CIP-IDF > L’égalité des chances contre l’égalité, Le sabot, outil de liaison locale sur Rennes et ses environs, n°4, mars 2009.

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  • L’université poussée sur le chemin de la sélection | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/luniversite-poussee-sur-le-chemin-de-la-selection-644130

    La décision définitive n’est pas encore prise. Mais l’odeur empoisonnée de la sélection sent déjà à plein nez. jeudi, le recteur d’académie Daniel Filâtre a remis à la ministre Frédérique Vidal la synthèse de la longue concertation menée depuis mi-juillet sur les nouvelles modalités d’accès à l’université. Trois mois durant, onze groupes de travail, réunissant une multitude d’acteurs du supérieur (syndicats enseignants et étudiants, présidents d’université, recteurs, parents d’élèves, patronat, etc.) ont bûché sur ce vaste chantier censé résoudre le manque de places en fac, problème devenu vertigineux cette année avec 65 000 bacheliers sans affectation au début de l’été. Résultat ? La concertation a, sans surprise, accouché d’un constat de désaccord. Et laissé à nombre de participants la désagréable sensation d’avoir joué les cautions à des mesures décidées par ailleurs.

    La méthode semblait faite pour ça. Une multitude d’intervenants, à égalité de représentativité, dispersés dans onze groupes, avec des positions totalement contradictoires… « Tout était réuni pour qu’aucune position contraire aux vœux du gouvernement n’émerge véritablement et que, au final, le dernier mot lui revienne », relève un des participants. Un constat partagé par une large intersyndicale (CGT, FO, FSU, SUD, Solidaires, Unef et UNL). « Il n’a pas été possible de débattre et de faire avancer nos revendications, explique-t-elle dans un communiqué. Tout cela ressemble plus à une opération de communication qu’à du dialogue social. »

    #université #égalités_des_chances #sélection

    • Vers une fac à plusieurs vitesses ?

      Sur le fond, quelques consensus ont tout de même émergé. Tous les acteurs sont d’accord pour mettre fin au tirage au sort, seul dispositif autorisé actuellement par le Code de l’éducation pour départager les postulants à des licences générales dont le nombre de places est inférieur aux demandes. Tous, peu ou prou, réclament aussi une hausse du budget pour accompagner l’augmentation des effectifs étudiants (40 000 en plus cette année), qui se poursuivra jusqu’en 2025 selon les prévisions démographiques. De même, la plupart estiment qu’il faut augmenter le nombre de places en BTS et IUT, où les bacheliers professionnels peinent à trouver de la place.

      Mais, au-delà de ces évidences, la divergence est restée de mise sur la question centrale de la sélection ou non à l’entrée en fac. Les promoteurs d’une université qui puisse trier ses étudiants ont pu développer à loisir leur vision élitiste du supérieur. La Conférence des présidents d’université (CPU) prône ainsi l’instauration de « prérequis prescriptifs » qui fermeraient, de fait, la porte de certaines licences aux bacheliers ne présentant pas les conditions décidées par chaque université. « On doit tenir compte de la série du bac, de l’avis du conseil de classe, peut-être des notes », plaide François Germinet, président de l’université de Cergy-Pontoise. Et pour les étudiants non servis ? Ils seront forcés de se rabattre sur d’autres filières moins cotées ou « plus professionnalisantes ». Une université à plusieurs vitesses, donc, où le choix des étudiants est subordonné à celui des facs, et non plus l’inverse.

      Une vision à laquelle l’Unef ou encore le Snesup-FSU se sont opposés, rejetant toute forme de sélection ou de prérequis. « Mettre des prérequis revient à choisir les étudiants selon qu’ils sont perçus par les recruteurs en adéquation avec un type de formation, d’apprentissage ou d’évaluation. C’est une sélection, et une normalisation, qui ne dit pas son nom », dénonce le principal syndicat du supérieur. Qui y voit un coup porté à une vraie démocratisation de l’accès au supérieur. Pour lui, comme pour l’intersyndicale, les solutions passent par la mise en place de parcours diversifiés, de tutorats et de soutiens en licence ou encore par le développement des passerelles entre les différentes filières. La question de l’orientation au lycée, où l’on compte un conseiller d’orientation pour 1 000 élèves, est aussi cruciale. Tout comme les moyens donnés aux universités, où le budget par étudiant est deux fois moins élevé que dans les formations sélectives (IUT, école, etc.).

      La balle est désormais dans le camp du gouvernement. Des rencontres bilatérales vont démarrer et la ministre rendra ses conclusions début novembre pour une application dès janvier. Un faux suspense. Dimanche dernier, Emmanuel Macron assurait déjà que « des qualifications minimales » seraient réclamées pour pouvoir s’engager dans une filière. Oubliant sûrement que la concertation qu’il avait demandée n’était pas finie…
      Un faux sondage sur les prérequis

      Selon le magazine l’Étudiant, les trois quarts des jeunes seraient favorables à l’instauration de « prérequis » à l’entrée en licence. 61 % les souhaiteraient indicatifs et 33 % obligatoires… Seul hic : les répondants sont à 90 % des titulaires d’un bac général. Or, les bacs pros et technologiques représentent plus du tiers des bacheliers et sont les premières victimes du manque de places dans le supérieur…
      Laurent Mouloud
      Chef de la rubrique société

    • Encore l’égalité des chances ?

      « Le régime nouveau sera une hiérarchie sociale. Il ne reposera plus sur l’idée fausse de l’égalité naturelle des hommes mais sur l’idée nécessaire de l’égalité des chances, données à tous les français de prouver leur aptitude à servir. Seuls le travail et le talent redeviendront le fondement de la hiérarchie française. Aucun préjugé défavorable n’atteindra un français du fait de ses origines sociales, à la seule condition qu’il s’intègre dans la France nouvelle et qu’il lui apporte un concours sans réserve. »
      Philippe Pétain, message au peuple francais du 11 octobre 1940.

      L’égalité des chances contre l’égalité
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4443

    • @sombre c’est bien parce que j’avais essayé de le lire et pas réussi que je te remerciais de l’avoir donné ici :)
      J’aurais aimé lire aussi Erik Olin Wright : « Les rapports de classe se sont historiquement complexifiés », bref si tu en trouves le temps, n’hésite pas lorsqu’il y’a des papiers un peu fournis dans ce journal.

    • La #réforme #Macron de l’université

      Alors que l’université accueille les enfants de la démocratisation scolaire, la réforme Macron permet aux établissements d’enseignement supérieur de sélectionner leurs étudiants. Défendant l’université comme lieu de formation et de recherches, S. Beaud et M. Millet invitent à s’interroger sur le sens de la poursuite d’études dans une société démocratique.


      http://www.laviedesidees.fr/La-reforme-Macron-de-l-universite.html

      #loi_ORE #Orientation_et_Réussite_des_Étudiants #statistiques #chiffres #enseignement_supérieur #parcours_sup #France

    • Une lettre ouverte aux bacheliers

      Reçue via la mailing-list GeoTamTam, le 5 avril 2018

      Cher.e.s Anissa, Céline, Matthieu ou Killian, vous qui avez candidaté à l’université cette année,

      Le 31 mars dernier, tu as confirmé tes vœux de poursuite d’études sur la plateforme Parcoursup, comme tant d’autres bacheliers. Tu as eu raison de le faire parce que le diplôme est la meilleure protection face au chômage. Ton avenir est désormais dans les mains d’une poignée d’enseignants-chercheurs désignée pour examiner ton dossier dans les formations de ton choix.

      Nous faisons partie de ces enseignants, mais nous refusons d’accomplir cette tâche. Nous refusons de classer ta candidature parmi des milliers d’autres (pour une centaine de places dans nos formations). Nous refusons de porter un jugement sur tes espoirs, tes aspirations et ta capacité à réaliser tes rêves. Cette lettre vise à t’expliquer pourquoi nous nous considérons incapables d’accomplir une telle tâche.

      En tant qu’enseignants à l’université, notre métier n’est pas de prédire tes chances de réussite, mais de t’accompagner dans la poursuite de tes études. Notre mission est de transmettre nos connaissances pour qu’elles puissent te servir à l’avenir. Il s’agit de t’offrir, tant que possible, les moyens de réaliser tes ambitions et, en aucun cas, de les restreindre.

      Cette mission est difficile et nous échouons parfois à la mener à bien. Les difficultés que nous rencontrons ne tiennent pas à la “qualité” de ton dossier scolaire ou la cohérence de tes choix (qui à 18 ans n’ont heureusement rien de certains), mais au manque de moyens dont nous disposons pour te soutenir. Amphis parfois bondés, salles non-chauffées, sans équipement informatique, enseignants précaires, secrétariat surchargé, les gouvernements successifs ont abandonné l’université au profit d’autres établissements, réservés à une “élite”.

      Des moyens, nous n’en avons pas davantage pour examiner ton dossier avec soin. Nous disposons d’un outil d’aide à la décision (un logiciel) qui va permettre d’ordonner automatiquement les milliers de candidatures. Les enseignants ne seront pas en mesure de regarder (ou à la marge) ton projet de formation motivé et ton CV. Ce classement ne pourra donc se faire autrement qu’en donnant la priorité à tes notes au lycée. Or, les sociologues l’ont montré, ces dernières reflètent d’autres choses que ton “mérite”.

      Dans ton dossier Céline, tu expliques vivre avec ta mère et ta soeur sans grande aide financière de ton père avec qui tu as peu de contacts. Tu racontes avoir réalisé ton année de terminale en parallèle d’un emploi à mi-temps dans un fast-food. Cela a sans doute eu un effet sur tes notes au lycée (cas extrait de la plate-forme, anonymisé). Mais dans le flot de candidatures, cette lettre, les enseignants ne la liront pas ! Si ta situation familiale (ton origine sociale) a pesé sur ta scolarité (sur tes dispositions à répondre aux exigences de l’école), tu seras à nouveau désavantagée et, sur la base de tes notes, tu tomberas bas dans le classement.

      Matthieu, tu as obtenu de meilleures notes, notamment en Anglais. Il se trouve que tu as réalisé un séjour de plusieurs mois aux Etats-Unis (cas extrait de la plate-forme, anonymisé). Tu ne le précises pas, mais on peut supposer que ce dernier a été financé par tes parents (qui ont davantage de ressources), tu auras la chance de recevoir des “oui” pour l’ensemble de tes voeux dès ta première connection.

      Ordonner les dossiers sans moyens de les examiner précisément ou devoir fermer à certains la porte de nos formations faute de ressources, ce n’est rien d’autre que cautionner des classements scolaires dont on sait pourtant à quel point ils reflètent les inégalités sociales, c’est aussi refuser aux bacheliers la possibilité de découvrir leur voie quelle que soient leurs scolarités antérieures.

      Certains disent, de toute façon, il y en a déjà partout de la sélection, dès le collège et ensuite au lycée. Certes. Justement, il nous paraît d’autant plus important de garder un espace à l’abri de cette hyper sélection. L’université était le seul endroit qui permettait encore à chacun de tenter sa chance dans le supérieur et offrait la possibilité à certains de se réconcilier avec l’école. Tu as pu entendre dire que tu risques de te “planter” à l’université. Oui, 9 % des étudiants ne poursuivent finalement pas leurs études et 25 % se réorientent (DEPP, 2013) vers une autre formation. L’université constitue donc un moment de réflexion avant de réaliser d’autres projets professionnels ou d’études. Ce serait dommage de s’en priver et cette mission d’accompagnement nous convient.

      En refusant de classer ta candidature, les départements de sociologie d’Evry, de Paris Nanterre, de Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, de Versailles-Saint-Quentin en Yvelines,
      l’UFR SHS de Paris-Est Marne-la-Vallée, l’Université Paul-Valéry, Montpellier, ... ne souhaitent ni te fermer les portes de leurs formations ni t’envoyer de mauvais signaux. Au contraire, notre seul combat est de te laisser à toi, Anissa, à toi, Killian et aux autres, la possibilité de faire l’expérience toujours enrichissante de l’université (en conservant le diplôme du baccalauréat comme passeport d’entrée) même si cette dernière n’est finalement pas convaincante.

      Si nous portons tous le même combat et cette même vision, les rectorats et le ministère trouveront sans doute un moyen de vous inscrire tous là où va votre préférence. L’université française n’a pas besoin de trier les candidats, elle a besoin de moyens pour garantir une place à tous les bacheliers dans la formation de leur choix et assurer la réussite du plus grand nombre.

      Département de sociologie de l’Université d’Evry.
      Département de sociologie de l’Université Paris Nanterre.
      Département de sociologie Paris 8 Vincennes-Saint-Denis.
      ….
      soient des départements de sociologie où des motions exprimant le refus de classer les candidatures ont été votées.

      et TANT d’enseignants-chercheurs...

  • Cette petite bande dessinée explique de manière choquante de réalisme pourquoi l’égalité des chances n’existe pas
    http://www.demotivateur.fr/article-buzz/cette-petite-bande-dessinee-va-changer-a-jamais-la-facon-dont-vous-perc

    "Toby Morris est un artiste illustrateur et dessinateur, habitant à Auckland, Nouvelle-Zélande. Il a récemment publié un livre dans lequel il raconte ses aventures en tant que nouveau papa "Don’t Puke On Your Dad : A Year in the Life of a New Father.”

    Cette petite bande dessinée, intitulée "On a Plate" ("Sur un Plateau") illustre à la perfection ce qu’est le privilège, et à quoi ressemble vraiment ce qu’on appelle "l’égalité des chances".

    En plaçant ces deux individus côte à côte, on peut voir à quel point la sécurité financière, le capital culturel, bref, l’endroit dans lequel on a grandi, est déterminant. Même si ces deux bébés ont grandi dans deux familles qui les aiment et qui les aident, leur futur va être radicalement différent.

    Voilà matière à (...)

    #égalité #éducation #école

  • France : la machine à exclure
    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/bertrand-chokrane/chokrane-france-la-machine-a-exclure-24-03-2015-1915229_2466.php
    Et attention, c’est Le Point qui le dit !

    Comment cela se fait-il ? Les sociologues Bourdieu et Passeron ont, dès les années 60, montré que les élèves issus de familles dites cultivées intègrent des habitudes de comportement, de langage, de jugement, de relation au monde, qui sont propres à leur milieu #social et qui correspondent aux critères requis dans le #système éducatif. La distance culturelle entre l’#école et leur milieu familial et social est faible.

    En revanche, ceux qui n’ont pas hérité de ce #capital culturel et social doivent faire preuve de qualités intellectuelles et psychologiques supérieures à celles de leurs camarades des milieux cultivés pour parvenir à un résultat équivalent.

    C’est une #sélection injuste dans la mesure où elle ne respecte pas le principe d’#égalité des chances, c’est-à-dire qu’elle ne se fait pas en fonction des qualités personnelles et des capacités individuelles de l’élève, mais en fonction du capital culturel et social que ce dernier a reçu de son milieu d’origine. Lorsque ce capital est proche des exigences scolaires, alors les résultats de l’élève sont bons. C’est ainsi que les #classes sociales favorisées perpétuent et légitiment leur position dans la #hiérarchie sociale, d’une génération à l’autre.

  • Aujourd’hui, ce renoncement n’aurait plus de sens, et serait mortifère au moment même où l’occasion nous est donnée, enfin, de reconstruire des règles plus justes pour les #intermittents, à la fois pérennes et mieux adaptées à leur situation. J’appelle donc tous les acteurs de #culture dans notre pays à permettre, comme chaque année, que ces extraordinaires moments de communion entre artistes et public aient lieu, et à saisir la main qui leur est ainsi tendue.

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/06/30/aurelie-filippetti-appelle-les-intermittents-a-cesser-leur-mouvement_4447657 (Intermittents : Aurélie Filippetti appelle à la fin du mouvement)

    Cf. http://monde-diplomatique.fr/2003/10/PIEILLER/10542 (@ep) sur le trouple #vie/#grève/#mort

    • Foin de « culture », d’où qu’elle cause celle là ? elle appelle à cesser ? d’un ministère ? On rigole.
      Qu’elle vienne donc le dire dans une AG pour voir et pas par les scuds des mass média, une des pièces de leur panoplie de guerre (anti) sociale
      Rien que le titre de sa tribune, avec son possessif « leur » (mouvement) dénonce une passion de la privatisation, de la séparation.
      Ce mouvement n’en est pas, et tente de se (nous) libérer de cette disposition soigneusement inculquée par toute la société du capital.
      Depuis quand un mouvement est fait pour être une propriété (et après ? on le vend « au plus offrant » ? la belle affaire...), depuis quand ce mouvement défend la propriété ? Bullshit.
      C’est la bande à Cahuzac, à Séllières, la bande à abus du social et du bien commun, la bande à menteurs.
      Imbéciles ("normal" dit HEC Hollande) et malfaisants.

      Fermons nos oreilles à tout ce qui vient de ces carrièristes, arrivés ou non , ces apôtres de l’"égalité des chances" (contre l’égalité), thuriféraires d’une « subversion » pour salonnards repus, supplément d’âme sans effets pratiques et dont l’une des fonctions est de chloroformer le populaire en le rabaissant au rang de spectateur, impuissant. Pole emploi, la banque et la Caf, le patron et le bailleur, l’enfer ; la « culture », paradis, à la condition que cela reste séparé de l apolitique du socile, à condition que cela n’attaque pas la politique du capital qui pour nom économie.
      Vive ce foisonnement politique inouï qui, par la grève dans et hors l’emploi , permet à des sans part du #précariat de commencer à se libérer du « destin », de prendre enfin collectivement leurs affaires en main.

      Une fois de plus, le tout petit problème culturel qu’est la fabrication de la concurrence de chacun contre tous par la #gouvernementalité_néolibérale, la convention anti chômeurs par exemple -mais n’est-ce point de cela qu’il s’agit, et c’est précisément pour ça que ces gens de pouvoir ne causent que d’intermittence spectacle : cacher la jungle de la précarité derrière le joli bonsaï dedy rayonnement culturel (et touristique) de la France - est occulté pour essayer de faire des intermittents les caniches proprets, et « créatifs » de l’ordre social actuel. Banthoustan pour tous, misérable ou vaguement plaqué de l’or de la réussite social, ce simulacre barbare de l’existence, et à chacun selon son « mérite ».

      Pendant ce Temps le ci-devant Faius, ministre des affaires extérieures s’occupe pou l’essentiel du dvpmt du tourisme (voir les deux pages récentes de publi reportage dans Le Monde), qui doit à la fois capter une demande populaire tu vas en vacances chez des amis, c’est moins cher, on va t’animer un peu le territoire), vous pétez dans la soie de la jet classe, on va vous faire plus d’excellence et du prestige, vous reviendrez lorsque la série des châteaux de la loire sera transformé en parc d’attraction avec de luxueuses prestations pour qui peut ..

      Méfions nous toujours des enfants d’ouvriers (comme cette Filipétche) qui trahissent leur classe et passent à l’ennemi avec armes et bagages.

      La beauté est dans la rue, et c’est là que se fera la loi.

      #Culture : un concept réactionnaire ? Felix Guattari et Suely Rolnik
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4025

      Contre le rabot des coupes budgétaires, le sabot !

      L’égalité des chances contre l’égalité, le sabot
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4443

      En ce moment même j’entends Rebsamen dire à la radio que « jamais la France n’a fait autan pour les entreprises » et vanter les allégement de cotisations, « faut de la souplesse dans l’économie », dit-il, tenez le vous pour dit, soyez plus souples encore pour l’économie. Toute leur politique est là. Une fois de plus, personne ne veut le voir, ce sont le chômeurs et précaires qui sont la première cible des mesures d’austérité (comme ce gut le cas en 1982, par les mêmes), la convention anti chômeurs ne fait que mettre en oeuvre le pacte de responsabilité, c’est la première mesure de ce pacte, dont on voit à l’assemblée croupion de ce coup d’état permanent qu’est la Ve république, que le volet budgétaire ne fera pas l’objet de débats à LA.N : les amendements viennent d’être empêchés par le gvt par une des disposions qui règle notre "démocratie, ah ! ah ! ah ! kicéképrisenotage ? 12 millions de précaires, la population, comme des grenouilles plongées dans l’eau qui tiédit jusqu’à bouillir ? assoupies, bercés jusqu’au trépas ? On verra..

      #PS-HEC

  • Le Devoir de philo - L’#allocation_universelle et le principe fondamental d’#égalité_des_chances | Le Devoir
    http://www.ledevoir.com/societe/le-devoir-de-philo/395191/l-allocation-universelle-et-le-principe-fondamental-d-egalite-des-chances

    Face à la #précarisation du marché du travail et à l’exclusion sociale qu’elle engendre, cette mesure se présente comme une base de sécurité et de confiance nécessaire à la #dignité de tous.

    En Suisse, l’Initiative populaire fédérale pour le revenu de base inconditionnel a remis, le 4 octobre dernier, les 125 000 signatures récoltées officialisant la perspective d’un référendum sur ce sujet d’ici un à quatre ans.

    Sauf que « l’égalité des chances », tant vantée de toutes parts, n’est qu’un mantra destiné à légitimer une concurrence dans laquelle chacun aurait, comme au loto, sa chance, dans ce cas, si il la mérite….
    Voir :
    L’égalité des chances contre l’égalité , Le sabot
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4443