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  • #Police de #proximité : l’arlésienne ? | POLICEtcetera
    http://moreas.blog.lemonde.fr/2017/02/20/police-de-proximite-larlesienne

    Car faire de la « polprox » ne consiste pas à mettre sur le trottoir des gardiens en baguenaude, c’est au contraire une véritable révolution, on pourrait presque dire une #philosophie, qui s’inscrit dans un précepte simple : la police n’est pas là pour servir l’État, mais pour assurer la #sécurité des citoyens.

    • La police de proximité marchait plutôt bien à Toulouse.
      Dans les années 90, nous avions eu des soucis de sécurité sur le nouveau campus du Mirail (celui-là même qui vient d’être entièrement refait et privatisé en passant) et du coup, nous nous étions retrouvé dans une réunion avec le doyen, des étudiants et le chef de la police de Toulouse. À l’époque, le gars tentait une nouvelle approche de son job, un truc plus participatif avec les citoyens et vachement moins langue de bois. Il commençait à mettre en place des activités avec les gens du quartier et ses flics, tout en reconnaissant que le vrai problème était de changer le comportement que ses gars… pas de langue de bois.

      Pour nous, il nous a rappelé que l’université est un sanctuaire où la police ne peut entrer que si elle est invité par le doyen et qu’il pensait que ce serait mieux pour nous si on continuait comme ça. Qu’il savait qu’on avait une forte proportion d’étudiants étrangers et qu’il considérait que laisser certains de ses hommes entrer sur le campus allait salement dégrader leurs conditions de vie.

      C’était vraiment très étonnant comme façon de parler pour ce genre de gars. Finalement, on s’est mis d’accord pour que la fac finance des rondes d’agents privés, parce qu’au moins, nous conserverions le contrôle de leurs pratiques, le but étant que les étudiants (et plus particulièrement les filles), puissent circuler le soir en toute tranquillité, pas que nous ayons un nouveau motif d’inquiétude.
      Nous avions aussi obtenu l’éclairage du parking, une mesure qui a beaucoup changé la donne (ce qui renvoie à la ville écolo qui se fout de la sécurité des femmes dans les parkings sombres le soir). Par contre, croiser les maitres chiens, dans mon cas particulier, n’a pas amélioré mon sentiment de sécurité…

      Le truc intéressant, c’est que le commissaire a continué son truc de participation entre ses hommes et les habitants pour réduire la distance et les sales comportements et que ça a vraiment donné des résultats. Et que c’est précisément cet homme qui s’est fait admonesté publiquement par Sarko quand il a lancé sa campagne contre la police de proximité avec son fameux « on ne paie pas les flics pour jouer au foot avec les délinquants », un truc dans cet esprit !

  • The data that turned the world Upside Down

    http://motherboard.vice.com/read/big-data-cambridge-analytica-brexit-trump

    Psychologist Michal Kosinski developed a method to analyze people in minute detail based on their Facebook activity. Did a similar tool help propel Donald Trump to victory? Two reporters from Zurich-based Das Magazin (where an earlier version of this story appeared in December in German) went data-gathering.

    On the same day, a then little-known British company based in London sent out a press release: “We are thrilled that our revolutionary approach to data-driven communication has played such an integral part in President-elect Trump’s extraordinary win,” Alexander James Ashburner Nix was quoted as saying. Nix is British, 41 years old, and CEO of #Cambridge_Analytica

    His company wasn’t just integral to Trump’s online campaign, but to the UK’s Brexit campaign as well.

    What Kosinski did not know at the time: SCL is the parent of a group of companies. Who exactly owns SCL and its diverse branches is unclear, thanks to a convoluted corporate structure, the type seen in the UK Companies House, the Panama Papers, and the Delaware company registry. Some of the SCL offshoots have been involved in elections from Ukraine to Nigeria, helped the Nepalese monarch against the rebels, whereas others have developed methods to influence Eastern European and Afghan citizens for NATO. And, in 2013, SCL spun off a new company to participate in US elections: Cambridge Analytica.

    “Pretty much every message that Trump put out was data-driven,” Alexander Nix remembers.

    Our smartphone, Kosinski concluded, is a vast psychological questionnaire that we are constantly filling out, both consciously and unconsciously.

    Macron tenterait-il le même genre d’approche ? Qui d’autre encore ?

    #Trump #big_data #Psychometrics #psychologie #manipulation #Strategic_Communication_Laboratories

    • Pour Macron :
      http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-politique/20161116.RUE3756/comment-emmanuel-macron-a-fait-son-diagnostic.html

      La démarche a l’air plus proche de celle de l’équipe Obama. La boite derrière :
      https://www.liegeymullerpons.fr (Liegey Muller Pons est la première startup de stratégie électorale en Europe — WTF ?)

      Voir aussi https://seenthis.net/messages/120960 (2013)

      Je ne sais pas bien quoi penser de tout ça. Je trouve les présupposés « théoriques » de Kosinski assez « faibles » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le_des_Big_Five_(psychologie) ), mais ça doit être suffisant pour être opératoire — vu les volumes de données brassées : une étude de pyscho classique, c’est péniblement une centaine de sujets... là ce sont des millions...

      On dirait un mélange entre la société du spectacle et le projet CyberSyn...

    • To him, (Kosinski, ce chercheur tout à fait neutre, sans préjugé) the internet had always seemed like a gift from heaven. What he really wanted was to give something back, to share. Data can be copied, so why shouldn’t everyone benefit from it?

      « Aleksandr Kogan (qui, pour le compte d’une boîte visant à influencer les votes lors d’élection divers, SCL Compagny, a profité de l’idiotie spectaculaire de Kosinski) then moved to Singapore, married, and changed his name to Dr. Spectre. »
      Non mais, sérieux ! C’est quoi cette histoire !

      Nix finishes his lecture at the Concordia Summit by stating that traditional blanket advertising is dead. “My children will certainly never, ever understand this concept of mass communication.”

      But to what extent did psychometric methods influence the outcome of the election? When asked, Cambridge Analytica was unwilling to provide any proof of the effectiveness of its campaign. And it is quite possible that the question is impossible to answer.

      Another big winner is Cambridge Analytica. Its board member Steve Bannon, former executive chair of the right-wing online newspaper Breitbart News, has been appointed as Donald Trump’s senior counselor and chief strategist.

      The world has been turned upside down. Great Britain is leaving the EU, Donald Trump is president of the United States of America. And in Stanford, Kosinski, who wanted to warn against the danger of using psychological targeting in a political setting, is once again receiving accusatory emails. “No,” says Kosinski, quietly and shaking his head. “This is not my fault. I did not build the bomb. I only showed that it exists.”

      Quel grand esprit !

      Cette histoire me ramène à un docu de David Curtis, de la BBC qui rappelait l’usage intensif d’une méthode de classification de psychologie cognitive lors de l’élection de Reagan. Il s’agit du quatrième épisode de la série « The century of the Self » (autour de l’influence de Freud sur Bernays et, plus généralement sur l’usage de la psychologie par les politiques dans la seconde moitié du XXè s.), intitulé « Eight People Sipping Wine in Kettering »
      http://www.dailymotion.com/video/x17b3nc_the-century-of-the-self-eight-people-sipping-wine-in-kettering-

      (je précise que l’étrange David Curtis se définit comme un libertarien)

    • Un commentaire de la chercheuse qui a collaboré avec Kosinski à l’élaboration de la méthode :

      The need to control psychological targeting - Das Magazin
      https://www.dasmagazin.ch/2016/12/22/need-control-psychological-targeting

      Texte intégral de l’original. La version anglaise est complémentée par un paragraphe écrit par Cambridge Analytica qui dément toute manipulation des électeurs démocrates. A mourir de rire.

      Ich habe nur gezeigt, dass es die Bombe gibt - Das Magazin
      https://www.dasmagazin.ch/2016/12/03/ich-habe-nur-gezeigt-dass-es-die-bombe-gibt

      Von Hannes Grassegger und Mikael Krogerus

      Das Magazin N°48 – 3. Dezember 2016

      Am 9. November gegen 8.30 Uhr erwacht Michal Kosinski in Zürich im Hotel Sunnehus. Der 34-jährige Forscher ist für einen Vortrag am Risikocenter der ETH angereist, zu einer Tagung über die Gefahren von Big Data und des sogenannten digitalen Umsturzes. Solche Vorträge hält Kosinski ständig, überall auf der Welt. Er ist ein führender Experte für Psychometrik, einen datengetriebenen Nebenzweig der Psychologie. Als er an diesem Morgen den Fernseher einschaltet, sieht er, dass die Bombe geplatzt ist: Entgegen den Hochrechnungen aller führenden Statistiker ist Donald J. Trump gewählt worden.

      Lange betrachtet Kosinski Trumps Jubelfeier und die Wahlergebnisse der einzelnen Bundesstaaten. Er ahnt, dass das Ergebnis etwas mit seiner Forschung zu tun haben könnte. Dann atmet er tief durch und schaltet den Fernseher aus.

      Am gleichen Tag versendet eine bis dahin kaum bekannte britische Firma mit Sitz in London eine Pressemitteilung: «Wir sind begeistert, dass unser revolutionärer Ansatz der datengetriebenen Kommunikation einen derart grundlegenden Beitrag zum Sieg für Donald Trump leistet», wird ein Alexander James Ashburner Nix zitiert. Nix ist Brite, 41 Jahre alt und CEO von Cambridge Analytica. Er tritt stets im Massanzug und mit Designerbrille auf, die leicht gewellten blonden Haare nach hinten gekämmt.

      Der nachdenkliche Kosinski, der gestriegelte Nix, der breit grinsende Trump – einer hat den digitalen Umsturz ermöglicht, einer hat ihn vollführt, einer davon profitiert.

      Wie gefährlich ist Big Data?

      Jeder, der nicht die letzten fünf Jahre auf dem Mond gelebt hat, kennt den Begriff «Big Data». Big Data bedeutet auch, dass alles, was wir treiben, ob im Netz oder ausserhalb, digitale Spuren hinterlässt. Jeder Einkauf mit der Karte, jede Google-Anfrage, jede Bewegung mit dem Handy in der Tasche, jeder Like wird gespeichert. Besonders jeder Like. Lange war nicht ganz klar, wozu diese Daten gut sein sollen – ausser dass in unserem Facebook-Feed Blutdrucksenker beworben werden, weil wir grad «Blutdruck senken» gegoogelt haben. Unklar war auch, ob Big Data eine grosse Gefahr oder ein grosser Gewinn für die Menschheit ist. Seit dem 9. November kennen wir die Antwort. Denn hinter Trumps Onlinewahlkampf und auch hinter der Brexit-Kampagne steckt ein und dieselbe Big-Data-Firma: Cambridge Analytica mit ihrem CEO Alexander Nix. Wer den Ausgang der Wahl verstehen will – und was auf Europa in den nächsten Monaten zukommen könnte –, muss mit einem merkwürdigen Vorfall an der britischen Universität Cambridge im Jahr 2014 beginnen. Und zwar an Kosinskis Department für Psychometrik.

      Psychometrie, manchmal auch Psychografie genannt, ist der wissenschaftliche Versuch, die Persönlichkeit eines Menschen zu vermessen. In der modernen Psychologie ist dafür die sogenannte Ocean-Methode zum Standard geworden. Zwei Psychologen war in den 1980ern der Nachweis gelungen, dass jeder Charakterzug eines Menschen sich anhand von fünf Persönlichkeitsdimensionen messen lässt, den Big Five: Offenheit (Wie aufgeschlossen sind Sie gegenüber Neuem?), Gewissenhaftigkeit (Wie perfektionistisch sind Sie?), Extraversion (Wie gesellig sind Sie?), Verträglichkeit (Wie rücksichtsvoll und kooperativ sind Sie?) und Neurotizismus (Sind Sie leicht verletzlich?). Anhand dieser Dimensionen kann man relativ genau sagen, mit was für einem Menschen wir es zu tun haben, also welche Bedürfnisse und Ängste er hat, und aber auch, wie er sich tendenziell verhalten wird. Das Problem aber war lange Zeit die Datenbeschaffung, denn zur Bestimmung musste man einen komplizierten, sehr persönlichen Fragebogen ausfüllen. Dann kam das Internet. Und Facebook. Und Kosinski.

      Für den Warschauer Studenten Michal Kosinski begann ein neues Leben, als er 2008 an der ehrwürdigen Cambridge University in England aufgenommen wurde: am Zentrum für Psychometrie, im Cavendish Laboratory, dem ersten Psychometrie-Labor überhaupt. Mit einem Studienkollegen stellte Kosinski eine kleine App ins damals noch überschaubare Facebook: Auf MyPersonality, so hiess die Applikation, konnte man eine Handvoll psychologischer Fragen aus dem Ocean-Fragebogen ausfüllen («Lassen Sie sich bei Stress leicht aus der Ruhe bringen?» – «Neigen Sie dazu, andere zu kritisieren?»). Als Auswertung erhielt man sein «Persönlichkeitsprofil» – eigene Ocean-Werte –, und die Forscher bekamen die wertvollen persönlichen Daten. Statt, wie erwartet, ein paar Dutzend Studienfreunde hatten schnell Hunderte, Tausende, bald Millionen ihre innersten Überzeugungen verraten. Plötzlich verfügten die beiden Doktoranden über den grössten jemals erhobenen psychologischen Datensatz.

      Das Verfahren, das Kosinski mit seinen Kollegen über die nächsten Jahre entwickelt, ist eigentlich recht einfach. Zuerst legt man Testpersonen einen Fragebogen vor. Das ist das Onlinequiz. Aus ihren Antworten kalkulieren die Psychologen die persönlichen Ocean-Werte der Befragten. Damit gleicht Kosinskis Team dann alle möglichen anderen Onlinedaten der Testpersonen ab: was sie auf Facebook gelikt, geshared oder gepostet haben, welches Geschlecht, Alter, welchen Wohnort sie angegeben haben. So bekommen die Forscher Zusammenhänge. Aus einfachen Onlineaktionen lassen sich verblüffend zuverlässige Schlüsse ziehen. Zum Beispiel sind Männer, die die Kosmetikmarke MAC liken, mit hoher Wahrscheinlichkeit schwul. Einer der besten Indikatoren für Heterosexualität ist das Liken von Wu-Tang Clan, einer New Yorker Hip-Hop-Gruppe. Lady-Gaga-Follower wiederum sind mit sehr hoher Wahrscheinlichkeit extrovertiert. Wer Philosophie likt, ist eher introvertiert.

      Kosinski und sein Team verfeinern die Modelle unablässig. 2012 erbringt Kosinski den Nachweis, dass man aus durchschnittlich 68 Facebook-Likes eines Users vorhersagen kann, welche Hautfarbe er hat (95-prozentige Treffsicherheit), ob er homosexuell ist (88-prozentige Wahrscheinlichkeit), ob Demokrat oder Republikaner (85 Prozent). Aber es geht noch weiter: Intelligenz, Religionszugehörigkeit, Alkohol-, Zigaretten- und Drogenkonsum lassen sich berechnen. Sogar, ob die Eltern einer Person bis zu deren 21. Lebensjahr zusammengeblieben sind oder nicht, lässt sich anhand der Daten ablesen. Wie gut ein Modell ist, zeigt sich daran, wie gut es vorhersagen kann, wie eine Testperson bestimmte Fragen beantworten wird. Kosinski geht wie im Rausch immer weiter: Bald kann sein Modell anhand von zehn Facebooks-Likes eine Person besser einschätzen als ein durchschnittlicher Arbeitskollege. 70 Likes reichen, um die Menschenkenntnis eines Freundes zu überbieten, 150 um die der Eltern, mit 300 Likes kann die Maschine das Verhalten einer Person eindeutiger vorhersagen als deren Partner. Und mit noch mehr Likes lässt sich sogar übertreffen, was Menschen von sich selber zu wissen glauben. Am Tag, als Kosinski diese Erkenntnisse publiziert, erhält er zwei Anrufe. Eine Klageandrohung und ein Stellenangebot. Beide von Facebook.

      Nur für Freunde sichtbar

      Facebook hat inzwischen die Unterscheidung zwischen öffentlichem und privatem Posten eingeführt. Im «privaten» Modus können nur die eigenen Freunde sehen, was man likt. Aber das bleibt kein Hindernis für Datensammler: Während Kosinski stets das Einverständnis der Facebook-User erfragt, verlangen viele Onlinequiz heute den Zugang zu privaten Daten als Vorbedingung für Persönlichkeitstests. (Wer keine grosse Sorge um die eigenen Daten hat und sich selbst anhand seiner Likes auf Facebook einschätzen lassen will, kann das auf Kosinskis Seite applymagicsauce.com machen und anschliessend seine Ergebnisse mit denen eines «klassischen» Ocean-Fragebogens vergleichen: discovermyprofile.com/personality.html.)

      Aber es geht nicht nur um die Likes auf Facebook: Kosinski und sein Team können inzwischen Menschen allein anhand des Porträtfotos den Ocean-Kriterien zuordnen. Oder anhand der Anzahl unserer Social-Media-Kontakte (ein guter Indikator für Extraversion). Aber wir verraten auch etwas über uns, wenn wir offline sind. Der Bewegungssensor zeigt zum Beispiel, wie schnell wir das Telefon bewegen oder wie weit wir reisen (korreliert mit emotionaler Instabilität). Das Smartphone, stellt Kosinski fest, ist ein gewaltiger psychologischer Fragebogen, den wir konstant bewusst und unbewusst ausfüllen. Vor allem aber, und das ist wichtig zu verstehen, funktioniert es auch umgekehrt: Man kann nicht nur aus Daten psychologische Profile erstellen, man kann auch umgekehrt nach bestimmten Profilen suchen – etwa: alle besorgten Familienväter, alle wütenden Introvertierten. Oder auch: alle unentschlossenen Demokraten. Was Kosinski genau genommen erfunden hat, ist eine Menschensuchmaschine.

      Immer deutlicher erkennt Kosinski das Potenzial – aber auch die Gefahr seiner Arbeit.

      Das Netz erschien ihm immer wie ein Geschenk des Himmels. Er will ja eigentlich zurückgeben, teilen, sharen. Daten sind kopierbar, sollen doch alle etwas davon haben. Es ist der Geist einer ganzen Generation, der Beginn eines neuen Zeitalters ohne die Grenzen der physischen Welt. Aber was passiert, fragt sich Kosinski, wenn jemand seine Menschensuchmaschine missbraucht, um Menschen zu manipulieren? Er beginnt, alle seine wissenschaftlichen Arbeiten mit Warnungen zu versehen. Mit seinen Methoden könnten «das Wohlergehen, die Freiheit oder sogar das Leben von Menschen bedroht» werden. Aber niemand scheint zu verstehen, was er meint.

      In dieser Zeit, Anfang 2014, tritt ein junger Assistenzprofessor namens Aleksandr Kogan an Kosinski heran. Er habe eine Anfrage eines Unternehmen, das sich für Kosinskis Methode interessiere. Die Facebook-Profile von zehn Millionen US-Nutzern sollen psychometrisch vermessen werden. Zu welchem Zweck, das könne er nicht sagen, es gebe strenge Geheimhaltungsauflagen. Kosinski will erst zusagen, es geht um sehr viel Geld für sein Institut, zögert dann aber. Schliesslich rückt Kogan mit dem Namen der Firma heraus: SCL – Strategic Communications Laboratories. Kosinski googelt die Firma: «Wir sind eine weltweit agierende Wahl-Management-Agentur», liest er auf der Unternehmenswebsite. SCL bieten Marketing auf Basis eines psycho-logischen Modells. Schwerpunkt: Wahlbeeinflussung. Wahlbeeinflussung? Verstört klickt sich Kosinski durch die Seiten. Was ist das für eine Firma? Und was haben diese Leute in den USA vor?

      Was Kosinski zu diesem Zeitpunkt nicht weiss: Hinter SCL verbirgt sich ein kompliziertes Firmenkonstrukt mit Ablegern in Steuerparadiesen – wie die Panama Papers und Wikileaks-Enthüllungen zeigen. Manche haben bei Umstürzen in Entwicklungsländern mitgewirkt, andere entwickelten für die Nato Methoden zur psychologischen Manipulation der Bevölkerung in Afghanistan. Und mittlerweile sind SCL auch die Mutterfirma von Cambridge Analytica, jener ominösen Big-Data-Bude, die für Trump und Brexit den Onlinewahlkampf organisierte.

      Kosinski weiss davon nichts, aber er ahnt Ungutes. «Die Sache begann zu stinken», erinnert er sich. Bei seinen Nachforschungen entdeckt er, dass Aleksandr Kogan heimlich eine Firma registriert hat, die mit SCL Geschäfte macht. Aus einem Dokument, das dem «Magazin» vorliegt, geht hervor, dass SCL Kosinskis Methode durch Kogan kennenlernte. Plötzlich dämmert Kosinski, dass Kogan sein Ocean-Modell kopiert oder nachgebaut haben könnte, um es der Wahlbeeinflussungsfirma zu verkaufen. Sofort bricht er den Kontakt zu ihm ab und informiert den Institutsleiter. Innerhalb der Universität entfacht sich ein komplizierter Konflikt. Das Institut sorgt sich um seinen Ruf. Aleksandr Kogan zieht erst einmal nach Singapur, heiratet und nennt sich fortan Dr. Spectre. Michal Kosinski wechselt an die Stanford University in den USA.

      Ein Jahr lang ist es ziemlich ruhig, dann, im November 2015, verkündet die radikalere der beiden Brexit-Kampagnen, «leave.eu», getragen von Nigel Farage, sie habe eine Big-Data-Firma beauftragt, ihren Wahlkampf online zu unterstützen: Cambridge Analytica. Kernkompetenz der Firma: neuartiges Politmarketing, sogenanntes Mikrotargeting – auf Basis des psychologischen Ocean-Modells. 

      Kosinski bekommt Mails, was er damit zu tun habe – bei den Stichworten Cambridge, Ocean und Analytics denken viele zuerst an ihn. Zum ersten Mal hört er von der Firma. Entsetzt schaut er auf die Website. Sein Albtraum ist wahr geworden: Seine Methodik wird im grossen Stil für politische Zwecke eingesetzt.

      Nach dem Brexit im Juli prasseln Beschimpfungen auf ihn ein: Schau nur, was du getan hast, schreiben Freunde und Bekannte. Überall muss Kosinski erklären, dass er mit dieser Firma nichts zu tun hat.

      Erst Brexit, dann Trump

      Zehn Monate später. Es ist der 19. September 2016, die US-Wahl rückt näher. Gitarrenriffs erfüllen den dunkelblauen Saal des New Yorker Grand Hyatt Hotels, Creedence Clearwater Revival: «Bad Moon Rising». Der Concordia Summit ist eine Art Weltwirtschaftsforum in Klein. Entscheidungsträger aus aller Welt sind eingeladen, unter den Gästen befindet sich auch Bundesrat Schneider-Ammann. «Bitte heissen Sie Alexander Nix, Chief Executive Officer von Cambridge Analytica, willkommen», verkündet eine sanfte Frauenstimme aus dem Off. Ein schlanker Mann im dunklen Anzug betritt die Bühnenmitte. Es herrscht gebannte Stille. Viele hier wissen: Das ist Trumps neuer Digital-Mann. «Bald werden Sie mich Mr. Brexit nennen», hatte Trump einige Wochen zuvor etwas kryptisch getwittert. Politikbeobachter hatten zwar auf die inhaltliche Ähnlichkeit zwischen Trumps Agenda und jener des rechten Brexit-Lagers verwiesen. Die wenigsten aber hatten den Zusammenhang mit Trumps kürzlichem Engagement einer weithin unbekannten Marketingfirma bemerkt: Cambridge Analytica.

      Trumps Digitalkampagne hatte davor mehr oder minder aus einer Person bestanden: Brad Parscale, einem Marketingunternehmer und gescheiterten Start-up-Gründer, der Trump für 1500 Dollar eine rudimentäre Website aufgebaut hatte. Der 70-jährige Trump ist kein Digitaltyp, auf seinem Arbeitstisch steht nicht einmal ein Computer. So etwas wie eine E-Mail von Trump gibt es nicht, hat seine persönliche Assistentin einmal verraten. Sie selber habe ihn zum Smartphone überredet – von dem aus er seither unkontrolliert twittert.

      Hillary Clinton hingegen verliess sich auf das Erbe des ersten Social-Media-Präsidenten, Barack Obama. Sie hatte die Adresslisten der Demokratischen Partei, sammelte Millionen über das Netz, bekam Unterstützung von Google und Dreamworks. Als im Juni 2016 bekannt wurde, dass Trump Cambridge Analytica angeheuert hatte, rümpfte man in Washington die Nase. Ausländische Gecken in Massanzügen, die Land und Leute nicht verstehen? Seriously?

      «Es ist mein Privileg, vor Ihnen, verehrte Zuhörer, über die Macht von Big Data und der Psychografie im Wahlkampf zu sprechen.» Hinter Alexander Nix erscheint das Logo von Cambridge Analytica – ein Gehirn, zusammengesetzt aus ein paar Netzwerkknoten, wie eine Landkarte. «Vor ein paar Monaten war Cruz noch einer der weniger beliebten Kandidaten», sagt der blonde Mann mit diesem britischen Zungenschlag, der Amerikanern dasselbe Gefühl einjagt wie vielen Schweizern Hochdeutsch, «nur 40 Prozent der Wähler kannten seinen Namen.» Alle im Saal haben den Blitzaufstieg des konservativen Senators Cruz mitbekommen. Es war einer der seltsamsten Momente des Wahlkampfes. Der letzte grosse innerparteiliche Gegner Trumps, der aus dem Nichts gekommen war. «Wie also hat er das geschafft?», fährt Nix fort. Ende 2014 war Cambridge Analytica in den US-Wahlkampf eingestiegen, zunächst als Berater des Republikaners Ted Cruz, finanziert vom verschwiegenen US-Softwaremilliardär Robert Mercer. Bisher, so Nix, seien Wahlkampagnen nach demografischen Konzepten geführt worden, «eine lächerliche Idee, wenn Sie drüber nachdenken: Alle Frauen erhalten die gleiche Nachricht, bloss weil sie das gleiche Geschlecht haben – oder alle Afroamerikaner, wegen ihrer Rasse?» So dilettantisch arbeitet das Kampagnenteam von Hillary Clinton, das braucht Nix hier gar nicht zu erwähnen, es unterteilt die Bevölkerung in vermeintlich homogene Gruppen – genauso wie all die Meinungsforschungsinstitute es taten, die Clinton bis zuletzt als Gewinnerin sahen.

      Stattdessen klickt Nix weiter zur nächsten Folie: fünf verschiedene Gesichter, jedes Gesicht entspricht einem Persönlichkeitsprofil. Es ist das Ocean-Modell. «Wir bei Cambridge Analytica», sagt Nix, «haben ein Modell entwickelt, das die Persönlichkeit jedes Erwachsenen in den USA berechnen kann.» Jetzt ist es absolut still im Saal. Der Erfolg des Marketings von Cambridge Analytica beruhe auf der Kombination dreier Elemente: psychologische Verhaltensanalyse nach dem Ocean-Modell, Big-Data-Auswertung und Ad-Targeting. Ad-Targeting, das ist personalisierte Werbung, also Werbung, die sich möglichst genau an den Charakter eines einzelnen Konsumenten anpasst.

      Nix erklärt freimütig, wie seine Firma das macht (der Vortrag ist auf Youtube frei einsehbar). Aus allen möglichen Quellen kauft Cambridge Analytica persönliche Daten: Grundbucheinträge, Bonuskarten, Wählerverzeichnisse, Clubmitgliedschaften, Zeitschriftenabonnements, medizinische Daten. Nix zeigt die Logos global tätiger Datenhändler wie Acxiom und Experian – in den USA sind quasi alle persönlichen Daten käuflich zu erwerben. Wenn man wissen will, wo zum Beispiel jüdische Frauen wohnen, kann man diese Informationen einfach kaufen. Inklusive Telefonnummern. Nun kreuzt Cambridge Analytica diese Zahlenpakete mit Wählerlisten der Republikanischen Partei und Onlinedaten wie Facebook-Likes – dann errechnet man das Ocean-Persönlichkeitsprofil: Aus digitalen Fussabdrücken werden plötzlich reale Menschen mit Ängsten, Bedürfnissen, Interessen – und mit einer Wohnadresse.

      Das Vorgehen ist identisch mit den Modellen, die Michal Kosinski entwickelt hatte. Auch Cambridge Analytica verwendet IQ-Quiz und andere kleine Ocean-Test-Apps, um an die aussagekräftigen Facebook-Likes von Usern zu gelangen. Und Cambridge Analytica macht genau das, wovor Kosinski gewarnt hatte: «Wir haben Psychogramme von allen erwachsenen US Bürgern – 220 Millionen Menschen», Nix öffnet den Screenshot, «so sehen unsere Kontrollzentren aus. Lassen Sie mich zeigen, was wir damit tun.» Ein digitales Cockpit erscheint. Links Diagramme, rechts eine Karte von Iowa, wo Cruz überraschend viele Stimmen im Vorwahlkampf gesammelt hatte. Darauf Hunderttausende kleiner Punkte, rot und blau. Nix grenzt die Kriterien ein: Republikaner – die blauen Punkte verschwinden; «noch nicht überzeugt» – wieder verschwinden Punkte; «männlich» und so weiter. Am Schluss erscheint ein einzelner Name, darunter Alter, Adresse, Interessen, politische Neigung. Wie bearbeitet Cambridge Analytica nun eine solche Person mit politischen Botschaften?

      In einer anderen Präsentation zeigt Nix am Beispiel des Waffengesetzes zwei Versionen, wie man psychografisch durchleuchtete Wähler ansprechen kann: «Für einen ängstlichen Menschen mit hohen Neurotizismus-Werten verkaufen wir die Waffe als Versicherung. Sehen Sie links das Bild dazu: die Hand eines Einbrechers, die eine Scheibe einschlägt.» Die rechte Seite zeigt einen Mann und ein Kind im Sonnenuntergang, beide mit Flinten in einem Feld, offensichtlich bei der Entenjagd: «Das ist für konservative Typen mit hoher Extraversion.»

      Wie man Clinton-Wähler von der Urne fernhält

      Trumps auffällige Widersprüche, seine oft kritisierte Haltungslosigkeit und die daraus resultierende ungeheure Menge an unterschiedlichen Botschaften entpuppen sich plötzlich als sein grosser Vorteil: Jedem Wähler seine Botschaft. «Trump agiert wie ein perfekt opportunistischer Algorithmus, der sich nur nach Publikumsreaktionen richtet», notiert bereits im August die Mathematikerin Cathy O’Neil. Am Tag der dritten Präsidentschaftsdebatte zwischen Trump und Clinton versendet Trumps Team 175 000 verschiedene Variationen seiner Argumente, vor allem via Facebook. Die Botschaften unterscheiden sich meist nur in mikroskopischen Details, um den Empfängern psychologisch optimal zu entsprechen: verschiedene Titel, Farben, Untertitel, mit Foto oder mit Video. Die Feinkörnigkeit der Anpassung geht hinunter bis zu Kleinstgruppen, erklärt Nix im Gespräch mit «Das Magazin». «Wir können Dörfer oder Häuserblocks gezielt erreichen. Sogar Einzelpersonen.» In Miamis Stadtteil Little Haiti versorgte Cambridge Analytica Einwohner mit Nachrichten über das Versagen der Clinton-Stiftung nach dem Erdbeben in Haiti – um sie davon abzuhalten, Clinton zu wählen. Das ist eines der Ziele: potenzielle Clinton-Wähler – hierzu gehören zweifelnde Linke, Afroamerikaner, junge Frauen – von der Urne fernzuhalten, ihre Wahl zu «unterdrücken», wie ein Trump-Mitarbeiter erzählt. In sogenannten dark posts, das sind gekaufte Facebook-Inserate in der Timeline, die nur User mit passendem Profil sehen können, werden zum Beispiel Afroamerikanern Videos zugespielt, in denen Hillary Clinton schwarze Männer als Raubtiere bezeichnet.

      «Meine Kinder», beendet Nix seinen Vortrag am Concordia Summit, «werden sich so etwas wie ein Werbeplakat mit der gleichen Nachricht für alle, ja das ganze Konzept eines Massenmediums, nicht mehr erklären können. Ich bedanke mich für Ihre Aufmerksamkeit und kann Ihnen sagen, dass wir mittlerweile für einen der beiden verbliebenen Kandidaten arbeiten.» Dann verlässt er die Bühne.

      Wie gezielt die amerikanische Bevölkerung bereits in diesem Moment von Trumps digitalen Truppen massiert wird, ist nicht erkennbar – weil sie selten breit im Mainstream-TV attackieren, sondern meist personalisiert auf Social Media oder im Digitalfernsehen. Und während sich das Clinton-Team auf Basis demografischer Hochrechnungen in Sicherheit wiegt, entsteht in San Antonio im Sitz der Trump-Digitalkampagne ein «zweites Hauptquartier», wie Bloomberg-Journalist Sasha Issenberg nach einem Besuch überrascht notiert. Das Cambridge-Analytica-Team, angeblich nur ein Dutzend Leute, hatte im Juli von Trump etwa 100 000 Dollar erhalten, im August bereits 250 000 Dollar, fünf Millionen im September. Insgesamt, so sagt Nix, habe man etwa 15 Millionen Dollar eingenommen.

      Und die Massnahmen der Firma sind radikal: Ab Juli 2016 wird für Trump-Wahlhelfer eine App bereitgestellt, mit der sie erkennen können, welche politische Einstellung und welchen Persönlichkeitstyp die Bewohner eines Hauses haben. Wenn Trumps Leute an der Tür klingeln, dann nur bei jenen, die die App als empfänglich für seine Botschaften einstuft. Die Wahlhelfer haben auf den Persönlichkeitstyp des Bewohners angepasste Gesprächsleitfaden bereit. Die Reaktion wiederum geben die Wahlhelfer in die App ein – und die neuen Daten fliessen zurück in den Kontrollraum von Cambridge Analytica.

      Die Firma unterteilt die US-Bevölkerung in 32 Persönlichkeitstypen, man konzentriert sich nur auf 17 Staaten. Und wie Kosinski festgestellt hatte, dass Männer, die MAC Cosmetic liken, sehr wahrscheinlich schwul sind, fand Cambridge Analytica heraus, dass eine Vorliebe für US-gefertigte Autos das beste Anzeichen für mögliche Trump-Wähler ist. Unter anderem solche Erkenntnisse zeigen nun Trump, welche Botschaften ziehen und wo genau am besten. Die Entscheidung, dass er sich in den letzten Wochen auf Michigan und Wisconsin konzentriert, geschieht auf Basis einer Datenauswertung. Der Kandidat wird zum Umsetzungsinstrument eines Modells.

      Was macht Cambridge Analytica in Europa?

      Aber wie gross war der Einfluss der psychometrischen Methoden auf den Ausgang der Wahl? Cambridge Analytica will auf Anfrage keine Belege für die Wirksamkeit der Kampagne liefern. Und es ist gut möglich, dass die Frage nicht zu beantworten ist. Und doch gibt es Anhaltspunkte: Da ist die Tatsache, dass Ted Cruz dank der Hilfe von Cambridge Analytica aus dem Nichts zum schärfsten Konkurrenten Trumps in den Primaries aufstieg. Da ist die Zunahme der ländlichen Wählerschaft. Da ist der Rückgang der Stimmenabgabe durch Afroamerikaner. Auch der Umstand, dass Trump so wenig Geld ausgab, könnte sich mit der Effektivität persönlichkeitsbasierter Werbung erklären. Und auch, dass er drei Viertel seines Marketingbudgets in den Digitalbereich steckte. Facebook erwies sich als die ultimative Waffe und der beste Wahlhelfer, wie ein Trump-Mitarbeiter twitterte. Das dürfte beispielsweise in Deutschland der AfD gefallen, die mehr Facebook-Freunde hat als CDU und SPD zusammen.

      Es ist also keineswegs so, wie oft behauptet wird, dass die Statistiker diese Wahl verloren haben, weil sie mit ihren Polls so danebenlagen. Das Gegenteil ist richtig: Die Statistiker haben die Wahl gewonnen. Aber nur jene mit der neuen Methode. Es ist ein Treppenwitz der Geschichte, dass Trump oft über die Wissenschaft schimpfte, aber wohl dank ihr die Wahl gewonnen hat.

      Ein anderer grosser Gewinner heisst Cambridge Analytica. Ihr Vorstandsmitglied Steve Bannon, Herausgeber der ultrarechten Onlinezeitung «Breitbart News», ist gerade zu Donald Trumps Chefstrategen ernannt worden. Marion Maréchal-Le Pen, aufstrebende Front-National-Aktivistin und Nichte der Präsidentschaftskandidatin*, twitterte bereits, dass sie seine Einladung zur Zusammenarbeit annehme, und auf einem internen Firmenvideo steht über dem Mitschnitt einer Besprechung «Italy». Alexander Nix bestätigt, dass er auf Kundenakquise sei, weltweit. Es gebe Anfragen aus der Schweiz und Deutschland.

      All das hat Kosinski von seinem Büro in Stanford aus beobachtet. Nach der US-Wahl steht die Universität kopf. Kosinski antwortet auf die Entwicklungen mit der schärfsten Waffe, die einem Forscher zur Verfügung steht: mit einer wissenschaftlichen Analyse. Zusammen mit seiner Forscherkollegin Sandra Matz hat er eine Reihe von Tests durchgeführt, die bald veröffentlicht werden. Erste Ergebnisse, die dem «Magazin» vorliegen, sind beunruhigend: Psychologisches Targeting, wie Cambridge Analytica es verwendete, steigert die Clickraten von Facebook-Anzeigen um über 60Prozent. Die sogenannte Conversion-Rate, also wie stark Leute – nachdem sie die persönlich zugeschnittene Werbung gesehen haben – auch danach handeln, also einen Kauf tätigen oder eben wählen gehen, steigerte sich um unfassbare 1400 Prozent**.

      Die Welt hat sich gedreht. Die Briten verlassen die EU, in Amerika regiert Donald Trump. Begonnen hat alles mit einem Mann, der eigentlich vor der Gefahr warnen wollte. Bei dem jetzt wieder diese Mails eintreffen, die ihn anklagen. «Nein», sagt Kosinski leise und schüttelt den Kopf, «das hier ist nicht meine Schuld. Ich habe die Bombe nicht gebaut. Ich habe nur gezeigt, dass es sie gibt.» 

      Mitarbeit: Paul-Olivier Dehaye; www.personaldata.io
      Die Fotografin Lauren Bamford lebt in Melbourne und Sydney

      *Am Samstag den 3. Dezember wurde nach einem Leserhinweis diese Stelle verdeutlicht, damit es nicht zu einer Verwechslung mit Marine Le Pen kommt.

      **Die genannte Studie bezieht sich auf eine Vergleichsreihe: Ein Konsum-Produkt wurde online beworben. Verglichen wurde die Reaktion auf zwei unterschiedliche Ansprachen: Eine genau auf den Charakter des Konsumenten angepasste Werbung mit einer dem Charakter widersprechenden Werbung. Die Steigerung der Conversionrate liegt bei genau angepasster Werbung bei 1’400 Prozent gegenüber dem Charakter widersprechender Werbung.

      #surveillance #monopoles #1984

    • Même si oui, il y a sûrement (forcément) eu des manipulations (et pas que du côté républicains, probablement), pourquoi est-ce qu’on s’échinerait à trouver une explication « technique » de ce genre alors que dès les résultats on a vu que la quantité de votes républicains était sensiblement similaire aux précédentes élections ?

      Après, les manipulations peuvent aussi avoir fait baisser les votes démocrates sans avoir fait augmenter les votes républicains… mais bon… l’incroyable impopularité d’Hillary a quand même dû pas mal jouer. Et il n’empêche qu’au final il n’y a pas spécialement plus de votes républicains qu’avant.

    • @rastapopoulos On pourrait prèsque appeler anecdotique le côté manipulation.

      Je trouve beaucoup plus intéressante la déscription de du changement de paradigme en ce qui concerne les voies de communication et la révélation des méthodes big data qui d’habitude restent opaques et incompréhensbibles pour le commun des mortels.

      Si je comprends bien l’article les fausses estimations du résultat des élections par les grandes agences sont duês en partie à la négligeance complète des voies et méthodes de communication choisies par l’équipe Trump. On abandonne la réflexion sur un type aux humeurs et opinions aléatoires pour découvrir un pro de la com qui est complètement data driven .

    • cette histoire est fortement contestée

      The Truth About The Trump Data Team That People Are Freaking Out About - BuzzFeed News
      https://www.buzzfeed.com/kendalltaggart/the-truth-about-the-trump-data-team-that-people-are-freaking

      interviews with 13 former employees, campaign staffers, and executives at other Republican consulting firms who have seen Cambridge Analytica’s work suggest that its psychological approach was not actually used by the Trump campaign and, furthermore, the company has never provided evidence that it even works. Rather than a sinister breakthrough in political technology, the Cambridge Analytica story appears to be part of the traditional contest among consultants on a winning political campaign to get their share of credit — and win future clients.

    • #merci @fil #snake_oil

      ... pourtant c’est inquiétant ..

      A Data Team Tied To Trump’s Campaign Has A Pretty Unusual Past - BuzzFeed News
      https://www.buzzfeed.com/kendalltaggart/company-tied-to-trump-campaign-once-pushed-voter-suppression

      Among SCL Group’s other projects:

      It worked to dissuade some Nigerians from voting during the 2007 election by organizing “anti-poll rallies,” according to SCL Group’s website.

      Oakes, the CEO, was hired as an image consultant for the former president of Indonesia as he faced accusations of financial misconduct. In defending President Abdurrahman Wahid, Oakes was accused of covertly using government funds to stage a conference for journalists — ostensibly about journalistic independence but participants were unaware of the government’s involvement. Oakes told the Wall Street Journal at the time that he didn’t do anything unethical.

      The prime minister of St. Vincent and the Grenadines accused SCL Group of funneling foreign money into his opponents’ campaigns. The prime minister said the goal of this effort was to get laws passed allowing investors to buy citizenship. The leader of the opposition party denied receiving foreign funds from SCL Group, according to a local media report, but said that it did receive other forms of assistance from the company.

    • Visiblement le cheminot s’en prend à la mauvaise personne et ferait mieux de se battre contre tous les Macron-Fillon-Le Pen-Valls et tous les libéraux de ce pays. Contrairement au PS qui a oublié le peuple, Mélenchon reste un des seul à le défendre. Le pire c’est Le Pen.

      http://melenchon.fr/2017/01/23/trump-prend-leurope-a-lenvers

      https://youtu.be/xU5OtxsbvNQ

      Depuis plusieurs mois, il règne dans les milieux institutionnels européens une ambiance guerrière anti -Russe dont on a peu idée depuis la France. Mais il est vrai qu’en France aussi l’opinion a été assommée et martelée sur tous les registres pour entrer dans le sentiment anti-Russe primaire et puéril sur lequel reposait la volonté d’un déploiement militaire sans précédent dont l’administration Démocrate des USA avait muri le plan. En Europe l’idée tombait bien. Après le Brexit, les dirigeants de l’Union européenne ont saisi l’occasion de proposer la peur des Russes et la militarisation comme un nouveau projet commun donnant à l’Union une raison d’être. L’Europe de la Défense était donc devenue le leitmotiv des récitations officielles des eurocrâtes. Ce discours, le projet et les moyens qui ont été affectés à cette orientation ont de claires conséquences politiques. En effet la logique des officiels européens les situe dans le camp des faucons atlantistes nord-américains. C’est-à-dire du côté de ceux, aux USA, dans les États-majors militaires et les agences de sécurité, qui sont totalement installés dans la stratégie de la confrontation avec la Russie. Ceux-là sont très puissants Outre-Atlantique. Leur travail de sape pour mettre en cause le rôle des Russes dans l’élection présidentielle américaine n’a pas d’autre origine que la volonté de tordre le bras du président élu. Sans doute ne s’arrêteront-ils pas là. Pendant ce temps les « réalistes », autour de Trump, tournent leur batterie contre leurs véritables rivaux : ceux qui menacent leur production et leur monnaie c’est-à-dire la Chine et l’Europe. Ce bouleversement laisse donc tout pantois les éternels alignés que sont les Européens. Ce n’était vraiment pas prévu...

    • @marielle : N’empêche que pour un politique qui prend le peuple à témoin à chacune de ses déclarations, Mélenchon perd vite patience vis à vis d’un simple quidam qui s’en prend à lui juste parce qu’il n’a que lui sous la main pour crier sa colère et son désespoir. J’attendais de lui un peu plus de self-contrôle (même si ses nerfs sont sûrement mis à rude épreuve par cette campagne et son ambiance délétère) et un peu plus de pédagogie. Mélenchon ne reste que ce qu’il est : un homme d’appareil qui parle au nom du peuple mais sans vraiment bien connaître les soucis quotidiens des gens dont ils se veut le porte-parole. Bref, pas terrible comme prestation.

    • Mélenchon ne reste que ce qu’il est : un homme d’appareil qui parle au nom du peuple mais sans vraiment bien connaître les soucis quotidiens des gens dont ils se veut le porte-parole.

      I fully agree tothe above statement.

    • Mais en réalité qui connait sincèrement les soucis du peuple ?
      Je pense qu’il les connait mais on ne peut pas le juger uniquement sur cette vidéo. Face aux électeurs du front national il est parfois difficile de garder son calme.
      Malgré tout, je préfère son tempérament à celui de la plus-part des hommes politiques hypocrites, arrivistes et opportunistes tel Le Pen, Macron et tutti quanti.
      Reste à voir sa position sur la sortie de cette europe libérale et il ne nous restera plus que l’abstention.@sombre
      http://www.alainlasverne.fr/abstention-ou-melenchon-a128068778

    • Concernant l’Union Européenne, la position de Mélenchon n’a jamais été très explicite. Ce qui est sûr, c’est qu’il refuse la construction européenne telle qu’elle a eu lieu jusqu’à maintenant, contre les peuples et par l’austérité budgétaire avec en toile de fond la casse des services publics. Il ne parle pas de sortir de l’Euro mais entend imposer ses conditions si jamais il est élu. Maintenant, je crains fort que son opposition de principe au libre-échange et au dumping social ne fasse long feu lorsqu’il sera confronté aux « réalités » qu’on lui imposera, un peu comme ce que la troïka a fait subir à la Grèce pour faire plier Tsipras en 2015.

    • Oui, je lis régulièrement les billets de Panagiotis Grigoriou et voici ce qu’il déclare :

      Avis donc aux futurs électeurs de France et d’ailleurs. Avant que le survivalisme et le cannibalisme ambiants ne deviennent les seules règles sous ce nouveau régime totalitaire, il n’y a aucune autre issue (à gauche comme à droite) que de dissoudre l’Union européenne.
      http://www.greekcrisis.fr/2017/01/Fr0576.html

      Voir aussi :
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/12/12/30-bonnes-raisons-de-sortir-de-l-Europe

  • Université d’été - ZAD - Meeting de Valls - #Nantes et #Rennes : ingouvernables !
    https://nantes.indymedia.org/articles/36634

    Le PS en PLS. Alors que Manuel Valls vient d’annuler son meeting prévu à Rennes, passage en revue de ces zones où le gouvernement ne va plus.

    #Resistances #luttes #salariales #/ #lutte #étudiant-e-s #lycéen-ne-s #election_s_ #mouvement #Resistances,luttes,salariales,/,lutte,étudiant-e-s,lycéen-ne-s,election_s_,mouvement

  • 1870, une défaite choisie. colloque « Henri Guillemin et la Commune - le moment du peuple ? »
    Site Les Ami(e)s d’Henri Guillemin

    Intervention d’Annie Lacroix-Riz au colloque « Henri Guillemin et la Commune - le moment du peuple ? », le 19 novembre 2016 à Paris.
    Historienne, ancienne élève de l’ENS, agrégée d’histoire, docteur d’Etat, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris VII-Denis Diderot 

    http://www.henriguillemin.org/portfolio-view/annie-lacroix-riz

    http://www.dailymotion.com/video/x57mq8b_la-commune-de-paris-annie-lacroix-riz-colloque-henri-guillemin-

    Le drame de 1870 et la Commune - Henri Guillemin
    https://www.youtube.com/watch?v=P3opSWNFebk&list=PL9loupBcMDBN_aBoCfF6xy5HMU5nwYkl9

    L’affaire Bazaine - Henri Guillemin (1962)

    https://www.youtube.com/watch?v=euKkr_v-wFY

    Le fascisme en France - Henri Guillemin
    https://www.youtube.com/watch?v=W7OZWeZvUNU

    #1870 #bazaine #république_des_jules #guerre #france #allemagne #choix_de_la_defaite #Henri_Guillemin #facisme

  • Inquiétant le Ministère de la vérité inspirée par Najat Belkacem a crée un programme "d’hyigène mental", à l’éducation des "bons médias" face aux "médias alternatifs" ou russes accusés de véhiculer des fake news ou intox :http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1388914-theorie-du-complot-intox-j-eduque-mes-eleves-a-discerner-l
    http://www.ac-grenoble.fr/ien.cluses/spip.php?article583
    Mme Rose Farinella-Elkabbach explique son travail qui ressemble à du "bourrage de crâne" étant donné le succès des médias alternatifs face à la baisse importante des ventes de journaux, médias dominants subventionnés de surcroit.
    http://www.zdnet.fr/blogs/digital-home-revolution/tv-les-jeunes-une-veritable-menace-pour-l-avenir-des-cha-nes-39817774.htm
    C’est très politique selon moi et qu’en pense les parents ? ou est la laicité si on politise ces cours d’hygiène mentale comme ils les appellent. Un des commenteurs dit ceci ;
    ""On découvre pourtant des conspirations tous les jours.

    Hier encore, Sarko nous disait qu’il attaquait Khadafi pour protéger le peuple lybien des actes de son dictateur.
    Aujourd’hui, nous apprenons des mail d’Hillary Clinton que le petit homme n’a provoqué la guerre que pour des raisons économiques et militaires, que BHL était à la manœuvre avec la DGSE.
    Les "conspirationnistes" ne sont pas surpris et attendent la nouvelle qui annoncera qu’il a aussi voulu éliminer un créancier gênant.

    Alors, le doute n’est-il pas nécessaire ?""

    Un nouveau délit le complotisme ?? Un réaction d’un blog
    http://stopmensonges.com/manipulation-des-enfants-a-lecole-par-les-medias-officiels-de-propaga
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/06/A/53082
    Tentative de politisation des élèves au prétexte de lutter contre de méchants complotistes. Il va falloir que les parents agissent avant de se retrouver en ex-Urss ou Allemagne nazie ?? http://www.clemi.fr
    Les mêmes qui voulaient ré-éduquer les "je suis pas Charlie" comme le disant Mme de Saint-Criq ..
    ""Il y a ensuite une catégorie « Rumeurs et théories du complot » où l’on y découvre des liens vers de nombreux articles qui sont donc conseillés par ce CLEMI et qui présentent grosso modo le bagage « intellectuel » à avoir avant de se lancer avec sa classe dans un débat sur les médias.

    Dieudonné est évoqué directement sur le site mais E&R est aussi indirectement cité via des liens.

    Voici quelques perles trouvées dans les liens vers lesquels ce site de propagande renvoie :

    « Un exposé à faire sur l’égalité, et la première ressource proposée par votre moteur de recherche est le site "Égalité et Réconciliation". Pour l’instant, les robots des moteurs de recherche se contrefichent de la qualité ou de la validité d’une information. »

    « ...sans compter que si 20% des élèves croient à la théorie du complot, on ne connaît pas la proportion de profs qui y croient aussi. Il est vrai que tous les enseignants ne sont pas à l’aise avec Internet... »

    « Le "complot judéo-maçonnique" s’est transformé à la fin du XXe siècle en "complot américano-sioniste". Aujourd’hui, l’imaginaire politique du monde musulman, dans toutes ses composantes, en est saturé. »

    « La Fabrique du web » propose un démontage des manipulations de Dieudonné ou un « kit de détection des foutaises ».

    Parmi les auteurs des articles on retrouve parfois Pierre-André Taguieff ou Rose-Marie Farinella Elkabbach Danger l’école doit être protégée du monde politique et des manipulations politiciennes. Laicité en danger ..
    http://www.lectoro.com/index.php?action=search&ytq=Ep03%20L%E2%80%99Autod%C3%A9fense%20Intellectue

  • Les approximations de Nicole Ferroni sur l’affaire #Luxleaks
    http://www.taurillon.org/les-approximations-de-nicole-ferroni-sur-l-affaire-luxleaks

    Le 14 avril 2016, Nicole Ferroni avait prouvé que l’Europe pouvait susciter un intérêt réel auprès des citoyens. Dans une vidéo vue sept millions de fois en deux jours, l’humoriste s’était positionnée contre l’adoption de la directive relative à la protection du secret des affaires. Le 10 décembre dernier, elle a refait une vidéo à l’occasion du procès en appel des lanceurs d’alerte dans l’affaire Luxleaks. Une vidéo malheureusement truffée d’erreurs et d’approximations.

    #Opinions

    / Luxleaks, #Youtube, Fiscalité

    #Fiscalité

  • Développer l’Entreprise Sociale "Ami 3" Lettonie -

    Soutenez le projet humanitaire Franco-Letton « AMIS 3 » et son atelier fruits des bois à MĒTRIENA LV4865, MADONAS Novads, en Lettonie.

    « AMIS 3 » Entreprise Sociale entre Lettonie et Francija.

    En Lettonie, les populations des zones rurales excentrées vivent souvent très modestement, sans couverture sociale. Ce projet est destiné à l’une de ces régions de la Lettonie profonde, près de Madona, là où s’arrête le bitume et même plus loin ...

    Lors d’un séjour dans le Sud-Ouest de la France en 2013, Solvita FIBIGA découvre avec sa sensibilité les Communautés Emmaüs Initiées par l’Abbé PIERRE. Ces centres de réinsertion collectent, trient, réparent et revendent pour des sommes modiques des accessoires de la vie courante : meubles, vêtements, ménager, livres, bibelots...etc.

    Accompagnée par Jean AMBLARD, qui pratique la langue lettone, Gascon chef de projets à l’orphelinat de Grasi en Lettonie, Solvita réagit en s’informant sur le fonctionnement des Centres Emmaüs et si éventuellement une telle organisation pourrait être transposée dans son petit village à Mētriena, voire dans la Communauté de Communes de Madona, au cœur de la Lettonie profonde.

    https://www.lettonie-francija.fr/-aider-amis-3-association-humanitaire-de-droit-letton- ?

    Développer l’Entreprise Sociale "Ami 3" et son atelier fruits des bois d *e Lettonie, un projet associatif humanitaire Franco-Letton à Mētriena en Lettonie

    Les multiples baies sauvages de canneberges, de myrtilles, les framboises & fraises des bois, les champignons, les sèves du printemps sont abondantes dans les forêts lettones. Après la cueillette elles permettent de faire des conserves, des confitures et des jus de fruits de très grande qualité.

    Une des activités d’économie sociale en projet avec l’association "Ami 3".

    Comment faire vivre économiquement "Ami3", association à caractère social et humanitaire ?
    Produire en Lettonie des confitures et des jus de fruits de très grande qualité

    L’idée fait son chemin car dans cette région de Lettonie, restée très nature avec ses forêts immenses et ses tourbières (Réserve Nationale de TEIČI) les baies sauvages de canneberges, de myrtilles, les framboises & fraises des bois, les champignons, les sèves du printemps sont abondantes et permettent de faire des conserves, des confitures et des jus de fruits de très grande qualité.

    Il y a aussi beaucoup de pommiers car le climat leur est très favorable. Ils n’ont pas besoin
    d’être traités et donnent de très bons fruits à valoriser.

    Un petit atelier de production de confitures et jus de fruits bios aux normes européennes permettrait de générer des revenus complémentaires.

    La vente locale sera modeste, sans doute un peu mieux à Riga la capitale mais à voir dans les réseaux associatifs, les Comités d’entreprises, internet, le bouche à oreille ... tout est possible !

    Le matériel de cet atelier est évalué à environ 15000€ au prix du neuf, et pourrait être trouvé d’occasion en France, en Belgique, en Suisse. L’idéal serait des dons et le sponsoring.

    *L’association a besoin de votre aide pour prendre son envol à Mētriena.

    Plus tard viendra l’autonomie. Le bénévolat est à son balbutiement dans les pays de l’ex-URSS, il est fragile et les salaires si bas que donner ne serait-ce qu’un peu de son temps, est extrêmement généreux et peu courant. Il faut le soutenir, l’encourager !

    Même dans le cas positif où AMIS3 recevrait des soutiens de la part de Communautés ou d’associations françaises, même si la revente générait quelques revenus, dans un deuxième temps il est logique d’envisager d’autres activités annexes pour aider les plus démunis et subvenir au fonctionnement.

    Fonctionnement envisagé dès décembre 2016

    La municipalité accepte de louer un local, l’association l’aménagera pour mettre les dons à disposition : meubles, vêtements et divers accessoires de la vie courante. Mais dès le départ, il s’avère déjà un peu trop petit ...

    Sur les conseils d’organisations humanitaires expérimentées, tous les articles à disposition seront cédés moyennant une faible contrepartie financière, adaptée à la précarité de la situation économique de ceux à qui s’adresse cette action. Cela pour que chacun se sente dignement participant d’avoir « acheté » et non d’être secouru.

    Rappelons que le salaire minimum en Lettonie pour un mois de travail à temps complet est passé en 2015 de 360€ à 370 euros en 2016 pour 40h de travail hebdomadaire.

    En attendant les moyens de créer l’emploi d’une personne responsable, les membres du conseil d’administration qui pourront se libérer de temps à autre essayeront d’assurer une présence pour une ouverture au moins le week-end : Pas facile...

    Dans la ville, de nombreuses personnes sont sans emploi et mènent une vie précaire. L’alcoolisme est très présent... Les activités générées par l’association pourront saisonnièrement les aider en leur proposant un travail rémunéré.

    Amis lecteur vous avez probablement des idées, des contacts, des solutions à nous proposer.
    Soutenez l’association "AMIS 3", laissez votre message à Jean Amblard en cliquant ici
    https://www.lettonie-francija.fr/Entreprise-Sociale-Ami3-atelier-fruit-des-bois-1258?lang=fr

    #Ess #lettonie #entreprise_sociale #atelier #fruits_des_bois #don #Ami3 #projet #humanitaire

    • Contrat à impact social : rentabiliser la misère On connait en France
      http://labrique.net/index.php/thematiques/politicaille/842-contrat-a-impact-social-rentabiliser-la-misere

      Le « contrat à impact social », nouvel outil de financement pour les associations, arrive en France. L’État ne veut plus assurer ses missions sociales ? Pas de soucis, les banques et les multinationales sont déjà en embuscade pour couvrir les besoins des miséreux.ses. Une main sur le cœur, l’autre dans la caisse, la finance s’attaque au social et recycle la misère en pognon.


      Au-delà de faire du profit sur le dos des plus vulnérables, ce type de contrat modifie radicalement l’essence même du travail social. . . .

      On se demande pourquoi la Lettonie essaye de nous vendre ça, chez elle.
      Budgets européens alloués sans doutes ?

      Quand on rentre à Emmaüs, le business de la misère, on en sort pas !
      http://www.dailymotion.com/video/x2u04n3_emmaus-le-business-de-la-misere_news

    • Merci de l’information.

      La Lettonie, la Bulgarie et la Roumanie font partie des pays dans l’Europe, qui ont les plus fort taux de pauvreté.

      Depuis 2008, la Lettonie a subit fortement la crise mondiale et se redresse progressivement. Elle est aujourd’hui parmi les pays les moins endettés d’ Europe, ce n’est pas le cas de la Grèce, de l’Espagne qui défraient souvent les chroniques médiatiques.

      Pourtant en Lettonie, si les lettons veulent avoir chaud sous leurs températures hivernales ( -10° à -25° selon), il leur a d’abord fallu faire provisions de bois de chauffage, en prévoyant les mois à venir.

      C’est ce mélange de prévisions, d’efficacité participative naturelle, et d’habitudes à lutter ensemble contre l’adversité en chantant, qui font beaucoup de différences avec les français, malgré les pauvretés.

      Hier était le solstice d’hiver, très fêté en Baltique, car il annonce le retour de l’allongement de l’ensoleillement des journées, favorise les enchantements lettons.

      En cadeau, La pureté des voix lettones pour un « Triste Petit Festival d’Hiver » transmis avec grand plaisir musical :
      Concert Vocal du groupe féminin « Latvian Voices » visible par ce lien http://bit.ly/2hV8MQY


      https://twitter.com/LatvianVoices
      #lettonie #latvianvoices #pauvreté #

    • Pour faire suite et être précis en abordant cette information concernant Emmaus, sans s’arrêter au titre « écrit pour faire sensation » je vous invite à lire les réponses du mouvement Emmaus ici :
      http://destimed.fr/+Reaction-de-la-communaute-Emmaus-apres-la-diffusion-sur-Canal-ce-15-juin-d

      Dans un communiqué, la communauté Emmaüs se dit révoltée et scandalisée par l’émission "Spécial Investigation : Emmaüs le business de la misère ?" diffusée sur Canal+ ce lundi 15 juin.

      Indiquant que « depuis 58 ans, la communauté Emmaüs de Marseille Pointe Rouge agit avec ses 56 compagnes et compagnons et ses 50 bénévoles :
      – Du mardi au vendredi à 7h30, 52 fois par an, en haut de la Canebière, 100 personnes de la rue commencent leur journée avec un café chaud, un croissant et une banane ; à 11h une soupe et une orange leur sont servies. Un grand brunch solidaire avec nappe blanche et serveurs stylés est organisé à Noël.
      – 7 jours sur 7 plus de cent donateurs quotidiens ignorent les marchands sur internet et nous confient les biens dont ils n’ont plus l’usage. Ces biens sont transformés en solidarité.
      – Une fois par an un container chargé à ras bord part à Emmaüs Bénin. 5 000 euros prélevés sur les ventes aident à travers Emmaüs International à mener à bien l’adduction d’eau aux 60 000 habitants du lac Nokoué
      – Des containers remplis de matériel médical partent régulièrement pour la Tunisie à travers une association partenaire et amie. Une presse à huile a offert un revenu à une douzaine de femmes tunisiennes.
      – Deux soirs de suite "Noirs et Bancs" la troupe de théâtre de nos compagnes, compagnons et amis a dit sa révolte devant une centaine de spectateurs enthousiastes et émus.
      – Du mardi au samedi, le matin, les gens de la rue viennent chercher gratuitement vêtements et objets de première nécessité.
      – Des familles sans ressources adressées par les assistantes sociales des quartiers viennent s’équiper gratuitement.
      Cela dure depuis 58 ans, pour cet anniversaire encore un public nombreux a manifesté sa solidarité à la communauté Emmaüs de Pointe Rouge. C’est cette réalité quotidienne à côté de laquelle est passée Gabrielle Dréan, l’auteure du 52 minutes "Spécial Investigation" diffusé le lundi 15 juin sur Canal+.

      La communauté Emmaüs de Pointe Rouge invite la presse et le public à venir constater sur place, qu’au 110 traverse Parangon 13008 Marseille, 56 compagnes et compagnons, 50 bénévoles et une dizaine de salariés proposent une alternative vivante et épanouie au monde désespérant qu’elle nous propose. »

      La suite des réponses avec les commentaires :http://destimed.fr/+Reaction-de-la-communaute-Emmaus-apres-la-diffusion-sur-Canal-ce-15-juin-d

      Et voici le reportage vidéo complet de Gabrielle Dréan :

      http://www.dailymotion.com/video/x2uzk79

  • Khomeiny et les Frères musulmans, les élucubrations de François Fillon

    Dans son livre « Vaincre le totalitarisme islamique » il écrit, répondant à ceux qui opposeraient l’Iran chiite aux mouvements sunnites : « Je rappellerai juste que l’ayatollah Khomeini fut l’un des dirigeants de la section iranienne des Frères musulmans avec lequel il s’attaqua, dès 1963, au régime du Shah »

    Sans commentaires (ou plutôt on aimerait quelques commentaires de la presse et des médias)

  • Alors, @b_b, c’est comment ?

    Le téléphérique urbain de Brest, premier du genre en France, a été inauguré
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/11/19/le-telepherique-urbain-de-brest-premier-du-genre-en-france-a-ete-inaugure_50

    Le téléphérique urbain de Brest a été inauguré en présence de la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, samedi 19 novembre. Il permet de traverser la Penfeld, le fleuve qui sépare la ville en deux. Les deux nacelles, qui devaient être intégrées samedi matin au réseau de transports en commun de l’agglomération brestoise, sont les premières en France à fonctionner en milieu urbain.

  • Qu’est-ce l’accélérationnisme ?

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/qu-est-ce-l-accelerationnisme

    "Pour la première fois en France paraît le texte du « manifeste accélérationniste » publié initialement en 2013, ainsi que les articles ayant prolongé ce débat devenu mondial. Faut-il résister à l’accélération du monde ou au contraire l’embrasser ?"

    #accélérationnisme #climat #progrès #capitalisme #libéralisme

    Également intéressant sur le sujet :

    http://www.dailymotion.com/video/x2crpcu_faster-a-propos-du-manifeste-pour-une-politique-accelerationnis