussi regardé un autre documentaire-reportage sur la piraterie somalienne, une enquête de Cédric Cousseau réalisée en 2011 et présentée en trois volets.

    C’est remarquable, et de nombreux acteurs s’y expriment (dont Gérard Prunier et Marc Lavergne, deux chercheurs très sérieux que nous connaissons bien) : Députés, armateurs, marins, assureurs, sociétés militaires privées, et le franc-parler est époustouflant.

    Dans la troisième partie, à 1 min 40 sec, Bill Box, le représentant d’un groupe d’armateur pose la bonne question : « si jamais un garde armé tire et tue un homme en mer qu’il croit être un pirate, et qui finalement se révèle être un pêcheur, qui est responsable ? le capitaine du bateau ? la société militaire privée ? L’état [et lequel] ? Tant que nous n’arrivons pas à répondre à ces questions très importantes, oui, la présence de personnels de sécurité armés sur nos navires nous posent un vrai problème. »

    Un peu plus loin, c’est la représentante d’un groupe d’armateurs français qui somme l’Etat de prendre ses responsabilités et d’assurer la sécurité du trafic dans cette partie du monde [avec l’argent des contribuables bien sur, pas avec les contributions des armateurs.

    Et bien voilà, c’est arrivé, le lien ci-dessous pointe sur l’histoire vraie d’un garde de sécurité russe qui, depuis un tanker norvégien, a tué un pêcheur yéménite. C’était il y a quelques années, mais le quotidien Aftenposten d’Oslo a réussi à mettre la main sur la vidéo qui montre ce garde de sécurité en train de tirer sur les embarcations des pêcheurs... [traduction du papier en cours, c’est tout en norvégien]

    http://www.aftenposten.no/nyheter/iriks/--Her-skytes-det-mot-smabater-fra-norsk-tankskip-7406174.html

    Partie 1
    La piraterie en Somalie, un investissement rentable
    https://www.youtube.com/watch?v=EDxDAHX78h0

    Partie 2

    La piraterie en Somalie, des conséquences économiques mondiales
    https://www.youtube.com/watch?v=WK1lv1Bdgso

    Partie 3
    La piraterie et l’émergence des sociétés militaires privées
    https://www.youtube.com/watch?v=zSdFf_E0evM

    –- —

    Et enfin, je mentionne que j’ai « aussi » regardé le reportage style holiwoodien grand spectacle de Ross Kemp (au cœur de la piraterie moderne). SOirée piraterie donc... Mais là, environ 50 minutes vraiment tellement lamentables que je ne donne même pas le lien ("entre autre sur un bateau de guerre anglais, expliquant que les marins sont tellement frustrés de ne pouvoir intervenir, ces p’tits gars aimeraient tellement tirer un obus ou deux ! ça les démange. Finalement ils se vengeront sur une barque de pirate abandonnée qu’ils font faire exploser ce qui déclenchera sur le bateau des cris de joie").

    #piraterie #piraterie_maritime #transport #transport_maritime