ce que veulent le patronat et les syndicats

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  • Assurance #chômage : ce que veulent le patronat et les syndicats
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140113trib000809163/assurance-chomage-ce-que-veulent-le-patronat-et-les-syndicats.html
    Rappelons que chaque fois qu’il y a une légère embellie statistique, le Medef se dépêche de négocier une baisse des cotisations patronales, ce qui réduit d’autant l’assiette de l’Unedic. Donc, dès que les embellies cosmétiques sont passées, il faut faire face à un nouvel afflux de chômeurs avec moins d’argent, puisque l’assiette des cotisations est toujours négociée à la baisse, jamais ajustée à la hausse. Donc, les moyens diminuent, l’endettement progresse et hop, on demande à serrer le kiki des chômeurs.
    CQFD

    Le 17 janvier patronat et syndicats vont débuter la renégociation de la convention qui fixe les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi. Parmi ses propositions, le Medef songe à rétablir la dégressivité des allocations pour assainir les finaces du régime. La CFDT veut imposer le principe des « droits rechargeables », alors que FO et la CGT plaident pour une surcotisation pour les entreprises ayant un recours abusif au contrats d’intérim. Tour d’horizon des différentes revendications.

    • Les menées politique du MEDEF, des syndicats gestionnaires et de l’état n’expliquent pas tout, loin de là : les #cotisations et leur niveau pâtissent d’une crise structurelle, et cette crise à l’allure d’une paire de ciseaux : pendant que le PIB augmente, la durée du #travail comptabilisée sous la forme emploi diminue, se fractionne, etc..
      Le #plein_emploi est mort cela veut dire que le volume horaire d’emploi décrit de moins en moins bien le travail producteur de richesse, d’un travail qui excédé l’emploi . L’assiette de ces prélèvements ne correspond pas à la réalité de la production de richesse. On ne peut plus fonder le financement de la protection sociale sur le paradigme du travail industriel (entre quatre murs et selon une durée aisément calculable).
      La #discontinuité_de_l'emploi (80% des embauches se font en #CDD), les temps partiels, le brouillage de la frontière entre « chômeurs » classiques et salariés « classiques » que manifeste à l’envi l’explosion de la catégorie des « chômeurs en activité à temps réduit » sont là pour le montrer.

      La richesse se fabrique dans le grand entrelacs de la société. N’allez pas la chercher seulement dans l’entreprise, car les profits ont appris à se cacher. La richesse se trouve là où elle passe. Et pour passer, elle a besoin de plus en plus d’actifs mobiles. Seulement, aujourd’hui, ces mobiles dont nous sommes sont voués à une condition précaire systématique. Sortir les travailleurs mobiles, non pas de la mobilité, mais de l’insécurité sociale généralisée suppose d’inventer autre chose qu’un financement reposant sur la cotisation sociale.

      #Unedic, les mobiles du crime
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2586