A la suite de l’affaire Weinstein, Björk accuse un réalisateur danois de harcèlement
▻http://next.liberation.fr/culture-next/2017/10/15/a-la-suite-de-l-affaire-weinstein-bjork-accuse-un-realisateur-danois
A la suite de l’affaire Weinstein, Björk accuse un réalisateur danois de harcèlement
▻http://next.liberation.fr/culture-next/2017/10/15/a-la-suite-de-l-affaire-weinstein-bjork-accuse-un-realisateur-danois
Sur le tournage de Dogville il y avait des rumeurs de harcelement contre Nicole Kidman de la part de Lars Von triers.
▻http://www.brain-magazine.fr/article/news/34090-Maria-Schneider-et-Bertolucci-chronique-de-la-domination-ordina
Sur le tournage de Dogville (2003), Lars von Trier lui avait demandé, sans succès, de porter un collier de chien. « Je l’aime bien pourtant », soutient Nicole Kidman. Suffisamment pour tenir un petit rôle dans Nymphomaniac, son prochain film. « Lars peut vous demander des choses étranges. Il ne faut pas se laisser intimider et lui répondre droit dans les yeux : « Non », « Tais-toi », ou encore, « Mais que fais-tu donc tout nu sur le plateau ? Va te rhabiller, c’est plus raisonnable. » Là, il se calme, et revient sur Terre. »
le réalisateur danois avoue exiger que les comédiennes « se soumettent » à lui : « oui, elles se soumettent. Je pense n’avoir abusé de personne, mais je pourrais bien sûr. Et je pourrais être tenté aussi. Mais je ne crois pas l’avoir été ». Docteur ?
▻http://www.lemonde.fr/m-styles/article/2012/09/14/nicole-kidman-a-corps-perdu_1759575_4497319.html
Brain Magazine - News - ’’Elle’’ et ’’Glamour’’ : quand les magazines féminins nous donnent des leçons d’(anti)féminisme
▻http://www.brain-magazine.fr/article/news/35969-Elle-et-Glamour-quand-les-magazines-feminins-nous-donnent-des-l
Quand on lit ces éditos, on pense bien sûr à toutes les féministes au front, dans l’ombre, qui foutent les mains dans le cambouis, où vos ongles moralistes n’ont jamais trempé. On pense à la sueur, l’énergie, le temps, la frustration, les empiétements, les sacrifices choisis, qui parfois ne payent pas. On pense à toutes les copines, militantes, bénévoles, étudiantes, chômeuses, ostracisées au boulot parce qu’étiquetées pète-burnes de service, placardisées, qui se cognent la gueule au plafond de verre à en pisser le sang, qu’on a conchiées pendant des années, en les traitant d’hystériques, de frustrées de la chatte, de névrosées, de thons ou de grosses putes sur les internets. Parce que mesdames, ce n’est pas vous qui vous mangez du troll haineux et des menaces de viol quotidiennes sur les rézosocios, alors merci de jouer les héroïnes pour nous.
Brain Magazine - News - Moonlight, ou la vie ’’on the Down-Low’’
▻http://www.brain-magazine.fr/article/news/35127-Moonlight-ou-la-vie-on-the-Down-Low
Les critiques françaises de Moonlight ont du mal à comprendre la culture noire du Down-low, cette manière de vivre son homosexualité en prétendant être hétéro, surtout dans la communauté noire ou latino où l’homme a une obligation de reproduire le rôle de l’homme dominateur, viril, idéalement thug. Ce déterminisme social et sexuel est pourtant très proche du DL hexagonal qui s’applique aux beurs des banlieues, ce qui donne à ce film une dimension universelle. Popularisée dans les années 90 par les chansons de TLC ou R.Kelly, la culture du Down-low est underground ; elle s’est développée en marge de la culture LGBT à partir de sites internet généralistes comme Craigslist ou d’applis de drague réservés aux Noirs, de fêtes privées et de sexclubs où peu de Blancs ont accès. Ils ont souvent une relation affichée avec une femme pour rassurer la famille et l’entourage. Dans cet article déjà ancien du New York Times, un témoin confirme : « on sait qu’il y a des rappeurs noirs gay, des athlètes noirs gay mais ils sont tous on the Down-low ». Alors quelle est la différence entre le placard et le DL ? « Quand on est au placard, on est seul. DL est une version plus sexy du placard. » Il y a une certaine liberté dans le fait de refuser de se plier aux exigences de la société sur l’identité ; c’est vivre sans avoir à s’expliquer sur sa vie intime.
Brain Magazine - News - Beyoncé et le trou noir de la pop
▻http://www.brain-magazine.fr/article/news/29460-Beyonce-et-le-trou-noir-de-la-pop
tel Peter Parker, la pop elle-même et la façon de la concevoir mutent face à un environnement changeant. D’abord, comme dans la « pop urbaine » d’une manière générale, un album de Beyoncé se construit façon créature de Frankenstein. Les entourages sont pléthoriques et ingérables. Des centaines d’instrus sont proposées et écoutées par ses équipes, et le peu d’élues remontent jusqu’à elle et sont ensuite retravaillées dans tous les sens, par plusieurs équipes de producteurs. De manière réticulaire. Ce mot existe. Les morceaux sont par nature collaboratifs et leur substance est par essence interchangeable. Pour l’auditeur, difficile d’investir trop d’affect dans un morceau dont on sent intuitivement qu’il aurait pu avoir un autre instru et la même voix, ou l’inverse. C’est Kanye qui a porté à son paroxysme cette évolution : un morceau pop aujourd’hui n’est pas gravé dans le marbre d’un mix et d’un mastering - il peut ou pourra connaître d’autres déclinaisons, remixs, mixs, edits, versions, n’importe, inventez un autre nom si vous voulez. Le morceau de musique n’est plus tant défini par des traits musicologiques fixes que par un mood, un état latent, liquide.
C’est intéressant.
Et haha :
Le paradoxe est total : alors que la musique elle-même paraît vide, les crédits, eux, sont VRAIMENT pleins. Pléthoriques même. Absurdement pléthoriques. Exemple hallucinant : vous avez lu partout que le titre Don’t Hurt Yourself feat. Jack White contenait un sample de When the Levee Breaks de Led Zeppelin. Tous les articles le mentionnent, les twittos rivalisent de « BEYONCE + LED ZEP = OMAGAD ». Seul problème, après avoir réécouté le morceau et le Led Zep dix fois, pas moyen de trouver la moindre trace d’un sample. Ce ne sont pas les choeurs, pas l’orgue chelou, pas la drum pattern qui diffèrent du Led Zep. À la limite, le son de caisse claire est voisin, mais il est rejoué, et l’on ne retrouve pas le delay légendaire de When the Levee Breaks, d’ailleurs samplé 10 000 fois en hip-hop. Le sample est tout bonnement absent. J’ai même organisé un sondage sur Facebook : personne, même des musiciens et producteurs, ne peut dire où il se trouve. Et pourtant, les QUATRE membres de Led Zep sont bel et bien crédités, et tout le monde en parle comme si on les entendait sur le morceau. A moins de considérer, comme me le fait remarquer Basile Farkas de Rock & Folk, que c’est Jack White lui-même qui est un sample vivant de Led Zeppelin, on tient là un cas limite dans l’histoire de la musique : l’invention du name sampling.
haha Merci @tintin ! J’admire le rapprochement, pertinent ! @colporteur @rastapopoulos vos commentaires le renforce.
rapprochement avec ce truc de #démocratie_liquide donc. Voir : ►http://seenthis.net/messages/481963
The most concerning element of Facebook’s potential new power ~ Columbia Journalism Review, Trevor Timm
▻http://www.cjr.org/criticism/facebook_news_censorship.php
#Facebook is extremely meticulous about what content the public should see. Close watchers of the social media site know that most of the time you only see around 6 percent of what your friends post. For organizations who want their followers to see their posts, it’s even less. But most users don’t know this is happening. As Alexis Madrigal explained, more than 60 percent of users in one study “had no idea that there even was a filtering algorithm, let alone one that looks at more than a thousand data signals to determine what to show a user.”
Une telle ignorance… Flippant ! L’étude en question : ▻http://www-personal.umich.edu/~csandvig/research/Eslami_Algorithms_CHI15.pdf
Les "data signals" sont plus proche de 100 000, que de 1000 en fait si l’on en croit : ►http://seenthis.net/messages/289030
Les #médias aux prises avec l’#algorithmie des #médias_sociaux, suite.
Facebook’s phony claim that “you’re in charge.” ~ Pressthink
▻http://pressthink.org/2014/10/facebooks-phony-claim-that-youre-in-charge
►http://seenthis.net/messages/354848
▻http://seenthis.net/messages/311119
▻http://seenthis.net/messages/286189
Autre papier, même source :
Google and Facebook are our frenemy. Beware
▻http://www.cjr.org/analysis/google_facebook_frenemy.php
Facebook, la dictature 2.0
▻http://www.brain-magazine.fr/article/news/23582-Facebook,-la-dictature-2.0
Où l’on trouvera une synthèse utile des cas de #censure pour #érotisme débridé par Mark Zuckerberg atteint comme beaucoup de #dissonance_cognitive.
Pour preuve, sa volonté de développer les contenus natifs, c’est-à-dire des articles publiés uniquement sur le réseau social. Officiellement, on invoque la recherche d’un confort idéal pour le mobinaute. Comme c’est fatigant de lire des articles sur smartphone et de cliquer sur des liens qui ouvrent une autre page sur notre mobile, Facebook vient nous sauver. Fini les multi-clics et les pop-ups. Avec les posts natifs, on pourra lire nos petites infos en toute fluidité sans se fouler le pouce. Evidemment, il y a anguille sous roche. Le site partagera avec les médias une partie des revenus engendrés par la publicité.
Ca s’appellera « Instant Articles » :
Pour les convaincre, Facebook leur a proposé un partage des revenus publicitaires. Les modalités ne sont pas encore fixées - les médias pourraient conserver l’intégralité des revenus publicitaires ou 70 % si Facebook se charge de vendre les publicités. Facebook, de son côté, espère que les internautes passeront ainsi plus de temps sur sa plateforme.
▻http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/02147292114-facebook-va-publier-des-articles-de-presse-en-entier-1116628.ph
Charlie Hebdo : être aimé par des cons, c’est dur, être haï par des amis, c’est pire
▻http://www.brain-magazine.fr/article/news/22449-Charlie-Hebdo-:-%C3%83%C2%AAtre-aim%C3%83%C2%A9s-par-des-cons
Le témoignage de la compagne de Luz, après 3 semaines où la plupart des radicaux se sont soigneusement dissociés du journal, oubliant la plupart du temps que le canard était aussi proche d’eux, même si c’est compliqué.
Hier, une militante du STRASS (Syndicat du Travail Sexuel) que je lis et admire depuis des années, Morgane Merteuil, relaie sur son Facebook un article de Cécile Lhuillier, ancienne présidente d’Act Up-Paris et militante LGBT et féministe, paru sur le site de Têtu. Selon Cécile Lhuillier, Charlie Hebdo « est devenu un journal raciste, homophobe, transphobe, sexiste et tout particulièrement islamophobe ». Il manque arachnophobe, non ? Sur le Facebook de Morgane, qui soutient cette tribune, il est posté en commentaires des dizaines de couvertures « prouvant » le racisme, le sexisme, la putophobie etc. de Charlie. Une douzaine de dessins, donc, sur les milliers publiés depuis plus de 20 ans.
Etre aimés par des cons, c’est dur, mais être haïs par des « amis », ce n’est pas facile non plus. Je partage en grande partie les idées du STRASS et je tente, à mon petit niveau, de défendre les droits LGBT et féministes. Je me souviens qu’en décembre dernier, après un article que j’avais écrit sur le sujet pour les Inrocks, j’avais informé Luz de l’organisation d’une manif pour les droits des travailleurs(ses) sexuels(elles), organisée par le Strass et les Roses d’Acier, et il en avait fait un magnifique reportage, donnant la parole à ces travailleuses du sexe chinoises. Mais cela ne compte pas. On ne retient que les dessins jugés « putophobes » ou « transphobes ». C’est tellement plus facile, d’oublier qu’il y avait des débats houleux au sein de la rédaction sur la prostitution. C’est tellement plus facile, d’oublier que les dessinateurs de Charlie Hebdo se moquaient plus des hétéros beaufs que des gays ou des lesbiennes, qu’ils soutenaient le mariage pour tous et se moquaient violemment des manifs pour tous. C’est tellement plus cool, quand on est militant dans une organisation qui défend les « opprimés », d’être « contre » la masse, les médias, l’unité nationale. En oubliant que Charlie Hebdo conchie aussi le discours de masse et les symboles, et n’était pas, dernièrement, soutenu par grand’monde.
L’un des rares articles sur les médias alternatifs à avoir assumé ce point de vue, publié sur Rebellyon
▻http://rebellyon.info/Notre-rapport-avec-Charlie-Hebdo.html
Sans ce journal, le mouvement libertaire ne serait pas ce qu’il est : de nombreuses personnes l’ont connu grâce à Charlie Hebdo. Combien de personnes, sur Lyon, ont connu la librairie La Gryffe par exemple grâce aux rendez-vous systématiquement relayés par Charlie Hebdo dans les années 90. Ou dans les autres villes, d’autres lieux peu connus, qui devenaient soudain accessibles. Cette relation très proche avec ce journal pendant notre enfance et adolescence a participé de manière décisive à notre politisation.
La Mégacombi en a également témoigné dans son émission du 13 janvier
▻http://download.audioblogs.arteradio.com/sons/3012947/3065524_MegaCombi220-PT112-21012014_Charlie_partout_j
La profondeur des trahisons du Charlie Hebdo dirigé par Val semble bien mal évaluée par les gens de l’intérieur.
On peut très bien faire un dessin dont l’humour vient accabler des opprimé-e-s et dans le même temps donner la parole à d’autres ou se moquer d’ autres beaufs que soi.
Les bonnes intentions ne suffisent pas, et les articles gentils et intelligents ne compensent pas plus les dessins bêtes et méchants que l’inverse.
Il y a là un vrai problème, qu’à Charlie on n’a jamais vraiment pris la peine de considérer. Faut dire que ses rédacteurs n’ont jamais vraiment pris la peine de se sentir peut-être concernés eux aussi trop personnellement par ce que les opprimé-e-s avaient à dire : ils étaient déjà des libertaires et des esprits tellement forts qui riaient de tout !
Ajoutez à cela des années d’éditos républicains à répétition, des poignées de mains avec plusieurs ministres de l’intérieur, et pour ma part l’envie de rire avec eux m’avait définitivement passé.
Charlie ne faisait depuis longtemps plus partie de mes amis, ni de ceux de beaucoup d’autres, semble-t-il
La différence entre les presque vingt années passées et les trois dernières semaines, c’est que jusqu’au massacre perpétré dans leurs locaux, on pouvait critiquer ce journal et ses rédacteurs - sauf quand ils s’en prenaient, comme l’état français, aux musulmanes. Tandis que depuis, le citoyennisme, les amis de l’état républicain, de ses valeurs et de sa « liberté d’expression », comme ils disent sans rire, cette fois-ci, traitent en suspect, en terroriste en puissance, quiconque a l’air de pouvoir être un musulman, ou de ne pas aimer ou être assez « Charlie ».
Quant au mouvement libertaire, je ne sais trop s’il faut se réjouir de ce qu’il a donné à voir ces derniers temps, ni si l’on peut évaluer à l’avantage de Charlie-Hebdo son éventuelle contribution à celui-ci : après tout il y a quelques semaines, il a émané de ce même mouvement une pétition pour réclamer que LGBT et féministes laissent poliment les anarchistes débattre démocratiquement entre eux des termes en lesquels il convenait de les traiter en produits et suppôts du libéralisme, et en ennemis de la révolte.
J’aime particulièrement celle-ci, c’était avant
Ben euuuh : en vrai, les « radicaux », yen a une sacré partie qui se sont détachés de Charlie depuis un baille quand même, non ? Et qui même publiait par-ci par-là des critiques du journal, tout du moins de ses 15-20 dernières années.
Les tyrans du #old : qui sont-ils, quels sont leurs réseaux ? | Brain
▻http://www.brain-magazine.fr/article/news/16934-Les-tyrans-du-old:-qui-sont-ils,-quels-sont-leurs-réseaux-
Le journaliste web
Quand le journaliste web vous olde, il met un hashtag qu’il prononce à voix haute. Laissez-le faire, ça le rend heureux. À l’heure des réseaux sociaux, où la concurrence médiatique fait rage, older représente pour le journalisme web la chose la plus importante au monde. En vous oldant : le journaliste web se signifie à lui-même qu’il a vu quelque chose avant vous. C’est sa seule raison d’être.