Faire du mécénat comme au temps des rois

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  • Marseille 2013 : Faire du mécénat comme au temps des rois
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    Ou « quand une chef d’entreprise est touchée par la grâce de l’ârt »

    Chapitre 1 - Le choc :

    Soudain intarissable, la chef d’entreprise se lance dans le récit du virage de sa vie. En 2009, elle est invitée par la Chambre de commerce et d’industrie à une soirée : « Tout le monde était en costume cravate. Je suis arrivée avec mon habit d’attachée de presse. » La soirée est alors animée par la troupe de Christophe Haleb, la Zouze compagnie. « J’ai vu surgir une femme à moitié nue, des hommes portant des perruques... Je me suis demandée comment on pouvait supporter un tel ridicule. Et puis à un moment donné, j’ai compris que l’outrance n’était pas du côté des artistes qui étaient capables de dépasser le ridicule. Elle était de notre côté, nous qui étions tous logotypés de la même manière. J’ai été malade, viscéralement. J’ai subi une maïeutique socratique. » En d’autres termes, elle a eu une révélation.

    Chapitre 2 - La révélation :

    Quelques temps plus tard, Nathalie Dunoir, sollicitée par la déléguée générale de Mécènes du Sud, Bénédicte Chevallier rejoint la structure, appâtée par les opportunités économiques que cela peut représenter. « Il serait hypocrite de ma part de dire que l’art m’avait déjà séduite. J’ai discuté pour la première fois avec un artiste et ma première réaction a été de me dire que certains avaient du temps à perdre... Puis je me suis rendue compte que nous n’étions pas si éloignés, dans le sens où
    les artistes doivent faire tourner leur petite entreprise, à savoir eux-mêmes. Mon esprit bourgeois étriqué s’est ouvert. Je pense que l’entreprise peut servir d’ascenseur social pour les artistes. Et, puis, cela ne s’invente pas, j’ai rencontré mon compagnon, lui-même directeur artistique, Sylvain Blanc. »

    Chapitre 3 - « Chassez le naturel... » :

    « Nous ne sommes pas des spécialistes de l’art et nous ne voulons pas l’être. Il faut que nous ayons un coup de coeur pour l’artiste et pour son travail. Après, on leur dit de venir se frotter à la réalité, être à l’heure , se confronter à un public. Tout ce que l’on apprend pas forcément dans les écoles d’art. C’est en quelque sorte un laboratoire où chacun trouve ce qu’il a besoin de trouver. »

    Conclusion :

    « Nous voulons être au service de l’artiste. Nous sommes en quelque sorte revenus à l’idée même de la notion de mécénat sous les rois, lorsqu’ils prenaient sous leur aile un artiste. Nous ne disposons pas des mêmes moyens et nous ne sommes pas des rois mais la démarche est un peu la même. »

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