« Facebook n’est pas le problème : c’est le symptôme ! »

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    En d’autres termes « le monde de la connectivité et de l’immersion constante dans des médias incarné par Facebook est le pire ennemi des réseaux sociaux ! Chaque étude ayant distingué deux types d’expériences de Facebook – l’active et la passive – les gens passent, en moyenne, plus de temps passivement, scrollant les fils d’actualité, qu’ils ne passent de temps à s’engager activement avec les contenus. » Et la plupart des études d’usages montre que la majorité des utilisateurs ont un comportement passif avec les médias sociaux. L’attention que nous demande l’usage de Facebook, nous amène toujours à devenir plus passif qu’actif, et donc, finit toujours, quel que soit le médium, par se traduire par un sentiment de déconnexion aux autres et d’ennui.

    Dans des recherches en cours, le psychologue Timothy Wilson, confiait à Maria Konnikova, que ses étudiants devenaient dingues quand on les mettait dans une pièce où ils ne pouvaient pas utiliser leur téléphone ou leur ordinateur. Plutôt que de chercher à se distraire normalement, ils n’y parvenaient pas, comme s’ils avaient oublié comment.

    Chaque fois que nous marquons une pause attentionnelle, l’internet s’avère une solution attrayante, rapide. On s’ennuie, alors on regarde Facebook ou Twitter et on s’ennuie plus encore. En fait, conclut la psychologue, « se débarrasser de Facebook ne changerait rien au fait que notre attention, le plus souvent, a oublié le chemin vers un engagement épanouissant. En ce sens, Facebook n’est pas le problème. C’est le symptôme. »