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  • Mélenchon : Je ne peux plus continuer comme ça - Europe1.fr - Politique
    http://www.europe1.fr/Politique/Melenchon-Je-ne-peux-plus-continuer-comme-ca-2187923/#

    Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui exprime sa lassitude, aspire à prendre du recul et juge le Front de gauche « en échec », dans une interview à Hexagones, site d’informations en ligne, publiée mardi. « J’aspire à ce que le niveau de pression sur moi baisse. Ça fait cinq ans que ça dure et ce n’est pas bon. On finit par ne plus raisonner aussi tranquillement qu’on le devrait », déclare le responsable politique.

    Ben merdalors !!!

    #burn_out

    • C’est ainsi que Jean-Luc Mélenchon l’explique dans cet entretien : « Je ne peux plus continuer comme ça [...] J’ai fait mon temps à organiser la vie d’un parti ». Une prise de recul étonnante de la part de la figure charismatique du Parti de Gauche (et du Front de Gauche) depuis sa création en 2008. Mais qui s’explique notamment par les polémiques incessantes avec l’allié communiste, notamment lors des dernières élections municipales : « Tout ça a été planté pour une poignée de postes aux municipales ». Allusion transparente à l’alliance du PCF avec le PS dans certaines villes, alliance refusée par le Parti de Gauche.

      Le PC qui privilégie une posture d’appareil avec tous les compromis possibles n’est plus un parti révolutionnaire.

      Au sein du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon décrit une situation de fait. Car, dans le mouvement coexistent « deux lignes » bien différentes selon l’ancien socialiste : « Celle qui est portée par la direction du Parti communiste, qui est plus institutionnelle, plus traditionnelle, où on continue à penser que la gauche est une réalité partiaire, organisée et qu’on peut rectifier le tir du Parti socialiste. Et puis, il y a une autre qui pense que ça, c’est un monde qui est quasiment clos, qu’il faut construire et qu’on le fera progressivement à condition d’être autonome ». Résultat, par exemple après les municipales : cette stratégie a « complètement décrédibilisé » le Front de Gauche.

      Et au final, ce constat d’une lucidité effroyable :

      Signe ultime de son mal-être, Jean-Luc Mélenchon reconnaît dans cet entretien du « talent » à Marine Le Pen. Pour lui, la présidente du Front national a même « une chance » de s’imposer lors de la Présidentielle de 2017. Explication : « Parce que la société est en train de se diriger vers le point ’qu’ils s’en aillent tous’. Et quand le point ’qu’ils s’en aillent tous’ est atteint, tout saute en même temps ».

      ( lu sur http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/jean-luc-melenchon-la-j-ai-besoin-de-dormir-537643 )

    • Dès le départ de ce mariage de raison, le PCF s’est comporté en gros con en tirant la couverture à lui et en ne jouant pas du tout collectif. On savait que JLM jouait la carte de l’infrastructure en s’alliant au PCF. Le PCF est un parti sans électeurs (ce que JLM apportait dans la corbeille), mais c’est aussi un parti de militants organisés et structurés, avec une vraie stratégie de terrain, ce dont JLM était totalement dépourvu avec son électorat de dégoutés de la gauche ou de nouvellement convertis à la nécessité politique. Sans le PCF, il lui aurait fallu des années pour être suffisamment organisé au niveau national pour pouvoir faire campagne correctement et être audible.
      Il faut voir les scores des autres formations alternatives ou de « démocratie spontanée » aux européennes pour comprendre.

      Le problème, et tout le monde le savait sur le terrain — comme les gens de la FASE, par exemple — avoir le PCF dans son équipe est toujours casse-gueule, parce que contrairement à ce que son nom laisse penser, le PCF a tendance à jouer très perso.

      Dès les premières réunions, les mecs du PCF ont commencé a vouloir prendre le pouvoir. Pour les premiers tractages — ils sont forts en tractages ! — ils se sont pointés avec des tracs dont le recto était FdG et le verso une gentille invitation à adhérer au PCF, avec logo et tout le bordel. Les autres orgas jouant le jeu de ne pas se mettre en avant, se fondant dans le collectif. Pour eux, le FdG a toujours été une opportunité médiatique de se refaire la cerise en pompant éhonteusement dans ce stock de nouveaux électeurs.

      Avant même que les campagnes soient lancées, ils manœuvraient déjà dans l’ombre pour placer LEURS candidats sur les listes éligibles, squeezant toutes les places qui pourraient être rémunératrices pour réalimenter les pompes de leur parti. Et aux réunions, ils s’agrippent au micro et tordent tout le corpus idéologique du FdG pour qu’il ne soit plus que l’écho de leur propre vision du monde, très rétrograde : productiviste, anti-écolo et très peu portée sur la question des sexismes.

      Bref, de parfaits vampires politiques qui n’ont eu de cesse de reproduire toujours les mêmes sales petites tambouilles en coulisses, celles-là mêmes qui ont dégoutté tant de citoyens impliqués, au point de déserter les partis et de se rabattre sur les collectifs, voire l’abstention.

      Comme beaucoup d’autres gauchistes convaincus, j’ai fini par déserter le FdG pour ne plus me taper les manœuvres du PCF et leur idéologie moisie par la soif du pouvoir. Putain, quand je pense que c’étaient ce parti qui a résisté aux nazis et qui nous a filé l’État providence, ça fout la gerbe de voir ce que sont devenus leurs héritiers !

      Dans leur course aux sièges, il n’y a qu’avec le FN qu’ils n’ont pas fait d’alliance. Et ils n’ont épargné les coups bas à personne.

      On savait que ça gonflait JLM depuis un bon petit moment, mais il estimait que c’était un mal nécessaire, contrairement à beaucoup d’entre nous qui pensons que c’est une erreur stratégique majeure, aussi énorme que celle de Hénin-Beaumont. La sanction est tombée : on préfère rester à la maison plutôt que de voter pour les cocos opportunistes.

      Dans mon bled, les gauchistes les plus enragés tentent de remonter un collectif sans cocos depuis quelques mois, mais du coup, on se retrouve dans la situation anté-FdG, avec 3 pelés et 2 tondus qui se rapprochent dangereusement de la DLC.
      Et perso, j’ai du mal à y retourner quand on sait qu’un des responsables des alternatifs rouge et vert du Gers pour lesquels j’ai littéralement pédalé (http://blog.monolecte.fr/category/journal-d-une-candidate) pour les élections a choisi en loucedé aux dernières municipales de s’allier au PS pour conserver sa place d’élu...

    • En fait @monolecte et @aude_v, vous semblez avoir une certaine expérience en ce qui concerne le PCF. Personnellement, j’avais toujours eu une admiration secrète pour ce parti « historique », un peu comme un phare dans la nuit pour le marin en perdition. Mais les dernières magouilles électorales des municipales m’ont déjà fait douter de leur probité. Quant à tout ce que vous racontez, eh bien me voilà vacciné à jamais.

      JLM avoue simplement ses faiblesses ; en politique, c’est courageux et tout à son honneur. Et puisque c’est de sommeil dont il s’agit, souhaitons à Jean-Luc Mélenchon un repos réparateur. La nuit porte conseil.

    • Arf, c’est affreux, j’ai toujours autant besoin de dormir. Je pensais qu’en vieillissant je gagnerais quelques heures de veille productive, mais que dalle. Il me faut au moins 8 heures pour ne pas être crevée, et souvent un peu plus avec une mini-sieste après déjeuner. Avec ça, je carbure à fond toute la journée.
      Si j’adopte un rythme moderne, c’est à dire de sous-sommeil chronique, je me traine jusqu’à devenir à peu près non opérationnelle.

    • A quoi peut-on bien rêver après de tels échanges ?

      « Ressentir une admiration enfin reconnue pour un parti historique un peu comme un phare dans la nuit » ? puis « carburer à fond toute la journée » ?

    • Utopie : Construction imaginaire et rigoureuse d’une société, qui constitue, par rapport à celui qui la réalise, un idéal ou un contre-idéal.
      Et toi @paulo, à quoi rêves-tu ?

      @monolecte : j’approuve ta définition pour « carburer ». Ton contre-exemple est celui de la mauvaise carburation, celle qui encrasse tout et qui finit par foutre en l’air le « moteur ».

    • Hermano :
      les rêves qui m’occupent de temps à autre ne sont pas politiques, ni utopiques. Je ne conçois pas d’utopie heureuse. Ces domaines ne sont même pas des regrets.
      Seuls les femmes et les hommes -et les enfants, m’impressionnent. Pas leurs opinions, ni les analyses qui les justifient.
      Mes rêves illustrent uniquement le désir de voir les potentialités du passé enfin réalisées et non pas à demi avortées. Les réalités me semblent repoussantes, hormis l’amitié.
      J’ai eu quelques cauchemars « politiques » : violences infinies déchaînées par des brutes obscures mais c’était né des récits de ma famille d’émigrés, si bien que tout ce qui est politique est mauvais pour ce qui me concerne et particulièrement l’expression de colère des gens de gauche. Je les sais, -hélas- capables, comme ceux de droite, de toutes les injustices.
      Les rêves de douceurs sont des rêves nées de femmes aimées.
      Tu vois, rien de neuf.

    • Pour moi, le cauchemar politique il est là :
      http://www.humanite.fr/voici-les-princes-de-lump-apotres-de-lausterite-ils-financent-leur-vie-de-n

      Et c’est contre ces malfaisants que je lutte avec mes modestes moyens.

      Sinon, merci @paulo pour ton éclairage et @koldobika pour ton texte de Simone Weil que je n’ai fait que parcourir en « diagonal ». Des tâches plus prosaïques m’attendent aujourd’hui mais je reviens dès que possible alimenter la discussion.
      Hasta luego, amigos.

    • Ces politiciens sont des larbins, pas des « princes » : terme typique des gens du PC. en guise d’analyse.
      Simples valets, ils reçoivent les miettes ( restes risibles qui peuvent paraître abondants ) de leurs protecteurs qu’à leur tour ils protègent. un pouvoir démocratique ( européen ? ) pourrait balayer cette minuscule caste ploutocrate .
      Quant aux partis, dont le parti « historique » cher aux nostalgiques équipés de mémoire sélective, Mélenchon lui-même se casse les dents dessus, confirmant ainsi le constat de Simone Weil.
      Est-ce que Mélenchon est un homme de parti ? Je le pense, qu’est-ce qu’il serait d’autre ? Il me semble qu’il n’a pas su ( pour l’instant ? ) fédérer les citoyens ni partager leurs pensées. Il a employé les outils et les moyens des partis... Ses fureurs et ses admirations confirment ses choix et ses erreurs.
      Bon, il se met au vert ? ça pourrait aérer ses options, oxygéner ses pensées ?

    • Aucun des médias n’a relevé que la mise au vert de @jlmelenchon est consécutive de quelques jours à son arrivée sur #seenthis.
      Les médias ont sans doute peur à raison que cela provoque un appel d’air migratoire, que d’autres centaines de politiciens viennent trouver asile sur seenthis et désertent du coup le théatre médiatique :-)

      Un billet de Françoise Simpère sur ce sujet sinon
      http://fsimpere.over-blog.com/article-les-vacances-de-jean-luc-124215064.html

    • Pas d’abonnements ?
      Il est vrai qu’un « homme politique », comme tu dis Hermano, un politicien donc, a la manie de la représentativité. Or seenthis est composé d’individus divers aux opinions très personnelles, même si elles sont « progressistes »... Peu de « représentants » de groupes politiques, des groupes d’opinion, oui, mais pas du gibier électoral. Pas de quoi faire un parti.

      L’absence de ce caractère « représentatif » me paraît d’ailleurs garantie de qualité. Seenthis est ouvert aux brebis galeuses. Du moins je l’espère.

    • Ma réponse pour @paulo sur le thème de l’utopie et de nos rêves/aspirations profondes en général :
      Je suis convaincu de la pertinence des analyses de Marx concernant le monde occidental tel qu’il va depuis son expansion à toute la planète (XVème, XVIème siècles) : lutte des classes, luttes des colonisés contre leurs maîtres, tout cela est « diablement » d’actualité. L’admiration que j’ai pu avoir pour le PC trouvait surtout sa source dans le fait que cette organisation était très structurée mais aussi représentative de la lutte des classes, de la lutte du #prolétariat pour faire valoir ses droits. Rapidement, je reviens sur une des définitions du prolétaire : c’est celui qui n’a que sa force (on pourrait dire potentiel) de travail pour survivre dans nos sociétés en monnayant ce potentiel contre un salaire. Tout comme le paysan qui s’installe est un prolétaire car son outil de travail est pour longtemps la propriété d’une banque, tout comme le petit artisan qui se met à son compte. Et qu’il survienne une crise « économique » (laquelle, soit dit en passant, est consciencieusement entretenue depuis plus de trente ans par des parasites comme Warren Buffet), tous ces prolétaires se retrouvent sur le carreau, les uns au chômage, les autres en faillite.

      Je savais que le PCF était capable de coups bien tordus et j’ai cru que ça changerait avec Marie-George Buffet mais malheureusement, force est de constater que le PCF ne peut se défaire de ses vieux réflexes d’appareil. J’ai cru au Front de Gauche pour l’élection présidentiel de 2012, mais les errements stratégiques de son leader me laissèrent bien désappointé.
      Alors que @jlmelenchon veuille se « mettre au vert » pour faire son auto-critique, c’est son droit et je trouve cette position plutôt louable. Quand il nous dit que « la question pour nous (le FDG) n’est pas de faire un parti révolutionnaire, c’est d’aider à la naissance d’un peuple révolutionnaire » (lu dans un communiqué de BFMTV), je trouve cette perspective fort prometteuse bien qu’étonnante de la part d’un homme d’appareil partisan.

      Les rêves qui m’occupent de temps à autre ne sont pas politiques, ni utopiques. Je ne conçois pas d’utopie heureuse. Ces domaines ne sont même pas des regrets.

      D’accord avec toi, l’utopie n’est pas une clé pour le paradis sur terre. Le monde des hommes n’est pas une mécanique bien huilée et il en sera toujours ainsi. Faut-il pour autant se réfugier dans son jardin secret sans s’occuper de ce qui se passe hors les murs, et partant, se condamner soi-même à subir les décisions que prennent les oligarques pour « notre bien à tous » ? Rassure-moi : tu n’es pas sans savoir que « si tu ne t’occupes pas de politique, la politique, elle, s’occupe de toi », et que « la résignation est un suicide permanent ».

    • Non, Hermano, pas de résignation. On s’occupe de la politique, on s’en méfie et on défend ceux qui sont les victimes du Pouvoir, c’est inévitable, mais je ne crois ni à « un peuple révolutionnaire » ( qui me ficherait plutôt la trouille ) ni à une situation politique durable qui soit satisfaisante et juste envers les sacrifiés et toutes les victimes de la hiérarchie sociale. Non.
      Seules me semblent accessibles des victoires provisoires.

    • @koldobika @paulo @sombre, j’ai fait quelques recherches sur Simone Weil (qu’on pourrait confondre avec Simone Veil), ses ouvrages sont accessibles et téléchargeables depuis un site en sciences sociales quebecquois. Deux ouvrages sont souvent cités quand on parle d’elle :

      Ecrits de Londres :
      http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/Ecrits_de_Londres/Ecrits_de_Londres.html

      L’enracinement :
      http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/enracinement/enracinement.html

      – tous les ouvrages :
      http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/weil_simone.html

      Ecrits de Londres contient le texte de la Note sur la suppression générale des partis politiques. J’ai jeté un oeil rapide à L’enracinement ( L’enracinement - Prélude à une déclaration des devoirs envers l’être humain ) et il m’a laissé une très forte impression.

      Il y a aussi quelques vidéos sur Youtube qui parlent d’elle.

    • Deleuze encore :
      « Dans le devenir, il n’y a pas de passé ni d’avenir, ni même de présent, il n’y a pas d’histoire. Dans le devenir, il s’agit plutôt d’involuer : ce n’est ni régresser ni progresser. Devenir, c’est devenir de plus en plus sobre, de plus en plus simple, devenir de plus en plus désert, et par là-même peuplé ».
      Dialogues. Paris Flammarion, 1977, p 92

      Ou comment savoir accueillir . Ce que pas un parti n’a su ni ne saura jamais faire.

    • Aude V disait, à propos du PCF : " D’abord il y a un sens de l’engagement, du service aux autres ou à la Cause, que je prise plus que le « moi je viens en réu pour me marrer » petit-bourge. Comparant ainsi les mérites d’un appareil avec le comportement " petit-bourge". On voit les limites de cet exercice.
      Quant à la Cause , depuis 1918 jusqu’à 1989, je n’arrive pas à comprendre comment on peut encore la soutenir. Je ne dis pas cela de façon offensive, c’est simplement l’étonnement qui me fait réagir. Le but ? Les lendemains qui chantent ? soit. Et les moyens ? les massacres du peuple russe ? les massacres dus aux partis frères ? et jusqu’aux misérables et ultimes magouilles d’un PCF éternellement à l’agonie ? Qui ne connait pas cette histoire épouvantable ? Qui ne comprend pas encore que les partis ne cherchent que le pouvoir pour l’exercer ?

    • @aude_v tu as bien raison. Je pense que pour Simone Weil ça devrait pas poser trop de problemes de trouver ses ouvrages dans les bibliothèques et dans les librairies, sachant qu’il s’agit d’une auteur contemporaine et que les premières impressions de ses ouvrages ont été réalisées par Gallimard assez récemment, dans les années 90 il me semble - l’auteur n’avait publié aucun ouvrage de son vivant, et je trouve ça juste incroyable.

      Je trouve important que des ouvrages puissent se retrouver un jour ou l’autre dans le domaine public, car il garantit l’accès libre et égal à tous, et même rend possible la réimpression d’ouvrages « épuisés », sans avoir à obtenir l’autorisation d’ayants droits ou de maisons d’éditions. Je pourrais donner le lien vers une très bonne conférence de James Boyle (en anglais non soutitré) au sujet de l’importance (et de l’Histoire) du domaine public si ça intéresse quelqu’un.

    • On the Abolition of All Political Parties.
      ( de l’abolition de tous les partis politiques)
      Simon Leys, mort hier en Australie, commentait Simone Weil...

      On the Abolition of All Political Parties
      Pub date : January 2013
      RRP : $16.99
      ISBN : 9781863955881
      Imprint : Black Inc.

  • Les PPP à l’honneur sur arte
    http://www.youtube.com/watch?v=q1KL_8WXfUw

    signalé via

    PPP : partenariat public/privé... ou Perverse Politique de Privatisation

    La perversité des PPP a fait l’objet d’un documentaire allemand- toute l’Europe est touchée- qui montre combien cette formule dangereuse favorise la corruption des dirigeants et fausse le jeu normal de la démocratie. (...) c’est édifiant et ça fout les boules de voir une fois de plus bafouées les règles élémentaires d’honnêteté par les puissants, avec un sentiment total d’impunité. Normal, même quand ils font l’objet de poursuites, celles-ci se terminent rarement mal pour eux...

    http://fsimpere.over-blog.com/article-ppp-partenariat-public-prive-ou-perverse-politique-de-pr

  • http://fsimpere.over-blog.com/article-est-ce-une-fille-ou-un-gar-on-122421379.html

    Vous l’aurez remarqué, aucune de ces contestataires ne s’est offusquée à l’idée qu’une petite fille pourrait mettre un jean et un blouson. Elles sont les premières à les acheter dans des boutiques de luxe pour leurs gamines. L’effrayant pour ces femmes n’est pas qu’une petite fille s’habille comme un garçon, c’est qu’un garçon puisse ressembler à une fille ! Manière quasi subliminale d’avouer un machisme profond : être un garçon, voire « un garçon manqué » comme on disait autrefois, c’est valorisant. Faire de la trottinette pour une fille, aucun problème, mais jouer à la dînette ou à la poupée pour un garçon, ouh la la ! Et s’il allait devenir homosexuel, efféminé, folle quoi !

    #sexisme
    #machisme
    #patriarcat

  • http://fsimpere.over-blog.com/article-bill-est-charitable-mais-j-ai-quand-meme-les-boules-1222

    Alors ils font la charité. Bill Gates a consacré 50 milliards à sa fondation. (...) Et Bill a lui aussi une vision bloquée du système lorsqu’il déclare à un journaliste de France-Inter qui lui demande si le creusement des inégalités ne le choque pas, ainsi que l’accroissement constant des richesses de 1% de la population.

    « Il ne faut pas raisonner ainsi, ce n’est pas parce qu’une personne s’enrichit qu’une autre s’appauvrit, on n’est pas dans un monde fermé. Toute croissance est profitable à tous. »

    #charité
    #indécence
    #stupidité

    Quand fera-t-on comprendre aux riches ce que c’est que la psychologie sociale, que la richesse n’est qu’une notion relative, que l’humain est un être social, et que quand bien même l’utopie libérale du « festin de miettes du gateau des riches pour les pauvres » se concrétisait un jour, l’inégalité est aussi jouissive pour celui qui est en haut qu’elle est atroce pour celui qui est en bas ?

  • Les maladies imaginaires, par Françoise Simpère
    http://fsimpere.over-blog.com/article-les-maladies-imaginaires-suite-121218704.html

    Mais alors, si tant de médicaments sont inutiles, comment améliorer la santé ?

    La réponse est apportée par le Pr Claude Béraud, professeur honoraire à l’université de Bordeaux, ancien médecin-conseil national de l’Assurance-maladie, qui préface le livre de Thierry Souccar :

    La #pauvreté est un facteur de risque majeur : elle raccourcit l’espérance de #vie et rend compte d’une grande partie des morts prématurées avant 65 ans. La lutte contre la pauvreté est la clé de l’efficacité d’une #politique de #santé publique car elle est la condition de l’amélioration de la qualité du logement, de l’hygiène, du chauffage, de l’éducation.

  • Quelle connerie, la guerre ! (Jacques Prévert) - JOUER AU MONDE
    http://fsimpere.over-blog.com/article-quelle-connerie-la-guerre-jacques-prevert-121061313.html

    Eh oui, grand-père, c’était pour rien. Depuis la « der des der » d’il y a 100 ans, il y a eu de multiples autres guerres, la 39/45, certes, mais aussi toutes les guerres que les occidentaux- qui s’autocongratulent de vivre « en paix » depuis 1945- sont allés faire ailleurs, soit en participant à des conflits (Algérie, Viet-nam, Corée, Irak, Bosnie, Afghanistan...) soit en vendant des armes partout dans le monde tout en affichant une volonté de désarmement mais quoi : les affaires sont les affaires ! Selon le dernier annuaire sur les dépenses militaires mondiales publié par le SIPRI (Institut international de Stockholm d’études pour la paix) 1740 milliards de dollars ont été consacrés au commerce d’armes dans le monde entier en 2011. Et pour la santé, l’éducation ou l’environnement, on prétend qu’il n’y a pas d’argent !

    Selon le journaliste italien Antonio Mazzéo interviewé par Olivier Turquet : "le capital financier international s’est mis en tête que le conflit et la reconstruction des pays bombardés pourrait être le moteur nécessaire pour sortir de l’impasse et pour stimuler la demande, l’économie et le développement."

  • Est-ce ainsi que les femmes rêvent ? Au sujet des romans érotico-genrés tous pourris de clichetons sexistes !
    http://fsimpere.over-blog.com/article-est-ce-ainsi-que-les-femmes-revent-120620101.html

    Eh oui, les filles, en ouvrant les yeux on peut rencontrer dans la vraie vie, non pas le Prince charmant, mais de multiples hommes pleins de charme qu’on peut aborder, à qui on peut dire qu’ils nous plaisent. Avec qui le désir ne se résume pas à un portefeuille bien garni. Avec qui le désir ne se résume pas, d’ailleurs, tant il est mystérieux, surprenant, changeant, pour peu qu’on prenne la peine de regarder les hommes au lieu d’attendre qu’ils nous regardent. De leur parler et de les séduire au lieu d’attendre qu’ils agissent... « Et si tu prends un râteau ? » me demandent des copines. Pas grave. Depuis des siècles les hommes prennent des râteaux, ça ne les a aucunement empêchés de dominer la planète, preuve que le râteau n’est pas mortel. De plus, prendre l’initiative dans sa vie amoureuse permet d’en assumer la responsabilité au lieu de développer de la rancoeur envers les hommes, c’est reposant pour soi et pur eux.
    Je déplore cette littérature érotico-sentimentale qui tend à perpétrer des relations hommes/femmes où l’homme domine et la femme est vénale, où l’homme décide et la femme reste en attente. Où le désir demeure un privilège de nantis alors que- comme je l’ai écrit dans « Autres désirs, autres hommes »- l’érotisme est au coin de la rue et doit appartenir à tous, riches ou pauvres. Ces romans reprennent sur des centaines de pages le slogan publicitaire de je ne sais plus quelle voiture « il a l’argent, il a la voiture, il aura la femme ». Les féministes avaient attaqué cette publicité pour sexisme, et on oserait prétendre que ces romans sont inoffensifs ?

  • http://fsimpere.over-blog.com/article-est-ce-ainsi-que-les-femmes-revent-120620101.html
    EST-CE AINSI QUE LES FEMMES RÊVENT ?

    Quarante ans de luttes féministes, de prétendue égalité homme/femme et de « libération sexuelle » pour que l’amour et la sexualité, qui pourraient/devraient être les territoires les plus libres et gratuits du monde restent inféodés à l’idée que les femmes attendent des hommes puissants et riches qui, seuls, sauront les révéler.

    #littérature_erotique
    #féminisme
    #patriarcat

  • Les mots qui pensent et ceux qui pansent
    http://fsimpere.over-blog.com/article-les-mots-autresmondesdiffusion-qui-pensent-et-ceux-qui-p

    Alors écrire pour dénoncer, informer... Parfois je me dis qu’Internet, et notamment Facebook, sont un gigantesque défouloir pour permettre aux gens de se dire qu’ils agissent en publiant une info ou en signant une pétition, alors que les responsables réels des dégâts ne sont en aucune façon inquiétés, un succédané affectif pour trouver du réconfort ou de l’admiration en collectionnant les « like ».

  • LA VIE DANS LE RÉTROVISEUR
    http://fsimpere.over-blog.com/article-la-vie-dans-le-retroviseur-118720317.html

    Si les #retraités passaient leur temps à ne rien faire, selon l’expression du président retraité Nicolas Sarkozy, les dizaines d’associations dont ils s’occupent, les petits-enfants qu’ils gardent, les très vieux parents dont ils prennent soin, les vendeurs de voyages dont ils sont les meilleurs clients, les librairies qu’ils fréquentent aussi assidûment que les bibliothèques, les maisons qu’ils bricolent faisant ainsi la fortune des marchands d’outillage, les manifs qu’ils remplissent en rangs serrés... tout ceci s’effondrerait et on s’apercevrait que les retraités sont plus qu’utiles : indispensables.
    Par parenthèse, ils démontrent brillamment qu’avec un revenu minimum décent, les gens ne deviennent pas soudainement des paresseux inutiles, mais au contraire se consacrent aux autres et à eux-mêmes comme ils n’ont jamais pu le faire auparavant et créent quotidiennement de la fraternité et du plaisir, denrées ô combien vitales pour mieux vivre. Un argument de poids en faveur du revenu minimum pour tous !

  • #violence en #Europe : à la télé surtout !
    http://fr.myeurop.info/2013/06/19/violence-en-europe-a-la-tele-surtout-10346

    Ludovic Clerima

    Malgré les crises à répétition, l’Europe reste la région du monde la moins violente. Un constat en décalage avec l’hypermédiatisation des #faits_divers et de la délinquance, notamment en #France.

    L’Europe est le continent le moins violent du monde. lire la (...)

    #Société #crime #Médias #non_violence #pacifiste

    • Ça me rappelle une conversation que j’ai eu, il y a longtemps, avec un électeur du FN qui me brandissait l’étendard de l’#insécurité pour justifier son vote. Déjà, faire le rapprochement entre délinquance et immigration est toujours un exercice #capillotracté, mais surtout, je lui demandais de quelle insécurité il parlait. Même dans le bled en chef, on pouvait largement ne pas verrouiller sa bagnole, laisser la fenêtre ouverte pour roupiller, rentrer à moitié bourré avec un slip sur la tête au cœur de la nuit et tout ce genre de choses. Sans déconner, je n’ai été que très rarement menacée physiquement et le pire qui me soit arrivé était dans la sphère privée, avec des proches et non dans l’espace public que je ne perçois que très rarement comme menaçant.
      Bref, le gars était comme moi dans sa vie de tous les jours, alors il a bien fallu qu’il me cite les sempiternels reportages de TF1 sur les banlieues dangereuses, avec des tas de mecs chelous qui font peur, des actus pleines de car-jacking et ce genre de conneries.
      Je lui ai demandé s’il comprenait bien que nous vivions dans une société extraordinairement pacifiée, tellement sûre que nous nous retrouvons à flipper comme des cons pour juste un regard de traviole, alors que nos ancêtres rédigeaient leur testament pour aller d’une ville à l’autre, que tu avais plus de chances de claquer éventré comme un con dans une guerre que comme un bienheureux dans ton pieu et que si tu échappais de peu à 10 morts violentes et injustes, tu te faisais toujours rattraper par la peste, le choléra ou un bûcher inquisitorial, que les mecs à cheveux blancs étaient un sujet de curiosité...
      Bref, que nous avions un ressenti de l’insécurité complètement aberrant par rapport à la réalité de nos vies bien pépères et tranquilles.

    • Sur la question de la restitution télévisuelle de la violence réelle, outre les développements consécutifs au post d’@odilon,
      http://seenthis.net/messages/148676,

      je préconise la lecture de cet article de Télérama de novembre 2011, relayé par @thibnton, montrant bien l’exploitation récente par les médias de la dramaturgie télégénique des victimes, comme matière première de contenu, comme support de spectacle...
      http://seenthis.net/messages/43084

    • @monolecte : Françoise Simpère rejoint ton propos, ici
      http://fsimpere.over-blog.com/article-oublier-les-infos-et-sortir-voir-des-gens-118489364.html

      La violence à jet continu rend effrayé, résigné, voire dépressif. C’est pain béni pour les maniaques du contrôle social. Quand la vie est présentée comme un danger permanent, les peuples ne se révoltent plus, ils veulent un sauveur et des lois pour tout baliser. C’est pourquoi je ne peux m’empêcher de penser que ce matraquage incessant de nouvelles démoralisantes (ça ne veut pas dire qu’elles sont fausses, ça veut dire qu’elles occultent les faits positifs qui pourraient donner de l’espoir et dynamiser les gens) ce matraquage, donc, n’a rien d’innocent ni de fortuit.

    • « Un certain ressenti »... cela fait penser à la manière dont avait été niée la baisse du pouvoir d’achat les classes populaires ces dernières décennies, quand les médias parlaient d’un « certain ressenti de la baisse du pouvoir d’achat ». Maintenant, nous savons que ce ressenti est justifié.
      À l’inverse, il y a un « certain ressenti de l’insécurité » qui est cultivé par les mêmes médias depuis des années et dont il s’avère, à l’usage, qu’il s’agit plus d’une construction que d’une réalité objective.

      À se demander s’il ne s’agit pas des deux faces de la même pièce.

  • BEI, BERD, Beurk...

    http://fsimpere.over-blog.com/article-la-france-finance-les-delocalisations-d-entreprises-1181

    L’an dernier, la BERD a consenti un prêt de 110 millions d’euros à PSA- qui ferme son site d’Aulnay et prévoit environ 8000 suppressions d’emplois- pour l’aider à construire une usine en Russie. Ce mois-ci, c’est l’équipementier automobile Faurecia, filiale à 57,4 % de PSA, qui va bénéficier d’un prêt de 100 millions d’euros pour s’établir au Maroc, en Russie, en Roumanie, etc... et licencier 3000 salariés français.
    (...)

    La BEI, dont le rôle officiel est d’aider à mettre en œuvre la politique européenne- qu’on espérerait a minima favorable aux pays européens- a financé l’an dernier à hauteur de 200 millions des investissements en Turquie du constructeur américain Ford Europe, qui en a profité pour supprimer 4500 emplois en Belgique et en Angleterre.
    Comme le souligne l’article du Canard, la France est un des plus importants contributeurs des deux banques. Et pourrait s’opposer au financement des délocalisations puisque nombre des décisions de la BEI, notamment, doivent être prises à l’unanimité. Mais elle ne le fait pas.

    (..)

    Et c’est ainsi que « la terrible crise de l’emploi contre laquelle le gouvernement tout entier est mobilisé »résulte en partie de ce circuit pervers : les contribuables paient des impôts, qui alimentent les caisses de l’Etat. Caisses supposées « vides » quand il s’agit d’augmenter le SMIC, mais qui se révèlent fort joufflues et généreuses s’il s’agit d’alimenter les Banques européennes qui prêtent aux entreprises pour qu’elles délocalisent ! Ces délocalisations entraînant forcément une augmentation du nombre de chômeurs, l’Etat les prendra en charge... grâce à nos cotisations sociales. En gros, le couillon de contribuable est appelé à financer ceux qui l’exploitent ET la prise en charge des exploités laissés sur le carreau.

  • Moustaki, encore.
    François Morel racontait sur France Inter que Moustaki aimait à plaisanter sur le fait qu’il avait été surnommé « Monsieur 1 volt » par Eddy Mitchell...
    Pour un précurseur de l’écologie et du développement durable tel que Moustaki, la pique d’Eddy Mitchell ne pouvait être reçu que comme un compliment !

    la chronique touchante de François Morel
    http://www.dailymotion.com/video/x105zuh_le-billet-de-francois-morel-hommage-a-georges-moustaki_fun

    via l’hommage de Françoise Simpère
    http://fsimpere.over-blog.com/article-moustaki-son-oeuvre-nos-vies-118047058.html

    #moustaki

  • LES SAIGNEURS, CA FAIT PEUR !

    Pas facile de choisir un extrait dans ce billet, faut le lire en entier.
    Mais allez, j’en mets un quand même...

    Et ces gens là, monsieur, imposent leur idéologie jusque dans les plus petits détails de la vie quotidienne. Impossible de trouver une rue Robespierre à Paris, toutes les demandes en ce sens ont été refusées, au motif que Robespierre fut un des artisans de la Terreur pendant la Révolution Française. C’est aussi un homme politique qui avait mérité le surnom « d’incorruptible » et avait milité pour la liberté d’opinion, de presse et de réunion, l’égalité politique de tous les citoyens, la suppression de l’esclavage, des indemnités pour les victimes d’erreurs judiciaires, la disparition des titres de noblesse, et même… l’abolition de la peine de mort.
    En revanche, on y trouve une rue Thiers et un square Thiers : Adolphe Thiers, le massacreur de la Commune de Paris (20 000 morts) dont il se réjouissait en disant : « Ce spectacle affreux servira de leçon. La répression a été terrible et règle la question sociale pour 30 ans ». Il fut l’adversaire résolu de l’impôt sur le revenu : « Le peuple n’a pas besoin d’appauvrir le riche pour être heureux lui-même ». « Pour moi, l’impôt sur le revenu, c’est le socialisme par l’impôt, c’est le secret des fortunes violé, cette loi n’est faite que pour flatter les passions populaires. » ( on se croirait en 2013, avec la taxation à 75 % de la tranche de revenus dépassant 1 million d’euros et la transparence des patrimoines...)
    L’idée de l’impôt progressif sur le revenu est née en mai 1793 : le revenu nécessaire n’était pas imposable, le revenu abondant subissait une taxe progressive et le revenu superflu était taxé à 100 %. Cet impôt ne survivra pas à la fin de la révolution. Adolphe Thiers le combattra en 1848 puis en 1871. Bref, en 1914, la France n’a pas encore d’impôt progressif sur le revenu alors que la plupart des pays d’Europe l’ont adopté !!!
    (on se croirait en 2013 avec le mariage pour tous).

    http://fsimpere.over-blog.com/article-les-saigneurs-ca-fait-peur-117324758.html

    • Ne peut-on pas cliquer plusieurs fois sur « partager » ?

      Constater combien les classes dominantes sont toujours à l’affut de saloperies à préserver, et combien les classes dominées ont facilement l’illusion que le combat n’est plus si nécessaire, que la lutte des classes est terminée.

      On est nombreux à vouloir croire qu’en effet, il est possible de dépassionner ces discussions. Je n’apprécie pas par exemple cette façon violente d’envisager la lutte des classes en décrétant « bourgeois » tout et n’importe quoi, jusqu’au moindre petit détail de la vie quotidienne, et de cracher dessus, et de couper court aux discussions. Je pense aux... gens de Bellaciao... On en parlait hier, et ça m’a rappelé que si les dingues de l’upperclass sont toujours en alerte, à veiller que Robespierre soit toujours bien proprement diabolisé, il y a aussi des dingues du « socialisme pur » à veiller que les impurs soient bien stigmatisés. Je n’ai pas le temps de développer mon idée, et je m’en excuse par avance. Mais cette dichotomie me fatigue... sans pour autant, je m’autorassure, tomber dans le centrisme, nan, je n’irais pas vers l’UDI ou le MODEM....

      Bref, une bataille frontale pourrait être la réhabilitation de Robespierre et la déchéance de Thiers. Genre on force les réac’ à sortir du bois et on compte les forces de part et d’autre...

    • Attention que Thiers n’était pas réac, mais un pur homme de gauche, dans le camp progressiste, opposé au camp réactionnaire, adulé par Zola etc. Et surtout farouchement opposé aux socialistes, qui étaient à l’époque à la fois contre les réactionnaires et contre les libéraux (qui ont toujours été de gauche, donc, et vice-versa).

      Et sinon la fin :

      Sur ce, ayant comparé ce week-end les geeks des villes aux gars des champs et vérifié que le réel vaut mille fois mieux que le virtuel, j’ai décidé de mettre ce blog en congé pour... un certain temps.

    • @BigGrizzly : je ne suis pas sûr de bien saisir ce que tu veux dire, tu me diras si je me trompe, mais tu déplores apparemment le fait que ce genre de coup de gueule n’est pas constructif ?
      Je le déplore également parfois, mais ici je trouve ça intéressant, en particulier les parallèles historiques, le fait que finalement on retrouve des mêmes postures dans la société, à plus d’un siècle d’intervalle...

      @Rastapopoulos : je ne connais pas assez Thiers, faudrait que je m’instruise...

  • Un autre déclinaison (jubilatoire) de caractère illusoire de la transparence pour empêcher nos déviances morales. Et de notre propension à penser que le mensonge est plus grave que ce qu’il a permis de dissimuler...

    http://fsimpere.over-blog.com/article-par-pensee-par-action-par-parole-ou-par-omission-1169189

    Dieu s’essuya le front d’un revers de manche : « Alors selon toi, Belzébuth, le mensonge est préférable à la vérité ? - Non, fit le Diable, je pense surtout que le mensonge est une question morale qui masque les vrais problèmes. - Je ne comprends pas. - C’est pourtant simple : que reproche t-on à Woerth ? D’avoir prétendu qu’il ne connaissait pas Liliane Bettencourt. Que reproche-t-on à Cahuzac ? D’avoir juré qu’il n’avait pas de compte en Suisse alors qu’il en avait un. Et pour balayer devant ta porte, cher Dieu, que reproche-t-on à la Sainte Eglise ? D’avoir caché et couvert les actes pédophiles de dizaines de religieux. Cette unanime indignation devant le mensonge sert, une fois de plus, à dissimuler que la vraie faute réside dans les manigances politico-financières, la fraude fiscale et les abus sexuels sur des enfants.
    Moralité ? soupira l’Eternel. - Il n’y en a pas, conclut Lucifer, et il ne peut pas y en avoir. Tu as fait les hommes mauvais- tu m’as créé en premier lieu ! - mauvais ils resteront. Mais comme ils ont eu malgré tout la sagesse de créer des lois pour sanctionner les dérapages, la seule réponse doit être d’appliquer fermement ces lois, pas de faire la morale.

  • GARCON manqué, FILLE réussie... , par Françoise Simpère
    http://fsimpere.over-blog.com/article-garcon-manque-fille-reussie-116027499.html

    Lors d’une boum, elle montra ouvertement à un garçon qu’il lui plaisait. Ses copines l’’accusèrent de se conduire mal, alors qu’elles n’eurent aucun mot désobligeant pour les garçons qui draguaient. Celui qu’elle aimait ne répondit pas à ses avances, il voulait conquérir, pas être dragué. Bref, total râteau ! Elle constata qu’on n’en mourait pas ce qui ne l’étonna guère puisque les hommes, qui draguent depuis l’éternité et ont pris moult râteaux dominent encore la planète.

    Elle trouvait injuste que sa mère dise à son frère de la surveiller lorsque tous deux sortaient le soir, et qu’elle-même ne fût pas invitée à surveiller le frère. Qui eut le bon goût d’instaurer un rituel où chacun rejoignait sa bande, avec RV à une heure précise pour rentrer ensemble, ni vu, ni connu.

    Elle aimait se maquiller, acheter des crèmes et des parfums, on la jugeait féminine. Elle préférait le jean-baskets aux jupes, elle devenait « garçon manqué. »

    Elle enquêta dans des groupes féministes radicaux mais n’arrivait pas à les suivre dans leur désir de construire un monde exclusivement féminin/féministe en se passant des hommes. Elle cessa d’aller aux réunions lorsque l’une d’elles répondit avec superbe à une fille amoureuse : « Ma chérie, tu n’es pas suffisamment conscientisée, tu restes une asservie du phallus. » Elle même trouvait que le phallus peut être très plaisant, si l’homme ne s’en sert pas aux dépends du cerveau. Elle évita ceux qui fonctionnaient en mode « ou » « ou », cerveau ou phallus.

  • GARCON manqué, FILLE réussie... - JOUER AU MONDE
    http://fsimpere.over-blog.com/article-garcon-manque-fille-reussie-116027499.html

    A l’école, quand elle traversait la cour en hurlant : « Je suis Buck John le terrible cow-boy » ou jouait à Ravaillac qui trucide Henri IV, la maîtresse l’arrêtait dans son élan en la traitant de « garçon manqué ». Elle osa rétorquer : « Non, je suis une fille réussie » et se fit taxer d’insolence.

    L’important n’était pas d’être femme ou homme, finalement, mais d’écouter ses vrais désirs et de ne laisser personne vous dicter ce que vous devez ou ne devez pas faire en fonction de votre sexe. Elle décida de ne jamais se positionner comme femme, mais en temps qu’être humain.

    #françoise_simpère #8mars_et_les_autres_jours #sexisme

  • APPELONS UN CHAT UN CHAT... et un coup tordu un coup tordu - JOUER AU MONDE
    http://fsimpere.over-blog.com/article-autresmondesdiffusion-appelons-un-chat-un-chat-115370440

    Bruxelles est la plus grande place de lobbying après Washington. Ce ne serait pas grave si les entreprises se contentaient de créer de la richesse avec des activités utiles et bénéfiques à tous, la richesse en soi n’est pas une tare. Malheureusement, la cupidité transforme l’enrichissement en addiction financière pathologique, à satisfaire à tout prix, que ce soit par des décisions désastreuses pour l’environnement, des investissements hasardeux se soldant par un krach boursier ou des décisions désastreuses pour les travailleurs sommés de se soumettre au nom de la « compétitivité ».
    Et puis, à force de reporter sur les États la prise en charge des faillites bancaires comme celle des travailleurs licenciés (même dans des entreprises viables ou florissantes) on endette ces États, qui sont alors gangrenés par l’argent sale de la corruption, des narcotrafiquants et autres mafieux. Une récente enquête de deux économistes Colombiens, citée par Roberto Saviano dans l’excellente revue « Long Cours » a révélé que 97,4% des bénéfices des narcotrafiquants colombiens sont ponctuellement recyclés dans les circuits bancaires des États-Unis et de l’Europe. Le blanchiment d’argent sale comme remède à la crise de la Dette, un mélange des genres détonnant... qui ne favorise pas une lutte efficace contre les trafiquants, le chien ne mordant pas la main qui le nourrit.

    #corruption

  • Le facteur ne sonne plus deux fois.
    http://fsimpere.over-blog.com/article-le-facteur-ne-sonne-plus-deux-fois-114894681.html

    Du temps que j’étais élève à l’ENST, École Nationale des Services du Trésor, éminente fabrique d’Inspecteurs du même nom, futurs percepteurs et Trésoriers payeurs, nous avions des cours destinés à inculquer dans nos âmes juvéniles le sens du service public : servir l’Etat et les collectivités locales et non les intérêts privés, assurer la continuité du service public et l’égalité des citoyens : ça devait marcher tout le temps et pour tous.