The predators of New Orleans - Le Monde diplomatique

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  • Editorial. #Katrina, une tempête politique

    Le 29 août 2005, l’ouragan Katrina frappe La Nouvelle-Orléans. Un déluge d’eau, des morts par centaines, 1 million de sans-abri, des quartiers ravagés. Mais alors que les Etats-Unis connaissent l’une des plus importantes catastrophes naturelles de leur histoire, leur président est aux abonnés absents. George W. Bush se repose dans son ranch texan, des vacances qu’il finit par abréger deux jours plus tard pour rentrer à Washington. A bord d’Air Force One, le président américain survole La Nouvelle-Orléans et prend conscience de l’ampleur des dégâts. Mais il est déjà trop tard : en Louisiane et dans tout le pays, la colère monte face à la légèreté du président et l’impéritie de son administration. L’Amérique de Bush a failli.


    http://www.courrierinternational.com/article/editorial-katrina-une-tempete-politique

    • C’est encore ne présenter que la version politiquement correcte que de parler de la légèreté de Bush.
      “Congressman Mike Pence, a leader of the powerful Republican Study Group which helped draft Bush’s reconstruction agenda, emphasised that Republicans would turn the rubble into a capitalist utopia: “We want to turn the Gulf Coast into a magnet for free enterprise. The last thing we want is a federal city where New Orleans once was” (20).

      Symptomatically, the Army Corps in New Orleans is now led by the official who formerly oversaw contracts in Iraq (21). The Lower Ninth Ward may never exist again, but already the barroom and strip-joint owners in the French Quarter are relishing the fat days ahead, as the Halliburton workers, Blackwater mercenaries, and Bechtel engineers leave their federal paychecks behind on Bourbon Street. As they say in Cajun, — and no doubt now in the White House too — “laissez les bons temps rouler!””
      The predators of New Orleans
      https://mondediplo.com/2005/10/02katrina