Faudra que je relise tout le fil de messages.
J’espère qu’il y a un espace pour la permaculture entre le don et l’investissement financier.
Des fois j’ai du mal à comprendre les personnes qui pensent que puisque c’est « permaculture » ça doit forcément être gratuit. Dans certaines situations les personnes qui peuvent se permettre de faire des choses gratuitement ont à côté un travail qui paie bien. Ça me semble un bon objectif de gagner l’argent nécessaire en faisant des activités à fort pouvoir de régénération pour les sols, le climat ou le tissu social. Bien sûr la permaculture a une vocation au gratuit sur la base de l’abondance des végétaux (une plante produit des centaines ou des milliers de graines, des dizaines de boutures ou des dizaines ou centaines de greffons), mais ça ne peut pas être généralisé pour autant.
Mais à côté j’enrage de voir le milieu de la permaculture si prompte à utiliser des modèles commerciaux du siècle dernier, alors qu’il y a sûrement des formes très judicieuses à penser, où on peut mettre de la connaissance ou de la diversité génétique à disposition, tout en bénéficiant de cette mise en commun. Un peu comme les entreprises dans le libre qui donne l’accès au logiciel et fait payer l’expertise. Ou de tourner une vidéo d’un stage de permaculture et de la mettre gratuitement en ligne, et qui remplirait les stages à venir grâce à la « publicité » générée ou pour bénéficier de l’enseignement de qualité vu sur la vidéo et de manière plus personnalisée. Ou mettre le stage gratuitement en ligne mais faire payer la certification correspondante après étude du projet soumis (comme le propose une structure US qui est soupçonnée d’arnaque sur plusieurs points).
Faudrait un peu plus de #lateral_thinking sur ces questions ...