Confession d’un pédophile, l’impossible filtrage du web - Collectif d’auteurs - Livre et Ebook gratuit

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  • J’ai lu "Confession d’un pédophile : l’impossible filtrage du Web"
    http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2010/02/01/1918529_j-ai-lu-confession-d-un-pedophile-l-impossibl

    PS : Je rappelle que le PDF téléchargeable est gratuit et ne contient aucun élément de pédophilie

    http://www.ilv-bibliotheca.net/librairie/confession_dun_pedophile_limpossible_filtrage_du_web.html
    http://www.ilv-edition.com/images/librairie/couvertures/confession_dun_pedophile_limpossible_filtrage_du_web.jpg

    bon voilà, avec trois ans de retard j’ai lu ce #livre ; en me bouchant un peu le nez pour la préface (Robert Ménard). Il propose notamment trois longs textes, assez intéressants, sur la problématique du #filtrage (ou #censure) du net qui se met en place pour lutter contre la pédopornographie.

    Le journaliste Fabrice Epelboin présente un texte rédigé par un ancien administrateur (anonyme) de serveur d’images pédophiles. Il explique en détails comment selon lui fonctionne techniquement et économiquement ce business, qui selon ses estimations « pèse » environ 20 millions de dollars/an ; il souligne au passage que (d’après lui toujours) ce sont les opérateurs financiers (banques fermant les yeux, etc.) qui en extraient le maximum d’argent.

    Et il décrit (c’est peut-être ça le plus intéressant) comment les opérateurs de ce genre de service emploient des spécialistes de différents types de criminalité électronique (blanchiment, piratage de carte bancaire, #botnets, virus, et surtout le #spam qui permet d’atteindre les clients, notamment quand le DNS est bloqué).

    Deux « chasseurs de pédophiles », un expert judiciaire britannique et un ancien gendarme-enquêteur français, prennent ensuite position contre le filtrage du Web, arguant que ça ne sert à rien, à part à rassurer le public de TF1 en montrant qu’on fait quelque chose, et attraper des petits consommateurs imprudents : « filtrer internet ne portera atteinte ni à la capacité des marchands de commercialiser leur offre, ni à celle des consommateurs d’y accéder ». Et tandis qu’on privilégie ces non-solutions, les moyens manquent pour mener de vraies enquêtes qui pourraient remonter les filières.

    Je n’évoque pas le reste (Champeau, Pasquini et Zimmerman), mais c’est bien aussi.