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  • Vers un nouveau monde : le point sur le Monde en 2014.
    NB : #Monde
    Le fait d’adjoindre une capitale initiale à ce terme résulte d’un usage défendu en géographie, soulignant par cette majuscule son caractère unitaire. 
La mondialisation a fait du monde notre Monde, au sens d’une planète partout transformée, habitée, exploitée par l’#humanité

    Vers un nouveau monde
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    Sommaire
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    Vers un nouveau monde

    Éditorial
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    Le temps du Monde
    Dossier coordonné par Laurent Testot

    Introduction
    Le grand basculement
    Laurent Testot
    Chine-Inde-Afrique, au coeur de la globalisation
    Philippe Norel
    Changer le monde par le bas
    Laurent Testot

    #Géopolitique
    Rencontre avec Gérard Chaliand : Le monde à venir sera multipolaire
    Vers la planète Asie ?
    René-Éric Dagorn et Laurent Testot
    La fin des conflits ?
    René-Éric Dagorn et Laurent Testot
    Reconsidérer l’émergence
    Sylvie Brunel

    # Économie
    Rencontre avec Pierre-Noël Giraud : La mondialisation, entre émergence et fragmentation
    Une finance prédominante
    Renaud Chartoire
    Où va le commerce mondial ?
    Jean-François Dortier
    Les inégalités explosent-elles ?
    Renaud Chartoire

    #Société
    Rencontre avec Michel Lussault : Un nouveau monde à penser
    Propos recueillis par Xavier Molénat
    La moyennisation de l’humanité
    Julien Damon
    Protester autrement
    Céline Bagault
    La #planète en mouvement
    Céline Bagault

    #Valeurs
    Rencontre avec Marcel Gauchet : Nous sommes à l’âge de l’égalité
    Les dieux dans l’arène
    Laurent Testot
    La montée des valeurs féminines
    Martine Fournier
    Vers une postdémocratie ?
    Jean-Vincent Holeindre

    #Environnement
    Rencontre avec Christophe Bonneuil et Jean-Baptiste Fressoz : Vertiges de l’Anthropocène
    Climat : un réchauffement inexorable ?
    Antoine Bret
    Les catastrophes « naturelles » n’existent pas
    René-Éric Dagorn
    Le poids du nombre
    Jean-François Mouhot

    #Technologie
    Rencontre avec Jeremy Rifkin : La troisième révolution industrielle est en marche
    #Internet, une liberté...surveillée
    Xavier Molénat
    Énergie : des enjeux planétaires
    Christophe Rymarski
    Que sont les NBIC devenues ?
    Rémi Sussan

    #Bibliographie Vers un nouveau monde

  • #Internet, une #liberté...surveillée
    http://www.scienceshumaines.com/articleprint2.php?lg=fr&id_article=31757

    Internet, une liberté...surveillée

    Xavier Molénat


    Si on a vanté le rôle du Web dans les soulèvements populaires récents, il reste un formidable outil de contrôle aux mains des gouvernements, autoritaires… ou non.

    Le 5 avril 2009, en Moldavie, les élections législatives donnent une large victoire au Parti communiste au pouvoir. Convaincue que le scrutin a été truqué, la jeunesse se mobilise aussitôt. Certains observateurs parlent alors de « révolution Twitter ». Spontanées, ces mobilisations ont en effet la particularité de s’appuyer fortement sur les #réseaux sociaux, et #Twitter en particulier. Face à des médias contrôlés ou à la parution erratique, les twitts (courts messages de 140 signes) permettent à chacun de connaître les événements en cours, les réactions, les manifestations prévues ainsi que les moyens de s’y rendre en évitant les contrôles. La mobilisation conduit à la démission du président moldave et à l’organisation de nouvelles élections.


    Le rôle stratégique des réseaux sociaux est à nouveau souligné lors des événements qui suivent la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad en Iran (2009), et surtout lors des Printemps arabes. Les groupes de protestation sur Facebook (« Nous sommes tous des Mohamed Bouazizi » (1)) et les vidéos des manifestations comme de leur répression ont joué un rôle majeur dans les mobilisations. « Beaucoup de manifestations ont été organisées sur Facebook et Twitter », affirme ainsi la cyberdissidente tunisienne Lila Ben Mhenni, pour laquelle « Internet a permis aux gens de se connaître malgré la distance qui les séparait (2) ».


    Internet, un outil au service de l’#émancipation des peuples ? C’était l’impression qui dominait au début des événements. Certes, le Web ne fait pas les révolutions. Mais il offre aux paroles dissidentes un espace d’expression que les gouvernements autoritaires ne peuvent jamais totalement contrôler. Pour le politiste David M. Faris, désormais, « la révolte se fera en réseau ou ne se fera pas (3) ».

    Extrait de : Grands Dossiers N° 33 - déc 2013/jan-fév 2014
    Vers un nouveau monde