Les Palestiniens refusent de reconnaître Israël comme « État juif » | Selim SAHEB ETTABA

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  • Les Palestiniens refusent de reconnaître Israël comme « État juif »
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    M. Nétanyahou a déploré le report par l’UNESCO d’une exposition qui devait s’ouvrir le 21 janvier à Paris retraçant « la relation de 3500 ans du peuple juif avec la Terre sainte », en collaboration entre l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et le Centre Simon Wiesenthal.

    « L’explication donnée a été que cela nuirait aux pourparlers. (...)

    L’UNESCO a annoncé vendredi le report sine die de l’inauguration, à la suite d’une lettre du groupe arabe exprimant sa « préoccupation quant au possible impact négatif de l’exposition sur le processus de paix et les négociations en cours au Proche-Orient », en allusion à la demande de reconnaissance d’Israël comme « État du peuple juif ».

    M. Nétanyahou en a fait une clause fondamentale de tout accord de paix, arguant que, depuis 1948, la racine du conflit était « la négation de notre droit (des Juifs, NDLR) à être ici ».

    Les dirigeants palestiniens se refusent à ce qu’ils considèrent comme une capitulation sur ce qu’ils ont de plus sacré, le souvenir de la « Nakba », rappelant qu’ils ont reconnu Israël en 1993 et que la finalité d’un accord de paix est de « mettre fin à l’occupation qui a débuté en 1967 ».

    « Nous avons affirmé notre refus catégorique et de principe de la demande de reconnaissance d’Israël comme un État juif », a déclaré vendredi soir le président palestinien Mahmoud Abbas dans un discours au Maroc devant le Comité Al-Qods, qui rassemble une quinzaine de pays musulmans.

    « En outre, nous n’accepterons aucune atteinte aux droits des réfugiés garantis par la légalité et les résolutions internationales ni aux droits des citoyens palestiniens d’Israël », a-t-il ajouté pour justifier ce refus.

    « Nous refusons les tentatives de rayer notre récit historique et d’effacer notre mémoire collective, ainsi que de falsifier l’Histoire en piétinant les faits établis », a insisté le président palestinien, lui-même un réfugié de la « Nakba ».