Des blagues à la discrimination, le poids du sexisme en entreprise

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  • Des blagues à la #discrimination, le poids du #sexisme en #entreprise
    http://lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/civilisation/3321-des-blagues-a-la-discrimination-le-poids-du-sexisme-en-entrepr

    Autre résultat frappant : près de 6 femmes sur 10 se sont senties exclues d’une réunion, ou marginalisées quand elles y participaient. Par exemple, 30% des femmes disent avoir vu leur opinion « récupérée par un homme et dès lors chaudement applaudie ».Plus d’une femme sur deux a été sollicitée pour des tâches subalternes ou sans rapport avec ses compétences professionnelles.
    Les femmes managers sont ouvertement critiquées : 81 % des femmes ont entendu quelques stéréotypes aussi agréables que "elle a dû coucher", "elle est agressive", "pire qu’un homme" ou au contraire "trop douce" voire "je ne vais pas faire ce qu’elle demande, c’est une femme"... Autant de remarques qui coupent l’envie pour les femmes de devenir manager. Et si les hommes remarquent, autant que les femmes, les propos sexistes, ils perçoivent beaucoup moins ce genre de comportements : ils ne sont que 5% à relever une telle situation.

    Trois femmes sur dix, aussi, ont déjà entendu un homme (un supérieur ou un collègue) s’adresser aux seuls hommes face à un collectif mixte.

    • @monolecte a tweeté son post avec le tag #sexisme :

      C’est magnifique, son post est publié dans mon journal Le sexisme qu’est-ce que c’est ?

      http://paper.li/AlanShore4/1386853359

      Tout va donc pour le mieux, me direz-vous. Mais si vous cliquez sur le lien, vous obtenez une erreur 404 :

      Peut-être parce que le lien pointe sur http://seenthis.net/messages

      Pourtant dans le tweet d’Agnes le lien pointe bien sur http://seenthis.net/messages/208375

      Alors, où est l’erreur ? Vous me direz : « dans paper.li ». Je serais d’accord si d’autres tweets reproduisaient la même erreur, mais ça ne se passe qu’avec #SeenThis

      #paper.li #SeenThis #error404

      @fil

    • On fait dire ce qu’on veut aux chiffres, et le sexisme est un domaine où la valse des chiffres est plus qu’aléatoire. À croire que le #sexisme n’est qu’un prétexte pour attirer ce 50% de lecteurs que sont les femmes. Qui ira les vérifier ?

      Il faudrait mener l’enquête sur les sources de ces chiffres. Voici encore un lien vers une page où vous trouverez un chiffre à chaque ligne : Comment le sexisme est ancré dans le monde du travail

      http://www.challenges.fr/entreprise/20131217.CHA8467/comment-le-sexisme-est-encre-dans-le-monde-du-travail.html

    • ah donc, un problème entre twitter et paperli… je ne vois pas comment aider, il faudrait demander à paperli de regarder

    • @aude_v @mad_meg

      http://www.tanianavarroswain.com.br/labrys/labrys24/libre/andrea.htm

      Et aussi : que nous n’avons pas le temps. Nous les femmes. Nous n’avons pas l’éternité devant nous. Certaines d’entre nous n’ont pas une semaine de plus ou un jour de plus à perdre pendant que vous discutez de ce qui pourra bien vous permettre de sortir dans la rue et de faire quelque chose. Nous sommes tout près de la mort. Toutes les femmes le sont. Et nous sommes tout près du viol et nous sommes tout près des coups. Et nous sommes dans un système d’humiliation duquel il n’y a pour nous aucune échappatoire. Nous utilisons les statistiques non pour essayer de quantifier les blessures, mais pour simplement convaincre le monde qu’elles existent bel et bien. Ces statistiques ne sont pas des abstractions. C’est facile de dire « Ah, les statistiques, quelqu’un les tourne d’une façon et quelqu’un d’autre les tourne d’une autre façon. » C’est vrai. Mais j’entends le récit des viols les uns après les autres, après les autres, après les autres, après les autres, ce qui est aussi la manière dont ils arrivent. Ces statistiques ne sont pas abstraites pour moi. Toutes les trois minutes une femme est violée. Toutes les dix-huit secondes une femme est battue par son conjoint. Il n’y a rien d’abstrait dans tout cela. Ça se passe maintenant au moment même où je vous parle.

      Je n’avais jamais vu ça comme ça. Je fais 1,90m et plus de 100 kg. Je n’ai jamais éprouvé de peur physique, de peur de perdre un éventuel combat contre un éventuel agresseur assez con pour essayer.

      Le seul coup que j’ai reçu sans pouvoir le rendre plus fort, c’est un coup de pied au cul de mon grand-père à l’âge de cinq ans. Je l’ai détesté toute sa vie pour ça, et je me suis réjoui intérieurement quand il est mort. C’est la seule personne que j’ai détesté.

      Je ne verrai plus jamais une femme comme avant, @aude_v, après ce témoignage. Avant, je voyais les femmes comme je vois bien d’autres hommes, incapables de me faire du mal. J’étais incapable de ressentir leurs peurs, mais aussi leurs colères que beaucoup d’entre-elles cachent faute de pouvoir l’exprimer librement.

      Désormais, je vais m’occuper de ce journal http://paper.li/AlanShore4/1386853359 avec le regard de ces femmes très justement en colère.

    • @aude_v http://blog.ecologie-politique.eu/post/Feminisme-pourquoi-tant-d-interet

      J’ai observé le mouvement des hommes pendant plusieurs années. Je suis proche de certains hommes qui y participent. Je ne peux pas venir ici en tant qu’amie même si je le voudrais peut-être vraiment. Ce que je voudrais faire, c’est crier. Et dans ce cri, il y aurait les cris des femmes violées, et les pleurs des femmes battues. Et bien pire encore : au centre de ce cri, il y aurait le son assourdissant du silence des femmes, ce silence dans lequel nous sommes nées parce que nous sommes des femmes et dans lequel la plupart d’entre nous meurent.

      Oui, c’est le cri de ceux qui n’existent pas, le cri étouffé de la misère du monde, et parmi ceux-ci celui des femmes, doublement frappées de n’être pas écoutées et parce qu’elles sont des femmes.

      Le pire, je crois, c’est que dans l’indifférence des hommes au sort des femmes, ce sont les femmes qui perpétuent la tradition. Moi, c’est ma mère qui m’a élevé, et elle était plus dure avec ma sœur qu’avec moi ou mes deux frères.

      Je parlais avec ma sœur, il y a quelques jours. On discutait des relations entre frères et sœurs dans notre famille. Elle m’a rappelé une dispute épique avec notre grand frère. Il avait été particulièrement été odieux ce jour-là. Ma sœur m’a dit : « Je me suis jeté sur lui et je l’ai mordu au ventre. Je voulais lui arracher un morceau. J’y serais arrivé si vous ne lui étiez pas venu en aide. J’en ai encore le gout en bouche et il en a gardé la marque longtemps » . Devinez qui a été puni ? Ma sœur a été envoyée en pension dans l’indifférence générale de ses frères.

      Pour ma mère qui se disait féministe, on devait le respect aux femmes, mais ça voulait juste dire "respecter les convenances".