• L’#art, service de #santé
    http://lemonde.fr/culture/article/2014/01/17/l-art-service-de-sante_4349419_3246.html

    Dans les couloirs d’un hôpital ou d’une maison de retraite, une étincelle artistique peut faire la différence, apporter un peu de sérénité aux patients et à leurs visiteurs. Forts de cette conviction, deux Montréalais – Earl Pinchuk et son conjoint Gary Blair – font entrer des œuvres d’art dans ces univers aseptisés. Depuis douze ans, leur Fondation de l’art pour la guérison a ainsi accroché 8 500 toiles, lithographies ou photographies dans 59 établissements hospitaliers et autres centres de soins au Canada. L’organisme sans but lucratif sert d’intermédiaire entre donateurs (artistes ou collectionneurs) et établissements qui souhaitent installer de telles créations.

    Ce qui serait encore mieux c’est d’embaucher un·e art-thérapeute. J’ai une amie qui vient d’avoir son diplôme, elle cherche en psychiatrie.

  • #Anne_Sylvestre, chanteuse entêtée
    http://lemonde.fr/culture/article/2014/01/16/anne-sylvestre-chanteuse-entetee_4348753_3246.html

    Anne Sylvestre a publié, en avril 2013, un nouvel album, Juste une femme : dix chansons ciselées avec l’humour, la causticité, la tendresse auxquels cette grande dame de la chanson française nous a habitués depuis ses débuts, en 1957. Elle les chante toutes, trois soirs durant à La Cigale, à Paris, du 17 au 19 janvier, dans un spectacle d’une fraîcheur inouïe, accompagnée par trois musiciennes (piano, clarinettes, violoncelle).

    « Je suis ravie de ces trois-là », dit Anne Sylvestre après une joyeuse répétition au Hall de la chanson, dans le parc de La Villette. « Rien que des femmes sur scène ? Si vous vous faites la réflexion, demandez-vous pourquoi. Le dit-on pour des hommes ? Il faudrait quand même que cela change un jour. »
    #femmes #féminisme #poésie #chanson #musique
    Anne Sylvestre aura 80 ans en juin. Le timbre de sa voix n’a pas changé, la clarté du regard non plus, ni le sourire, vif. Elle est toujours cabocharde. C’est épatant. Bien sûr qu’elle est féministe. Evidemment. Bien sûr qu’elle ne supporte pas ce « petit monsieur, petit costard/petit’bedaine », saleté dans le regard. Elle se hérisse à l’idée qu’on « tripote, pelote, pousse dans les coins » des femmes qui ne le veulent pas, et qu’on dise, quand elles s’insurgent : « Elles exagèrent, ce n’est pas un drame, il n’y a pas mort d’homme. »

    De ce sexisme permanent, elle a fait une chanson, Juste une femme, qui donne son titre au spectacle. « Je ne voulais pas écrire frontalement sur des faits lourds, le viol, etc. Mais sur le quotidien, et surtout sur la manière dont on parle des femmes, qui, quoi qu’il advienne, devraient se sentir flattées qu’on apprécie leur beauté ! » Anne Sylvestre est têtue.