/2014

  • Couvrir l’ « #Etat_islamique »
    http://blogs.afp.com/makingof/?post/couvrir-l-etat-islamique-afp

    Par Michèle Léridon, directrice de l’information à l’#AFP

    Dans cette logique, nous refusons d’utiliser le travail des journalistes freelance qui se rendent dans des zones où l’AFP a décidé de ne pas se rendre. C’est une décision forte, et je ne sais pas si elle a été assez bien entendue, alors je la répète : si un journaliste free-lance se rend en #Syrie et nous propose du matériel à son retour, nous ne l’utilisons pas. Les #freelancers ont payé un lourd tribut au conflit syrien. Ils ne sont pas de la chair à canon. Nous ne voulons pas encourager des #journalistes à prendre des risques inconsidérés.

    Voir la discussion qui s’ensuivit :
    https://twitter.com/greglemarchand/status/514698085696430080 en miroir du désormais fameux doc de Vice :
    http://seenthis.net/messages/287091

    et comme au @mdiplo :

    Nous avons décidé de ne plus employer telle quelle l’expression « Etat islamique ». Désormais, l’AFP utilisera l’expression « l’organisation Etat islamique (#OEI) » ou « le groupe Etat islamique ». Dans les titres des dépêches ou dans les « alertes », nous utiliserons si possible l’expression « djihadistes de l’EI ».

  • La coalition s’attaque aux raffineries de l’EI en Syrie
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/09/24/la-coalition-bombarde-des-champs-petroliers-controles-par-l-ei-en-syrie_4493

    Washington et leurs alliés ont intensifié, dans la soirée de mercredi 24 septembre, leurs frappes en Syrie, prenant pour cible des raffineries contrôlées par l’Etat islamique (EI).

    Excellente idée ! L’Irak n’était pas encore assez détruite !

  • L’armée israélienne abat un avion militaire syrien au-dessus du Golan
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/09/23/golan-l-armee-israelienne-abat-un-avion-militaire-syrien_4492579_3218.html?x

    L’armée israélienne abat un avion militaire syrien au-dessus du Golan

    Etonnante absence de commentaires sur cette info qui, dans le cadre actuel, prend un sens tout différend.
    En effet, en envoyant un avion contre Al-Qaïda, la Syrie, en quelque sorte, fait comme les USA et ses amis en participant à la coalition internationale contre l’extrémisme. Or Israël abat un avion du régime de Damas (avec des Patriots de fabrication US pour compliquer l’histoire). CQFD : Israël défend l’extrémisme islamiste et le terrorisme international ???!!!

    C’est pour rire bien entendu car les combattants d’Al-Qaïda à l’est de la frontière du Golan sont « bons » et ils n’ont rien à voir avec ceux d’Al-Qaïda (qu’ils ne faut pas bombarder mais qu’on n’aime pas) à l’est d’Ersal, une petite centaine de kms plus au nord, non plus qu’avec les très nuisibles combattants d’Al-Qaïda bombardés quasiment au même moment, encore quelques dizaines de kms plus au nord, entre Idleb et Alep, par les forces américaines à en croire l’infographie de L’Orient-le Jour.

    On souhaite de bons débats aux députés français !

  • Retrait de membres de l’ONU du Golan
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/09/15/retrait-de-membres-de-l-onu-sur-le-golan_4487714_3218.html

    Retrait de membres de l’ONU sur le Golan

    Suite de l’abracadabracantesque feuilleton de l’ONU/Israël/Daesh à Qouneitra.

    La raison du départ du convoi n’a pour le moment pas été communiquée par les Nations unies. (...) La Fnuod est censée contrôler une zone tampon courant sur environ 70 kilomètres entre le mont Hermon et le Liban au nord et la rivière Yarmouk et la Jordanie au sud.

  • Des soldats israéliens refusent de participer à de nouveaux abus contre les Palestiniens
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/09/12/des-soldats-israeliens-refusent-de-participer-a-de-nouveaux-abus-contre-les-

    C’est une lettre envoyée par 43 officiers et soldats israéliens de réserve à leur premier ministre et à leur chef d’état-major. Ayant servi dans l’unité 8200, la plus prestigieuse unité de renseignement militaire israélien, ils ont décidé de ne plus servir, refusant de participer aux « abus » commis selon eux contre les Palestiniens.

    Cette lettre, dont des extraits sont parus dans le quotidien à grand tirage Yediot Aharonot, est l’une des plus importantes expressions d’#objection de conscience depuis longtemps en Israël. Les 43 signataires, hommes et femmes, ont servi dans cette unité, qui est souvent comparée à l’Agence nationale de sécurité américaine (National Security Agency, NSA). Réservistes, ils peuvent y être rappelés à tout moment.

    Dans leur lettre, ils évoquent leur rôle capital dans les opérations d’éliminations ciblées pratiquées par l’armée. Une femme parle de l’erreur d’identification qu’elle a commise et qui a conduit selon elle à la mort d’un enfant. D’autres s’émeuvent d’avoir à écouter les conversations les plus intimes de Palestiniens. « Nous appelons tous les soldats qui servent actuellement dans cette unité ou qui vont y servir, tous les citoyens d’Israël à faire entendre leurs voix contre ces abus et agir pour y mettre un terme », dit leur lettre. Les 43 objecteurs de conscience encourent des peines de prison.

    #armée #crimes

    • 43 soldats israéliens contre les injustices faites aux Palestiniens
      http://www.romandie.com/news/43-soldats-israeliens-contre-les-injustices-faites-aux-Palestiniens/516987.rom

      Il y est question de mise sous surveillance de millions de Palestiniens sans distinction, jusque dans leur vie privée.

      Ces refuzniks (Israéliens refusant de servir) dénoncent la « persécution politique » à laquelle contribue leur activité d’espionnage.

      Des tribunaux militaires rendent leurs jugements sans que les Palestiniens aient accès aux preuves rassemblées contre eux et certains agissements montent les Palestiniens les uns contre les autres.

      L’armée ignore
      Les signataires s’en prennent plus largement à la règle militaire sous laquelle des millions de Palestiniens vivent depuis plus de 47 ans, ainsi qu’à la colonisation et à l’hypocrisie d’une politique invoquant les nécessités de sécurité pour se justifier.

      L’armée a nié la réalité de ces accusations et a affirmé dans un communiqué ne « pas avoir d’informations selon lesquelles des violations spécifiques mentionnées dans cette lettre ont eu lieu ».

      (ats / 12.09.2014 16h45)

    • Israeli intelligence veterans refuse to serve in Palestinian territories
      http://www.theguardian.com/world/2014/sep/12/israeli-intelligence-reservists-refuse-serve-palestinian-territories

      The signatories include officers, former instructors and senior NCOs from the country’s equivalent of America’s NSA or Britain’s GCHQ, known as Unit 8200 – or in Hebrew as Yehida Shmoneh-Matayim.

      They allege that the “all-encompassing” intelligence the unit gathers on Palestinians – much of it concerning innocent people – is used for “political persecution” and to create divisions in Palestinian society.

      The largest intelligence unit in the Israeli military, Unit 8200 intercepts electronic communications including email, phone calls and social media in addition to targeting military and diplomatic traffic.

      The signatories say, however, that a large part of their work was unrelated to Israel’s security or defence, but appeared designed to perpetuate the occupation by “infiltrating” and “controlling” all aspects of Palestinian life.

      Written in uncompromising language the letter states: “We, veterans of Unit 8200, reserve soldiers both past and present, declare that we refuse to take part in actions against Palestinians and refuse to continue serving as tools in deepening the military control over the Occupied Territories.”

      They add: “The Palestinian population under military rule is completely exposed to espionage and surveillance by Israeli intelligence. It is used for political persecution and to create divisions within Palestinian society by recruiting collaborators and driving parts of Palestinian society against itself. In many cases, intelligence prevents defendants from receiving a fair trial in military courts, as the evidence against them is not revealed.”

      “It’s important to say, the reason I decided to refuse – and I decided to refuse long before the recent [Gaza] operation. It was when I realised that what I was doing was the same job that the intelligence services of every undemocratic regime are doing.

    • Reservists from elite IDF intel unit refuse to serve over Palestinian ’persecution’
      Forty-three signatories, including a major and two captains, in a letter to the prime minister: ’Intelligence is an integral part of Israel’s military occupation over the territories.’
      By Gili Cohen | Sep. 12, 2014 | 2:50 PM
      http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/1.615498

      Forty-three former members of Israel Defense Forces intelligence Unit 8200, including some officers, wrote an open letter to Prime Minister Benjamin Netanyahu and top military officials, saying they would refuse to do reserve service because of Israel’s `political persecution’ of the Palestinians.

      “We, veterans of Unit 8200, reserve soldiers both past and present, declare that we refuse to take part in actions against Palestinians and refuse to continue serving as tools in deepening the military control over the Occupied Territories.” the soldiers said in the letter, which was also addressed to IDF Chief of Staff Benny Gantz and Maj. Gen. Aviv Kochavi, the head of the Military Intelligence Directorate.

      Among the signatories are a major and two captains in the reserves. Also signing were other intelligence personnel, who include officers and non-commissioned officers who served in the unit in professional capacities.

      “It is commonly thought that the service in military intelligence is free of moral dilemmas and solely contributes to the reduction of violence and harm to innocent people" they said in the letter. “However, our military service has taught us that intelligence is an integral part of Israel’s military occupation over the territories.”

      The signatories claimed, among other things, that while surveillance of Israeli citizens is strictly limited, “the Palestinians are not afforded this protection.”

      The 43 unit members who signed the letter, some of whom serve in the reserves, say that the information that is gathered and stored in the army’s systems “harms innocent people. It is used for political persecution and to create divisions within Palestinian society by recruiting collaborators and driving parts of Palestinian society against itself.”

      For this reason, the signatories say, their consciences do not allow them to continue serving that system and depriving millions of human beings of their rights.

      Daniel, a captain in the reserves who lives in Jerusalem and signed the letter, said that the process of getting signatures for the letter, which took about a year, started with a small group of people who knew each other from the unit.

      “There were fears of how people, and friends from the unit, might respond — if they knew that it was I and if they didn’t know,” Daniel says. But he adds that they felt a sense of responsibility and urgency, so they wrote the letter, Daniel told Haaretz on Thursday. According to the letter’s organizers, most of the people who signed it are reservists, but some of them have adopted a kind of “gray-market dodge” and were not summoned to perform reserve duty.

      “I don’t feel comfortable in my conscience continuing to serve, and instead of dealing with the dilemmas and the ramifications, I chose to take a more evasive route,” Daniel said, describing the “gray-market dodge” he has used for the past three years.

      “Now, later on, we feel that evasion is wrong, and that we have to take responsibility. In the end, I served there for seven years. I believed in what we did there — and for all those reasons, I must take responsibility for what I see as the perpetuation of the cycle of violence. We hope that people will think critically about these things.”

      An official of the IDF Spokesman’s Office said that “Unit 8200 has worked since the day it was established to gather intelligence that allows the army and security agencies to perform their tasks, and each day it helps protect the citizens of the State of Israel.

      "The unit uses varied methods and many fields while using methods and rules directed toward those who consume the information and for its own uses only. Those who serve in the unit are trained after a meticulous search process using training methods that have no parallel in the intelligence community in Israel or in the world. The content of their training places special emphasis upon the fields of ethics, morals and work procedures. These are put into practice during their service as soldiers and officers of the unit, and they are under the constant supervision of commanding officers of various ranks.

      “The concrete claims made in the report are unknown in the Intelligence Directorate. The fact that the alleged signatories of this letter contacted the media before bringing their complaints to their commanding officers or relevant agencies in the army is surprising and raises doubts regarding the sincerity of their claims.

      "Over the years, and particularly in recent years, the unit daily has received appreciation that often takes the form of citations, medals and national-security awards. As for the claims about harm done to innocent people, the process of gaining approval for targets in the army, which is long and meticulous, also takes the topic of uninvolved parties into account.”

      The spokesperson for the Palestinian Authority’s security services, Adnan Damiri, said the reservists made a moral move, and that the Palestinians salute humanitarian ideas of this sort, which come to the aid of an oppressed people, Israel Radio reported.

    • ‘Any Palestinian is exposed to monitoring by the Israeli Big Brother’
      http://www.theguardian.com/world/2014/sep/12/israeli-intelligence-unit-testimonies

      Y compris du chantage contre les #homosexuels palestiniens et les personnes #malades qui ne peuvent obtenir le droit de se faire soigner en Israël qu’en acceptant de se transformer en #indics.

      Autant pour la #hasbara israélienne sur « nos #valeurs »...

      The period during which I collected information on people who were accused of attacking Israelis, trying to attack Israelis, the desire to harm Israelis, thinking of attacking Israelis, in addition to collecting information on completely innocent people, whose only crime was that they interested the Israeli defence establishment for various reasons. Reasons they have no way of knowing. If you’re homosexual and know someone who knows a wanted person – and we need to know about it – Israel will make your life miserable. If you need emergency medical treatment in Israel, the West Bank or abroad – we searched for you. The state of Israel will allow you to die before we let you leave for treatment without giving information on your wanted cousin.

      #pink_washing

  • Le #Liban va ouvrir deux camps pour les réfugiés syriens

    Le Liban va mettre en place deux premiers camps destinés aux réfugiés syriens fuyant la guerre dans leur pays, a annoncé Rachid Derbés, le ministre des affaires sociales du Liban. « Selon les estimations, chaque camp pourrait accueillir 10 000 personnes », a-t-il précisé.


    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/09/11/le-liban-va-ouvrir-deux-camps-pour-les-refugies-syriens_4486240_3218.html
    #camp_de_réfugiés #Syrie #réfugiés #asile #migration

  • Pour "Le Monde" et Piotr Smolar un #crime n’est qu’un "dérapage" ou un "abus" quand il est commis par #Israel,

    #Israël accusé par des ONG de « blanchir » ses soldats soupçonnés de dérapages
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/09/08/deux-ong-israeliennes-fustigent-l-echec-total-de-la-justice-militaire_448381

    Contrairement aux opérations précédentes dans la bande de Gaza, B’Tselem ne répondra pas à l’invitation récente du procureur général militaire, qui lui demandait de transmettre toute information sur des dérapages allégués. « Les statistiques montrent que les autorités israéliennes ne veulent pas enquêter sur les violations des #droits_de_l'homme commises par les forces de sécurité contre les Palestiniens, écrivent les deux organisations dans un communiqué. L’échec du gouvernement d’Israël à mettre en œuvre les recommandations de la Commission Turkel, plus d’un an et demi après leur publication, ne fait que renforcer cette conclusion . »

  • Largages de vivres humanitaires et bombardements américains sur l’Irak
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/31/largages-de-vivres-humanitaires-et-frappes-americaines-sur-l-irak_4479469_32

    Environ 40 000 litres d’eau potable et 7 000 repas ont été largués.

    Je me posais la question de ce que pourraient être des vivres non-humanitaires. Je n’ai pas la réponse. A moins qu’il s’agisse des largages. Mais des largages de vivres peuvent-ils être autre chose qu’humanitaires ?

  • Israël veut s’approprier 400 hectares de terres en Cisjordanie
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/31/israel-veut-s-approprier-400-hectares-de-terres-en-cisjordanie_4479499_3218.

    Israël a décidé de s’approprier 400 hectares de terres situées en Cisjordanie dans le secteur de Bethléem, en réponse au meurtre de trois jeunes Israéliens en juin dans le territoire occupé, a indiqué l’armée dimanche 31 août. Les autorités ont annoncé le lancement de la procédure déclarant propriété de l’Etat israélien ces 400 hectares proches de la colonie de Gva’ot, a indiqué l’armée. Les parties concernées ont quarante-cinq jours pour faire appel.

  • Iran : nouvelles sanctions des Etats-Unis contre des entités liées au programme nucléaire
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/29/iran-nouvelles-sanctions-des-etats-unis-contre-des-entites-liees-au-programm

    Les Etats-Unis ont annoncé vendredi 29 août des sanctions supplémentaires contre plus de 25 entités, entreprises et individus accusés de favoriser le programme nucléaire controversé de l’Iran et de soutenir le « terrorisme », en violation des sanctions qui touchent le pays.

    Selon l’agence Reuters, parmi les sociétés visées figurent des compagnies maritimes, des compagnies aériennes et six banques iraniennes. Dans des communiqués simultanés de la Maison Blanche, du département d’Etat et du Trésor, Washington assure dans le même temps poursuivre la recherche d’un règlement diplomatique au dossier nucléaire iranien par le biais des négociations entre les grandes puissances et l’Iran.

    On sanctionne, mais on négocie... Les sanctions sont-elles un processus vivants autonome ?

  • Des ONG veulent l’arrestation en France du prince de Bahreïn, soupçonné de tortures
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/29/des-ong-demandent-l-arrestation-en-france-du-prince-du-bahrein-soupconne-de-

    Le Cheickh #Nasser_Ben_Hamad_Al-Khalifa est un bon cavalier, qui participe à ce titre aux Jeux équestres mondiaux se tenant actuellement en Normandie. Mais l’homme, fils du roi de Bahreïn, est aussi accusé par plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) de torture d’opposants. Le prince est soupçonné d’avoir ordonné, voire d’avoir pratiqué lui-même, des actes de torture sur des dissidents politiques lors de la révolte qui a secoué son pays en 2011, dans le sillage du printemps arabe.

    Lire aussi (édition abonnés) : Bahreïn : le printemps avorté

    Selon Action des chrétiens pour l’abolition de la #torture (ACAT), la présence du fils du roi sur le territoire français est « un véritable pied de nez fait aux victimes, avec la complicité passive de la France ». « En faisant participer le prince Nasser aux Jeux équestres mondiaux, les autorités bahreïnies montrent qu’elles considèrent comme acquise l’impunité des tortionnaires, notamment au plus haut niveau du royaume », poursuit l’association dans un communiqué.

    A côté de ça, nombre de migrants victimes de tortures dans leur pays sont interdits de séjour ici !

  • saudi Press agency
    http://www.spa.gov.sa/english/details.php?id=1266949

    Paris, Dhu-AlQa’dah 2, 1435, Aug 28, 2014, SPA — France’s President Francois Hollande met here today with King Hamad bin Isa Al Khalifa of Bahrain who is currently visiting Paris.
    During the meeting, they reviewed bilateral relations between the two countries in all fields, including the infrastructure and urban planning in addition to the latest developments in the world.
    The two sides confirmed continuing cooperation between Bahrain and France to work together to bring about security and peace in the Middle East and combat terrorism wherever it was.
    –-SPA
    22:50 LOCAL TIME 19:50 GMT

    • Des ONG veulent l’arrestation en France du prince de Bahreïn, soupçonné de tortures
      Le Monde.fr | 29.08.2014
      http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/29/des-ong-demandent-l-arrestation-en-france-du-prince-du-bahrein-soupconne-de-

      Le Cheickh Nasser Ben Hamad Al-Khalifa est un bon cavalier, qui participe à ce titre aux Jeux équestres mondiaux se tenant actuellement en Normandie. Mais l’homme, fils du roi de Bahreïn, est aussi accusé par plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) de torture d’opposants. Le prince est soupçonné d’avoir ordonné, voire d’avoir pratiqué lui-même, des actes de torture sur des dissidents politiques lors de la révolte qui a secoué son pays en 2011, dans le sillage du printemps arabe.

      Selon Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), la présence du fils du roi sur le territoire français est « un véritable pied de nez fait aux victimes, avec la complicité passive de la France ». « En faisant participer le prince Nasser aux Jeux équestres mondiaux, les autorités bahreïnies montrent qu’elles considèrent comme acquise l’impunité des tortionnaires, notamment au plus haut niveau du royaume », poursuit l’association dans un communiqué.
      (...)
      Jeudi après-midi, le père du prince, le roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa, a été reçu à l’Elysée par François Hollande pour un entretien qui ne figurait pas à l’agenda officiel du chef de l’Etat. La présidence n’a pas précisé quel était l’objet de cette visite.

  • « Le cessez-le-feu à #Gaza est un succès considérable pour le #Hamas
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/27/le-cessez-le-feu-a-gaza-est-un-succes-considerable-pour-le-hamas_4477492_321

    Spécialiste du #Proche-Orient au Conseil européen des affaires étrangères, un centre de recherche basé à Londres, #Daniel_Lévy analyse les termes de cet accord.

    L’accord de cessez-le-feu est-il plus ambitieux que ce qui avait été négocié jusqu’à présent ?

    Daniel Lévy : Cet accord ressemble plus ou moins à ceux conclus en novembre 2012 et janvier 2009, et qui n’avaient pas vraiment été respectés par la suite. Pour l’heure, nous ignorons si nous pouvons attendre plus de celui-ci. De nombreux points de dissensions entre les deux camps devront encore être abordés dans un mois dans le cadre de nouvelles négociations pour parvenir à un accord de cessez-le-feu permanent.

    L’issue de ces longs pourparlers aura donc débouché sur un accord politique, puisque rien ne pouvait être conclu sur le plan militaire. Mais aujourd’hui, plus que lors des précédents accords, les objectifs sont plus ambitieux : le Hamas exige la construction d’un port et d’un aéroport, ainsi que la levée totale du siège imposé à la bande de Gaza depuis 2006. Pour autant, je ne suis pas sûr que les résultats, eux, seront très différents.

    Pourquoi Benyamin Nétanyahou et le Hamas ont-ils accepté de signer un accord maintenant ?

    Je pense que les deux camps étaient tout simplement à bout et n’avaient plus rien à gagner à continuer. Et, de ce point de vue-là, je ne pense pas que l’on puisse attribuer cet accord à la médiation égyptienne. L’Egypte était plus préoccupée par ses propres objectifs, vis-à-vis du Hamas notamment, que par la mise en place d’un cessez-le-feu.

    Cet accord a pu être conclu car les deux camps avaient autant à perdre s’ils continuaient et autant à gagner s’ils arrêtaient. Bien sûr que, s’il l’avait souhaité, Nétanyahou aurait pu venir à bout militairement du Hamas et anéantir totalement la bande de Gaza, mais à quel prix ? Contrairement à certains de ses ministres, il ne le souhaitait pas.

    Nétanyahou a senti qu’il était de plus en plus affaibli – en témoigne sa chute de popularité dans les récents sondages – et que le temps des compromis était venu. Venir à bout de la bande de Gaza aurait coûté beaucoup de temps et de vies et lui aurait été fatal politiquement, tant sur le plan interne qu’international. Et avec en plus la rentrée scolaire la semaine prochaine, il ne pouvait pas se le permettre.

    Le Hamas revendique la « victoire », en est-ce réellement une pour lui ?

    Je pense que quand vous perdez plus de deux mille vies humaines, c’est difficile de parler de victoire. Mais d’un point de vue stratégique, c’est vrai qu’Israël ne peut pas s’arroger la victoire. Donc oui, c’est un succès considérable pour le Hamas : qu’il ait tenu cinquante jours durant, qu’il ait réussi à démontrer qu’Israël pouvait être vulnérable, qu’il ait mis en place une certaine forme de dissuasion malgré le déséquilibre des forces en sa défaveur...

    Habituellement, la réalité de l’asymétrie du conflit israélo-palestinien veut que les Palestiniens paient un très lourd tribut, tandis que, du côté de l’Etat hébreu, on fait en sorte que les Israéliens ne se rendent même pas compte de la situation et continuent à vivre normalement. Or cette fois, le Hamas changé la donne : pendant cinquante jours, les israéliens n’ont pas eu de répit.

    Bien sûr, le prix à payer aura été lourd sur tous les plans, mais politiquement et symboliquement, le Hamas en ressort plus fort et Nétanyahou, plus faible.

    Pensez-vous que les exigences du Hamas ont des chances d’être suivies ?

    Cela dépend des points de l’accord : je ne pense pas que la construction d’un port et d’un aéroport puisse aboutir. Par contre, ouvrir un peu plus la bande de Gaza avec la levée partielle du blocus de l’enclave en vigueur depuis 2006 me semble possible, surtout pour faire rentrer de l’aide humanitaire, des biens et des moyens de reconstruction.

    • Trêve à Gaza : « Des sursauts de violence si on reste sur un statu quo »
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140827-il-y-aura-sursauts-violence-on-reste-statu-quo-gaza-palestine-israel

      Benyamin Netanyahu est aujourd’hui affaibli politiquement. A-t-il dû faire des concessions pour arriver à cette trêve ?

      [ Jean-Paul Chagnollaud : ] Je ne sais pas si on peut parler de concessions parce que c’était la seule voie possible d’arriver à une trêve. C’est vrai qu’il est en but à des critiques de Naftali Bennett et de Avidgor Lieberman, qui sont des jusqu’au-boutistes quelque peu autistes. Ce sont des personnes qui veulent aller jusqu’au bout. Et si on avait lancé une offensive comme ils l’imaginent, ça aurait été un désastre absolu pour les Palestiniens, pour le Hamas, mais aussi pour Israël parce que c’est vraiment ne pas se rendre compte de la capacité de résistance non seulement du Hamas, mais je crois de la population palestinienne qui souffre beaucoup de ce blocus depuis 2006.

      Donc, je crois que la vraie question aujourd’hui est de savoir si, une fois que l’on a dépassé ce moment très fort avec cette séquence meurtrière, on va arriver à parler politique. Netanyahu a fait preuve d’une certaine forme de courage malgré tout parce qu’il a su s’arrêter – il n’aurait peut-être pas dû y aller, car c’était une erreur à mon avis parce que finalement tout le monde est perdant dans cette affaire. Va-t-il avoir cette capacité de réenclencher des négociations dont il ne veut pas vraiment lui-même, et dont sa coalition ne veut pas ? La communauté internationale, comme par exemple Ban Ki-moon l’a évoqué il y a quelques jours, va-t-elle essayer de pousser vers cela ?

      Nous sommes dans une phase où au fond on a deux chemins possibles : on a le chemin qui ne mène nulle part qui est la trêve pour la trêve, de la paix pour la paix au sens très sécuritaire du terme. Ou l’on a l’autre chemin qui consiste à enfin prendre les questions politiques à la racine et dire « il y a une vraie question qui est l’enfermement de Gaza » et il y a la question de l’occupation. Ce sont les grandes questions : est-ce qu’on va saisir cette séquence meurtrière pour aller au-delà de ces simples problèmes de trêve qui sont importants, mais dont on voit bien leur limite.

      Pour Netanyahu, je crois qu’aujourd’hui, s’il en restait là ce serait un échec. L’idée qu’on peut résoudre un problème politique, surtout de cette ampleur, simplement de manière militaire est une absurdité stratégique. On le voit concrètement aujourd’hui. En plus, ça a évidemment renforcé le Hamas.

      Il ne faut pas oublier la chronologie malgré les événements qui s’enchaînent les uns aux autres très vite. Début juin, il y avait un gouvernement d’union nationale qui était soutenu par le Fatah et par le Hamas (mouvement d’union national palestinien), avec Abbas comme patron de tout cela. A l’époque, les Etats-Unis l’avaient reconnu, les Européens aussi, mais pas Netanyahu. On se retrouve aujourd’hui dans cette même situation. Netanyahu a effectivement négocié avec le Hamas - et pas simplement sur des questions de trêve, mais on va aller comme on l’évoquait tout à l’heure sur des questions plus profondes, du moins on peut l’espérer –, mais on revient à une négociation qui aurait pu se faire en évitant cette séquence meurtrière. Si on se contente d’une trêve, il faut s’attendre dans six mois ou dans deux ans à ce qu’une aventure militaire pareille se reproduise encore avec les souffrances que cela engendre.

  • Comment et pourquoi la France a livré des armes aux rebelles en Syrie
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/21/comment-paris-a-livre-des-armes-aux-rebelles-syriens_4475027_3218.html

    Selon une source officielle, plusieurs livraisons ont été effectuées l’an dernier par des voies clandestines. Le matériel comprenait notamment des mitrailleuses de calibre 12.7 mm, des lance-roquettes, des gilets pare-balles, des jumelles de visée nocturne et des moyens de communication, mais aucun « équipement qui aurait pu se retourner contre nous », tels que des explosifs.

    Oui parce que les mitrailleuses et les lance-roquettes c’est inoffensif

    Les livraisons s’accélèrent dans le courant de l’été 2013, après que l’Union européenne, le 29 mai, sous la pression de Paris et de Londres, eut décidé de lever son embargo sur les armes à destination de la Syrie. Deux mois plus tôt, François Hollande a laissé entendre que la France est de toute façon prête à armer les opposants au régime d’Assad, même en l’absence de consensus européen. « Si d’aventure, il devait y avoir un blocage d’un ou deux pays, alors la France prendrait ses responsabilité », déclare-t-il le 14 mars à l’issue d’un sommet à Bruxelles.

    En décembre 2013, des dépôts d’armes de l’ASL à la frontière syro-turque ont même été pillés par des combattants du Front islamique.

    Si l’on en croit les déclarations de François Hollande jeudi 21 août, les livraisons d’armes n’ont cependant pas cessé.

  • En moins de 24 heures, je viens de voir passer deux (très sérieuses) estimations : l’État islamique compterait 10.000 combattants… ou 50.000.

    On est en train de bombarder des gens dont les estimations du moment varient du simple au… quintuple ? La grande classe américaine.

    Par analogie, se demander à quel point toutes les estimations dont nous sommes abreuvés depuis trois ans sur la Syrie sont très précises, un peu précises, pas très précises ou carrément calculées au doigt mouillé…

    • Et toujours le même jour, je viens de découvrir la nouvelle fulgurance de Caillet (désormais « consultant en affaires islamiques » – oui, ça existe… je crois que c’est un peu le même genre de travail qu’Antoine Sfeir) :
      http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Les-soutiens-de-l-Etat-islamique-2014-08-18-1193483

      « Ils ne représentent pas plus de 5 % de ses fonds », estime Romain Caillet, consultant en affaires islamiques basé au Liban. « Il s’agit maintenant d’une structure bien établie, avec environ 250~000 hommes », insiste-t-il.

      Bon, ben donc c’est 10.000, ou 50.000, ou 250.000. Yallah !

    • Romain Caillet en 2012, en collaboration avec son directeur de thèse François Burgat publiait un article sur Jabhat al-Nusra, qui venait de proclamer sa naissance, pour expliquer qu’il y avait tout lieu de penser qu’il s’agissait d’une création des services syriens. Le tout sur le site de l’IFPO. On a donc tout lieu de faire entière confiance en l’expertise de ce monsieur :
      http://ifpo.hypotheses.org/3540

      Le 17 mars 2012, alors que se développaient les offensives de « l’armée syrienne libre » regroupant les partisans, militaires ou civils, de la lutte armée contre le régime, et que des individualités mobilisées dans la frange salafie du paysage régional avaient sans doute rejoint, mais sans en affecter significativement la structure, les rangs de la rébellion1, un groupe « jihadiste » a effectivement annoncé sa création sous l’appellation du « Front du secours des Mujâhidîn du Shâm aux Syriens dans l’arène du Jihad » (Jabhat an-Nusra li-ahl ash-Shâm min mujâhidî ash-Shâm fî sâhat al-Jihâd). Quelques semaines plus tard, ce Front a revendiqué un premier attentat à la voiture piégée visant les locaux d’une branche des services de sécurité damascènes. Depuis lors, nombre d’opérations de ce type ont été revendiquées par le même groupe. Les communiqués, usant d’une rhétorique sectaire particulièrement radicale, confortent opportunément la thèse du régime. Ils ont logiquement suscité de multiples interrogations. Les milieux de l’opposition, rejoints par plusieurs analystes occidentaux, ont estimé que ce mode opératoire relevait d’une mise en scène du pouvoir. Les auteurs des premiers attentats ont, en effet, évité de causer de vrais dégâts à la cible sécuritaire supposée. Ils auraient utilisé, pour crédibiliser la tuerie, des corps de manifestants tombés plusieurs jours plus tôt en prenant soin de rendre impossible toute identification des victimes. Muhammad Abû Rumân, un spécialiste jordanien réputé des groupes jihadistes, a dit lui aussi son scepticisme.
      Les notes qui suivent entendent se faire écho des termes d’une analyse identique, mais dont l’intérêt tient à ce qu’elle soit venue des rangs, au demeurant divisés sur le sujet, de la mouvance jihadiste internationale. Dans un texte posté par ses partisans sur le forum muslm.net, un activiste syrien vivant à Londres, ‘Abd al-Mun‘im Mustafâ Halîma, plus connu sous le nom d’Abû Basîr at-Tartûsî4 et qui aurait lui-même rejoint récemment les rangs de l’armée syrienne libre, expose les raisons qui le conduisent à douter de la réalité de ce « Front du secours » qui rappelle à ses yeux d’identiques créations du régime syrien dans les années 1980.

    • Quand les billets de @nidal donnent des idées aux journalistes du Monde :

      Sur l’appel de Une, à l’instant :

      Les effectifs du groupe djihadiste présent en Syrie et en Irak varient entre 10 000 et 50 000 hommes selon les sources. Toutes soulignent un recrutement en hausse.

      L’Etat islamique, combien de combattants ?

      http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/22/l-etat-islamique-combien-de-combattants_4475352_3218.html

  • Gaza : le Hamas menace de reprendre les combats
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/07/gaza-le-hamas-menace-de-reprendre-les-combats_4468926_3218.html

    Tout est dans la manière de le dire :
    Le Monde : Gaza : le Hamas menace de reprendre les combats

    Al-Manar : Les brigades al-Qassam font un serment menaçant (tatawa33ad) à l’ennemi : prêts à reprendre le combat ! (http://www.almanar.com.lb/adetails.php?eid=926935&cid=21&fromval=1&frid=21&seccatid=22&s1=1)

    #bilingue

  • Gideon Levy, journaliste critique d’une société israélienne « malade »

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/07/gideon-levy-journaliste-critique-d-une-societe-israelienne-malade_4467830_32

    Des insultes et des menaces, le journaliste israélien d’Haaretz, Gideon Levy, en a reçu beaucoup en trente ans d’une carrière consacrée à la couverture de la politique israélienne dans les territoires palestiniens. Jamais comme durant l’opération « Bordure protectrice ». Le 14 juillet, interviewé par une télévision dans les rues d’Ashkelon, ville méridionale d’Israël, le journaliste de 61 ans est pris à partie par un habitant : « Traître, va vivre avec le Hamas ! », lui hurle l’homme, lui jetant un billet à la figure. L’article qu’il a écrit le matin même, « Le mal que font les pilotes », lui a valu une pluie de menaces par téléphone et sur les réseaux sociaux. « Ils sont la crème de la jeunesse israélienne, (…) ils perpètrent les actes les plus mauvais, les plus brutaux et les plus méprisables. (…) Ils sont assis dans leur cockpit et appuient sur le bouton de leur joystick, jeu de guerre », a-t-il écrit. Dans la rue, où tous reconnaissent son imposante carrure et son visage tanné par le soleil, les regards se font mauvais et les insultes pleuvent.

  • Désastre humanitaire dans les ruines de Gaza
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/04/desastre-humanitaire-dans-les-ruines-de-gaza_4466552_3218.html

    Après trois semaines de conflit, l’étroite bande de terre est au bord d’un désastre humanitaire sans précédent : un quart des habitants de Gaza ont fui leur maison ; 280 000 réfugiés s’entassent dans les 84 écoles de l’ONU complètement saturées. Une dizaine d’hôpitaux ont été endommagés par des bombardements, aggravant le bilan des victimes, qui dépasse les 1 800 morts et 9 000 blessés.

    Des rues entières ont été rayées de la carte, comme à Beit Hanoun dans le nord, ou près de Khan Younès, dans le sud-est. Le 29 juillet, le bombardement de l’unique centrale électrique de Gaza a ajouté une nouvelle plaie aux calamités du territoire palestinien. La distribution d’eau dans les maisons a été quasiment coupée, faute d’énergie électrique pour faire fonctionner les systèmes de pompage. Les Gazaouis errent des journées entières, jerrican à la main, à la recherche des quelques camions-citernes distribuant de l’eau saine.
    ...
    Selon les Nations unies, plus de 50 000 Gazaouis ont perdu la totalité de leur maison, auxquels il faut ajouter 30 000 autres personnes dont le logement est considéré comme inhabitable.

  • L’ambassade d’Israël à Madrid cible une journaliste de TVE
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/04/l-ambassade-d-israel-a-madrid-cible-une-journaliste-de-tve_4466554_3218.html

    La correspondante de la Télévision publique espagnole (TVE) en Israël, Yolanda Alvarez, ne compte plus les commentaires de soutien sur sa page Twitter émanant de nombreux journalistes, reporters de guerre ou simples spectateurs, depuis que le porte-parole de l’ambassade d’Israël en Espagne, Hamutal Rogel, a publié un communiqué virulent mettant en cause son travail, le 1er août.

    Publié sur la page officielle de l’ambassade sur Facebook, le texte intitulé « TVE à Gaza : activisme vs. journalisme » n’hésitait pas à reprocher à la journaliste d’informer de l’opération « Bordure protectrice » depuis la bande de Gaza. Selon M. Rogel, ce faisant, elle se serait « transformée en courroie de transmission des messages, chiffres, images et données du Hamas. »

    Critiquant ses « chroniques dramatisées » qui « abusent des adjectifs » et ses « mises en scène, résultat d’un casting et d’une sélection de scénarios au service des intérêts du Hamas », qui sont « le produit d’une militante », le communiqué a provoqué une vive polémique à Madrid.

    Yolanda Alvarez a répondu rapidement à ces critiques : « Vous le dites vous-mêmes : c’est votre militantisme contre notre journalisme », a-t-elle écrit sur Twitter. Immédiatement, plusieurs associations de journalistes ont exprimé leur « indignation » face à une « tentative d’intimidation ». Le comité de rédaction de TVE a défendu le « travail professionnel » et « extraordinaire » de la journaliste et signalé que « l’accuser d’être une militante » au service d’une organisation considérée comme terroriste par la majorité de la communauté internationale « peut compromettre sa sécurité ».

    #journalisme #pressions #intimidation #propagande