Augmenter les salaires : chiche !
▻https://www.alternatives-economiques.fr/christian-chavagneux/augmenter-salaires-chiche/00100359
Bruno Le Maire veut que les salaires augmentent. Anne Hidalgo, Valérie Pécresse et Je...
Augmenter les salaires : chiche !
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Bruno Le Maire veut que les salaires augmentent. Anne Hidalgo, Valérie Pécresse et Je...
"VACCINATION CRIMINELLE"
Une mortalité inédite (extraits)
La pharmacovigilance des vaccins anti-covid est déniée car elle menace l’idéologie de la vaccination intégrale portée par les industries pharmaceutiques, les gouvernements et les principaux médias. Cette vaccination de masse conduit pourtant à une mortalité inédite dans l’histoire de la médecine moderne. Il y a urgence à la suspendre pour évaluer la balance bénéfice/risque au cas par cas.
(...) Aux États-Unis, en 6 mois, la vaccination anti-covid a tué 5 fois plus de personnes que la vaccination anti-grippe en 30 ans. Ceci confirme d’une autre façon encore que nous sommes bien en présence de vaccins d’un nouveau genre, dont la dangerosité est inédite.
(...) La question des effets indésirables graves des vaccins anti-covid fait l’objet d’un déni et d’un silence proprement scandaleux de la part du gouvernement et des principales agences sanitaires (Agence nationale de sécurité du médicament, Haute autorité de santé, Haut conseil de santé publique, etc.). Tout se passe comme s’il s’agissait d’un véritable tabou, en France comme dans la plupart des autres pays occidentaux. L’importance de ces effets apporte en effet une contradiction trop flagrante et dévastatrice pour l’idéologie de la vaccination intégrale qui guide des gouvernements ayant choisi de s’abandonner dans les bras de l’industrie pharmaceutique. Cette dernière est en effet au cœur de toute la gestion d’une épidémie qui constitue pour elle une aubaine inédite dans l’histoire : quel produit commercial breveté a pour marché potentiel la totalité de l’humanité, renouvelable chaque année qui plus est ? Patrons et actionnaires de ces firmes pharmaceutiques et biotechnologiques sont en train de devenir immensément riches.
▻https://www.alternatives-economiques.fr/covid-19-tres-chers-vaccins/00099304
Au vu de la façon (dans l’urgence, pour générer un maximum de profits) dont ces industries ont travaillé, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, pour mettre au point ces nouveaux vaccins génétiques (ADN ou ARN), on pouvait ainsi dès le départ redouter que ces produits ne soient pas de très bonne qualité. Mais la réalité dépasse ces craintes et montre que ces vaccins ont davantage d’effets indésirables plus ou moins graves qu’aucun autre avant eux. Nous avons vu ainsi qu’aux Pays-Bas l’on parvient à un taux de 2,7 morts pour 100 000 vaccinés (16,5 millions de vaccinés, 448 morts). En France et aux Etats-Unis, ce taux monte à environ 3,7 morts pour 100 000 vaccinés. Et en Grande-Bretagne, ce taux grimpe même à 4,3 morts pour 100 000 vaccinés, très probablement en raison de la prépondérance du vaccin AstraZeneca que l’on sait depuis le mois de mars 2021 (▻https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/vaccin/vaccin-astrazeneca-les-pays-bas-suspendent-a-leur-tour-son-utilisation-1672) être le plus dangereux des quatre vaccins couramment utilisés en Occident (en particulier du fait des nombreuses thromboses qu’il provoque et qui commencent à être documentées dans la littérature scientifique médicale, ce qui n’est guère surprenant lorsque l’on connaît les conditions dans lesquelles il a été fabriqué en Chine.
▻https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2104840
▻https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2104882
▻https://www.nytimes.com/2020/12/07/business/china-vaccine-astrazeneca.html
Au passage, nous avons également signalé que ce fut le premier vaccin administré en France, dès février 2021, aux professionnels de santé. De là une des raisons rationnelles probables de la grande réticence à la vaccination anti-covid que manifestent une partie d’entre eux.
Cette mortalité vaccinale (qui n’est que la pointe émergée de l’iceberg des effets indésirables graves) est donc inédite, elle est particulièrement grave et sa dissimulation l’est plus encore. Soyons clair : dissimuler d’une façon ou d’une autre un tel danger est tout simplement criminel vis-à-vis de la population. Même réduite à ses plus élémentaires principes de déontologie (primum non nocere), l’approche de cette question en termes de santé publique devrait conduire à suspendre d’urgence la campagne vaccinale, à étudier beaucoup plus en détail les données de cette pharmacovigilance (en particulier selon les classes d’âge et en fonction des différents facteurs de risque) et, au terme d’une analyse bénéfices/risques méticuleuse, à déterminer à quelles catégories bien précises de la population il est possible de proposer la vaccination sans risque que les effets indésirables graves soient plus nombreux que les formes graves de la Covid dont elle sensée les protéger. Tout autre approche ne relève pas de la santé publique mais de postures idéologiques ou d’un marketing commercial. Et l’histoire a déjà montré (sur le tabac, sur les pesticides, sur la pollution aux hydrocarbures, etc.) que ces postures et ce marketing étaient responsables de véritables crimes contre les populations civiles. Que ces crimes soient commis au nom du Bien ou au nom de la Santé ne devrait en aucun cas aveugler sur leur réalité et leur nature. Toutes celles et ceux qui s’y adonnent pourront être désormais considérés comme complices de cette nouvelle mortalité vaccinale inédite dans l’histoire de la médecine.
Laurent MUCCHIELLI (sociologue, directeur de recherche au CNRS), Hélène BANOUN (pharmacien biologiste, PhD, ancienne chargée de recherches à l’INSERM), Emmanuelle DARLES (maîtresse de conférences en informatique à Aix-Marseille Université), Éric MENAT (docteur en médecine, médecin généraliste), Vincent PAVAN (maître de conférences en mathématique à Aix-Marseille Université) & Amine UMLIL (pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier, unité de « pharmacovigilance/CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques)/Coordination des vigilances sanitaires » du Centre hospitalier de Cholet).
►https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/300721/la-vaccination-covid-l-epreuve-des-faits-2eme-partie-une-mortalite-i
VIDÉO DE L’INTERVIEW
▻https://youtu.be/4rvM-9sguJk
Violences sexistes et sexuelles : le gouvernement se contente de symboles | Alternatives Economiques
▻https://www.alternatives-economiques.fr/sophie-binet/violences-sexistes-sexuelles-gouvernement-se-contente-de-symboles/00099263
La France fait le strict minimum
Cependant, nous ne pouvons nous satisfaire du projet du gouvernement car, en l’état, cette ratification ne changera pas fondamentalement la situation en France. Pourquoi ? Parce que le gouvernement a décidé de ratifier a minima : il refuse de faire évoluer la loi pour y intégrer les recommandations de l’OIT.
On ne peut pourtant pas dire que la situation française soit satisfaisante : une femme sur trois a déjà été agressée ou harcelée sexuellement au travail et 70 % d’entre elles déclarent n’en avoir jamais parlé à leur employeur – qui, par ailleurs, n’a quasiment jamais de plan de prévention pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Et quand elles le font, 40 % estiment que la situation s’est réglée en leur défaveur, par une mobilité forcée voire un licenciement1. Notre soi-disant « arsenal » législatif ne fait pas peur à grand monde !
La loi doit être renforcée et des moyens humains et financiers débloqués pour enfin bannir les violences sexistes et sexuelles. Il faut garantir à toutes le droit d’être accompagnées en renforçant les moyens et les prérogatives des référent.e.s du personnel harcèlement, et en augmentant leur nombre. Il faut également rompre l’isolement des 35 % de salarié·e·s qui travaillent dans des entreprises sans représentant·e·s du personnel, en permettant aux conseillers du salarié de les accompagner face à l’employeur en cas de harcèlement sexuel. L’ensemble des professionnels, des représentants du personnel et des salariés doivent être formés et sensibilisés pour lutter contre ces violences. Il est également urgent d’en faire un sujet obligatoire de négociation à tous les niveaux sous peine de sanction pour les employeurs.
La convention de l’OIT pointe la nécessité d’accorder une attention particulière aux facteurs de risques exposant à la violence, comme le travail isolé, de nuit et aux personnes en situation de vulnérabilité. Nous pensons que la ratification doit être l’occasion d’adopter des mesures spécifiques pour protéger, notamment les personnes handicapées, migrantes, LGBTQI+ ainsi que les travailleurs précaires.
Le gouverneur de la #Banque du Liban collectionne les immeubles à Paris
▻https://www.alternatives-economiques.fr/gouverneur-de-banque-liban-collectionne-immeubles-a-paris/00099330
Les chiffres alarmants de l’#insécurité en France | Alternatives Economiques
▻https://www.alternatives-economiques.fr/eloi-laurent/chiffres-alarmants-de-linsecurite-france/00099272
Quel rôle jouent dans le tableau français les violences interpersonnelles qui menacent la sécurité physique des gens, danger qui, de fait, dans le débat public, représente à lui seul 100 % des commentaires, articles, vidéos et émissions consacrés à l’insécurité ? Exactement 0,089 % des décès totaux, en baisse par rapport à 2014, où ces violences étaient à l’origine de 0,094 % des décès, en nette baisse par rapport à 1990 (0,2 % des décès totaux).
Par comparaison, l’exposition à des températures extrêmes représente une menace 3,5 fois plus importante, les suicides représentent un danger 20 fois plus important (1,8 % des décès totaux), les chutes représentent un danger 33 fois plus important pour la sécurité des personnes, les attaques cardiaques représentent un danger 83 fois plus important.
Cette distorsion de la réalité n’a rien à voir avec une tournure d’esprit particulière à la France, ni avec un trait anthropologique ancestral. C’est un déni de réalité intéressé.
Non, la diversité bien réelle de la population française (à 20 % immigrée ou de descendance immigrée) n’a aucunement conduit au cours des vingt-cinq dernières années, ni des dix dernières années, ni des cinq dernières années, à une montée des violences interpersonnelles qui menacerait la douceur de vivre, bien au contraire.
Non, la menace la plus grave qui pèse sur la vie des personnes en France n’est pas la violence des autres, c’est la brutalité des conditions d’existence, l’inégalité devant l’accès aux soins préventifs et curatifs et la négligence des pouvoirs publics face à l’épidémie de maladies chroniques et d’isolement social.
Femmes photographes, un regard sans frontières
▻https://www.alternatives-economiques.fr/femmes-photographes-un-regard-frontieres/00099279
Avec des reportages venus des quatre coins du monde, le festival « Les femmes s’ex...
Taxer l’héritage, un mot d’ordre international | Alternatives Economiques
▻https://www.alternatives-economiques.fr/taxer-lheritage-un-dordre-international/00099199
Un rapport de l’OCDE invite ses pays membres à rénover en profondeur leur fiscalité des donations et successions pour lutter contre les inégalités et améliorer les finances publiques.
Pour aider la jeunesse frappée par la crise économique liée à l’épidémie de Covid, Bruno Le Maire a son idée à lui. Un RSA jeunes ? La relance des emplois aidés ? Vous n’y êtes pas : pour le ministre de l’Economie, la solution c’est… d’hériter.
« Vous avez un enfant de 20 à 22 ans qui n’a pas pu faire son stage, qui n’a pas eu son contrat, qui n’a pas eu la rémunération sur laquelle il comptait. Ne trouvez-vous pas que ce serait juste de permettre à sa grand-mère, à son grand-père, peut-être à ses parents de lui donner quelques milliers d’euros, sans aucune taxe, sans aucun impôt ? », a-t-il ainsi lancé le 29 mars sur Franceinfo.
De quoi faire s’étrangler les sociologues et économistes, qui dans le sillage des travaux de […]
Nous sommes déjà dans le pays le plus taxé du monde, tout ça pour avoir les soignants et les profs les moins bien payés d’Europe...
Alors foutons la paix aux grands-mères qui donnent quelques milliers d’euros à leurs petits enfants (je leur conseille de le faire en loucedé).
De toute façon, le fric taxé n’ira aider aucun jeune qui n’a pas de famille derrière lui... Le RSA de merde en France, c’est 25 ans et c’est 400 euros à la con. Ma nièce, belge, a bénéficié du minimex belge à 18 ans pendant quelques mois et c’est 850 euros.
Il faut arrêter d’engraisser le fisc français, surtout quand les crédits ne servent qu’à foutre du LBD dans la gueule des citoyens au lieu de les aider.
Je suis pour faire comme en Allemagne sur l’héritage. Taxer les gros héritage, sachant qu’un gros ça commence à 400.000 euros par enfant. Bref, ne rien taxer à moins d’une grosse maison transmise par enfant.
Nous sommes déjà dans le pays le plus taxé du monde, tout ça pour avoir les soignants et les profs les moins bien payés d’Europe...
Alors foutons la paix aux grands-mères qui donnent quelques milliers d’euros à leurs petits enfants (je leur conseille de le faire en loucedé).
De toute façon, le fric taxé n’ira aider aucun jeune qui n’a pas de famille derrière lui... Le RSA de merde en France, c’est 25 ans et c’est 400 euros à la con. Ma nièce, belge, a bénéficié du minimex belge à 18 ans pendant quelques mois et c’est 850 euros.
Il faut arrêter d’engraisser le fisc français, surtout quand les crédits ne servent qu’à foutre du LBD dans la gueule des citoyens au lieu de les aider.
Je suis pour faire comme en Allemagne sur l’héritage. Taxer les gros héritage, sachant qu’un gros ça commence à 400.000 euros par enfant. Bref, ne rien taxer à moins d’une grosse maison transmise par enfant.
Les fonds pour la formation attirent les vautours
▻https://www.alternatives-economiques.fr/sandrine-foulon/fonds-formation-attirent-vautours/00099100
Tic tac… Les salariés n’ont plus qu’un mois, jusqu’au 30 juin ...
Quel avenir pour le télétravail ? | Alternatives Economiques
▻https://www.alternatives-economiques.fr/avenir-teletravail/00099067
La pratique forcée du télétravail a montré que le sentiment général pessimiste à son égard n’était pas fondé. L’expérience s’est généralement révélée être moins pénible qu’anticipée et source d’une plus grande efficacité pour celles et ceux bénéficiant d’un environnement propice.
Les personnes travaillant chez elles ont dû investir en argent et en temps pour s’équiper et s’adapter à cette nouvelle forme de travail. De la même façon, les entreprises ont aussi amélioré leur système de connexion et d’interactions avec leur personnel. Une fois l’investissement fait des deux côtés, la tentation est grande de continuer à en profiter.
Les fournisseurs de logiciels et d’équipements permettant le travail à distance ont compris que c’était le moment d’innover : le nombre de brevets déposés par le secteur a doublé entre janvier et septembre 2020. De quoi améliorer l’efficacité des outils disponibles.
Les chefs d’entreprise américains seront sûrement contents de découvrir que leurs salariés sont prêts à accepter des réductions de salaires pour pouvoir bénéficier du télétravail
Sur un autre plan, les informations épidémiologiques suggèrent que, même une fois une majorité de la population vaccinée, les risques liés à la pandémie n’auront pas disparu. Et il faudra recevoir une nouvelle dose au moins l’an prochain, si ce n’est après. Beaucoup expriment leur malaise à devoir reprendre des transports en commun bondés, des ascenseurs remplis, des cantines surchargées... Les conditions sanitaires poussent au télétravail pour encore un moment.
A quoi bon une nouvelle loi sur l’égalité professionnelle ?
▻https://www.alternatives-economiques.fr/rachel-silvera/a-quoi-une-nouvelle-loi-legalite-professionnelle/00099064
L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité des 61 vo...
Coup de peinture verte pour la politique agricole
▻https://www.alternatives-economiques.fr/coup-de-peinture-verte-politique-agricole/00099078
Les conditions environnementales de la déclinaison française de la future politique a...
Une reprise « façon puzzle » | Alternatives Economiques
▻https://www.alternatives-economiques.fr/michel-husson/une-reprise-facon-puzzle/00099063
« Quand la peste a disparu, tous ceux qui ont survécu se sont livrés aux plaisirs : moines, prêtres, nonnes, laïcs, hommes et femmes, tous s’amusaient, et personne ne s’inquiétait des dépenses. Et chacun se croyait riche parce qu’il en avait réchappé et retrouvé le monde (...) chacun vivait selon son propre caprice, et tous avaient tendance à rechercher le plaisir dans le manger et le boire, la chasse, la capture d’oiseaux et le jeu. Et tout l’argent était tombé entre les mains des nouveaux riches. »
Voilà ce qu’écrivait en 1349, un an après la Grande Peste, Agnolo di Tura dans sa chronique de l’épidémie à Sienne. Son récit est rapporté par Nicholas A. Christakis, qui est à la fois médecin et sociologue, dans son livre Apollo’s Arrow où il met la pandémie actuelle en perspective historique.
Au #Canada, les #locataires sous le joug de la frénésie immobilière | Alternatives Économiques
▻https://www.alternatives-economiques.fr/canada-locataires-joug-de-frenesie-immobiliere/00099050
En seulement un an, les #loyers ont grimpé de plus de 14 % en moyenne dans les quartiers les plus dynamiques, d’après une enquête menée par le quotidien québécois Le Devoir. Il y a encore deux ans, le loyer moyen à Montréal pour un T3 était de 800 dollars canadiens (540 euros) et, dès qu’on sortait des quartiers centraux, les appartements à prix accessibles foisonnaient. Une époque révolue.
Pour Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU, le choc est brutal pour les locataires : « Si vous quittez un appartement qui vous coûte 700 dollars par mois depuis cinq ans, vous aurez du mal à trouver l’équivalent maintenant pour moins de 1 400 dollars. » D’après elle, la quête de profit de certains #propriétaires est une « véritable fabrique de #pauvreté », parce que le nombre de logements abordables est tellement faible que les locataires désespérés finissent par se résoudre à payer trop cher, quitte à sacrifier leur qualité de vie.
[…] La tangente que semble vouloir prendre Montréal a des airs de celles de Toronto ou de Vancouver, deuxième marché du logement le moins abordable au monde, derrière Hong Kong en 2019, selon l’entreprise de planification Demographia. Notamment parce que, dans la plus grande ville de la côte ouest canadienne, le marché de l’immobilier a flambé en vingt ans.
En 2002, l’achat d’un logement correspondait à 17,5 fois le revenu médian d’un ménage, contre 48,2 fois en 2017. Le prix médian d’une maison dépassait alors les 2 millions de dollars. Une spéculation immobilière particulièrement dopée par des millionnaires asiatiques qui avaient fait s’envoler les prix.
[…] Étant donné l’urgence, tout le monde y va de sa solution. Des économistes de la Banque de Montréal suggèrent d’imposer une taxe à la #spéculation sur les maisons : si le logement est vendu dans les cinq premières années après son achat, le propriétaire paie une surtaxe. A l’Iris, une des pistes envisagées est d’agrandir le parc de #logements_sociaux et d’établir des zonages dans les villes qui obligent à n’y installer que du logement locatif.Pour plusieurs associations de défense des locataires, il est surtout temps d’encadrer les loyers. A Vancouver, c’est un gel qui a été décrété, et ce dans toute la Colombie-Britannique. Les hausses de loyer ne peuvent dépasser l’inflation.
C’est un phénomène mondial.
Donc, c’est quoi l’idée, au final ?
Que le #logement soit un luxe ?
A Vancouver et Toronto, il n’y a plus que 0,2 % des logements qui sont abordables aux ménages du premier quintile des salaires. Est-ce que Montréal les rejoindra dans les années qui viennent ? Pour l’opposition, c’est ce qui arrivera si le gouvernement du Québec ne saisit pas l’ampleur de la situation.
Pourtant, pour Julia Posca, cette crise du logement était déjà là avant la pandémie et Québec aurait pu anticiper une accélération de ses symptômes. « On voyait grimper les prix des loyers, alimentés par le phénomène Airbnb, et peu de constructions locatives abordables. Avant, il y avait un équilibre entre le droit au logement et le désir de certains d’en tirer profit. Là, il passe en faveur des gros propriétaires. »
« Avant, il y avait un équilibre entre le droit au logement et le désir de certains d’en tirer profit. Là, il passe en faveur des gros propriétaires », Julia Posca, chercheuse à l’Iris
Le phénomène Airbnb, bien affaibli par la pandémie, avait détourné ces cinq dernières années des propriétaires du marché locatif à long terme, pour privilégier les locations courtes. Il aurait causé, selon un calcul du journal La Presse, une augmentation de plus de 2 % des loyers.
Au-delà de la population déjà sur place, le pays est en quête de main-d’œuvre étrangère dans plusieurs secteurs et certains candidats qui envisagent de venir au Canada pourraient fuir au vu des loyers qui augmentent à vue d’œil. Alors, comment freiner l’érosion des logements abordables ?
L’obsession méritocratique | Alternatives Economiques
▻https://www.alternatives-economiques.fr/francois-dubet/lobsession-meritocratique/00098954
Quel sort pour les vaincus ?
La #méritocratie n’est pas seulement un principe de justice, elle est aussi une représentation des #inégalités sociales.
Dans la société industrielle, les inégalités étaient perçues comme des inégalités de classes, des inégalités entre les positions sociales. Avec la méritocratie les inégalités sont vues comme des discriminations, comme des obstacles et des handicaps illégitimes dans la course à l’égalité des chances. Avec les classes sociales, il fallait réduire les inégalités en « rendant » aux travailleurs exploités la richesse qui leur avait été volée. Avec les discriminations, il faut établir une concurrence équitable entre tous les individus afin qu’ils puissent atteindre toutes les positions sociales, aussi inégales soient-elles.
Évidemment, les discriminations sont inacceptables. Mais il n’est pas certain qu’une méritocratie accomplie soit le meilleur moyen d’y remédier. L’idéal méritocratique n’est pas celui d’une société plus égalitaire : il repose sur la promesse d’une mobilité sociale offerte à quelques-uns, dans laquelle les inégalités seraient enfin « justes ». Cette promesse est d’autant plus étrange aujourd’hui que les meilleures places sont aussi les plus rares . Il n’est donc pas raisonnable, du point de vue de l’école, de faire de l’emploi de cadre supérieur le seul emploi honorable.
Comment être solidaires dans une société où l’idéal de justice est celui d’une compétition juste entre individus ?
Vaccination : mais qui arrêtera Doctolib ?
▻https://www.alternatives-economiques.fr/vaccination-arretera-doctolib/00099036
Avec la campagne de vaccination, Doctolib confirme et renforce sa place désormais strat&eacu...
La Grèce veut torpiller temps de travail et négociation collective
▻https://www.alternatives-economiques.fr/grece-veut-torpiller-temps-de-travail-negociation-collective/00099030
Le gouvernement grec a fait fuiter les premiers éléments d’une future loi travail qui...
« C’était la maison de l’horreur » : plongée au cœur d’un centre pour personnes handicapées | Alternatives Economiques
▻https://www.alternatives-economiques.fr/cetait-maison-de-lhorreur-plongee-coeur-dun-centre-p/00098943
Chaque nuit où Camille Lucas Touati prend ses fonctions, le sol se dérobe sous ses pieds. Il y voit pêle-mêle : « des blessures encore à vif », « des erreurs de traitement », « des chambres mal nettoyées » et pléthore de « bleus non justifiés ». « J’avais l’impression que certains soignants s’occupaient de boîtes de conserve, pas d’humain », raconte-t-il.
Nous avons pu consulter photos, enregistrements sonores et échanges de mails entre les employés et la direction. Tous prouvent une maltraitance ordinaire.
« On est dans le déni… y’a que des remplaçants… la prise en charge n’est plus du tout là. La directrice m’a répondu "ah non les résidents vont bien". Mais y’a des escarres, des chutes… », s’alerte Jérémy, dans un enregistrement sonore, datant d’octobre 2019. Il est alors en réunion avec l’équipe administrative. Ensemble, ils réfléchissent à faire grève pour dénoncer les maltraitances.
Un employé lui répond que « le siège fait l’autruche », un autre lui rétorque que « ça va lui retomber dessus ».
« C’était la maison de l’horreur », renchérit Magali, ancienne monitrice éducatrice. A cela, s’ajouteraient les insultes et les mots méprisants. « Tu me dégoûtes, t’es sale », entend-elle de la bouche d’infirmières. Selon Magali, pendant qu’une poignée d’entre elles se peignent les ongles, des résidents passent leurs journées devant la fenêtre, la porte de leur chambre fermée, leurs pleurs inaudibles.
« Fraude sociale » : comment s’est imposé le contrôle des « assistés »
▻https://www.alternatives-economiques.fr/fraude-sociale-sest-impose-controle-assistes/00099017
Dans son dernier ouvrage, le sociologue Vincent Dubois retrace la manière dont, à par...
Contrôler les assistés. Genèses et usages d’un mot d’ordre
Contrôler les assistés s’est imposé à partir des années 1990 en France comme un mot d’ordre politique, bureaucratique et moral. Jamais les bénéficiaires d’#aides_sociales, et parmi eux les plus précaires, n’avaient été aussi rigoureusement surveillés, ni leurs illégalismes ou leurs #erreurs si sévèrement sanctionnés. Ce renforcement du contrôle n’est cependant pas réductible à des préoccupations financières. Ainsi, moins sévèrement réprimés, l’évasion fiscale ou les défauts de paiement des cotisations sociales par les employeurs atteignent des montants sans commune mesure avec ceux qui concernent les erreurs ou abus des bénéficiaires d’aides sociales, traqués sans relâche.
Un mécanisme implacable à plusieurs facettes sous-tend cette spirale rigoriste à l’égard des assistés : des leaders politiques qui pourfendent la fraude sociale et qui parviennent à stigmatiser leurs contradicteurs comme naïfs ou complices ; des administrations qui surenchérissent dans des technologies de contrôle toujours plus performantes ; une division du travail bureaucratique qui déréalise et déshumanise le traitement des cas ; le fonctionnement interne de commissions où la clémence est toujours plus difficile à défendre que la sévérité ; le point d’honneur professionnel du contrôleur de la caisse locale qui traque la moindre erreur au nom de l’exactitude des dossiers.
Au nom de la responsabilisation individuelle, de la lutte contre l’abus, de la maîtrise des dépenses, un service public fondamental qui vise à garantir des conditions de vie dignes à tous les citoyens contribue désormais à un gouvernement néopaternaliste des conduites qui stigmatise et précarise les plus faibles.
▻https://www.raisonsdagir-editions.org/catalogue/controler-les-assistes
#sanctions #surveillance #contrôle #abus #fraude_sociale #aide_sociale #stigmatisation #précarité #pauvreté #pauvres #technologie_de_contrôle #déshumanisation #clémence #sévérité #traque #responsabilité_individuelle #paternalisme #néo-paternalisme #précarisation
#livre #Vincent_Dubois
Chômage et inflation, une relation revisitée
▻https://www.alternatives-economiques.fr/chomage-inflation-une-relation-revisitee/00098932
Une étude renverse la table de la courbe de Phillips, qui lie chômage et inflation, et...
A Kiribati, la Chine pose un pied au beau milieu du Pacifique – Le Monde
▻https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/06/au-kiribati-la-chine-pose-un-pied-au-beau-milieu-du-pacifique_6079380_3210.h
Cherchant des points d’appui sur toute la surface du globe, Pékin devrait réhabiliter une ancienne piste de l’armée américaine sur l’île de Kanton.
Perdu dans l’immensité du Pacifique Sud, l’endroit est stratégique car situé à mi-chemin entre Hawaï et l’Australie. L’atoll de Kanton est bien connu des militaires de l’armée de l’air américaine, qui l’ont occupé en 1942 et 1943 pour aller frapper les Japonais sur les îles environnantes. Il devrait bientôt devenir une base chinoise, a révélé l’agence Reuters le 5 mai.
Cet îlot quasi inhabité et sans eau douce appartient au petit Etat de Kiribati (120 000 habitants). Il fait partie d’une zone protégée depuis 2006. Mais le projet chinois consisterait à y construire des installations et à réhabiliter sa précieuse piste d’atterrissage de 2 km. Celle-ci avait été bâtie par la Pan American pour les besoins en ravitaillement de ses longs courriers et a été abandonnée dans les années 1960 quand les avions civils ont acquis plus d’autonomie en carburant. Ni Reuters ni Le Monde n’ont pu obtenir de confirmation officielle des autorités de Kiribati.
Dans une région du globe marquée par l’empreinte américaine, l’affaire résonne, car elle s’inscrit dans la campagne d’influence engagée par Pékin auprès des Etats du Pacifique, à coups d’investissements et de crédits.
Installations à vocation commerciale et militaire
Parmi les projets chinois en cours à Kiribati figure aussi celui d’un terminal portuaire pour conteneurs. Fort d’une vaste zone économique exclusive, de ressources marines importantes, Kiribati s’est tourné vers la Chine fin 2019 en s’inscrivant dans le projet des « nouvelles routes de la soie » du président Xi Jinping alors qu’il affichait jusqu’alors son soutien à Taïwan – les îles Salomon ont fait de même. Dans l’Etat de Vanuatu, plus au sud, la construction d’un quai capable d’accueillir des navires militaires chinois fait débat, et reste en suspens.
D’autres Etats archipélagiques du Pacifique conservent pour l’heure des relations diplomatiques et économiques privilégiées avec Taïwan : les îles Marshall, Tuvalu, Nauru, Palau. Elu face à un candidat pro-Pékin, Surangel Whipps, le président de Palau, déclarait début avril que s’il ne devait rester qu’un soutien à Taipei, « nous serions celui-ci, car Taïwan est à nos côtés depuis le début ». M. Whipps a appelé les Etats-Unis à installer une base militaire dans son pays.
Au service de son autonomie économique, la Chine a acheté partiellement ou en totalité des dizaines de ports ou bases côtières dans le monde depuis la fin des années 1990. L’Asie du Sud-Est est sa priorité – avec les ports de Gwadar au Pakistan, Hambantota au Sri Lanka, Kyaukpyu en Birmanie, ou Tanjung Priok en Indonésie. Le Pacifique relève d’une vision à plus long terme. Mais les avancées chinoises y suscitent déjà des inquiétudes, d’autant que ces installations ont une vocation duale, commerciale et militaire – cette dernière dimension n’étant pas reconnue par Pékin. « La vision est d’abord économique », mais la construction à marche forcée d’une marine de guerre par la Chine « vise à protéger le développement et les intérêts globaux du pays », rappelle Hugues Eudeline, ancien officier français spécialiste de la marine chinoise. Celle-ci « mise sur des navires de grande taille, qu’il s’agisse des porte-avions ou des navires de débarquement, et elle requiert des escales et des points d’appui logistique ».
manque peut-être une carte avec l’état actuel des implantations chinoises…
2011 :
Un enjeu stratégique pour les anciennes métropoles
extrait de L’ASIE-PACIFIQUE DEVIENT-ELLE CHINOISE ? - GIS Asie
▻http://www.gis-reseau-asie.org/fr/lasie-pacifique-devient-elle-chinoise
2018 :
Les rivalités de puissances dans le Pacifique
▻https://www.alternatives-economiques.fr/pacifique-enjeu-geopolitique/00082164