/2014

  • Le #Syngof (le 1er syndicat des #gynécologues obstétriciens avec plus de 4000 membres) appelle à la grève de l’#IVG !

    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10215182554337813&set=a.1631126818667&type=3&permPage=1

    Voici le courrier envoyé à leurs membres hier.

    Il s’agit d’un appel au #délit d’entrave à l’IVG et au non respect de la #loi sur l’IVG.

    Il est inadmissible que des gynécologues obstétriciens exercent un #chantage aux droits des #femmes et une menace de plus à l’accès à l’IVG, pour défendre des positions corporatrices.

    Le SYNGOF est habitué aux prises de positions hostiles à l’IVG, comme je le détaillais ici : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2018/09/13/quand-les-representants-des-gynecologues-sont-hostiles-

    Quand l’Ordre des Médecins et la Ministre de la #Santé agiront pour radier de la profession ces gynécologues manifestement hostiles aux femmes ? Quand virera-t-on les #anti-IVG de la profession de gynécologue obstétricien, notamment en abrogeant la clause de conscience spécifique à l’IVG dont ils abusent ?

    https://twitter.com/Marianntoinette/status/1105563859094511616

    • Le Conseil national de l’Ordre des médecins condamne fermement la menace du Syngof de demander à ses adhérents d’arrêter la pratique des IVG.

      L’Ordre des médecins a été alerté via les réseaux sociaux au sujet d’une newsletter du Syndicat national des Gynécologues et Obstétriciens de France, dans laquelle ce syndicat se dit prêt à « donner l’ordre » à ses adhérents « d’arrêter la pratique de l’IVG » si la ministre des Solidarités et de la Santé refusait de les recevoir.

      Le Conseil national de l’Ordre des médecins condamne fermement, au nom de la déontologie, l’expression d’une telle menace mettant en cause les droits des femmes et portant atteinte à l’indépendance des professionnels, qu’aucun conflit avec les autorités ne saurait justifier.

      Quelle que soit les revendications des médecins adhérents au Syngof quant à leur couverture assurantielle, ils ne sauraient à ce seul motif mettre en difficulté des femmes, en se retirant de soins auxquels la loi leur donne accès.

      Menaçant de priver des femmes de l’accès à l’IVG, une telle attitude serait en contravention claire avec les obligations déontologiques. Cela serait un acte inexplicable et injustifiable, aux conséquences potentiellement dramatiques.

      https://www.conseil-national.medecin.fr/node/3160

    • Faudrait pensé à radier ces 4000 gyneco misogynes du Syngof
      Aucune femme ne mérite d’étre soigné par des gens qui mettent la vie des femmes en danger pour se garentire du fric en cas d’erreur médicale.

      A l’origine de la « provocation » du Syngof, la demande que le fonds de garantie de la profession (FAPDS) couvre mieux les praticiens condamnés pour des erreurs médicales. Une quinzaine d’entre eux, condamnés entre 2002 et 2012, sont particulièrement concernés, car le fonds était, à cette époque, plafonné à hauteur de 3 à 6 millions d’euros, pour des condamnations pouvant dépasser 10 à 12 millions d’euros. « On a l’impression que ce fonds est un leurre, car il ne fonctionne pas avec les douze premiers cas », déplore Jean Marty. L’ancien président du Syngof se dit, par ailleurs, « inquiet du bon fonctionnement pour les cas à venir, aucune de la trentaine de demandes déposées depuis 2012 n’ayant été accordées ».

      #feminicie #violence_gynecologique #violence_médicale #misogynie #sexisme

    • Tu sais quoi, ça me fait penser à la drastique interdiction des mutuelles d’entraide pour couvrir les amendes dans les transports (inscrite dans la loi et que tu retrouves dans l’amende qu’on t’a remise, parce qu’aller à un enterrement d’un être cher n’est pas suffisant pour avoir oublié de composter, et si tu es au sol car tu as fait un malaise les voyageurs t’enjambent comme leur a dit de faire le contrôleur, donc on te remet l’amende et c’est bien marqué dessus dans la loi l’entraide coorganisée est interdite si t’avais pas bien compris)

      Mais pour ces pourritures de gynécos du syndicat des misogynes, tout va bien, ils réclament que leurs erreurs médicales soient toujours et encore mieux subventionnées par l’état. Ils sont subventionné·es pour marcher sur la tête ?

      A l’origine de la « provocation » du Syngof, la demande que le fonds de garantie de la profession (FAPDS) couvre mieux les praticiens condamnés pour des erreurs médicales.

      #erreurs_médicales #corporatisme #pourritures #Syngof

    • On peu s’entraider qu’entre dominants @touti
      Du coup je leur ai envoyé un mail fraternel.
      syngof@syngof.fr

      Messieurs Bernard de ROCHAMBEAU, Jean Marty et Yves VERHAEGHE,
      Je vous félicite pour le respect que vous exprimez vis à vis des femmes qui sont vos patientes. Bravo à vous pour cette mise au point de vos priorités et de celles de vos adhérents. Ceux ci ne manquerons pas de vous remercier pour la seconde Tesla qu’ils vont pouvoir s’offrir contre cette prise d’otage des femmes les plus vulnérables. En effet que vaut une grossesse forcée face à l’urgence de rentabiliser les erreurs médicales afin d’enrichir les plus négligeant d’entre vous ? Heureusement, pour vous, la question ne se pose plus ! Vous faites honneur au serrement que vous avez prêter en voulant prolongé les vacances d’hivers de vos épisiotomistes les plus acharnés. Vos actions d’éclat rejaillissant sur toute votre corporation, j’espère qu’elle sera vous en donner la rétribution qui vous reviens. Vous devriez toutefois vous rebaptiser car vous êtes plutôt une organisation mafieuse de bouchers misogynes et engrosseurs de force, qu’un syndicat de médecins.
      Cordialement,

    • Le syngof à supprimer ses e-mail, les deux messages que je leur ai envoyé me sont revenus.

      Pour mémoire voici les propos tenus par Jean Marty au sujet du « point du mari » une mutilation du sexe des femmes qui vise au confort sexuel des hommes hétéro.

      Pour Jean Marty, président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France (Syngof), le « point du mari », c’est surtout « dans la tête des femmes » que cela se passe. « Vous avez des femmes qui ont été victimes, incontestablement », reconnaît-il. « La chirurgie est du domaine de l’art, on peut penser que certains médecins ont eu l’idée qu’en modifiant un peu leur façon de suturer, ils amélioreraient un peu la sexualité, et ça, ça ne nous choque pas », tente-t-il d’expliquer, soulignant néanmoins le caractère anecdotique, voire fantasmatique de cette pratique.

      « On est dans l’absurde, le fantasme, c’est un sujet qui réveille l’excitation », et dont il ne faudrait pas trop parler – conseil d’accoucheur expérimenté – pour ne pas provoquer un peu plus la somatisation vaginale, ou l’expression physique d’un problème psychique, selon lui très fréquente chez les femmes. « Vous avez aussi des femmes qui sont bien dans la victimologie, qui se retrouvent dans une forme de souffrance parce qu’elles arrivent à susciter l’intérêt », estime-t-il.

      Une théorie qu’il a étayée pendant ses études, en écrivant sa thèse sur la qualité des relations sexuelles après une intervention chirurgicale dans la zone périnéale. Selon ses recherches, le plus souvent, les douleurs ne viennent pas d’un problème anatomique – la flexibilité du vagin s’adapte au fur et à mesure de la reprise des relations sexuelles – mais sont liées à l’acceptation psychologique de sa vie sexuelle. Une sexualité épanouie, ce « n’est pas un cadeau que la nature donne à tout le monde », conclut-il, citant une vieille chanson de Georges Brassens, La Femme s’emmerde en baisant.

      https://www.lemonde.fr/sante/article/2014/04/18/derriere-le-point-du-mari-le-traumatisme-de-l-episiotomie_4403470_1651302.ht

    • Grève des IVG : sanctions réclamées contre les gynécologues
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/greve-des-ivg-sanctions-reclamees-contre-les-gynecologues-20190318

      Une vingtaine de militantes féministes ont envahi aujourd’hui le siège de l’Ordre des médecins pour réclamer des sanctions disciplinaires contre les responsables du syndicat des gynécologues Syngof, qui a brandi la semaine dernière la menace d’une grève des avortements, ont constaté des journalistes de l’AFP.

      Une partie des militantes - et également quelques militants - avaient symboliquement revêtu des blouses blanches, tachées de faux sang, pour dénoncer la « prise en otages » des femmes par le Syngof. « Libérez nos IVG », scandaient les manifestantes, qui portaient des pancartes proclamant « Respecte mes droits, ou gare à toi ! », « Simone n’est plus là mais nous on veille », ou encore « Un conseil, mettez de l’ordre ».

      Le Syngof avait provoqué un tollé mercredi dernier, lorsqu’il avait invité ses 1.600 adhérents à « être prêts à arrêter la pratique des IVG » pour pousser le gouvernement à régler le cas de 15 médecins condamnés à de lourds dommages pour erreur médicale. Le syndicat avait fait machine arrière le lendemain, en affirmant qu’il ne comptait pas « arrêter la pratique » des IVG. Mais son initiative avait suscité de vives réactions, y compris de l’Ordre des médecins qui avait « fermement » condamné une menace « totalement contraire à la déontologie médicale », et pointé les « conséquences potentiellement dramatiques » d’un passage à l’acte. Toutefois, pour les manifestants mobilisés lundi, une telle prise de position ne suffit pas. En plus de condamner, l’ordre des médecins « doit sanctionner les manquements à la déontologie », a dit aux journalistes la militante féministe Anaïs Leleux.

      Selon cette militante, près de 12.000 personnes ont d’ailleurs envoyé un mail à l’Ordre des médecins, via un formulaire en ligne, pour demander « les sanctions qui s’imposent », selon elle, notamment contre le président du Syngof, le Dr Bertrand de Rochambeau, déjà à l’origine d’une vive polémique en septembre lorsqu’il avait assimilé l’IVG à un « homicide ». Après avoir fait irruption de manière un peu mouvementée au siège parisien de l’Ordre des médecins, les manifestants ont eu un temps d’échange dans un couloir avec le secrétaire général de l’Ordre, le Dr Walter Vorhauer. « Vous vous trompez de cible », leur a dit ce responsable. Le communiqué du Syngof « est scandaleux, je ne peux pas vous dire plus ! Vous voulez des sanctions, mais les sanctions, ça ne se décrète pas comme ça », a-t-il ajouté. M. Vorhauer a souligné que le Conseil national de l’Ordre ne pouvait pas « s’auto-saisir », mais qu’il devait respecter les règles en la matière : en l’occurrence, il revient d’abord aux instances départementales de l’Ordre d’examiner d’éventuelles plaintes contre des praticiens.

    • wawawa le beau corporatisme que voila M. Vorhauer
      et donc pour déposer plainte ce sera individuellement et auprès d’une instance départementale pour avoir subi un préjudice personnel de la part d’un praticien nommément accusé et dont il faudra prouver la faute devant l’ordre, qui n’aura aucun mal à débouter les plaignantes dans ce cas là puisque c’est LE syndicat qu’il faudrait pouvoir dissoudre. Le serpent de l’ordre des médecins, vous croyez qu’il a été choisi pour quoi à part se mordre la queue ?

      Il faudrait se procurer pour la publier la liste des gynécologues inscrits au SYNGOF pour lancer le boycott.

    • Droit à l’IVG : Indignons-nous !
      https://egalitaria.fr/2019/03/16/droit-a-livg-indignons-nous

      Puisque des professionnel.lle.s de santé peuvent apparemment exercer leur métier à la carte, et selon leurs desiderata, on attend donc avec impatience la grève des transplantations cardiaques, la grève des prises de sang, la grève des IRM et la grève des consultations de médecins généralistes.

      Mais… OH, attendez ! Ce pourrait-il que le droit des femmes à disposer de leur propre corps soit le cœur même de cette sinistre affaire ? Pourquoi ne pas avoir plutôt réclamé une grève des frottis ou une grève des accouchements ?

      La réponse est simple : parce que l’IVG est encore et toujours le diable des actes médicaux, et qu’il n’est toujours pas considéré comme un droit « comme les autres », un droit « qui va de soi », mais plutôt comme une largesse concédée aux femmes, soumise à conditions et surtout à la bonne volonté de celui ou celle qui le pratique.

      Une ambivalence légitimée par l’existence de la clause de conscience, qui permet aux médecins de refuser de pratiquer une interruption volontaire de grossesse (tout en contribuant à diaboliser cet acte médical pourtant « ordinaire »). N’y a t-il pas là une contradiction dérangeante ? Un droit fondamental peut-il être révoqué par la seule volonté d’un individu ? Par ailleurs, si un.e gynécologue répugne à pratiquer des IVG de par ses « convictions », ne devrait-il/elle pas plutôt se diriger vers l’expertise-comptable ? Il paraît qu’on y fait également de très belles carrières.

      *

      Les mecs – je dis « les mecs » parce qu’il y a apparemment peu de femmes dans votre petit cénacle, ce qui est un peu ironique sachant qu’elles sont les premières concernées… mais vous nous direz quand on sera autorisées à prendre des décisions sur nos propres corps, hein ! –, sachez qu’aucun mot ne pourra jamais exprimer la force et l’intensité de mon mépris. Allez, du balai ! Il est temps que cette médecine de l’ancien monde disparaisse pour laisser enfin place à des professionnel.lle.s de santé dignes et engagé.e.s, qui ont à cœur de soigner et aider les femmes qui en ont besoin, et qui surtout ne voient pas dans leur profession l’opportunité d’occuper une position de pouvoir qui répond à leurs vieux fantasmes merdiques de domination.

      Parce qu’il y en a assez.

      Assez que les hommes aient la mainmise sur les corps des femmes.

      Assez que le droit à l’IVG soit manipulé comme un vulgaire épouvantail. Un droit (durement) acquis n’a pas à être remis en cause, ni soumis à conditions.

      Assez que des professionnels de santé décident des tâches qu’ils veulent bien accomplir dans le cadre de leur travail, comme si celui-ci était à la carte.

      Assez que les femmes subissent jusque dans leur chair la misogynie crasse et la volonté de domination de certains hommes.

      Assez que les décisions qui concernent le corps des femmes soient majoritairement prises par des hommes (âgés et – souvent – réactionnaires, pour ne rien arranger). Cette ingérence est aussi ridicule qu’insupportable.

      Assez que les lieux où s’exerce le pouvoir et où se prennent les décisions ne laissent entrer que les femmes au compte-goutte, alors que celles-ci représentent 52% de la population mondiale.

      Assez.

      A l’heure où j’écris cet article, l’Ordre des médecins a fermement rappelé à l’ordre le Syngof dans un communiqué dénonçant une « contravention claire aux obligations déontologiques » des gynécologues. « Quelles que soient les revendications des médecins adhérents au Syngof quant à leur couverture assurantielle, ils ne sauraient à ce seul motif mettre en difficulté des femmes, en se retirant de soins auxquels la loi leur donne accès », précise-t-il.

      La ministre de la santé Agnès Buzyn a quant à elle dénoncé le « caractère inadmissible de ces menaces ».

      Et s’il n’est pas question de jeter le discrédit sur toute une profession, je ne saurais que trop vous encourager à consulter des sages-femmes, qui sont, rappelons-le, aptes à s’occuper du suivi gynécologique des femmes en bonne santé (dépistage, frottis, information sur la contraception, etc).

      → Une militante du Groupe F, Anaïs Leleux, a également conçu un formulaire qui permet d’envoyer un mail automatique enjoignant l’Ordre des médecins à prendre des mesures vis-à-vis des Dr Marty, de Rochambeau et de la Secrétaire générale du syndicat, Elisabeth Paganelli. À vos claviers !

      Egalitaria (Caroline)

    • Deux communiqués suite aux déclarations du président du Syngof | Entre les lignes entre les mots
      https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/03/14/deux-communiques-suite-aux-declarations-du-president-du

      Communiqué de presse des effronté-es / 13 mars 2019

      Le SYNGOF joue avec la santé et les droits des femmes !

      Les effronté-es sont profondément choquées et indignées par l’action du Syngof, 1er syndicat des gynécologues obstétricien-nes qui compte plus de 1 600 membres. Il les a en effet appelé par courrier à la grève de l’IVG pour obtenir un amendement à la loi Santé auprès des parlementaires.

      On ne joue pas avec les destins des femmes !

      Les femmes ont déjà assez de mal à faire appliquer leur droit à l’avortement dans de bonnes conditions, du fait des nombreuses fermetures de centres d’IVG et des délais légaux pour avorter. Il est inadmissible, irresponsable voire dangereux que des gynécologues obstétricien-nes exercent un tel chantage et prennent en otage les femmes désirant mettre fin à une grossesse.

      Pour les effronté-es, il s’agit bien d’une forme de délit d’entrave organisé à l’IVG !

      On ne peut absolument pas arguer qu’il s’agit ici de faire valoir un droit individuel de chaque praticien-ne à sa clause de conscience. Il s’agit en l’occurrence d’organiser de façon concertée une entrave massive à l’IVG dans le but d’établir un rapport de force politique. La clause de conscience relève du droit de certain-es professionnel-les de ne pas accomplir un acte contraire à leurs convictions pour des raisons éthiques. Ce n’est absolument pas le cas ici, puisque ce droit est instrumentalisé pour empêcher de façon massive d’accéder à l’IVG afin de négocier quelque chose qui n’a rien à voir auprès du pouvoir.

      Nous dénonçons plus globalement l’attitude de ce syndicat dont le Président, M. Bertrand de Rochembaud déclarait encore, en septembre 2018 : « Les choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous ne sommes pas là pour retirer des vies », provoquant un tollé bien mérité.

      Les effronté-es appellent la Ministre de la Santé Agnès Buzyn à condamner sans équivoque l’organisation coupable de telles actions dont les conséquences peuvent être désastreuses pour les femmes concernées. Nous réclamons aussi l’abrogation de la clause de conscience spécifique à l’IVG qui n’a aucun sens ni aucune utilité, puisqu’il existe déjà une clause de conscience générale qui ne stigmatise pas spécifiquement la pratique d’un avortement !

      Contact presse : Fatima Benomar : 06 75 86 61 31

      Le Syngoff multiplie les provocations

      Communiqué de presse du
      Collectif National pour les Droits des Femmes

      Le principal syndicat des gynécologues est contre l’avortement.

      Son président, Bertrand de Rochambeau, l’avait déjà exprimé le 28 septembre dernier en déclarant : « Les choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous ne sommes pas là pour retirer des vies ». Et il arrête de pratiquer des avortements….

      Mais voilà que ce même syndicat récidive aujourd’hui en menaçant d’appeler ses adhérent.e.s à ne plus pratiquer d’IVG s’il n’est pas reçu par la ministre de la santé sur une revendication concernant une assurance.

      Le Syngoff manie avec brio la provocation. Il sait pertinemment qu’il est possible à un médecin de refuser de pratiquer l’avortement, la clause de conscience spécifique en matière d’avortement l’y autorise (Article L2212-8 du Code de la Santé Publique). Il sait aussi que le délit d’entrave à l’avortement ne s’applique pas puisqu’il concerne l’obstruction de l’accès aux centres pratiquant l’IVG, les pressions exercées sur les femmes voulant avorter, les fausses informations sur l’IVG dispensées par voie électronique.

      Le Syngoff sait très bien qu’il va provoquer un tollé général et c’est ce qu’il recherche. Mais est-il normal qu’en 2019 le principal syndicat des gynécologues en France soit ainsi opposé à l’avortement ? Ne serait-il pas temps que ses adhérent-e-s le désertent afin de marquer leur franche opposition à des positions sentant autant la France rance et la réaction ? Et que la clause de conscience spécifique concernant l’avortement soit enfin abrogée ?

    • Merci @odilon, et pour que cette liste de la honte ne se perde pas, je la recopie ici. Que les gynécologues qui se désolidarisent de ce syndicat misogyne et criminel n’hésitent pas à le signaler ici même, je me ferai un plaisir de retirer leur nom. En attendant que les sœurs évitent de prendre rendez-vous avec les personnes suivantes :

      https://syngof.fr/le-syngof/les-delegues-regionaux

      ♦ AUVERGNE – RHÔNE-ALPES

      Docteur Jean-Valère DEFFARGES
      Clinique de la Châtaigneraie – 63110 BEAUMONT

      Docteur Jean-Michel DREYFUS
      25 rue Garibaldi – LYON

      Docteur Emmanuel PEIGNÉ
      Polyclinique du Beaujolais – 69400 – ARNAS
      ♦ BOURGOGNE – FRANCHE COMTÉ

      Docteur Philippe MIRONNEAU
      16 cours du Général de Gaulle – 21000 DIJON
      ♦ BRETAGNE

      Docteur Catherine GUERIN
      13 boulevard des Rochers – 35500 VITRÉ

      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE
      Centre Hospitalier de St Malo – 35400 ST MALO

      Docteur Jacques RIVOALLAN
      6 rue Saint Marc – 29000 QUIMPER
      ♦ CENTRE – VAL DE LOIRE

      Docteur Gérard LONLAS
      6 rue du Brésil – 45000 ORLEANS

      Docteur Elisabeth PAGANELLI
      54 rue Louis Bézard- 37540 SAINT CYR SUR LOIRE
      ♦ CORSE

      Docteur Harold JELEN
      Polyclinique la résidence – 20200 BASTIA
      ♦ GRAND EST

      Docteur Georges-Fabrice BLUM
      10 rue du Rhône – 68100 MULHOUSE

      Docteur Marc BOHL
      1-3 avenue Carnot – 54130 SAINT MAX
      ♦ HAUTS DE FRANCE

      Docteur François BOYER de LATOUR
      1 boulevard Schweitzer – 02100 SAINT QUENTIN

      Docteur Benoit GARRIOT
      7 rue J J Bernard – 60200 COMPIEGNE
      ♦ ILE-DE-FRANCE

      Docteur Mireille BONNEAU
      2 boulevard du Roy – 93320 LES PAVILLONS SOUS BOIS

      Docteur Jean-Alain CACAULT
      71 boulevard Commandant Charcot – 92200 NEUILLY/SEINE

      Docteur Olivier CAMAGNA
      1 rue Velpeau – 92160 ANTONY

      Docteur Franklin DARMON
      18 rue des Remises – 94100 ST MAUR DES FOSSÉS

      Docteur Pascal de BIEVRE
      Centre Hospitalier – 77100 MEAUX

      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      Hôpital Privé Marne Chantereine – 77177 BROU sur CHANTEREINE

      Docteur Arnaud GRISEY
      21 rue de Moxouris – 78150 LE CHESNAY

      Docteur Nelly HOMASSON
      5 Ter rue de la Bergère – 94550 CHEVILLY-LARUE

      Docteur Joëlle ROBION
      11 Quai Alsace Lorraine – 77000 MELUN
      ♦ NORMANDIE

      Docteur Béatrice GUIGUES
      2 bis av. du Canada – 14000 CAEN
      ♦ NOUVELLE AQUITAINE

      Docteur Marianne COICAUD
      45 bd George V – 33000 BORDEAUX

      Docteur Antoine GRAVIER
      Clinique Saint Germain – 19100 BRIVE

      Professeur Jacques HOROVITZ
      Hôpital Pellegrin – 33076 BORDEAUX

      Docteur Jean-Pierre LAPLACE
      Maternité Bordeaux Nord – 33300 BORDEAUX
      ♦ OCCITANIE

      Docteur Regis DENJEAN
      Centre Gynécologie Obstétrique des Tuileries – 34500 BEZIERS

      Docteur Jacques FAIDHERBE
      CHU Arnaud de Villeneuve – 34090 MONTPELLIER

      Docteur Jean MARTY
      Clinique Claude Bernard – 81000 ALBI

      Docteur Olivier THIEBAUGEORGES
      Clinique Sarrus Teinturiers – 31000 TOULOUSE
      ♦ OUTRE-MER

      Docteur Bernard SEGUY
      CMCK av. L. Heder – 97387 KOUROU
      ♦ PAYS-DE-LOIRE

      Docteur Olivier TEFFAUD
      Polyclinique de l’Atlantique – 44819 SAINT-HERBLAIN
      ♦ PACA

      Docteur Jean-Marc BASTIAN
      Polyclinique Saint Jean – 06800 CAGNES SUR MER

      Docteur Philippe GERAUDIE
      26 Boulevard Dubouchage – 06000 NICE

      Docteur Alexandre LAZARD
      6 rue Rocca – 13008 MARSEILLE

      Docteur Daniel LEGRAND
      Clinique Santa Maria – 06000 NICE

      https://syngof.fr/le-syngof/les-membres-du-ca

      Docteur Jean Marc BASTIAN
      VENCE
      Docteur Georges-Fabrice BLUM
      MULHOUSE
      Docteur Marc BOHL
      SAINT MAX
      Docteur Mireille BONNEAU
      LES PAVILLONS SOUS BOIS
      Docteur François-Xavier BOYER de LATOUR
      SAINT QUENTIN
      Docteur Jean-Alain CACAULT
      NEUILLY
      Docteur Olivier CAMAGNA
      ANTONY
      Docteur Franklin DARMON
      SAINT MAUR DES FOSSES
      Docteur Pascal DE BIEVRE
      MEAUX
      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      BROU sur CHANTEREINE
      Docteur Jean-Valère DEFFARGES
      CLERMONT-FERRAND
      Docteur Régis DENJEAN
      BEZIERS
      Docteur Jean-Michel DREYFUS
      LYON
      Docteur Jacques FAIDHERBE
      MONTPELLIER
      Docteur Antoine GRAVIER
      BRIVE
      Docteur Arnaud GRISEY
      PARIS
      Docteur Catherine GUERIN
      VITRÉ
      Docteur Béatrice GUIGUES
      CAEN
      Docteur Nelly HOMASSON
      PARIS
      Docteur Jacques HOROVITZ
      BORDEAUX
      Docteur Harold JELEN
      BASTIA
      Docteur Jean-Pierre LAPLACE
      BORDEAUX
      Docteur Alexandre LAZARD
      MARSEILLE
      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE
      SAINT MALO
      Docteur Daniel LEGRAND
      NICE
      Docteur Gérard LONLAS
      ORLEANS
      Docteur Jean MARTY
      ALBI
      Docteur Philippe MIRONNEAU
      DIJON
      Docteur Elisabeth PAGANELLI
      TOURS
      Docteur Emmanuel PEIGNÉ
      ARNAS
      Docteur Jacques RIVOALLAN
      QUIMPER
      Docteur Joëlle ROBION
      MELUN
      Docteur Olivier TEFFAUD
      SAINT HERBLAIN
      Docteur Olivier THIEBAUGEORGES
      TOULOUSE

      Membres du Bureau
      https://syngof.fr/le-syngof/administrateurs

      ♦ Président
      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      06 48 20 16 77

      ♦ Présidents d’honneur
      Professeur Jean-Robert GIRAUD
      Docteur Guy-Marie COUSIN
      Docteur Marc-Alain ROZAN

      ♦ Vice-Présidents

      Pôle GYN OBS

      Docteur François BOYER DE LATOUR

      Docteur Jean-Pierre LAPLACE

      Pôle GYN MED

      Docteur Catherine GUERIN

      Docteur Nelly HOMASSON

      Pôle Praticien Hospitalier

      Docteur Jacques FAIDHERBE

      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE

      ♦ Secrétaire Générale
      Docteur Elisabeth PAGANELLI

      ♦ Secrétaire Général Adjoint
      Docteur Jacques RIVOALLAN

      ♦ Trésorier
      Docteur Antoine GRAVIER

    • @touti

      Il faudrait se procurer pour la publier la liste des gynécologues inscrits au SYNGOF pour lancer le boycott.

      C’est probablement illégale de publié une telle liste. Ces gynecos-obstericiens sont probablement les plus nuisibles de la corporation. Ca fait des années que les positions de ce syndicat sont les plus réactionnaires et y adhéré en 2019 c’est un choix qui indique qu’on a un interet supérieur pour le fric qu’on peu tiré d’épisiotomies à la chaines et de pratiques médicales dangereuses que pour l’intégrité physique et morale de ses patientes. Plutôt que d’avoir une liste, ou d’attendre que l’Ordre se bouge les prostates, un courrier à des gynecos au hasard (mais surtout les hommes vu que ce syndicat est largement masculinisé), pour leur dire que si ils sont au syngof ils sont complices de chantage, et de racket.

    • @mad_meg j’attends de me faire mettre en prison si c’est illégal, je vous préviendrai, pour le moment quand une liste a été publiée elle est légalement recopiable, je n’ai rien inventé et j’en ai assez des maltraitances médicales, c’est à eux d’avoir peur maintenant. [EDIT] Ok avec toi @mad_meg je retire le lien vers la page des témoignages hallucinants de patientes sur une gyneco, ce site est fourni pour éviter les gynécos maltraitants grâce aux témoignages nombreux : https://www.choisirunmedecin.com

      #boycott_des_maltraitances

    • Le 11 septembre dernier le président du Syndicat des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof), un certain Bertrand de Rochambeau, s’est permis de qualifier l’avortement d’homicide. Dans cette intervention il résume à lui seul, les pires extrémismes et intégrismes. Il étale sa conception violente, machiste et dominatrice de la santé des femmes.

      Les plus anciennes se souviennent des huées, des insultes et des calomnies dont Madame Simone Veil, qui savait la valeur de la vie, avait fait l’objet au sein de l’hémicycle lors de la présentation de sa loi autorisant l’IVG en France.

      La bataille de l’avortement est loin d’être terminée de par le monde comme en France. En Irlande ça avance, en Espagne ça recule, reste que sur notre planète toutes les 9 minutes, une femme meurt d’un avortement clandestin. Un féminicide ?

      Devant un individu pareil, j’en viendrais presque à regretter le temps où les IVG se pratiquaient clandestinement et en toute sécurité dans une atmosphère d’une grande humanité. Il est grand temps que les femmes reprennent en main la façon dont elles veulent aimer et donner naissance ou non à des enfants. La décision d’avorter doit appartenir à la femme, et aucune d’elle ne doit subir de pressions.

      Dernière minute : le pape François a comparé ce mercredi 10 octobre l’avortement au recours à un « tueur à gages ». Président du Syngof et Pape même combat contre la moitié de la population mondiale…

      https://pratiques.fr/Avortement

  • Les bénéfices objectifs de la légalisation du cannabis
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/12/19/les-benefices-objectifs-de-la-legalisation-du-cannabis_4543681_1651302.html

    A 8,40 euros le gramme, avec une taxation au même niveau que le tabac (80 %), cela permettrait d’enregistrer des « #recettes_fiscales significatives » (1,3 milliard par an) et une réduction drastique des dépenses publiques de 523 millions (- 92 %) grâce à la disparition des frais de justice et de police, ainsi que d’éviter des dépenses de santé supplémentaires. L’impact budgétaire total serait de 1,8 milliard d’euros.

    A prix inchangé, le nombre d’usagers quotidiens augmenterait de plus de 47 %, à 812 000, et les recettes s’élèveraient à 1,6 milliard, car le #marché noir disparaîtrait. L’impact global serait de 2,1 milliards.

    Les auteurs estiment que 13 000 #emplois seraient créés, hors ceux liés à la production.

    ... mais il semble pas qu’il soit question dans cette étude de #Terra_nova de l’impact de la destruction des nombreux emplois informels générés par ce commerce, ni de la perte nette de #revenu qui s’ensuivrait (une note du Monde : Reste cependant la question du devenir du marché noir alors que quelque 100 000 individus tirent un revenu du cannabis). Les économies de frais de justice et de police invoquées restent hypothétiques tant que la reconversion des actifs de cette #économie_informelle n’a pas eu lieu, tant que l’on ne sait pas où et comment seraient remplacés les revenus manquants.
    Cette activité marchande contribue actuellement au maintien de l’ordre dans nombre de quartiers, nos modernisateurs socialistes paraissent ne pas en tenir compte. Les recettes fiscales supplémentaires escomptées pourraient bien servir à une énième modernisation de la #police.

    • L’argument de la paix dans les cités par l’économie informelle me fait un peu frémir et ce pour deux points. Le premier, je me réfère à l’exemple marseillais, le « laisser faire » engendre des groupes plus que formels qui tentent de croitre et d’élargir leur territoire sur celui de groupes concurrents.
      Le deuxième point est que le laisser faire est l’acception des inégalités et discriminations de toute une population au bénéfice d’une ultra minorité.
      Cette théorie évidement ne parle pas des aspirations de la population concernée puisque de toute manière elle ne les interroge pas.
      Elle oublie aussi que le problème est peut etre moins économique que politique.

      La proposition politique des gangs de Los Angeles
      http://www.multitudes.net/La-proposition-politique-des-gangs

    • Les accidents du travail font 500 morts par an en France (et encore ce chiffre ne doit il pas inclure tous les accidents de trajets liés au travail, et bien d’autre effets mortels du travail). Que des dealers s’entretuent ne nuit guère à la paix sociale. En général, ces commerçants sont, comme les autres, soucieux de faire leurs affaires et donc de disposer de zones de chalandises suffisamment calmes. Cette paix là est obtenue par des modalités de violence effectivement différentes de celles qui règnent dans les zones commerciales standards, vidéoprotégées, fliquées, vigilées.

      La proposition politique des gangs de L.A est restée lettre morte. Une guerre entre pauvres en vue d’un modèle d’enrichissement est préférée à toute autre organisation collective.

      Je crois pas avoir théorisé le laisser faire. Ce sont les experts de Terra nova qui ne prévoient rien pour les 100 000 (?) personnes qui perdraient leur emploi (de merde).
      En revanche, je reste persuadé que la distinction économie/politique obscurcit les choses : l’économie est une politique, la politique du capital.

  • L’OMS se mobilise pour endiguer une #épidémie de #peste à #Madagascar. La bactérie de la peste se développe chez les rats véhiculée par les mouches.

    Doit-on s’attendre à pareille re-émergence dans les quartiers français sensibles où la #pauvreté s’accumule en multipliant son lot de #maladies ?

    http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/11/22/l-oms-se-mobilise-pour-endiguer-une-epidemie-de-peste-a-madagascar_4527702_1

    Le Monde.fr avec AFP | 22.11.2014 à 10h25 • Mis à jour le 22.11.2014 à 13h03

    La bactérie de la peste se développe chez les rats.
    L’Organisation mondiale de la santé ( #OMS ) a annoncé vendredi 21 novembre l’apparition de cas de peste à Madagascar, le premier mortel ayant été enregistré dans un village le 31 août. Dans un communiqué, elle indique avoir été notifiée le 4 novembre par les autorités sanitaires malgaches du développement de cette maladie.

    Au 16 novembre, 119 cas et 40 décès avaient été recensés précise l’OMS, dont deux cas dans la capitale Antananarivo avec un décès. Dans cette ville, « il y a maintenant un risque d’un rapide développement de la maladie due à la haute densité de population (...) et aux faiblesses du système de santé », met en garde l’OMS.

    RÉSISTANCE DES MOUCHES À L’INSECTICIDE

    Une force spéciale nationale, rassemblant divers acteurs de santé, a été constituée pour combattre la maladie avec l’aide de l’OMS et le soutien financier de la Banque africaine de développement.

    L’organisation souligne que la situation est compliquée par la résistance des mouches à l’insecticide deltamethrin, utilisé pour les contrôler. La bactérie de la peste, qui se développe chez les rats, est véhiculée par les mouches. Chez l’homme, elle se développe sous forme bubonique, et si la bactérie atteint les poumons, elle provoque une pneumonie et devient alors transmissible à travers la toux.

    Découverte à temps, la forme bubonique se soigne avec des antibiotiques, mais la forme pneumonique, une des maladies infectieuses les plus meurtrières, peut être fatale en seulement 24 heures. Le taux de mortalité dépend de la mise en route rapide du traitement, mais il peut être très élevé, précise l’OMS.

    La peste, une maladie ré-émergente ?

  • Travailler en #horaires-décalés accélère le vieillissement cognitif
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/11/04/travailler-en-horaires-decales-accelere-le-vieillissement-cognitif_4517438_1

    Travailler de nuit ou en horaire décalés pendant une longue période nuit à la santé. C’est ce que révèle une étude franco-britannique publiée dans la revue médicale Occupational and Environmental Medicine, mardi 4 novembre. Selon ce document, le vieillissement cognitif est accéléré par ce type de rythme de travail.

    Pendant dix ans, ces chercheurs ont ainsi suivi 3 000 salariés du sud de la France, âgés de 32 à 62 ans au début de l’étude, travaillant dans tous les secteurs de production et dont la moitié avaient travaillé en horaires décalés pendant au moins 50 jours au cours de l’année.

    Leurs capacités cognitives (mémoire, attention, vitesse de réaction) ont été mesurées à trois reprises (1996, 2001 et 2006) lors de tests neuropsychologiques.

    L’étude a permis de montrer que ceux qui avaient eu un travail posté pendant dix ans ou plus, présentaient un déclin cognitif – processus naturel chez toute personne vieillissante – nettement plus rapide que les autres.

    #on_s'en_doutait #c'est_dit #travail #santé

  • CHRU de Tours : « On assiste à un démantèlement de l’hôpital public »

    http://larotative.info/chru-de-tours-on-assiste-a-un.html

    L’une est infirmière, l’autre est aide-soignante dans l’un des services du CHRU de Tours où des postes vont être supprimés. Elles sont toutes deux militantes au syndicat SUD Santé Sociaux 37, et sont mobilisées contre le nouveau plan de la direction de l’hôpital qui consiste à fermer des lits dans les spécialités d’ORL, d’Ophtalmologie, d’Orthopédie et de Gynécologie. Un plan qui affectera tant les usagers que les personnels, et dont on trouve la copie dans de nombreux autres hôpitaux en France.

    On assiste à un démantèlement de l’hôpital public depuis plusieurs années. Le service d’Orthopédie, qui devrait aussi être affecté en fin d’année, a déjà vu une partie de son activité arrêtée et transférée dans des cliniques privées du coin. L’activité du service de Gynécologie diminue d’année en année, et la direction prend prétexte de l’absence de quatre anesthésistes pour fermer cinq lits.

    Plutôt qu’assurer les remplacements, la direction préfère fermer des lits ?

    Voilà. Cela fait des années qu’on nous dit qu’il n’y a plus d’orthopédistes, d’anesthésistes, de gynécos... C’est comme cela qu’on ferme les maternités de proximité. Le plan de Marisol Touraine et du gouvernement, c’est de faire des économies, en supprimant des lits et donc du personnel, alors que les urgences n’ont pas assez de lits pour placer leurs patients.

    On préfèrerait que certains lits restent parfois vides, mais qu’ils soient disponibles en cas de besoin, avec le personnel nécessaire. Mais aujourd’hui, la seule logique est la rentabilité, et on doit fonctionner en flux tendu en permanence. Nous, on considère que cette logique ne peut fonctionner pour les soins.

    Aujourd’hui, par manque de personnel, vous avez du mal à réaliser les soins comme vous le souhaiteriez ?

    On n’est pas minutées, mais presque. S’assoir au bord d’un lit pour écouter un patient, ça veut dire qu’on va devoir accélérer le rythme pour le patient d’après. C’est pour ça qu’à la fin du service, quand on débauche, on n’est pas forcément bien. Parce qu’on fait passer le côté technique du soin avant tout, au détriment de l’écoute, de la prise en charge de la famille, etc., qu’on est obligées d’abréger. On doit faire du soin vite et pas bien.

    Une patiente opérée d’un cancer du sein doit partir le lendemain dès 11 heures du matin, même si elle aimerait être prise en charge deux ou trois jours, histoire qu’on la rassure, qu’on la dorlote. Les infirmières du bloc de gynéco-obstétrique sont actuellement mobilisées pour obtenir du personnel supplémentaire et permettre une meilleure prise en charge des femmes. Pour la pose d’un Port-a-Cath [1], qui est un acte très court, les infirmières du bloc souhaiteraient être deux : une qui s’occuperait de la patiente, pendant que l’autre assisterait le médecin. Mais selon la direction, une seule suffit. Cela pose la question de l’humanité des soins.

    #hôpital #cancer #austérité #santé

    • Je me trompe peut-être, j’ai une vision subjective du sujet mais je vous la livre.

      Il y a 30 ans encore, l’hôpital était une entreprise de proximité à vocation sociale. Les élus mettaient des amis, des proches, de la famille dans le petit personnel de la grande usine, les médecins régnaient par famille dans les hôpitaux petits et grands et la rentabilité n’était pas vraiment assurée.

      Puis l’hôpital s’est « rationalisé ». Des directeurs d’hôpitaux, diplômés de santé publique, sont venus faire les gestionnaires.

      Localement l’hôpital licencie et n’embauche plus, il maintient son personnel peu qualifié dans des CDD à répétition pendant dix ans ou 20 ans et les gens en CDI sont bloqués dans leur notation pour ne pas gréver le budget. Les personnels avaient choisi de travailler de jour ou de nuit, désormais ce ne sont plus eux qui choisissent : ils travaillent de jour, de nuit, comme l’hôpital veut. Les périodes de repos obligatoires ne sont pas respectées, les astreintes à domicile ne sont pas payées mais obligatoires et même pas défrayées du déplacement. Le personnel est promené d’un poste à l’autre sans formation, sans aide, sans encadrement.

      Les services techniques sont sous traités : blanchisserie, cuisine, maintenance. Avec pour conséquence des plomberies hors d’âge, des réseaux électriques défectueux mélangeant 110 et 120v (dans des CHU !). Tout est plus cher mais ce n’est plus du personnel payé, juste des services. Rationalisé.

      Pour les médecins il y a aménagement des postes : prendre le maximum d’étrangers sous payés dont les conditions de travail sont contractuellement hallucinantes (travail de jour enchaîné de nuit, sans repos). Les médecins en poste sont là aussi facilement déplacés d’un poste à un autre en fonction des besoins, sans plus de qualification. Comme il n’y a pas de temps médical suffisant, on embauche pas, on rationalise : le médecin fait 45h au lieu de 35 et il cumule les heures supplémentaires en « crédit retraite ». Sauf que les retraites approchent et il y a plein de médecins hospitaliers qui vont partir plus tôt à la retraite avec ce système alors que l’hôpital ne pourra pas les remplacer puisqu’officiellement, ils seront toujours là. Rationnel ? A très court terme…

      Mais je crois que le plus bel outil de la transformation de l’hôpital, c’est la T2A.

      Magnifique outil de cotation des prestations.

      Tout acte fait au patient est côté selon cette T2A et payé à l’hôpital en fonction. Ceux qui n’y sont pas ne sont pas payés.
      Résultat de cette logique, je caricature, M X est alcoolique : je peux soit essayer de le sevrer, mettre en oeuvre les psychologues, les assistants sociaux et tenter de lui faire reprendre sa vie, soit lui greffer un nouveau foie. La 2e solution est beaucoup plus rentable pour l’hôpital.

      Et puis il y a la logique cachée de la chose.

      Si vous passez vos journées à réfléchir à ce qu’il faut faire pour que votre service soit rentable pour que son budget soit assuré l’an prochain, vous êtes dans l’intérêt du CHU et du votre mais vous avez changé de logique de travail : votre intérêt n’est plus que le patient aille bien, mais que votre travail puisse perdurer.

      J’ai quitté l’hôpital il y a 17 ans, je ne le regrette pas car cette logique comptable est insupportable.

      (j’ajoute un lien complémentaire qui fait résonnance à ce que je disais sur la médecine d’autrefois en CHU : http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/10/29/l-igas-livre-un-rapport-accablant-sur-le-chu-de-marseille_4514222_1651302.ht ).

  • Les revues « Prescrire » et « British Medical Journal » s’en prennent à Jean-Claude Juncker
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/09/16/les-revues-prescrire-et-british-medical-journal-s-en-prennent-a-jean-claude-

    La décision du président de la Commission européenne de rattacher les produits de santé et de l’Agence européenne du médicament (EMA) au secteur des entreprises est une régression selon la revue française Prescrire et le British Medical Journal (BMJ).

    Qualifiée d’« incompréhensible retour en arrière », cette décision « est une immense déception et suscite l’incompréhension de tous ceux qui donnent la priorité à la santé publique en Europe », écrivent dans une lettre au président de la Commission, Jean-Claude Juncker, la rédactrice en chef du BMJ et le directeur de la revue indépendante française.

    Ils en citent un exemple récent : « En 2010, l’EMA a annoncé une politique volontariste de transparence et d’accès public aux données sur lesquelles l’agence base ses avis, qui intéressent la santé des Européens ». Or « la position de l’EMA s’est retournée de manière spectaculaire au cours des derniers mois, concomitamment avec la prise de fonctions à l’agence d’un responsable juridique issu des firmes ».

    #big_pharma #pharma

  • Non-lieu général dans le dossier de la vache folle
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/07/25/non-lieu-general-dans-le-dossier-de-la-vache-folle_4463164_1651302.html
    Ce qui est formidable avec la #mondialisation en général, et la façon dont fonctionne l’#agroalimentaire en particulier, c’est qu’en cas de pépin il n’y a jamais de responsable. #corporations

    Il n’y aura pas de procès. Dix-sept ans après l’ouverture du dossier de la vache folle, les deux juges chargés de son instruction ont décidé de délivrer un non-lieu général dans cette affaire, a annoncé vendredi 25 juillet à l’agence de presse Reuters une source judiciaire, confirmant une information d’Europe 1.

  • Des chercheurs contre la destruction des derniers virus vivants de la variole

    http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/05/01/des-chercheurs-contre-la-destruction-des-derniers-virus-vivants-de-la-variol

    Depuis que l’éradication de cette maladie infectieuse a été déclarée en 1980, des recherches limitées concentrées sur le développement de tests de diagnostic, d’antiviraux et de nouveaux vaccins se sont poursuivies sous un étroit contrôle, dans seulement deux laboratoires sous haute sécurité, l’un en Russie et l’autre aux Etats-Unis, les deux seuls endroits où se trouvent des virus vivants de la variole.

    Ces recherches sont motivées par le risque que la variole puisse réapparaître à la suite d’une réintroduction intentionnelle du virus dans la population. Ces chercheurs soulignent en outre que les récentes avancées en biologie synthétique rendent en théorie possible de recréer des virus. Au cours des dernières décennies, les recherches sur le virus de la variole ont permis de produire de nouveaux vaccins antivarioliques plus sûrs et deux antiviraux expérimentaux prometteurs contre cet agent pathogène.

  • Des vagins fabriqués en laboratoire ont été réimplantés avec succès chez de jeunes patientes
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/04/11/des-vagins-fabriques-en-laboratoire-ont-ete-reimplantes-avec-succes-chez-de-

    Des chercheurs américains ont réussi à recréer des #vagins en laboratoire et à les réimplanter chez des jeunes filles de 14 ans souffrant d’aplasie vaginale – c’est-à-dire nées sans vagin. Les résultats de leurs travaux, réalisés en 2006, ont été publiés vendredi 11 avril dans la revue scientifique The Lancet.

    Jusque-là, des chirurgiens avaient réussi à implanter des vagins articiels. Cette fois, une équipe de médecins du centre médical baptiste Wake Forest, en Caroline du Nord a recréé des vagins en laboratoire en incubant des cellules prélevées au niveau de la vulve chez chacune des patientes.

    Pour donner sa forme au vagin, les médecins ont ensuite scanné la région pelvienne de chaque adolescente pour créer une structure sur laquelle coudre la bande de cellules vaginales développées en laboratoire. A l’extérieur de cette structure ont été ajoutées des cellules musculaires.

    #vagin_artificiel #chirurgie

  • #Cancer du col de l’#utérus : de nouvelles plaintes contre le #Gardasil
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/04/02/vingt-cinq-nouvelles-plaintes-bientot-deposees-contre-le-gardasil_4394385_16

    Vingt-cinq nouvelles plaintes vont être déposées d’ici à la fin du mois contre le vaccin Gardasil, commercialisé par la coentreprise franco-américaine Sanofi Pasteur MSD (Merck) et destiné à prévenir le cancer du col de l’utérus, a indiqué mercredi 2 avril Me Jean-Christophe Coubris.

    Auteur de la première plainte déposée en novembre dernier, l’avocat a précisé que les 25 plaintes pénales seraient déposées contre Sanofi et l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) auprès du parquet du pôle de santé du tribunal de grande instance de Paris. « Le point commun entre toutes ces affaires est le délai très court entre l’injection du Gardasil et les premiers symptômes de la maladie », a-t-il indiqué, précisant qu’il espérait la désignation rapide d’experts.

  • Roubaix : le médecin des Roms, Christophe Lamarre, suspendu - France 3 Nord Pas-de-Calais
    http://nord-pas-de-calais.france3.fr/2014/03/03/roubaix-le-medecin-des-roms-christophe-lamarre-suspendu-4

    Motif : une suractivité et des amplitudes horaires excessives.

    Fin septembre 2013, lorsque les forces de l’ordre ont évacué le campement dit du Galon d’eau, proche de son cabinet roubaisien, le médecin généraliste, qui soignait des patients roms depuis plusieurs mois, se rend sur place et trouve « sur le trottoir » une famille qu’il connaît, « six personnes dont un malade ».

    Devant l’absence de solution pour les reloger, le médecin pense à son ancienne maison médicale, qui lui appartient toujours : « je les ai installés là pour le week-end en leur demandant de ne rien dire à personne ». Avec l’aide d’un responsable de la Ligue des droits de l’homme, il y amène ensuite deux autres familles avec des malades.

    Bien vite, des Roms « sont arrivés de partout avec des caddies », relatait le médecin en octobre 2013 : « Peut-être deux cents personnes, dans la rue et dedans. J’étais complètement dépassé ». Ils étaient à cette date, une cinquantaine à y vivre le jour, les trois familles d’origine et « les plus fragiles » des Roms arrivés ensuite : de nombreux enfants malades en bas âge, une femme enceinte.

    C’est un motif que j’ai souvent entendu invoqué pour se débarrassé des médecins qui ne marchent pas au pas des ordres de l’ordre. En fait l’ordre ne souhaite pas que les roms soient soignés.

    #la_gerbe #discrimination #roms #santé

    • Un article dans le monde dément celui que j’ai poster ci dessus
      http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/03/05/a-roubaix-le-medecin-des-roms-suspendu-d-activite_4378152_1651302.html

      Raison principale de la suspension : des anomalies dans les prescriptions du Dr Lamarre, d’après le Dr Bernard Decanter, secrétaire général dans le Nord de l’Ordre des médecins, contacté par Le Monde. « Il prescrivait trop et pour de trop longues durées du Subutex et d’autres dérivés à base de morphine, explique M. Decanter. Or les règles en matière de prescription de toxiques sont très strictes : pas plus de 28 jours d’affilée. Ces erreurs de prescription peuvent être très dangereuses pour les patients. »

      « LE MÉDECIN N’A PAS ÉTÉ CONDAMNÉ PARCE QU’IL TRAVAILLAIT TROP »

      Ce motif s’ajoute à « un ensemble de dysfonctionnements ayant eu lieu avant 2009 et signalés par la Sécurité sociale », précise M. Decanter, insistant sur le fait que « contrairement à ce qui est dit dans les médias le médecin n’a pas été condamné parce qu’il travaillait trop ». Il tient aussi à souligner qu’il s’agit d’une décision du tribunal et non pas du Conseil de l’ordre des médecins.

  • Une adolescente sur cinq a déjà tenté de se suicider
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/02/05/hausse-alarmante-des-tentatives-de-suicide-chez-les-jeunes-filles_4360146_16

    … il est urgent, à en croire le docteur Binder, de lancer une étude spécifique. « Ces jeunes filles ont, en tous cas, vécu une détresse telle à un moment donné qu’elles sont capables, a posteriori, de dire qu’elles ont essayé de mourir. Que ce soit vrai ou imaginaire, cela traduit quelque chose, qu’il faut creuser. Qu’est ce que cela veut dire, dans notre société, qu’autant de jeunes filles veuillent mourir ? »

    Via @denisb, #merci

    #tristesse #urgence #détresse #suicide #malaise_social #jeunes_filles et je mets @mona en copie, parce que les jeunes filles sont toujours plus nombreuses que les garçons à vouloir se suicider.

    • oui @mad_meg, il y a aussi cette question métaphysique mais tabou de la mort dans un monde ou pourtant la morbidité fait loi, le poids qui pèse sur les jeunes filles de ne pouvoir échapper à ce rôle de reproductrice à laquelle la société les assigne ne cesse d’augmenter, on le voit dans les reculades sur l’enseignement de l’égalité.

    • Suicide des jeunes : sonder n’est pas creuser - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/Suicide-des-jeunes-sonder-n-est.html

      Les auteurs du sondage le rappellent au fil des citations [2] et en appellent à une enquête spécifique sur le suicide des adolescents : "Que ce soit vrai ou imaginaire, cela traduit quelque chose, qu’il faut creuser », suggère l’un avec un humour involontaire (Le Monde, 5 février 2014). Ainsi, sonder n’est pas creuser. Ce pourrait même être une raison de s’abstenir d’un titre faux mais racoleur.

    • Zut crotte, ils sont bouchés ? le problème essentiel est que la douleur n’est pas quantifiable, et pas plus les tentatives de suicide que les viols. La tentative de suicide est un sujet tabou et définitivement non épidémiologique, pour appuyer, disons que les morts par suicide sont quantifiables, et pour cause, pas les tentatives, sauf à faire un sondage et à demander aux intéressé·e·s tel que cela a été fait. Sinon elle quantifierait quoi leur étude épidémiologique ? un ou deux lavages d’estomac pour attester de la tentative et combien exactement faut-il de cicatrices recousues dans un CHU ?

    • @Fil, OK, le titre Une adolescente sur cinq a tenté de se suicider est faux, remplaçons le par le « vrai » titre Une adolescente sur cinq déclare avoir tenté de se suicider . Je ne suis pas sûr que cela change fondamentalement le message.

      @touti la quantification pose toujours des problèmes ! Ainsi, pour les suicides, il faut s’interroger sur le processus de qualification du décès (notamment quand on fait des comparaisons internationales). Et diverses études montrent qu’en France la sous-estimation des décès est de l’ordre de 20% à 30%.
      Pour les tentatives de suicide, bien sûr, on ne peut dénombrer que celles qui ont débouché sur un enregistrement quelque part dans un processus et donc on ignore les autres. Néanmoins, ce que l’on peut quantifier peut donner lieu à des études. C’est même indispensable pour pouvoir repérer des modifications dans la perception sociale du suicide qui impactent directement les taux de déclaration ou de signalement au système de soins et pour essayer de « calibrer » les liens entre ce qui est mesuré et ce qui résulte des enquêtes telles que celle présentée ici.

      Par exemple, cette étude de la DREES de mai 2006 qui s’intéresse aux tentatives de suicide ayant donné lieu à un contact avec le système de soins http://www.infosuicide.eu/pointdevue/statistique/doc/suicidesdreesmai2006.pdf

      Le graphique de la page 7 montre l’intérêt du croisement des sources pour reconstituer des trajectoires.

      Ou la note 16, page 6 (qui donne une indication de l’ampleur du sous-enregistrement des TS)

      Une enquête réalisée entre mars et avril 2000 dans des infirmeries scolaires de Gironde montre que, chez les jeunes de 11 à 21 ans ayant consulté l’infirmerie et ayant déjà tenté de se suicider, 9 sur 10 n’ont pas été hospitalisés lors de leur tentative de suicide. Une partie d’entre eux a pu être suivie par un généraliste, mais ces chiffres montrent qu’une partie des tentatives n’est pas prise en charge par le système de soins, alors que les recommandation de l’ANAES préconisent que « tout adolescent suicidant (ayant réalisé une tentative de suicide) doit être adressé aux urgences d’un établissement de soins ». Ceci peut expliquer une part du décalage important entre les déclarations de tentatives dans les enquêtes enpopulation générale et les chiffres fournis par le système de soins

  • L’automédication recule en France
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/01/22/l-automedication-recule-en-france_4352200_1651302.html

    Pour la première fois en cinq ans, les ventes de médicaments d’automédication ont baissé en France en 2013. Le recul est de 3 %, à 2,1 milliards d’euros.

    Effet de la crise ? Les Français ont en tout cas reporté une partie de leur consommation sur les produits obtenus par le biais d’une ordonnance et remboursables, décrypte l’Afipa, l’association qui regroupe les industriels du secteur.

    Une baisse de 10 % des ventes d’automédication se traduirait par un coût additionnel de 622 millions d’euros pour l’Assurance-maladie, estime l’association.

    A l’inverse, si davantage de médicaments étaient en vente libre, la collectivité pourrait économiser 520 millions d’euros, calcule l’Afipa.

    34,50 EUROS PAR PERSONNE

    En moyenne, les Français dépensent chaque année 34,50 euros par personne en automédication, contre 57 euros pour les Allemands ou 46 euros pour les Britanniques.

    Si le marché de l’automédication pèse un peu plus de 2 milliards d’euros dans l’Hexagone, celui des médicaments remboursables vendus dans les officines représente, lui, 26 milliards d’euros.

    #santé
    #industrie-pharmaceutique

    #automédication :
    #France ( 34,50 euros par personne )
    #Allemagne ( 57 euros par personne )
    #Royaume-unis ( 46 euros par personne )