Gaza mental health pioneer dies aged 70 - Middle East

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  • Un grand monsieur disparaît...

    Gaza mental health pioneer dies aged 70

    http://www.aljazeera.com/news/middleeast/2013/12/gaza-mental-health-pioneer-dies-aged-70-201312188351865989.html

    Dr. Eyad El-Sarraj, a renowed and respected Palestinian psychiatrist and human rights defender based in the Gaza Strip, has died at age 70 after a long battle with cancer.

    The founder and medical director of the Gaza Community Mental Health Programme (GCMHP), El-Sarraj died on Tuesday in an Israeli hospital where he was receiving treatment, Husam El-Nounou, head of administration at GCMHP, told Al Jazeera.

    El-Nounou said El-Sarraj’s body was being brought back to the Gaza Strip on Wednesday morning, and that his funeral was expected to begin after midday prayer at al-Omari mosque in Gaza City that same day.

    He is considered the father of mental health and the pioneer of mental health in Palestine. Our commitment to Dr. Sarraj is to continue his message and his struggle for respect of human rights ,” El-Nounou said. (...)

    He was a staunch critic of both Israel and Palestinian leadership, and was imprisoned by the Palestinian Authority (PA) four times. (...)

    El-Sarraj also received the Olof Palme Prize in 2010 for his “self-sacrificing and indefatigable struggle for common sense, reconciliation and peace between Palestine and Israel”.

    "I am proud and happy to receive this prize, but I consider that the real heroes are the victims of violence, torture and war… This prize gives me hope and encourages me to continue to fight to defend those whose rights have been abused, and to work for justice and peace," El-Sarraj said after receiving the award.

    #Eyad_El-Sarraj #Gaza #Palestine #psychiatrie

    • A lire, l’article qu’il avait publié dans Le Monde diplomatique de novembre 2000, au tout début de la deuxième Intifada, « Des enfants au front » (http://www.monde-diplomatique.fr/2000/11/SARRAJ/14516).

      Extrait :

      Certains interrogent « innocemment » : pourquoi les enfants palestiniens sont-ils poussés vers la ligne de front par leurs mères, qui vont ensuite pleurer sur leurs dépouilles ? A première vue, la question semble pertinente. En fait, son énoncé est pathologique.

      La vraie question, est : pourquoi nos soldats tuent-ils ces enfants ? Et j’ajoute, quelquefois de sang-froid et du fait de tirs précis. Une telle interrogation devrait logiquement en amener une autre : que faisons-nous ici, sur la terre des Palestiniens ? Au lieu de cela, ils détournent le visage et considèrent ces enfants comme des voyous et des diables, prenant la pose devant le fusil, provoquant les soldats jusqu’à ce qu’ils les tuent. (...)

    • Eyad Sarraj n’est plus : la Palestine porte le deuil
      http://blog.lesoir.be/baudouinloos/2013/12/18/eyad-sarraj-nest-plus-la-palestine-porte-le-deuil
      Publié le 18 décembre 2013 par Baudouin Loos

      Eyad Sarraj n’est plus. Le pédopsychiatre de Gaza militant de la paix est décédé le 17 décembre dans un hôpital israélien des suites d’une longue maladie à l’âge de 67 ans. La Palestine a perdu un de ses meilleurs fils et tous les Palestiniens sont en deuil.
      Cet homme affable, souriant, aux analyses sans complaisance, aura consacré sa vie à étudier les effets de la guerre sur les enfants, à militer pour la paix et… à dire avec une franchise déroutante sa façon de penser. Pas seulement à l’occupant israélien, d’ailleurs. Aussi aux dirigeants palestiniens. Ainsi Yasser Arafat le fit-il arrêter et même torturer pendant quelques jours en 1996. Il avait osé qualifier au New York Times, le 7 mai, la jeune Autorité palestinienne de « régime corrompu, dictatorial, oppressif », ajoutant un détail qui avait humilié le chef palestinien : « J’étais cent fois plus libre de m’exprimer sous l’occupation israélienne ». (Vite libéré, il accepta ensuite pendant quelque temps un rôle d’ombudsman entre la société palestinienne et l’Autorité palestinienne, preuve peut-être qu’ Arafat savait parfois apprendre de ses erreurs.)