Mahmoud Darwich, le Galiléen | MuCEM

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  • Mahmoud Darwich, le Galiléen | MuCEM - Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée

    http://www.mucem.org/fr/node/1630

    De la Palestine, Mahmoud Darwich, né en 1941 en Galilée, a endossé tous les héritages : cananéen, philistin, hébreu, égyptien et perse, romain, grec, arabe... « Je suis arabe », lançait le poète pour célébrer l’identité plurielle de la Méditerranée. Sa patrie était sa langue pour chanter la mer, comme l’exil.

    Lectures en arabe et en français accompagnées par Franck Tortiller au vibraphone et Philippe Lacarrière à la contrebasse.

    Avec Dominique Devals (comédienne), Farouk Mardam Bey (éditeur, directeur de la collection Sindbad chez Actes Sud) et Elias Sanbar (ambassadeur de Palestine auprès de l’UNESCO, écrivain et traducteur de Mahmoud Darwich en langue française)

    #Mahmoud_Darwich #palstine #Poésie

    • LE DISCOURS DU DICTATEUR

      Certes, elles n’ont plus aujourd’hui l’aura qu’elles avaient encore il y a quelques années… Mais il est tout de même étonnant de constater que les grandes voix poétiques arabes se tiennent à distance, très critique, des #soulèvements arabes. Au Bahreïn, Qassim Haddad, auteur avec Amin Saleh en 1984 d’un manifeste qui fut une véritable « révolution » poétique, n’est guère sorti de son silence que pour condamner, au tout début des événements, les excès des révolutionnaires (Voir la référence en arabe). Réticent vis-à-vis de ce qu’on appelle le « #printemps_arabe », Adonis l’est encore plus par rapport à « ce qui se passe en #Syrie et qu’on appelle révolution [et qui] n’en est pas une. Il se passe des choses contraires au principe même d’une révolution. » Mais c’est encore « le dernier communiste », l’Irakien Saadi Youssef, qui est le plus cruel avec son poème se moquant des poules caquetant « Printemps arabe, Printemps arabe ! »

      Qu’aurait pensé de tout cela Mahmoud Darwich, disparu au début du mois d’août, il y a cinq ans déjà ? Quel parti aurait-il pris dans ces soulèvements qui laissent si peu de place, en apparence du moins, à la question palestinienne ? La réponse se trouve dans les écrits qu’il a laissés, et dans les lectures qu’ils susciteront, longtemps encore. Certains textes plus que d’autres, à certains moments et dans certaines circonstances.

      la suite :
      http://orientxxi.info/magazine/mahmoud-darwich-for-ever-le-discours-du-dictateur-0328