Le web et la théorie de la bonne humeur.
►http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2014/01/de-bonne-humeur.html
J’oublie que les régies publicitaires qui structurent aujourd’hui l’ensemble de l’accès aux contenus sont en train de se substituer au processus même de construction de référents culturels communs. J’oublie que sans référents culturels communs, il n’y a tout simplement plus de société, plus de collectif possible. J’oublie que le #capitalisme_linguistique s’attaque au premier de tous les biens #communs, le #vocabulaire, la #langue. Et que là pour le coup vraiment, rien ne sera plus jamais comme avant. J’oublie que ces traceurs, ces capteurs, que j’ai choisis, que je trouve jolis, que je trouve pratiques, que l’on m’impose, dont on crée chez moi artificiellement le besoin, j’oublie que tout cela devrait avoir un sens. Que si la #privacy, « de droit individuel est devenue une négociation collective », j’ignore la date de l’élection des mes représentants à la table des négociations, comme j’ignore le mode de scrutin et de représentativité sur lequel ils seront élus, comme j’ignore d’ailleurs si j’ai rééllement besoin de représentants dans cette négociation.
cf. ►http://www.internetactu.net/2014/01/20/le-deuxieme-age-des-machines
Le deuxième âge, ce n’est donc plus celui de la complémentarité homme-machine, mais celui d’une substitution.