J’avais relevé cet article parce qu’il remet en cause la plus ancienne façon de se chauffer : la combustion du bois.
D’accord avec @rastapopoulos quand il met l’accent sur la trop grande concentration urbaine et le développement de mégapole à l’échelon régionale. « Enlarge your (penis) capitale » : toujours ce problème de mégalomanie galopante et mortifère que développent les responsables politiques de tout poil.
@nicolasm : relis bien l’article ; il est bien question de feux de bois pas seulement de cheminée. Jusqu’à maintenant, les chauffages au bois (dont la cheminée dite d’agrément) sont autorisés mais à partir de janvier 2015, ce ne sera plus possible sauf dérogations dont il est fait mention ici même :
▻http://www.paris.fr/pratique/environnement/bruit-et-qualite-de-l-air/dans-quelles-conditions-peut-on-faire-un-feu-de-cheminee-a-paris-duplique/rub_136_stand_126017_port_3060
Il est vrai que se chauffer au bois à Paris (et dans une grande ville en général) pose le problème du stockage. On vend maintenant des lots de bûches dans des enseignes de bricolage mais les prix sont dissuasifs.
Se chauffer au bois fait partie d’une culture rurale dans le meilleur sens du terme : souvent le marchand de bois était un paysan du coin. J’ai pratiqué le chauffage au bois pendant dix ans quand j’habitais un bled de la Bourgogne profonde. Le vendeur de bois était bavard comme une pie. Dès qu’on avait déchargé le « char », je l’invitais à boire un petit coup de blanc du cru et lui remettait son enveloppe, quelques biftons pour ses bons et loyaux services. Je crois me rappeler que, en dernier (1997), il prenait 400,00 F le moule, unité locale valant 2 stères 1/3. Nous avions un combustible de grande qualité, du bois aux essences variées, séché pendant au moins trois ans. Et comme nous restions au moins deux heures attablés, c’est un paquet de souvenirs qu’il nous livrait « bruts de sciage » dans la conversation. Mes gamins étaient fascinés par ce curieux bonhomme qui venait toujours avec son fils, 30 ans à l’époque et toujours célibataire. Le fiston qui devait connaître les histoires paternelles par cœur, prenait son mal en patience mais on comprenait vite qu’il n’avait pas le droit de la ramener. C’était le genre de lien social qui se créait à cette époque-là, il y à peine vingt ans. Bon voilà.