Elle vient coucher dans son lit mais porte plainte pour viol - 24/01/2014

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  • #culture_du_viol à la dépêche du midi.
    « Elle vient coucher dans son lit mais porte plainte pour viol »
    http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/24/1802300-vient-coucher-lit-porte-plainte-viol.html?fb_action_ids=1015212805

    C’est une histoire abracadabrantesque qu’a eu à juger mercredi le tribunal correctionnel d’Agen que présidait Ludovic Pilling. Un couple de jeunes gens qui se fréquentaient et vivaient plus ou moins ensemble décide de se séparer. Ils avaient déjà couché ensemble. Ni l’un ni l’autre n’étaient donc des perdreaux de l’année. Un soir pourtant, la jeune femme vient revoir le garçon. Chez lui. Ils boivent l’apéro, fument un ou deux pétards et la jeune femme annonce au garçon qu’elle va se coucher. Au lieu de s’allonger dans le canapé du garçon, dans le salon, elle va carrément dans sa chambre et dans son lit. Quelques instants plus tard, il la rejoint en se disant, si elle vient dans mon lit et non dans mon canapé, c’est qu’elle attend quelque chose même si elle dit qu’elle ne veut plus coucher avec moi. Il la rejoint donc et tente quelques approches. Il glisse sa main vers le jardin secret. Elle hurle, se débat et aligne un coup de genou dans les parties intimes du garçon qui en voit 36 chandelles.

    Puis la jeune femme quitte la chambre, se dirige vers la porte, constate qu’elle est fermée à clef, hurle qu’il veut la séquestrer. Le garçon ouvre la porte et la jeune fille s’en va. Le lendemain, elle portera plainte.

    7000 € réclamés
    Une enquête sera ouverte et le parquet, investigations achevées, décidera qu’il n’est pas utile de renvoyer l’affaire devant le tribunal. Il décidera le classement de l’affaire et procède à ce que l’on appelle « un rappel à la loi ». C’est-à-dire qu’il admoneste le garçon.

    L’affaire est close ? Non. La jeune fille fait valoir ses droits et demande la citation directe et elle exige - ce qui est son droit - de revenir devant le tribunal. Surprise : le parquet qui avait classé l’affaire et procédé au rappel à la loi s’est montré mercredi extrêmement virulent : un vrai réquisitoire de cour d’assises en accablant le garçon. L’avocate de la jeune fille, sur cette lancée, a réclamé 7000 €.

    Le tribunal a placé son délibéré sur cette affaire en fin d’audience, c’est-à-dire après la mise sous presse de ce compte rendu. Ce délibéré n’a pas empêché un avocat présent à l’audience de dire : « Quand on ne veut pas voir le loup, on ne visite pas sa tanière ».