BDS France | Boycott - Désinvestissement

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  • Défaite majeure pour Israël : La CIJ déclare qu’Israël commet vraisemblablement un génocide à Gaza - BDS France
    https://www.bdsfrance.org/defaite-majeure-pour-israel-la-cij-declare-quisrael-commet-vraisemblablem

    La Cour internationale de justice (CIJ) est entrée aujourd’hui dans l’histoire. Elle a confirmé la probabilité de l’accusation portée par l’Afrique du Sud au titre de la convention sur le génocide, selon laquelle « Israël s’est livré, se livre et risque de se livrer à nouveau à des actes génocidaires contre le peuple palestinien de Gaza ». Elle ordonne à Israël de prévenir tout acte génocidaire, d’empêcher son armée de commettre de tels actes et d’assurer l’entrée dans la bande de Gaza occupée et assiégée de nourriture, d’eau, de médicaments et d’autres besoins humanitaires.

    Le Comité de coordination palestinien contre l’apartheid (PAACC), qui comprend le département anti-apartheid de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), le comité anti-apartheid du Conseil national palestinien (CNP), le mouvement BDS, le Conseil de l’organisation palestinienne des droits humains (PHROC) et le réseau des ONG palestiniennes (PNGO), se réjouit vivement de la décision historique de la CIJ. Les décisions de la CIJ sont définitives, contraignantes et sans appel, et tous les États doivent se conformer à leurs obligations légales en prenant unilatéralement et collectivement toutes les mesures possibles pour s’assurer de manière urgente et définitive qu’Israël respecte la décision de la Cour et mette en œuvre intégralement et sans délai les mesures provisoires qu’elle a ordonnées.

    Bien que la Cour n’ait pas explicitement ordonné un cessez-le-feu immédiat et permanent pour mettre fin au génocide, les États doivent désormais être plus que jamais poussés à remplir leurs obligations légales et à imposer un cessez-le-feu à Israël.

    La décision de la CIJ accroît la responsabilité juridique, voire morale, des États qui respectent le droit international, de la société civile et des personnes de conscience du monde entier, qui doivent mettre fin au génocide israélien en cours et contribuer à démanteler le système d’oppression qui le sous-tend.

    Tous les États, entreprises et institutions, y compris les médias, qui sont complices de l’un ou l’autre aspect du régime israélien de colonialisme, d’apartheid et d’occupation militaire, vieux de 75 ans, doivent immédiatement mettre fin à cette complicité et être tenus pour responsables de l’aide et de l’encouragement aux crimes de guerre, aux crimes contre l’humanité et, vraisemblablement, au génocide. Les États tiers qui ont sciemment fourni des armes, du matériel et d’autres formes de soutien à Israël pour qu’il les utilise dans des crimes atroces, y compris le génocide, doivent rendre des comptes pour avoir contribué à des actes internationalement répréhensibles et à des violations des normes de « jus cogens » du droit international.

    À la suite de la décision historique de la CIJ selon laquelle il est plausible qu’Israël commette un génocide, et compte tenu du fait que les États parties à la convention sur le génocide ont l’obligation « erga omnes » de prévenir et de punir le crime de génocide, les États doivent.. :

    – Imposer un embargo militaire bilatéral à Israël, œuvrer à l’adoption d’un embargo obligatoire sur les armes à l’ONU, et adopter d’autres mesures punitives pour prévenir et réprimer ses actes de génocide. et cesser de lui apporter un soutien économique et diplomatique.

    – Imposer des sanctions économiques légales et proportionnées et d’autres contre-mesures à Israël, y compris l’annulation de tous les accords de libre-échange et de coopération, jusqu’à ce qu’il respecte les obligations qui lui incombent en vertu du droit international.

    – Prendre des mesures immédiates pour expulser Israël des forums internationaux, y compris l’Assemblée générale des Nations unies, le Comité international olympique, la FIFA et d’autres, comme l’a fait l’Afrique du Sud de l’apartheid.

    – Les États parties à la Cour pénale internationale (CPI) doivent faire pression sur le procureur pour qu’il fasse avancer rapidement l’enquête sur tous les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et actes de génocide perpétrés par les Israéliens contre le peuple palestinien, et pour qu’il délivre immédiatement et sans plus attendre des mandats d’arrêt pour les dossiers dont la Cour est saisie depuis 2014. Ils doivent également veiller à ce que la Cour dispose de toutes les ressources nécessaires pour garantir la viabilité de l’enquête sur la situation en Palestine.

    – Arrêter et poursuivre, y compris en appliquant la compétence universelle, les ressortissants israéliens, y compris les responsables gouvernementaux, ou les personnes présentes sur leur territoire ou relevant de leur juridiction, qui ont incité au génocide, soutenu le génocide ou perpétré des actes génocidaires contre le peuple palestinien.

    -Assumer leur responsabilité en veillant à ce que les personnes morales et les institutions domiciliées sur leur territoire ou placées sous leur juridiction cessent d’aider et d’encourager le génocide israélien et les autres crimes de droit international, y compris le crime contre l’humanité qu’est l’apartheid, commis à l’encontre du peuple palestinien.

    Rejoignez le nombre important et croissant d’États du Sud qui soutiennent la plainte pour génocide déposée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la CIJ.

    L’ordonnance de mesures conservatoires peut contribuer à la protection des droits des Palestiniens contre un « préjudice supplémentaire, grave et irréparable », comme le demande l’Afrique du Sud. Si elles sont mises en œuvre, les mesures peuvent mettre un terme aux graves préjudices causés par le génocide israélien à l’encontre de 2,3 millions de Palestiniens, mais même lorsque les bombardements incessants de civils et d’infrastructures civiles par Israël cesseront, la famine et les maladies infectieuses qui se propagent à Gaza en raison du siège et du domicide meurtriers d’Israël continueront à dévaster les Palestiniens. Les experts des droits humains des Nations unies ont averti que tous les Palestiniens de Gaza, dont la moitié sont des enfants, ont faim et que plus d’un demi-million d’entre eux sont « affamés ».

    Il reste encore beaucoup à faire pour s’attaquer aux causes profondes de cette situation, la Nakba palestinienne. « Les actes génocidaires d’Israël », comme l’a affirmé l’Afrique du Sud devant la CIJ, doivent être compris « dans le contexte plus large de l’apartheid israélien qui dure depuis 75 ans, de l’occupation israélienne qui dure depuis 56 ans et du siège israélien imposé depuis 16 ans à la bande de Gaza ». La violence coloniale d’Israël depuis 1948, a déclaré l’Afrique du Sud, « a systématiquement et de force dépossédé, déplacé et fragmenté le peuple palestinien, lui refusant délibérément son droit internationalement reconnu et inaliénable à l’autodétermination, ainsi que son droit internationalement reconnu au retour en tant que réfugiés dans leurs villes et villages, dans ce qui est aujourd’hui l’État d’Israël ».

    Dans l’Appel unifié palestinien contre l’apartheid de 2023, les Palestiniens ont affirmé que « le démantèlement du régime israélien de colonialisme et d’apartheid est une condition indispensable pour que le peuple palestinien puisse exercer pleinement ses droits légitimes et inaliénables tels qu’ils sont stipulés dans le droit international ».

    Le peuple palestinien ne sait que trop bien que ce n’est que par le pouvoir du peuple, l’unité et la mobilisation que nous pourrons obtenir justice et exercer nos droits inaliénables. Nous appelons les peuples du monde entier à saisir ce moment créé par la décision de la CIJ et à répondre à l’appel unifié palestinien « pour renforcer l’état mondial croissant de solidarité avec le peuple palestinien et notre juste cause en soutenant – et en participant activement – au mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) dirigé par les Palestiniens ».

    La justice est la seule solution acceptable. Toute action ou effort diplomatique qui ne vise pas à mettre fin et à punir le génocide, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et les violations des droits humains commis par Israël, ainsi qu’à mettre fin à toute complicité internationale à cet égard, revient à perpétuer l’impunité, l’injustice et l’oppression de notre peuple, tout en continuant à démanteler l’état de droit international.

  • Carrefour dans l’impasse ou La bien curieuse idée de la franchise de M. Alexandre Bompard, PDG du Groupe Carrefour - BDS France
    https://www.bdsfrance.org/carrefour-dans-limpasse

    [...]
    En France, quand M. Bompard a pris la présidence et la direction du groupe en 2017, il s’est forcément demandé comment réaliser ce qu’il estimait être sa mission, à savoir mieux rémunérer les actionnaires. Les économistes savent que les entreprises de grande distribution peuvent utiliser un contexte inflationniste pour augmenter les marges sur la vente des produits, mais M. Bompard a du penser que ce ne serait pas suffisant pour satisfaire les actionnaires. Sur l’éternelle question de comment faire baisser le coût du travail, il a trouvé la solution : mettre ses magasins en location-gérance, ou en franchise. Ainsi ce sont les nouveaux employeurs qui assurent la casse sociale : licenciements, perte du 13ème mois et de la mutuelle…, les économies réalisées permettent aux magasins de verser au groupe les fortes redevances prévues dans le contrat de franchise. Les salarié·e·s sont à bout, physiquement et moralement épuisé.e.s et les client.e.s constatent les dégâts dans les magasins franchisés : l’image du groupe s’en ressent1.

    Traversons maintenant la Méditerranée jusqu’en Palestine où M. Bompard va à nouveau utiliser sa vieille recette des contrats de franchise. Plongé dans ses critères de gestion financière et ignorant tout du contexte international, Alexandre Bompard signe des contrats de franchise avec deux sociétés israéliennes de grande distribution : des magasins dans les colonies israéliennes illégales en Palestine occupée vendent des produits Carrefour. Pour preuve de son ignorance ou de son insouciance : le 24 mai 2023, en pleine Assemblée Générale du Groupe, interpellé sur cette question par des militant·e·s, il improvise et promet qu’il n’y aura pas de magasin Carrefour dans les colonies… imprudence sur laquelle il sera très vite obligé de revenir suite aux menaces des enseignes israéliennes, aux protestations du gouvernement israélien et aux appels au boycott des Israélien·ne·s !

    Et pire : fin octobre 2023, alors que la “guerre de Gaza” a déjà fait des milliers de morts civiles palestiniennes, Carrefour-Israël offre des colis aux soldat.e.s de l’armée israélienne, pratique qui est bien étrange pour nous mais assez courante en Israël. Pour seule défense, et confirmant par là même l’information, M. Bompard dit que ce n’est pas lui, que c’est Carrefour Israël. Nous voilà rassuré.e.s ! Une immense indignation parcourt les réseaux sociaux, la campagne de Boycott et de Désinvestissement lancée dès 2022 contre Carrefour à la suite de la signature des contrats de franchise est relancée.

    Isolé dans sa tout d’ivoire avec ses meilleurs avocats d’affaire, faisant une confiance aveugle à la communication de son service RSE2, M. Bompard ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Certes les contrats de franchise et autres filiales peuvent écarter le risque juridique du groupe pour le reporter sur les magasins franchisés ou sur les filiales, mais la clientèle et l’opinion publique ne s’y trompent pas : tout ça, c’est Carrefour, à 100%.

    Depuis lors, les services de communication du Groupe restent silencieux, ils semblent sidérés, et il y a de quoi. D’une part l’image du groupe se dégrade de jour en jour, la campagne internationale de BDS ne cesse de monter en puissance en relation avec la volonté farouche affichée par le gouvernement israélien de poursuivre la punition collective qu’il inflige au peuple palestinien pour avoir osé résister à sa politique d’apartheid. D’autre part les entreprises de grande distribution israéliennes franchisées, le gouvernement et l’opinion publique israélienne sont résolus à faire payer très cher à Carrefour un éventuel retrait qu’ils prendraient pour une trahison. En se posant la question de savoir ce qui est existentiel et pour qui, gageons que dans un avenir proche Israël n’abandonnera pas les colonies, mais que Carrefour abandonnera Israël.

    Quelle que soit l’issue des massacres en cours à Gaza, ce que de nombreuses organisations internationales reconnaissent enfin comme un génocide rappelle aux multinationales comme aux petites entreprises qu’Israël est un pays en guerre, une zone à très haut risque pour les investisseurs étrangers. Ce que n’avait pas voulu voir Carrefour, et qu’aujourd’hui il s’apprête à payer très cher.

    #boycottCarrefour

  • Notre camarade de BDS France relaxée par le tribunal [de Strasbourg] - BDS France
    https://www.bdsfrance.org/notre-camarade-de-bds-france-relaxee-par-le-tribunal

    Date d’origine : 22/01/2024

    Après près de trois mois d’attente, le procès de Perrine, membre de l’UJFP et porte-parole du Collectif Judéo Arabe pour la Palestine (CJACP), collectif membre de BDS France, a eu lieu lundi 22 janvier 2024. Des camarades ont installé une tonnelle avec café et petits pains sur le parvis du Palais de justice. De nombreuses personnes sont venues apporter leur soutien tout au long de la journée !

    Commencée à 8 h 30 du matin, la journée s’est terminée vers 18 h avec la relaxe de Perrine visée par deux chefs d’accusation dont celui d’organisation d’une manifestation interdite sur la voie publique le 13 octobre 2023. En effet, le rassemblement annoncé par le collectif avait été interdit par la préfète, alors que des manifestations pro-israéliennes étaient autorisées à Strasbourg et partout en France.

    M. Darmanin, Ministre de l’Intérieur, avait par télégramme demandé aux préfets d’interdire systématiquement toute manifestation de soutien à la Palestine -décision qui a été rejetée par le Conseil d’Etat le 18 octobre- et d’arrêter les organisateurs des manifestations pour la Palestine

    Maître Dole, membre de « l’observatoire strasbourgeois des libertés » et avocate de Perrine, a mis le doigt sur la « nullité de l’interpellation » de Perrine, sur une notification trop tardive de son placement en garde à vue et sur l’irrégularité de l’arrêté d’interdiction de la préfecture du Bas-Rhin.

    Perrine a rejeté le rapport de la police qui prétendait l’avoir arrêtée parmi les manifestants, devant les galeries Lafayette, alors qu’elle se trouvait rue de la Grange, avant d’être conduite menottée au commissariat.

    Dans son plaidoyer, la procureure a requis 1000 euros d’amende dont 500 euros avec sursis, ainsi que deux années d’interdiction de port d’arme (ce qui a fait sourire tout le monde connaissant le caractère pacifique des manifestations du CJACP)

    Finalement, le tribunal a acquitté Perrine des deux chefs d’accusation : « organisation d’une manifestation interdite sur la voie publique » et « participation sans arme à un attroupement après sommation de se disperser ».

    Les militants présents à l’audience ont applaudi le verdict : une victoire du droit de manifester, droit attaqué fréquemment ces temps-ci. Et une victoire de notre combat pour la Palestine, en ces temps terribles du génocide perpétré par l’Etat d’Israël à Gaza.

  • Paris 2024 : Israël participera à la cérémonie d’ouverture des Jeux
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2024/01/19/paris-2024-israel-participera-a-la-ceremonie-d-ouverture-des-jeux_6211722_32

    Paris 2024 : Israël participera à la cérémonie d’ouverture des Jeux

    La présidente du Comité olympique israélien se dit convaincue que les autorités françaises « feront tout ce qu’elles peuvent pour que cet événement soit sûr ».

    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 06h19, modifié à 08h05

    « Nous serons là », sur la Seine, pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris-2024, a assuré la présidente du Comité olympique israélien, Yael Arad, se disant confiante, dans un entretien accordé, jeudi 18 janvier, à l’Agence France-Presse à Tel-Aviv, dans le fait que les autorités françaises sauront en assurer la sécurité.
    [...]

    Aucun doute là-dessus.

    • 300 clubs sportifs palestiniens appellent à exclure Israël des Jeux Olympiques - BDS France
      https://www.bdsfrance.org/300-clubs-sportifs-palestiniens-appellent-a-exclure-israel-des-jeux-olymp

      300 clubs sportifs palestiniens appellent à exclure Israël des Jeux Olympiques
      Appels
      | Actus | BOYCOTT SPORTIF
      Date d’origine : 18/01/2024
      Auteur : Palestinian Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel (PACBI)
      Source : Site du BNC
      Traduit par : JC pour BDS France

      Alors que le Comité international olympique (CIO) se réunit aujourd’hui, plus de 300 clubs sportifs palestiniens et des dizaines d’importantes organisations de la société civile palestinienne lancent un appel (voir ci-dessous) pour exclure Israël #BanIsraël des Jeux olympiques, à commencer par ceux de Paris cet été.

      Les clubs palestiniens, qui comprennent des équipes masculines et féminines de football, de basket-ball et de volley-ball, ainsi que celles dont les joueurs ont été tués par des balles israéliennes, demandent au CIO « d’appliquer ses principes et de remplir ses obligations en excluant Israël des prochains Jeux olympiques qui se tiendront à Paris en juillet 2024, jusqu’à ce qu’Israël mette fin à ses graves violations du droit international, en particulier à son système d’apartheid et à son génocide en cours à Gaza. »

      Plus de 24 000 Palestiniens de Gaza ont été tués par Israël, dans le cadre de ce que les experts des Nations unies ont qualifié de génocide en cours. Parmi les nombreux athlètes et entraîneurs professionnels et amateurs tués par Israël figure l’entraîneur de l’équipe olympique de football palestinienne, le capitaine Hani Al Masdar. Les bombardements israéliens ont également détruit le bureau du Comité olympique palestinien à Gaza.

      Israël a été traduit devant la Cour internationale de justice pour crime de génocide par l’Afrique du Sud, avec le soutien d’États, de partis politiques, d’universitaires et d’artistes.

      L’appel palestinien rappelle à la communauté sportive mondiale que « permettre à Israël, en plein génocide, de participer aux prochains Jeux olympiques signifierait à la communauté internationale que le CIO approuve le plus grave des crimes de guerre ».

      Les équipes palestiniennes appellent les communautés sportives, les amateurs de sport et les militants des pays arabes, de tout le Sud et du monde entier à adopter leur demande et à « faire pression sur le CIO pour qu’il interdise Israël, par des moyens efficaces, notamment en perturbant pacifiquement les réunions et les rassemblements organisés en vue des Jeux olympiques ».

      Les clubs sportifs palestiniens notent également que si le CIO a rapidement imposé des sanctions globales à la Russie, il a non seulement refusé d’appliquer les mêmes normes au système d’occupation militaire et d’apartheid d’Israël, vieux de plusieurs décennies, mais il a également sanctionné « les fédérations sportives et les athlètes individuels qui osent s’élever contre les violations des droits humains commises par Israël ou qui prennent des positions morales en solidarité avec les Palestiniens ».

      Le centre de jeunesse de Balata a commenté :

      Les attaques d’Israël contre les sports palestiniens nous touchent personnellement. Notre joueur de 16 ans, Said Odeh, a été tué par une balle israélienne. Il fait partie des dizaines et des dizaines d’athlètes palestiniens tués par Israël, notamment lors de l’assaut génocidaire contre Gaza. Il est temps de mettre un terme à l’approche honteuse des organismes sportifs dominés par l’Occident, qui se contentent de faire comme si de rien n’était avec l’État génocidaire d’Israël. Des campagnes mondiales créatives visant à exclure l’Afrique du Sud de l’apartheid ont contribué de manière significative au démantèlement du régime oppressif de ce pays. Nous devons exercer le même niveau de pression, des conseils d’administration à la rue, pour obliger le CIO à mettre fin à son hypocrisie et à bannir Israël. Nous avons besoin de votre soutien pour perturber pacifiquement la route vers les Jeux de Paris.

      De plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer l’exclusion d’Israël du sport international.

      À la suite d’un raid militaire israélien sur le stade Al Yarmouk à Gaza, qui a été transformé en centre de détention, de torture et d’interrogatoire avant d’être détruit au bulldozer, la Fédération palestinienne de football a demandé à la FIFA et aux fédérations sportives internationales de « soumettre Israël à la responsabilité légale » pour les violations flagrantes qu’il a commises.

      Plus de 200 athlètes irlandais pratiquant de nombreux sports demandent aux instances sportives internationales, dont la Fédération olympique d’Irlande, d’exiger une enquête sur la violation par Israël de la charte olympique et d’imposer des sanctions.

      Plus de 37 000 personnes ont signé une récente pétition du Mouvement pour la démocratie en Europe 2025 appelant à une « suspension immédiate de la participation d’Israël à tous les sports internationaux jusqu’à ce qu’il se conforme pleinement au droit international et aux règlements sportifs ».

      La Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) a annoncé qu’elle n’autoriserait pas la participation d’Israël aux championnats de l’IIHF, invoquant les mêmes raisons de « sécurité » que celles utilisées pour suspendre la Russie et le Belarus des compétitions.

      Les clubs sportifs palestiniens et les organisations de la société civile, qui comprennent les principaux syndicats, l’Association du barreau palestinien, l’Union générale des femmes palestiniennes et le Conseil des forces nationales et islamiques de Palestine, appellent les comités olympiques de la région arabe, du Sud et des États amis de l’Ouest à les rejoindre et à « exiger qu’Israël soit banni des prochains Jeux olympiques ».

      Appel palestinien au CIO pour l’exclusion d’Israël aux prochains JO

      Nous soussignés, clubs sportifs et centres de jeunesse palestiniens, et organisations de la société civile palestinienne, appelons le Comité international olympique (CIO) à appliquer ses principes et à remplir ses obligations en bannissant Israël des prochains Jeux olympiques qui se tiendront à Paris en juillet 2024, jusqu’à ce qu’Israël mette fin à ses graves violations du droit international, en particulier à son système d’apartheid et à son génocide en cours dans la bande de Gaza.

      Depuis plus de trois mois, Israël mène une guerre génocidaire contre 2,3 millions de Palestiniens dans la bande de Gaza occupée et assiégée, dont des dizaines de milliers d’athlètes, de supporters et de personnes qui suivent les Jeux olympiques. Face à ce génocide télévisé, les organisations sportives et non sportives internationales n’ont plus aucune excuse pour ne pas expulser Israël ou, au minimum, suspendre sa participation. Permettre à Israël, en plein génocide, de participer aux prochains Jeux olympiques signifierait à la communauté internationale que le CIO approuve le plus grave des crimes de guerre.

      Sur la base des principes olympiques, des résolutions des Nations unies, du Conseil de coopération islamique et de la Ligue arabe, ainsi que des conférences et conventions internationales, en particulier celles relatives aux crimes d’apartheid et de génocide, nous appelons les comités olympiques de la région arabe, du Sud global et des États amis de l’Occident à se joindre à nous et à exiger qu’Israël soit banni des prochains Jeux olympiques.

      Nous appelons également les communautés sportives, les amateurs de sport et les activistes de la région arabe, du Sud et du monde entier à adopter notre demande et à faire pression sur le CIO pour qu’il interdise Israël par des moyens efficaces, notamment en perturbant pacifiquement les réunions et les rassemblements organisés en vue des Jeux olympiques.

      Au fil des ans, le secteur sportif palestinien a souffert et continue de souffrir des violations israéliennes flagrantes des droits humains et du droit de pratiquer le sport. Les violations israéliennes comprennent l’établissement de colonies illégales sur des terres palestiniennes volées, ce qui inclut l’établissement de clubs sportifs et de stades réservés aux colons sur ces terres ; le bombardement et la destruction de stades palestiniens ; la prise d’assaut de clubs sportifs et l’obstruction de matchs ; la confiscation d’équipements sportifs ; la privation de liberté de mouvement des athlètes palestiniens pour assister à des entraînements ou à des matchs ; la restriction du développement de clubs sportifs dans la partie occupée de Jérusalem ; et la prise pour cible d’athlètes palestiniens, les tuant ou leur causant des handicaps qui les privent à jamais de la pratique du sport. Dans le cadre de son génocide en cours, Israël a tué l’entraîneur de l’équipe olympique palestinienne de football, le capitaine Hani Al Masdar, et a détruit le bureau du Comité olympique palestinien à Gaza.

      La Charte olympique oblige clairement le CIO à « respecter […] les droits humains internationalement reconnus et les principes éthiques fondamentaux universels dans le cadre du Mouvement olympique ». Pourtant, nous n’avons pas vu le CIO prendre la moindre responsabilité pour mettre fin ou sanctionner les graves violations des droits humains perpétrées par Israël à l’encontre des athlètes palestiniens et de l’infrastructure sportive palestinienne.

      Le CIO applique le principe de neutralité politique de manière hypocrite et sélective en fonction du contexte politique mondial et des intérêts des puissances coloniales qui le dominent. Par exemple, le CIO a rapidement appelé à la solidarité sportive avec l’Ukraine à la suite de l’invasion russe, en imposant des sanctions globales aux organismes sportifs russes et aux athlètes russes. En revanche, lorsqu’il s’agit du système d’occupation militaire et d’apartheid mis en place par Israël depuis des décennies, le CIO impose les sanctions les plus sévères non pas à Israël, mais aux fédérations sportives et aux athlètes individuels qui osent dénoncer les violations des droits humains commises par Israël ou qui adoptent des positions morales de solidarité avec les Palestiniens. Aujourd’hui, alors que les Palestiniens sont victimes d’un génocide à Gaza, le CIO menace d’une « action rapide » tout athlète ou officiel qui prendrait une position morale contre les crimes israéliens.

      Le CIO ignore également que l’armée d’occupation israélienne a créé un statut spécial pour les soldats « athlètes olympiques » et leur accorde des privilèges particuliers afin qu’ils puissent continuer à s’entraîner et à concourir tout en servant dans l’armée israélienne. L’armée israélienne estime que 150 athlètes olympiques israéliens servent dans l’armée.

      Le président du CIO déclare : « Nous devons être politiquement neutres, mais pas apolitiques. Nous savons bien que nos décisions ont des implications politiques et nous devons en tenir compte dans notre réflexion ». Nous sommes tout à fait d’accord. Dans le cas du régime israélien de colonialisme, d’apartheid et d’occupation militaire, sans parler du génocide en cours contre notre peuple, ne pas demander des comptes à Israël est en soi une position politique, qui consacre l’impunité dont il jouit pour poursuivre son carnage.

      Tout au long de l’histoire moderne, les décisions des organisations sportives « internationales » telles que le CIO, la Fédération internationale de football association (FIFA) et d’autres ont joué un rôle décisif pour mettre fin aux violations des droits humains et aux crimes contre l’humanité dans le monde entier. L’exemple le plus marquant est le rôle que les sanctions sportives et le boycott sportif mondial ont joué dans le démantèlement du régime d’apartheid en Afrique du Sud. Cependant, la lecture de l’histoire montre également que ces décisions morales n’ont pas été prises d’emblée. À l’époque, les organisations sportives internationales ont également invoqué le principe de neutralité et de séparation du sport et de la politique pour résister aux appels à sanctionner l’apartheid. Cependant, la pression mondiale du mouvement anti-apartheid, suivie par la pression des membres des organisations, en particulier dans le Sud, a menacé les intérêts de ces organisations sportives internationales, les incitant finalement à imposer des sanctions au régime de l’apartheid.

      Nous nous joignons à ceux et celles qui protestent contre les Jeux de Paris, qui imposent des infrastructures nuisibles à l’environnement à la « colonie française de Tahiti », qui déplacent les sans-abri et les migrants de la ville, et qui utilisent les Jeux comme un laboratoire pour la surveillance intrusive par l’IA.

      Ces organismes dominés par l’Occident qui prétendent être mondiaux ne comprennent que le langage de la pression. Unis dans nos appels à la justice, nous avons le pouvoir d’exercer la pression nécessaire pour mettre fin à la complicité et à l’hypocrisie du CIO. Si ce n’est pas maintenant, quand ?

  • Lettre ouverte à Alexandre Bompard, Président Directeur Général du Groupe Carrefour - BDS France
    https://www.bdsfrance.org/lettre-ouverte-a-alexandre-bompard-president-directeur-general-du-groupe-

    02/12/23

    Lettre ouverte à Alexandre Bompard, Président Directeur Général du Groupe Carrefour
    Boycott
    | Actus | Carrefour | Lettres d’interpellation

    Monsieur le Président Directeur Général,

    Nous vous avons interpellé en mars de cette année sur la présence problématique du Groupe Carrefour en Israël, et précisément sur les contrats de franchise que vous avez signés en mars 2022 avec les sociétés israéliennes Electra Consumer Products et Yenot Bitan. Il y a aujourd’hui des magasins Carrefour dans les colonies israéliennes illégales en Palestine occupée. Carrefour profite ainsi directement de la colonisation.

    C’est dans le contexte de la guerre à Gaza que nous apprenons que “Carrefour Israël” a offert des colis personnels aux soldats de l’armée israélienne. Vous avez indirectement confirmé le fait en déclinant toute responsabilité du Groupe dans cette opération. Monsieur BOMPARD, ne vous cachez pas derrière votre petit doigt : un examen rapide des contrats de franchise avec les sociétés israéliennes précitées montre que le Groupe Carrefour peut s’opposer à ce genre d’initiative susceptible de porter tort à la marque Carrefour de la part d’un franchisé ; et a fortiori de la part de votre filiale “Carrefour Israël” détenue à 100% par le groupe.

    Vous savez que cette information a soulevé une énorme indignation sur les réseaux sociaux en Europe et aux États Unis, mais aussi dans les pays arabes du Moyen Orient où Carrefour est bien implanté via Majid Al Futtaim Group, son principal franchisé dans la région. La société civile et certains gouvernements des pays de la péninsule arabique, de Jordanie, d’Égypte, d’Iran et du Pakistan, culturellement attachées à la cause palestinienne, réagissent très fortement aux crimes de guerre que le gouvernement Netanyahou est en train de commettre à Gaza. Vous avez su la décision de Al-Ameed, la marque de café la plus populaire de Jordanie, de fermer à la fin de l’année ses 13 succursales situées dans les magasins Carrefour. Gageons que des initiatives de ce genre se multiplieront.

    Cette “petite” indignation rejoint la “grande” indignation, celle partagée par les opinions publiques de la plupart des pays du monde contre le régime d’apartheid infligé par Israël aux Palestiniens : colonisation massive des territoires palestiniens, occupation militaire de toute la Palestine, répression féroce de tout mouvement de protestation contre ce régime d’un autre âge, blocus de Gaza, enfermement de générations successives de Palestiniens…

    Certes le Groupe Carrefour n’est pas responsable des crimes d’Israël depuis sa création en 1948. Mais depuis la signature de vos accords de franchise en 2022, vous en êtes complice. Complice pour avoir choisi d’ignorer une situation pourtant largement documentée et dénoncée.

    Particulièrement concerné.es par le sujet, M. Hufnagel votre Directeur Exécutif Communication, Mme Kraus Directrice de l’Engagement, Mme Rault votre Directrice de la Stratégie et de la Transformation, Mme Dassié votre Directrice Executive Marketing responsable de la valeur de la marque Carrefour, ou encore Mme Domont Administratrice Présidente du Comité RSE vous ont-ils prévenu des risques réputationnels liés à l’implantation du Groupe dans un territoire en guerre larvée depuis des décennies ? S’ils et elles l’ont fait, pourquoi avez vous jusque là négligé leur avis ?

    En France, à notre initiative ou à l’initiative d’autres organisations, les actions citoyennes devant vos magasins se sont multipliées ces dernières semaines. Au simple énoncé des faits impliquant Carrefour dans la colonisation et de son soutien affiché à l’armée israélienne, des client.e.s de plus en plus nombreux font demi-tour, ou, à la sortie du magasin, disent qu’ils et elles ne reviendront pas de sitôt.

    Il semble bien qu’il est temps pour vous de choisir entre conserver les centaines de magasins au Moyen Orient et les quelques magasins implantés dans les colonies illégales en Palestine occupée. Nous savons combien il est compliqué de rompre un contrat dans le monde des affaires, mais ce serait pour vous une façon de sortir dans l’honneur de cette situation. Et ce avant que Carrefour ne devienne définitivement pour l’opinion publique un groupe financier profiteur au-delà de toute morale.

    Nous vous renouvelons l’assurance que notre campagne s’arrêtera le jour où vous dénoncerez ces contrats et où vous renoncerez à tout intérêt dans les colonies israéliennes illégales en Palestine occupée, ainsi qu’en Israël tant que son gouvernement viole impunément le droit international et les droits du peuple palestinien.

    Veuillez agréer, Monsieur le Président Directeur Général, l’expression de nos meilleures salutations.

    La Campagne BDS France

  • Récupéré ce soir, au rassemblement de soutien à la Palestine, à République :

    Il y avait pas mal de monde et une bonne ambiance (en tous cas, c’était nettement mieux que mardi et samedi dernier). Prochaine échéance : samedi 4 novembre à 14h30, place de la République.

    En attendant, on peut au moins pratiquer le boycott et y appeler.
    Pour rappel la page de BDS sur la campagne de Boycott de Carrefour :
    https://www.bdsfrance.org/carrefour

  • Le collectif #MusiciansForPalestine poste cette lettre signée par plus de 600 musiciens à travers le monde, dont en France DJ Snake, Dominique Grange, Elli Medeiros, HK, Imhotep (IAM), Keny Arkana, Léonie Pernet, Médine, Mourad Musset (La Rue Ketanou), Mouss et Hakim, Naïssam Jalal, Nawel Ben Kraiem, Sidi Wacho, Skalpel, Titi Robin...

    Mais aussi dans le reste du monde Patti Smith, Roger Waters, Rage Against the Machine, Asian Dub Foundation, Digable Planets, Cypress Hill, Run The Jewels, Tune-Yards, Belly, Checkpoint 303, Godspeed You ! Black Emperor, Eryn Allen Kane, Talib Kweli, Vic Mensa, Nicolas Jaar, A-Trak, Mustafa The Poet, Omar Offendum, Pharoahe Monch, Royce da 5’9″, Narcy, Owen Pallett, Malika Tirolien, Nai Barghouti, Shadia Mansour, Lowkey, Noname, Habibi Funk, Yasmine Hamdan, Emel Mathlouthi, Fousey, Lastesis, Machel Montano, des membres de Arcade Fire, The Roots, Sonic Youth, The Strokes, System of a Down, Cocorosie, Chromeo, Mashrou Leila et d’autres…

    Musiciens pour la Palestine
    Le 27 mai 2021
    https://www.bdsfrance.org/musiciansforpalestine

    La presse américaine, et même la presse israélienne reconnaissent que c’est la plus impressionnante initiative de ce genre, mais aucun média français n’en parle (sauf Révolution Permanente, et Médiapart qui reproduit la lettre)

    #Musique #Musique_et_politique #Palestine #BDS

  • Lettre ouverte à Stevie Wonder : s’il-vous-plaît, dites non à l’Israël de l’apartheid
    Par la Campagne américaine pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël (USACBI)
    https://www.bdsfrance.org/lettre-ouverte-stevie-wonder-sil-vous-plait-dites-non-a-israel-de-laparth

    Cher Stevie Wonder,

    Le Collectif d’organisation de la Campagne américaine pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël (USACBI) et les soussigné.e.s vous écrivent pour vous exhorter à rester ferme sur votre opposition à l’Apartheid en refusant le Prix Wolf d’Israël.

    Nous aimerions tout d’abord vous exprimer notre reconnaissance et nos remerciements pour votre soutien passé, ferme et réfléchi, aux droits et à la dignité de la personne humaine à travers le monde, ainsi que pour vos actions en tant que musicien de renommée mondiale et votre statut de « Messager de la Paix » de l’ONU.

    Par votre refus de jouer à l’occasion d’une collecte de fonds pour les Amis des FDI en 2012, vous avez clairement poursuivi votre opposition au régime d’apartheid en Afrique du Sud. A ce moment là, vous avez reconnu un fait que Desmond Tutu a lui aussi reconnu ; le régime israélien d’apartheid est pire que celui d’Afrique du Sud.

    Nous sommes sûrs que vous voir remettre le « Prix Wolf » peut vous sembler être un grand honneur, mais nous vous prions de bien vouloir considérer ce que vous allez ratifier si vous l’acceptez : l’occupation et la répression du peuple palestinien ; l’incarcération indéfiniment renouvelable de ses membres sans charge ni procès dans les prisons israéliennes ; la punition collective illégale dont les Palestinien.ne.s souffrent quotidiennement dans toute la Palestine occupée ; le déni du droit au retour pour les Palestinien.ne.s sur leur terre natale – volée et colonisée en 1948 ; et les pratiques continuelles d’apartheid – y compris le refus d’Israël de vacciner la population palestinienne sous son occupation armée contre la COVID, tandis qu’il vaccine les citoyens israéliens.

    Tout ceci est aux mains du régime d’apartheid israélien, et ce prix reflète cette politique.

    Nous restons inspirés par vos actions en 1985 quand, en l’honneur de votre 35ème anniversaire, vous avez parlé et chanté si justement à l’ONU pour défendre l’égalité raciale et dénoncer l’apartheid Sud africain.

    Nous vous demandons de rester fidèle à ces mêmes engagements et d’exiger justice et liberté pour la cause palestinienne de libération nationale.

    Dites NON à ce « Prix », dites NON à la normalisation de l’Apartheid israélien, et soutenez la Justice, l’Égalité et la Liberté pour le peuple palestinien tout entier.

    Vous aussi, signez cette lettre :
    https://usacbi.org/2021/03/stevie-wonder-please-say-no-to-apartheid-israel-an-open-letter

    #Stevie_Wonder #Musique_et_politique #USA #Palestine #Boycott #BDS #Boycott_culturel

  • Boycott d’Israël. La France cherche à contourner les décisions de la justice européenne
    14 décembre 2020 par François Dubuisson ( Professeur de droit international à l’Université libre de Bruxelles (ULB )
    https://orientxxi.info/magazine/boycott-d-israel-la-france-cherche-a-contourner-les-decisions-de-la-just

    Dans un arrêt récent, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France et confirmé la légalité des appels au boycott des produits israéliens. Au lieu de se plier à cette décision, Paris tente de la contourner, au mépris du droit.
    (...)
    Après cet arrêt, on se serait attendu à ce que les autorités françaises abrogent les circulaires recommandant de poursuivre les actions de boycott et indiquent, au contraire, qu’en leur principe elles sont protégées par la liberté d’expression. C’est le droit commun applicable à tout discours politique qui aurait ainsi été de mise : seul le constat de propos spécifiques dégénérant en antisémitisme pourrait donner lieu à l’entame d’une procédure pénale.

    Pourtant, une autre voie a été privilégiée, qui donne le sentiment que la France entend minorer l’arrêt de la Cour et préserver, au moins en apparence, le principe d’une incrimination de l’appel au boycott des produits israéliens. En effet, le 20 octobre 2020, le ministre français de la justice Éric Dupond-Moretti a fait publier une nouvelle circulaire (une « dépêche ») « relative à la répression des appels discriminatoires au boycott des produits israéliens » par laquelle le fondement légal des poursuites est réaffirmé, simplement accompagné d’une exigence plus stricte de « motivation des décisions de condamnation ». De manière très sinueuse, cette circulaire explique que des poursuites ne devront être engagées que si « les faits, considérés in concreto, caractérisent un appel à la haine ou à la discrimination », en vérifiant en quoi la « teneur » de l’appel au boycott en cause, ses « motifs » et ses « circonstances » en révèlent une nature délictueuse. Elle précise encore que le « caractère antisémite de l’appel au boycott » peut découler non seulement de « paroles, gestes et écrits » qui l’accompagnent, mais peut également se « déduire du contexte ». (...)

    #BDS

    • Rassurez-vous : la Campagne BDS est bien légale !
      Communiqué de la campagne BDS France, le 26 novembre 2020
      https://www.bdsfrance.org/rassurez-vous-la-campagne-bds-est-bien-legale

      La dépêche insiste sur le « renforcement de l’exigence de motivation des décisions de condamnation » et sur le fait que « la CEDH n’a pas invalidé la possibilité de poursuites des appels au boycott » mais ne remet pas en question l’arrêt de la CEDH, puisqu’elle reconnait que la décision de la CEDH « s’avère protectrice de la liberté d’expression militante en ce qu’elle autorise l’appel au boycott politique », et il ne pourrait y avoir de poursuites que si « les faits caractérisaient un appel à la haine ou à la discrimination et non une simple action politique. »

      La campagne BDS reste donc parfaitement protégée par l’arrêt de la CEDH puisque c’est un mouvement antiraciste, pour l’égalité complète des droits, pour la fin des discriminations que subit le peuple palestinien, pour le respect du droit international et des droits humains universels.

      Nous voyons donc dans cette dépêche, destinée essentiellement à répondre aux demandes des relais d’Israël en France, une dernière tentative désespérée de montrer la possibilité de poursuites pour appel au boycott des produits israéliens, et cerise sur le gâteau, un manque du sens de la pédagogie quand le ministère de la Justice « oublie » d’inclure dans ses stages de citoyenneté, l’historique des boycotts, le rappel de la colonisation comme crime de guerre ainsi qu’un cours de droit international qui rappellerait que la résistance au colonialisme est légale et que les notions de crimes d’apartheid et de crimes contre l’Humanité s’appliquent aussi à Israël.

      #Palestine #France #Europe #CEDH #boycott #criminalisation_des_militants #victoire (pour une fois qu’on en a une)

  • Un argumentaire pointu contre la normalisation
    BDS MALAYSIA, New Straits Times le 6 septembre 2020
    https://www.bdsfrance.org/un-argumentaire-pointu-contre-la-normalisation

    la meilleure façon d’aider le peuple palestinien est de s’abstenir de normaliser les relations avec Israël et de continuer à boycotter et à imposer des sanctions contre l’État d’apartheid qui a ignoré d’innombrables lois, conventions et résolutions internationales lui demandant de respecter les droits humains des Palestiniens.

    #Palestine #Emirats_arabes_unis #Malaisie #BDS #Boycott #normalisation

    • Et si les Palestiniens, abandonnés par leurs alliés naturels, les pays arabes et musulmans, depuis longtemps, sans aucune ambiguïté, à commencer par la Jordanie, où ils sont en majorité, un comble ; pensaient à entrer dans la danse de la paix pour s’y faire valoir autre chose que le titre de groupuscule-s terroriste-s et lanceurs de roquettes ?
      Et s’ils ne le faisaient pas, ce serait parce que toute leur stratégie est celle du blocage, et jamais de la négociation, ce qui leur permet de se faire plaindre, en permanence, pour qu’on ne pose pas sur la table les cartes des abus et crimes des « deux côtés » ?
      Et s’ils comprenaient, eux aussi, qu’on ne fait la paix qu’avec des ennemis, au lieu de refuser d’être partie prenante de ce processus inédit ?

  • Israël est furieux de ne pas réussir à endiguer la campagne BDS
    Par Adnan Abu Amer | 27 août 2020 – Middle East Monitor – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet
    https://www.chroniquepalestine.com/israel-furieux-ne-pas-reussir-endiguer-campagne-bds

    (...) De fait, les progrès du BDS ont incité le gouvernement israélien à rédiger un rapport qui répertorie plus de 80 exemples d’actes « hostiles » du mouvement, dont le but serait, selon Israël, de « diaboliser » Israël et tous les Juifs.

    Erdan a présenté le rapport – « Derrière le masque » – aux députés européens. L’objectif de ce document de 90 pages était de discréditer le mouvement de boycott et d’inciter l’UE et la communauté internationale à prendre des mesures contre lui.

    Il contient des exemples de poncifs antisémites prétendument utilisés par le mouvement ; il n’est pas exclu que ceux-ci aient été publiés sur de fausses pages de médias sociaux pro-BDS, car les « opérations secrètes » sont une caractéristique commune de l’activisme pro-Israël et anti-palestinien.

    Ces tactiques douteuses réussissent pourtant, dans une certaine mesure, à convaincre des États proches d’Israël de prendre des mesures contre le BDS et ses militants, notamment les États-Unis, l’Allemagne et la Suisse.

    Certains militants y ont été interdits de séjour et leurs comptes bancaires ont été clôturés.

    Les écrivains et les journalistes sont particulièrement ciblés par ces attaques contre leurs droits et leur liberté individuelle. Israël qualifie les militants des droits de l’homme et les membres de la société civile les plus proéminents du mouvement BDS de « saboteurs en cravates ». (...)

    #BDS

  • Je ne sais pas si c’est une coïncidence, mais depuis l’explosion à Beyrouth, israel profite que le Liban, et en particulier le Hezbollah, a d’autres chats à fouetter, et bombarde Gaza tous les jours.

    Car on n’en parle que lorsqu’il y a des massacres (en 2008-2009, en 2014 etc.), mais il ne se passe pas un mois sans qu’israel ne bombarde Gaza, détruise des maisons et des infrastructures (cette semaine une école primaire par exemple), et assassine des civils, soi-disant en représailles de pichenettes innocentes (cette fois ci, je n’exagère pas, c’est en représailles contre des ballons !!!), et contre un territoire à l’intérieur duquel les gens sont enfermés et sous blocus depuis plus de 13 ans !

    Hier, pour confirmer ce que je dis, israel a aussi directement bombardé des positions du Hezbollah au Liban.
    https://seenthis.net/messages/873273

    Et comme d’habitude, la « communauté internationale » va laisser faire sans un mot ?

    Pour Gaza : amplifions les campagnes BDS pour que des comptes soient demandés à Israël
    Palestinian BDS National Committee (BNC), le 23 août 2020
    https://www.bdsfrance.org/pour-gaza-amplifions-les-campagnes-bds-pour-que-des-comptes-soient-demand

    Depuis plus de onze nuits, les forces militaires israéliennes bombardent Gaza, terrorisant ses deux millions d’habitants palestiniens, qui vivent dans la plus grande prison à ciel ouvert du fait du siège israélien qui dure depuis 13 ans. L’excuse d’Israël cctte fois-ci est l’envoi depuis Gaza de ballons incendiaires, qui ont causé des incendies sur les terres agricoles de colonies israéliennes près de la barrière militaire qui encercle Gaza.

    Les attaques israéliennes ont endommagé des maisons et des infrastructures civiles, dont une école primaire dans le camp de réfugiés de Shati, géré par l’Agence de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (l’UNRWA), bombardée à l’aube le 12 août. L’UNRWA a contesté l’affirmation d’Israël que cette attaque avait été « accidentelle », étant donné que les coordonnées de toutes les structures des Nations Unies sont transmises aux autorités d’occupation israéliennes et régulièrement mises à jour.

    L’Israël de l’apartheid a resserré encore le blocus suffocant des 2 millions de Palestiniens de la bande de Gaza ces derniers jours, en interdisant totalement la pêche sur ses côtes et interdisant toute entrée de biens et de carburants depuis le 10 août, causant l’arrêt total de la seule usine d’électricité de cette région surpeuplée.

    Sur ces derniers bombardements :
    https://seenthis.net/messages/870774
    https://seenthis.net/messages/871139
    https://seenthis.net/messages/871509
    https://seenthis.net/messages/871832
    https://seenthis.net/messages/872298
    https://seenthis.net/messages/872449
    https://seenthis.net/messages/872562
    https://seenthis.net/messages/872952
    https://seenthis.net/messages/873182

    #Gaza #Palestine #Boycott #BDS #bombardements #destructions #assassinats

  • Des personnalités palestiniennes de la Culture arrêtées dans Jérusalem occupée
    Tom Suarez, Mondoweiss, le 24 juillet 2020
    https://www.aurdip.org/des-personnalites-palestiniennes.html

    Exigeons la fin du harcèlement des scientifiques et universitaires palestiniens et la libération immédiate du prof. Imad Barghouthi
    Scientists for Palestine, le 26 juillet 2020
    https://www.aurdip.org/des-personnalites-palestiniennes.html

    Le tribunal militaire d’Ofer condamne l’auteur palestinien Ahmad Qatamesh et le garde enfermé en détention administrative
    Addameer, le 26 juillet 2020
    https://www.aurdip.org/le-tribunal-militaire-d-ofer.html

    Comment les fouilles archéologiques d’Israël participent à la réécriture de l’histoire à Jérusalem
    Juman Abu Arafeh, Middle East Eye, le 27 juillet 2020
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/07/29/comment-les-fouilles-archeologiques-disrael-participent-a-la-re

    Des organisations universitaires et scientifiques palestiniennes appellent à couper les liens avec le séminaire parrainé par AnyVision
    BNC, le 29 juillet 2020
    https://www.bdsfrance.org/des-organisations-universitaires-et-scientifiques-palestiniennes-appellen

    #Palestine #culture #Université #BDS #Boycott #Imad_Barghouthi #Ahmad_Qatamesh #archéologie #Anyvision #Anyvision_Interactive_Technologies #vidéo-surveillance #surveillance

  • asad abukhalil أسعد أبو خليل sur Twitter : “To Western media: please spare me your outrage (while I oppose Erdogan’s decision to turn the church into a mosque). Where were you when Israel transformed so many mosques and churches in Israel? Some were turned into barns and nightclubs and even Bars. https://t.co/vKIB7e1X82” / Twitter
    https://twitter.com/asadabukhalil/status/1282830969557250048

    https://www.theweek.in/news/world/2019/04/16/historic-mosque-converted-into-nightclub-in-israel-report.html
    Historic mosque converted into nightclub in Israel: Report

  • VICTOIRE DE LA CAMPAGNE BDS SUR LE BOYCOTT DES PRODUITS ISRAÉLIENS : LA FRANCE CONDAMNEE PAR LA CEDH
    La Campagne BDS France, le 11 juin 2020
    https://www.bdsfrance.org/victoire-de-la-campagne-bds-sur-le-boycott-des-produits-israeliens-la-fra

    Condamnation des autorités françaises : selon la CEDH, l’appel au boycott des produits israéliens est protégé par la liberté d’expression.

    La campagne BDS France se réjouit de l’arrêt de la Cour européenne des droits humains (affaire Baldassi et autres c. France, requêtes n°15271/16 et autres) rendu le 11 juin 2020 qui condamne la France pour avoir violé le droit à la liberté d’expression de militant-e-s associatif-ve ayant appelé au boycott de produits israéliens dans des magasins.

    L’article 10 protège la liberté d’expression, qui peut être restreinte à certaines conditions. Les militant-e-s BDS affirmaient que ces conditions n’étaient pas remplies et que leur liberté d’expression avait été bafouée par la France. A l’unanimité, la CEDH dit que la France a violé l’article 10 de la Convention.

    La France est donc condamnée pour violation de l’article 10 de la CEDH (qui protège la liberté d’expression) : elle doit verser dans les trois mois 7 380 euros personnellement à chaque militant et 20 000 euros en plus à eux tous en commun.

    La campagne BDS France relève également que la Cour a bien pris en compte les spécificités des appels au boycott des produits israéliens lancés par les militant-e-s associatif-ve-s engagé-e-s contre l’apartheid israélien. L’arrêt énonce que « les propos reprochés aux requérants concernaient un sujet d’intérêt général, celui du respect du droit international public par l’État d’Israël et de la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés, et s’inscrivaient dans un débat contemporain, ouvert en France comme dans toute la communauté internationale » (§78).

    Ces propos relèvent de la liberté d’expression dans un régime démocratique et sont ainsi protégés. L’appel au boycott des produits d’un régime d’apartheid est bien un droit pour les mouvements mobilisés en faveur du respect du droit international, droit qui avait été exercé par les mouvements pacifiques qui ont lutté en Inde, aux Etats-Unis et en Afrique du Sud contre le colonialisme et la discrimination.

    L’arrêt de la Cour européenne des droits humains prouve, comme nous l’avons toujours dit, que les autorités françaises ont eu tort de vouloir criminaliser un mouvement non violent et responsable comme le nôtre, qui, tout en condamnant toute forme de racisme dont l’antisémitisme, réclame des mesures de boycott contre le régime israélien, ses entreprises et ses institutions, tant que cet Etat ne respecte pas le droit international. Cet arrêt met en lumière le caractère faux et malhonnête des tentatives de diffamation menées contre la campagne BDS, tentatives visant à museler celles et ceux qui demandent à agir contre l’apartheid israélien.

    Conséquemment à l’arrêt de la CEDH, nous demandons aux autorités françaises d’abroger immédiatement les circulaires Alliot-Marie et Mercier afin de reconnaître la légalité et la légitimité de nos modes d’actions non violents et d’entamer un dialogue avec nous afin de contribuer ensemble à exercer une pression sur l’Etat d’Israël en vue d’obtenir que le droit international soit respecté.

    Nous invitons les entreprises françaises à désinvestir d’Israël et aux institutions françaises à cesser toute collaboration avec les institutions publiques israéliennes.

    Nous sommes déterminé-e-s à continuer les actions de boycott des produits israéliens et des entreprises internationales complices de l’apartheid israélien. Nous réclamons également un boycott des universités et des institutions israéliennes complices, ainsi que des manifestations culturelles et sportives faisant la promotion de l’apartheid israélien.

    Israël, pays de l’apartheid, ne pourra pas indéfiniment empêcher la justice et la liberté pour le peuple palestinien de triompher !

    Nous invitons tou-te-s les citoyen-ne-s de bonne volonté et toutes les mouvements attachés au respect des droits humains et de la légalité internationale à rejoindre la campagne BDS. Notre mobilisation est plus que jamais légitime et indispensable au moment où les autorités israéliennes envisagent, en violation du droit international, d’annexer une partie de la Cisjordanie, poursuivant ainsi la dépossession du peuple autochtone palestinien, entérinée par le plan Trump.

    BDS pour la justice, la dignité et l’égalité !

    #France #BDS #Boycott #Palestine #Justice #Criminalisation_des_militants #Liberté_d'expression #CEDH #Cour_européenne_des_droits_humains

  • Nous ne pourrons respirer que lorsque nous serons libres ! Les Palestiniens sont solidaires des Noirs américains
    Comité National palestinien de BDS, le 30 mai 2020
    https://www.bdsfrance.org/nous-ne-pourrons-respirer-que-lorsque-nous-serons-libres-les-palestiniens

    Nous demandons au mouvement de solidarité avec la Palestine, aux États-Unis et ailleurs, d’être aux côtés du Movement for Black Lives (Mouvement pour la vie des Noir·es) ainsi que d’autres organisations dirigées par les Noir·es dans leur lutte légitime pour la justice, et d’adopter une position abolitionniste envers la réforme de la police, la réparation et la libération. Nous soutenons les appels au boycott ciblé et stratégique ainsi qu’aux campagnes de retrait de financement et de désinvestissement contre les institutions, les banques et les sociétés impliquées dans le système d’injustice raciale.

    Le système de racisme structurel aux États-Unis est appliqué avec violence par des services de police paramilitaires, souvent formés par Israël, notamment la police du Minnesota. Ces forces de police ont été chargées d’agir, quoi qu’il en coûte, pour protéger ce système pourri de suprématie blanche, qui prive de leurs droits les Noir·es, les Latinos/Latinas et les Indigènes.

    #Palestine #USA #Solidarité #Black_Lives_Matter #Racisme #George_Floyd #violence_policière

    Et, à propos de #Police #Armée #Militarisation #Israel #Complicité #Baltimore #Ferguson #Minneapolis :
    https://seenthis.net/messages/284577
    https://seenthis.net/messages/284745
    https://seenthis.net/messages/284972
    https://seenthis.net/messages/285053
    https://seenthis.net/messages/380931
    https://seenthis.net/messages/381187
    https://seenthis.net/messages/631789
    https://seenthis.net/messages/857190

    Mais aussi le désistement de #Durham :
    https://seenthis.net/messages/688257

  • Plusieurs #webinaires sur la #Palestine :

    Le 6 avril dernier : « La résistance palestinienne au Plan Trump-Netanyahou : Quand la quarantaine prendra fin, la lutte commencera », avec Noura Erakat et Yara Hawari

    Retranscrit et traduit en français, ici :
    https://www.bdsfrance.org/la-resistance-palestinienne-au-plan-trump-netanyahou-quand-la-quarantaine

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    Le 27 avril dernier : « L’économie politique du COVID-19 en Palestine », avec Rafeef Ziadah et Weeam Hammoudeh

    Retranscrit et traduit en français, ici :
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/05/20/retranscription-du-webinaire-en-ligne-sur-le-covid-19-en-palest

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    Le 15 mai dernier : « The Hundred Years’ War on Palestine » avec Rashid Khalidi et Raja Shehadeh
    https://www.soas.ac.uk/lmei-cps/events/15may2020-book-talk-the-hundred-years-war-on-palestine-webinar.html
    https://www.youtube.com/watch?v=SuVikkLQ-As

    Rashid Khalidi and Raja Shehadeh will be in conversation on ’The Hundred Years’ War on Palestine: The Nakba today, 72 years and counting’.

    Rashid Khalidi is the Edward Said Professor of Modern Arab Studies at Columbia University and most recently the author of The Hundred Years’ War on Palestine: A History of Settler Colonial Conquest and Resistance.

    Raja Shehadeh is a leading Palestinian writer. He is also a lawyer and founder of the pioneering Palestinian human rights organization Al-Haq, and is the author of the recently published book Going Home: A Walk Through Fifty Years of Occupation.

    • Le 19 mars dernier : « Conversations sur l’apartheid, de l’Afrique du Sud à la Palestine », avec Mandla Mandela et Desirée Bela
      https://seenthis.net/messages/847010

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      Le 3 avril dernier, avec Omar Barghouti et Stephanie Fox
      https://seenthis.net/messages/840521

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      Le 29 avril dernier « L’apartheid israélien à l’heure du coronavirus », avec Inès Abdel Razek
      https://seenthis.net/messages/854904

    • Le 4 juin de 19h à 20h30 heure de Paris : Webinaire “MECHANISMS OF APARTHEID, APARTHEID IN PRACTICE IN ISRAEL, THE DIASPORA AND THE OPT”, avec Diana Buttu et Kholoud al Ajarma
      https://attendee.gotowebinar.com/register/8471407645513892112

      Diana Buttu , was born and bred in Canada. She began her work as negotiator in 2000, shortly after the outbreak of the Second Intifada, by serving as a spokesperson for the Negotiations Support Unit of the PLO. She currently works as a lawyer at Harvard Extension School in the US.

      Kholoud al Ajarma will speak about the important role of the Jewish National Fund. In 2018, Kholoud appealed to the British Charity Commission that the JNF UK should not be recognised as a charitable organisation because the JNF funded British Park is built on her family’s village, Ajjur. Her family still have the title deeds to their land in Ajjur. The Charity Commission rejected her claim. Currently Kholoud works as a researcher and lecturer on Anthropology and Islam at the University of Groningen

      ==========================================
      Le 10 juin à 19h à 20h30 heure de Paris : Webinaire "Combating a Virus : Militarism and Securitization Under Covid-19 - An online conversation on securitization and surveillance under COVID-19 in occupied Palestine and beyond", avec Dr. Nisha Kapoor (Assistant Professor of Sociology, Warwick University, UK) et Riya Al-Sanah (Who Profits’ Research Coordinator).
      https://us02web.zoom.us/j/89008906379
      https://www.facebook.com/events/839722646437850
      https://forms.gle/Rt4mCuL8hDCiqDah9

      The global response to COVID-19 has been wrapped up in questions of militarism and surveillance, not only in rhetoric (“waging war on the virus”), but also in the heavy reliance of states on military logistics, policing and surveillance technologies. In the Israeli case, the present crisis opens a window into the ways the deep architecture of an expansionist security state is mobilized in response to changing epidemiological-cum-political realities.

      What is the significance of securitization and surveillance in this present moment? What existing structures are being activated and drawn upon, what new ones are potentially emerging, and how are they circulating globally? And importantly, what’s the role of Israeli and international cooperation in all of this?

      ==========================================
      En ce qui concerne le précédent Webinaire “Apartheid and International Law” avec John Dugard et Virginia Tilley, il est disponible sous forme de podcast (audio seulement) ici :
      https://www.ipsc.ie/podcast/palestine-podcast-38-john-dugard-virginia-tilley-on-israel-palestine-apartheid-

      Résumé en anglais :

      Professor John Dugard described the close connection between apartheid and colonialism. The decolonisation process started by the UN in 1948 saw the rise to power of the Nationalist Party in South Africa, and the creation of a system of apartheid shaped by numerous discriminatory laws. The widescale protests were met with harsh repression.

      In 1973 the UN GA voted for the Convention on the Crime of Apartheid. Apartheid was defined as a crime against humanity almost on the same level as genocide. The Convention did not confine itself to South Africa. However, there was no court to prosecute apartheid, this was left to national courts. Until today no national court has prosecuted anyone on the crime of apartheid, not even in South Africa itself. Only 112 states became a party to the Convention (Palestine since 2014), and South Africa is not among them.

      In 1998 the Rome Statute created the ICC, and one of the crimes against humanity which it can prosecute is apartheid. The ICC, however, has no jurisdiction over crimes committed by Israel in Israel itself. But is does have jurisdiction on crimes committed within the occupied Palestinian territories, due to Palestine’s accession to the convention.

      Professor Virginia Tilley explained how Israel’s ’s overriding mission has always been to become and remain a Jewish State. For this, it has created a legal system that, although functioning differently in each area it rules, operates as one regime to ensure domination over non-Jews. For example, Israel’s civil legislation has 50 laws discriminating against Palestinians; these laws have been extended into the occupied territories to provide Jewish settlers with control of Palestinian land while oppressing Palestinians. The system as a whole aims to maintain an overwhelming Jewish majority in Israel’s democracy. For example, Palestinian citizens of Israel have the right to vote, but restrictions on residence, Israel’s ban on the return of refugees and other laws prevent them from increasing their numbers beyond those of a “safely small” minority. For dealing with apartheid outside the oPt other avenues than the ICC could be explored, for example the UN Special Committee on Apartheid.

    • LEÇONS DE PALESTINE : CONTRÔLE POLICIER, PRISONS, SURVEILLANCE ET RÉSISTANCE
      https://www.youtube.com/watch?v=0FvNxj36uMc

      Samedi 27 juin 2020 à 13h (heure de l’Est, Canada et États-Unis) ; 20h en Palestine ; 19h à Paris

      INTERVENANT.E.S :

      Riya Al’sanah : Coordonnatrice de recherche, Who Profits Research Center (Centre de recherche qui en profite)

      Sahar Francis : Directrice générale de l’Association d’appui aux prisonnières et prisonniers et aux droits humains Adameer, basée à Ramallah

      Yafa Jarrar : avocate du travail palestinienne et fille de Khalida Jarrar, une membre élue

      Joignez-vous à Labour4Palestine – Canada* lors de cette discussion par webinaire avec des leaders palestinien.ne.s sur le rôle joué par l’État israélien ainsi que les secteurs militaire et privé dans l’entraînement, le développement et la promotion des technologies et techniques de contrôle, de surveillance et de répression.

      Ces technologies, produits et techniques de sécurité ont des implications sérieuses pour les droits des travailleuses et travailleurs, l’immigration et les injustices vécues par les prisonnières et prisonniers à travers le monde. Ils sont testés sur les Palestinien.ne.s avant d’être vendus aux autres gouvernements, à la police, aux armées et aux forces de sécurité, incluant aux États-Unis (par exemple : aux agents du service de police de Minneapolis) et au Canada.

      Les gens se soulèvent contre le racisme et la violence d’État aux États-Unis et s’inquiètent de plus en plus de l’étendue et la portée de la surveillance et du contrôle policier, présentés comme des réponses à la pandémie de COVID-19.

      Les déclarations puissantes de solidarité envers les communautés noires luttant contre le racisme de la part des mouvements palestiniens ne sont pas une coïncidence.

      La COVID-19 a ouvert la porte à une expansion et une normalisation de la sécurisation et de la commercialisation des produits militaires et de sécurité israéliens, tout en renforçant le militarisme et la violence coloniale d’État contre la Palestine.

      *Labour4Palestine est un réseau pancanadien de militantes et de militants syndicaux qui travaille à approfondir la solidarité avec les travailleuses et travailleurs palestiniens et le peuple palestinien dans leur lutte pour la libération.
      ===============================
      Le précédent :

      Workers’ Struggle in Palestine (avec Samia Al-Botmeh, Jamal Juma, et Abbas Milhem)
      https://www.youtube.com/watch?v=OMyzJWg31IE

    • 9 juillet à minuit (heure de Paris): “Racism and settler colonialism, from Black America to Polynesia, First Nations and Palestine”, with Michael Bennett, Pele Bennett, Joy Lehuanani Enomoto, Nick Estes and Noura Erakat.
      https://bdsmovement.net/global-uprising

      Vidéo visible ici:
      https://www.facebook.com/watch/live/?v=340625050298498

      In 2017, Michael Bennett was the first of six NFL players to withdraw from an Israeli government sponsored trip to Israel. Pele Bennett is an activist and food advocate, Joy Lehuanani Enomoto is a Black Kānaka Maoli scholar, artist and activist, and Nick Estes is a co-founder of The Red Nation.

      The discussion will be moderated by Assistant Professor, author and human rights attorney Noura Erakat and will cover racism and settler colonialism, from Black America to Polynesia, First Nations and Palestine, the global uprising and reckoning with racism.
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      Manifestation internationale virtuelle contre le racisme le 10 juillet à 19h (heure de Paris): “And Still We Rise! Minneapolis, Soweto, London, occupied Jerusalem & beyond: United against Racism & Colonialism!” avec des interventions de Marc Lamont Hill, Chief Mandla Mandela, Stefanie Fox (Jewish Voice for Peace), Ben Jamal (Palestine Solidarity Campaign UK), Achille Mbembe (Academic), Zita Holbourne (UK Black Activists Rising Against Cuts), Cape Town Cultural Collective, Phakamile Hlubi-Majola (NUMSA), Ntalia Molebatsi (Writer and performance poet), Omar Barghouti (Boycott Divestment & Sanctions Movement)
      https://us02web.zoom.us/meeting/register/tZ0pc-2srzIsE9A87FKDryP8VFsOqdO1U72j

    • The End of Zionism: Thoughts and Next Steps, le 14 juillet 2020, avec:
      https://www.youtube.com/watch?v=Ak2xud6nCjc

      Des extraits écrits et en français du webinaire sont disponibles ici :
      https://www.chroniquepalestine.com/webinaire-la-fin-du-sionisme

      Ali Abunimah is executive director of the widely acclaimed publication The Electronic Intifada, an independent nonprofit publication focusing on Palestine. He has written hundreds of articles and spoken on the topic all over the world. He is the author of ​One Country, A Bold Proposal to End the Israeli-Palestinian Impasse​ (2007) and ​The Battle for Justice in Palestine​ (2014).

      Philip Weiss is a writer who had a long career in mainstream journalism before starting a blog on the Middle East that is now Mondoweiss.

      Nada Elia is a long time activist, a teacher, writer, political commentator, and frequent contributor to Mondoweiss.

    • Webinaire organisé par BDS Québec à l’occasion de leur AG le 9 juin 2020 :
      https://www.youtube.com/watch?v=y6h1BOoNyHg

      Il comprend deux interventions d’une vingtaine de minutes chacune :

      QUE SE PASSE-T-IL EN PALESTINE ? avec Yara Hawari, écrivaine et analyste politique pour Al Shabaka

      QUE SE PASSE-T-IL EN ISRAËL ? avec Michel Warschawski, président du Centre d’information alternative de Jérusalem, analyste critique de la politique israélienne

      Puis une discussion d’une demi heure animée par Dyala Hamzah et Mouloud Idir.

      Le tout a aussi été retranscrit par écrit :
      https://bit.ly/doc-ag-bdsq-2020-06-09

      Les 45 minutes suivantes sont une discussion interne à la Coalition BDS Québec...

    • Sur les 15 derniers webinaires consacrés à la Palestine, la plupart comportaient plus de femmes que d’hommes. Il y a énormément de bonnes oratrices sur ce sujet (comme sur d’autres), qu’on se le dise!!!

      Noura Erakat et Yara Hawari 100
      Rafeef Ziadah et Weeam Hammoudeh 100
      Rashid Khalidi et Raja Shehadeh 0
      Mandla Mandela et Desirée Bela 50
      Omar Barghouti et Stephanie Fox 50
      Inès Abdel Razek 100
      Diana Buttu et Kholoud al Ajarma 100
      Nisha Kapoor et Riya Al-Sanah 100
      John Dugard et Virginia Tilley 50
      Riya Al-Sanah, Sahar Francis, et Yafa Jarrar 100
      Samia Al-Botmeh, Jamal Juma, et Abbas Milhem 33
      Ghada Abu Ghalyoun, Reem Natsheh, et Abbas Milhem 66
      Michael Bennett, Pele Bennett, Joy Lehuanani Enomoto, Nick Estes, et Noura Erakat 60
      Ali Abunimah, Philip Weiss, et Nada Elia 33
      Yara Hawari et Michel Warschawski 50

    • 21 août 19h Facebook: The Impact of Israel’s Annexation Plans on Palestinian Research and Higher Education — a Conversation with Colleagues in Palestine
      https://www.facebook.com/events/2236464773144773

      Pour s’inscrire: https://forms.gle/9cuDNtRPXkGDXHSR7

      Avec:
      –Hazar Elatrash, student at Birzeit University.
      –Weeam Hammoudeh, Assistant Professor, Institute of Community and Public Health, Birzeit University.
      –Hanan Hussein, Acting director of the Bisan Center for Research and Development.
      –Yousef Najajreh, Assoc. Prof. Faculty of Pharmacy, Al-Quds University Abu-Dis Campus.
      –Mazin Qumsiyeh, Professor, Founder, and Director of the Palestine Museum of Natural History, Palestine Institute of Biodiversity and Sustainability, Bethlehem University.

    • Le 9 septembre à 13h30 heure de Paris: COVID, COLONIALISM AND THE PEOPLE’S RESISTANCE, avec:
      –Dina Nasser from East Jerusalem
      –Jamal Juma’ from the West Bank
      –Eamon McMahon, Northern Secretary, TUFP
      –Phil Ní Sheaghdha, General Secretary, INMO, Chairperson
      https://www.ictu.ie/press/diary/2020/09/09/trade-union-friends-of-palestine-webinar

      Dina Nasser: Dina has 30 years clinical experience in the Palestinian health system. She is currently the Chief Operating Officer at Augusta Victoria Hospital (AVH) in East Jerusalem and part of the Covid 19 response team in the hospital. She has also led the missions that were coordinated and supported by AVH to Gaza, liaising with stakeholders and the WHO to respond to the critical care needs of the injured.

      Jamal Juma’: Jamal is a leading grassroots organizer since Palestine’s First Intifada in 1987. He is a founding member of the Palestinian Agricultural Relief Committees, Palestinian National BDS Committee, Palestinian Association for Cultural Exchange, and Palestinian Environmental NGO Network. Juma’ is Coordinator of the Palestinian Grassroots Anti-Apartheid Wall Campaign and Stop the Wall.

      Inscription ici: natalie.fox@ictu.ie

    • Le 26 septembre à 19h (heure de Paris): Webinar on the Impact of the Israeli Occupation on Palestinian Science, Education and Research
      https://www.facebook.com/events/349385776254058
      http://www.scientists4palestine.com/webinar-occupation-education
      https://us02web.zoom.us/meeting/register/tZcucO-gqzopG9cVX5uEfhj38FCOJS7RPKEO

      Avec:

      Duha Barghouthi, medical student at Al-Quds University and daughter of imprisoned astrophysicist Imad Barghouthi
      Hanan Husein, acting director of the Bisan Center for Research and Development
      Carmen Kishek, information & publications officer at Birzeit University and collaborator with the Right to Education Campaign
      Prof. Rana Samara, associate professor, Agricultural Sciences and Technology at Palestine Technical University – Kadoorie
      * Moderated by Prof. Haynes Miller, Mathematics, Massachusetts Institute of Technology

    • Decolonizing our Campuses: Students Unite Against Oppression
      https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_a6UiAi0VTQCUKMAaGV2MFA

      The struggle for justice in Palestine is part of people’s movements across the world. Join as we listen to students and academics organizing against Israeli apartheid as well as privatization, climate catastrophe, racism, sexism and militarization of campuses.

      Le 13 novembre à 17h (heure de Paris): Challenging Israeli Apartheid on Campus
      Le 14 novembre à 18h (heure de Paris): Education Not for Sale: Fighting Racial Capitalism
      Le 15 novembre à 16h (heure de Paris): Demilitarize our Campuses: Ending Repression at Universities

      Translation will be provided to Arabic and Spanish

    • Organisés par Stop The Wall, inscrivez-vous ici:
      https://stopthewall.org/webinars

      Le 9 novembre à 16h (heure de Paris): Resistance Rising: Onwards towards a World without Walls

      Le 10 novembre à 15h (heure de Paris): The EU-Israel nexus: militarization, migration and apartheid

      Le 12 novembre à 16h (heure de Paris): Digital Walls: Israel’s role in digital colonialism and control

      Le 21 novembre à 15h (heure de Paris): Arab Walls: Repression and Division

      Le 26 novembre à 15h (heure de Paris): Water: a common good or a privilege for the few?

    • Mardi 17 novembre 19-21h (heure de Paris) : La Palestine dans les sciences sociales en France, avec Véronique Bontemps, anthropologue à l’IRIS et coanimatrice du séminaire « Penser l’expérience palestinienne » à l’EHESS.
      https://www.youtube.com/channel/UCzYuv2Nc4oSWuObCLibdT4A

      Longtemps, la question palestinienne a fait l’objet d’un traitement d’exception dans les travaux de sciences sociales en France, en raison notamment de son caractère politiquement sensible. L’étude de la Palestine et des Palestiniens se trouvait ainsi privée de la possibilité de comparaison avec d’autres cas d’étude, et notamment avec d’autres situations coloniales actuelles ou passées (Algérie, Afrique du Sud…). La formulation des problématiques, le choix du cadre théorique et l’interprétation des résultats suscitent aujourd’hui encore de vastes débats qui vont bien au-delà du seul champ académique.

      Comment a évolué le traitement de la question palestinienne en sciences sociales ? Quels sont les enjeux théoriques ou de méthodes de ce traitement ? Quelles comparaisons et quelles articulations faire avec d’autres cas d’étude ?

    • Le 12 novembre à 15h30 (heure de Paris): webinaire en soutien à la déclaration de Queer Cinema for Palestine (plus de 150 signatures), avec Ghadir Shafie, Elle Flanders, John Greyson, Shohini Ghosh et Syrus Marcus Ware
      https://queercinemaforpalestine.org/love-queer-cinema-hate-apartheid
      https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_-Pkj8MrRSKKL3GhsQkg5oQ

      More than 150 filmmakers committed to queer and trans liberation have launched Queer Cinema for Palestine .

      Responding to calls from Palestinian queers, the filmmakers pledged not to participate in TLVFest, the Israeli government-sponsored LGBT film festival, until Israel ends its oppression of Palestinians, queer and non queer alike. It’s an example of the growing awareness of our interconnected struggles for the liberation of all oppressed peoples and communities.

      On the opening night of TLVFest, join us instead for a discussion with queer filmmakers on the importance of this pledge, how Israel’s far-right government uses LGBTQIA+ rights to pinkwash its violations of Palestinian rights and the role boycotts have played in liberation struggles.

      Ghadir Shafie is the co-founder and director of Aswat – Palestinian Feminist Center for Sexual and Gender Freedoms. She is a feminist activist who dedicates her work and activism to advancing gender justice, advocating for sexual and gender freedoms, and promoting a greater understanding of—and commitment to—the issue of Palestine among global queers. Aswat organizes the Kooz Film Festival as part of its Art, Resistance and Social Change program.

      Elle Flanders is a filmmaker and photographer based in Toronto. Raised in Canada and Israel, she has an education in Critical Theory and Visual Arts and is an alumnus of the Whitney Museum Independent Study Program. Flanders’ work has been screened and exhibited throughout the world.

      John Greyson is a filmmaker, video artist, writer, activist and educator whose productions have won accolades at festivals throughout the world. He is the recipient of the 2000 Toronto Arts Award for film/video and the 2007 Bell Award in Video Art. In 2009, he withdrew his film Fig Trees from TLVFest stating, “to not take this stand is unthinkable, impossible.”

      Shohini Ghosh is a professor at the AJK Mass Communication Centre, Jamia Millia Islamia, in New Delhi. She is the director of Tales of the Nightfairies (2002) a film about the sex workers rights movement in Calcutta and the author Fire: A Queer Classic (2010). She is co-founder member of Mediastorm Collective, India’s first all women documentary production collective.

      Syrus Marcus Ware is a Vanier Scholar, a visual artist, community activist, researcher, youth-advocate and educator. For 12 years, he was the Coordinator of the Art Gallery of Ontario Youth Program. Syrus is currently a facilitator/designer for the Cultural Leaders Lab (Toronto Arts Council & The Banff Centre). He is the inaugural artist-in-residence for Daniels Spectrum (2016/2017). Syrus is also a core-team member of Black Lives Matter Toronto..

    • Le 8 novembre à 19h (heure de Paris): From Education in Palestine to Israeli Military Courts: A Conversation with Ubai Aboudi
      http://www.scientists4palestine.com/webinar-ubai-aboudi
      https://us02web.zoom.us/meeting/register/tZMpcuipqDgiGdUuIu88i-47cvXhPt7WGGBg

      On November 8th Scientists for Palestine will host an entire webinar dedicated to to celebrate the return to his family of our colleague Ubai Aboudi. Ubai will touch upon his experience in military jail, the prospects of education and research in Palestine and many other topics. The meeting will be convened and moderated by Haynes Miller, Professor of Mathematics at the Massachusetts Institute of Technology.

    • 26 novembre à 17h (heure de Paris): webinaire “Solidarité avec les travailleurs palestiniens: la situation du terrain”, organisé par ETUN, le réseau européen des syndicats pour la justice en Palestine
      http://www.etun-palestine.org/site/2020/11/19/webinar-solidarity-with-palestinian-workers-facts-from-the-ground

      Avec:
      –RIYA AL SANAH - Who Profits
      –ABED DARI - Kavlaoved
      –MOHAMMAD MOTAWA - Union of Agriculture Work Committees
      –LAMIA SHALALDEN - Women Committees

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      Le 27 novembre à 19h (heure de Paris): Quels buts vise l’archéologie à Jérusalem-est et dans les Territoires palestiniens occupés ?
      https://www.amnesty.fr/agenda/webinar-archeologie-et-territoires-palestiniens-occupes

      Inscription ici:
      https://bluejeans.com/986230584

      Avec:
      –Marius Dumas : Doctorant en archéologie à L’université Paris I Panthéon-Sorbonne, ancien étudiant de l’Ecole biblique et archéologique de Jérusalem (bourse Académie des inscriptions et belles-lettres), ancien boursier de l’Institut Français du Proche Orient dans les Territoires palestiniens. Marius Dumas interviendra en son nom propre.
      –Jean Stern : Journaliste, collaborateur à Orient XXI, site indépendant d’information sur le monde arabe, monde musulman et le Moyen Orient, ancien rédacteur en chef de la Chronique, mensuel d’Amnesty International France.
      –Martine Brizemur : Responsable de la coordination Israël/TPO/Palestine (Etat de) à Amnesty International France.

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      Dimanche 29 novembre à 18h (heure de Paris): Online Rally: International Solidarity with Palestinians
      https://www.facebook.com/events/2793930844217633

      Inscription ici:
      http://www.bit.ly/3fbOY6X Voir moins

      Sunday 29th November is the UN Day of Solidarity with the Palestinian People. At a time when physical gatherings are difficult, we are organising an online international rally to show our solidarity. This is being coordinated jointly by the Palestine Solidarity Campaign UK, Jewish Voice for Peace, and the BDS National Committee.
      Join us as we bring together a range of Palestinian voices, poets, musicians, and social justice campaigners to rally for Palestine.

      Avec:
      – Amer Zahr (Palestinian-American comedian and political activist)
      – Joshua Virasami (artist, writer and political organiser)
      – Noura Erakat (human rights attorney)
      – Le Trio Joubran (musicians)
      – Maxine Peake (actress)
      – Omar Barghouti (BDS Movement)
      – Aja Monet (poet)
      – Stefanie Fox (Jewish Voice for Peace Director)
      – Kevin Courtney (Trades Union Congress)
      – Ben Jamal (Palestine Solidarity Campaign Director)
      – William Shoki (student activist South Africa)
      – Nadia Silhi, (Chilean-Palestinian legal researcher)
      – Rabbi Alissa Wise (JVP)
      – And more to be announced!

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      Le 29 novembre 2020 à 19h (heure de Paris): From Colonization to Solidarity: Narratives of Defeat and Sumoud
      https://www.facebook.com/events/651304832225643

      Why did the UN General Assembly partition Palestine in 1947 and what has changed 30 years later to make it possible for the same international body to declare November 29th as the international day of solidarity with the people of Palestine? From Gaza to Jerusalem, Naqab to Beirut, and Haifa to LA and San Francisco, Palestinian public intellectuals will draw lessons for today, critique colonial narratives of submission, subjugation and defeat, and narrate histories of resistance, resilience and steadfastness.

      Inscription ici:
      https://forms.gle/zQGaiWJ8bA1nAv4y8

      Avec:
      –Omar Barghouti: Co-founder of the Palestinian-led Boycott, Divestment and Sanctions (BDS) movement for Palestinian rights.
      –Haidar Eid: Associate Professor of Postcolonial and Postmodern Literature at Gaza’s al-Aqsa University in Palestine.
      –Mahmoud El Ali: Coordinator of the Center for Refugee Rights (Aidoun).
      –Sahar Francis: General Director of Ramallah-based Addameer Prisoner Support and Human Rights Association.
      –Samia Khoury: Retired community volunteer who had served as National president of the YWCA, president of Rawdat El-Zuhur and is a founding member of Birzeit University Board of Trustees and Sabeel Ecumenical Liberation Theology Centre.
      –Myssana Morany: Coordinator of the Land and Planning Rights Unit at Adalah.
      –Dr. Rabab Abdulhadi: Founding Director/Senior scholar of Arab and Muslim Ethnicities and Diasporas Studies Program at SFSU.
      –Saliem Shehadeh: PhD candidate in Anthropology at the University of California, Los Angeles.
      –Omar Zahzah: Education and Advocacy Coordinator for Eyewitness Palestine.

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      Le 30 novembre 2020 à 18h30 (heure de Paris): Plus que jamais, rassembler et agir pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens
      https://www.facebook.com/events/832620674237722

      PLUS QUE JAMAIS, RASSEMBLER ET AGIR POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE ENTRE PALESTINIENS ET ISRAÉLIENS
      A l’occasion du 29 novembre, journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, l’AFPS, la CGT, EELV, GDS, l’intergroupe parlementaire de la FI, le MJCF, la LDH, le Mouvement de la paix, le MRAP, le PCF, la plateforme des ONG françaises pour la Palestine, R&S, UAVJ, l’UNEF et l’UEC organisent un webmeeting pour donner la parole.

      Avec:
      – Majed Bamya, représentant de la Palestine à l’ONU;
      – Aïda Touma, députée de la Joint List;
      – Sahar Francis, directrice d’Addameer Prisoner Support & Human Rights Association;
      – Zakaria Odeh, coordonnateur de la Coalition civique pour les droits des Palestinien.ne.s à Jérusalem.

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      Le 30 novembre 2020 à 18h30 (heure de Paris): Palestinian youth resistance
      https://www.facebook.com/events/671054250267310

      Inscription ici:
      https://scpobx.zoom.us/j/92985572123?pwd=LzlEcFp3ZTdVRFU4dzBKT011d04wZz09

      Through this conference, we will invite three young Palestinians who are daily confronted by many reasons to reject the Israeli occupation. For all of them, there is no option but resistance. What kind of commitment do they have? Thus, we will firstly talk about how occupation affects their life and secondly, how they are resisting in their daily life.

      Avec:
      –Sami, member of the association Youth of Sumud in Hebron, studying law at the Hebron University.
      –Dana Farraj, a legal researcher and certified as alawyer at the Palestinian Bar Association since 2019. She is a member of Al Shabaka.
      –Hazar, studied at Birzeit University and currently working at Palestinian circus school.

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      Le 2 décembre 2020 à 18h30 (heure de Paris): Loi sur l’État-Nation du peuple juif
      https://www.facebook.com/events/1464865037037374

      Inscription ici:
      https://us02web.zoom.us/j/89609353115?pwd=MDQzYnYxWGJGbHEvWkp4ZTFmV0Jpdz09

      L’adoption de cette loi fondamentale par la Knesset le 19 juillet 2018 fait d’Israël non plus l’État de tous ses citoyens mais « l’État nation du peuple juif ». Cette loi ne reconnaît le droit à l’auto- détermination qu’au seul « peuple juif » ; elle fait des 1,5 millions de Palestiniens d’Israël des citoyens de seconde zone ; elle remet en cause le caractère démocratique de l’État d’Israël. De plus, elle fait de la colonisation une valeur nationale.

      Avec:
      –Nada Awad est chargée de plaidoyer international à l’Institut du Caire pour l’étude des Droits de l’Homme. Palestinienne de Jérusalem, elle travaille également auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (intervient en français).
      –Eitan Bronstein est un militant israélien, fondateur des ONG Zochrot et De-Colonizer (intervient en anglais).
      –Thomas Vescovi est chercheur indépendant en histoire contemporaine, et membre de l’Association France Palestine Solidarité (intervient en français).

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      Le 6 décembre 2020 à 19h (heure de Paris): The Threat to Al Quds/Jerusalem
      https://www.facebook.com/events/401814877680215

      Discussions on demographic changes underway in Al Quds, house demolitions & evictions in East Jerusalem and Israeli settlers in Holy City, threats to Masjid Al-Asqa, Canadian policy regarding Palestine, and what is required from the international community at this time.

      Inscription ici:
      https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_hNkvYsN9S6WMHSKk_AQeKQ

      Avec:
      –Zakaria Odeh, executive director of the Civic Coalition for Palestinian Rights in Jerusalem
      –Jonathan Kuttab, founder of Al-Haq, recognized international human rights lawyer
      –Dr. Yousef Al Natshi, director of the prestigious Department of Tourism and Archaeology at the al-Haram al-Sharif in Jerusalem
      –Azeezah Kanji, legal academic and journalist

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      Le 11 décembre 2020, de 9h30 à 16h30 (heure de Paris): Impunité : L’urgence de changer de cap - Journée de décryptage
      https://www.lacimade.org/programme-de-la-journee-de-decryptage

      Inscription ici:
      https://lacimade.typeform.com/to/ewWUYi4f

      -Migrations (violations des droits des personnes migrantes à la frontière gréco-turque),
      -Israël-Palestine (campagne d’annexion de la Palestine de la part d’Israël à partir du 1er juillet 2020),
      -Environnement (déforestation de l’Amazonie brésilienne à cause de l’élevage intensif de la viande bovine).

    • Le 3 décembre à 14h (heure de Paris) : Salah Hamouri et les politiques de transferts forcés à Jérusalem (en anglais, traduction simultanée en français)
      https://zoom.us/j/94402967028?pwd=UXYzYlVMUStSUWJjSGRUaFZpRm9Udz09#success

      Avec :
      - Professeur Michael Lynk, Rapporteur spécial des Nations unies concernant la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967
      - Maître Salah Hamouri, avocat au sein de Addameer, association palestinienne de soutien aux prisonniers et de défense des droits humains.
      - Maître Léa Tsemel, avocate et représentante légale de Salah Hamouri
      - Madame Shahd Qaddoura, spécialiste en droit international et chargé de plaidoyer à Al-Haq, association palestinienne de défense des droits humains
      - Monsieur Omar Shakir, Directeur pour Israël et la Palestine de Human Rights Watch
      - Madame Anne Tuaillon, Vice-présidente de l’Association France Palestine Solidarité

    • Dimanche 24 janvier 2021 à 18h (heure de Paris): Challenges for Justice in Palestine, with Yara Hawari (Ground realities and mood in Palestine), Michael Lynk (International human rights mechanisms and unending occupation), Stefan Christoff (Bilateral Free trade agreements and normalization with Israel), Alys Samson Estapé (Social movements’ isolating Israeli apartheid: Challenges ahead) and Bill Fletcher Jr (moderator)
      https://www.facebook.com/events/186902326513687

    • 27 janvier à 17h (heure de Paris): Webinaire “Baldassi and others v. France: impact and perspectives”
      https://www.eventbrite.co.uk/e/baldassi-and-others-v-france-impact-and-perspectives-tickets-132255248

      Avec:
      Dr. Paolo Cavaliere - Lecturer in Digital Media and IT Law, Edinburgh Law School
      Alys Samson-Estapé - European Coordinator for the Boycott National Committee (BNC) – Boycott, Divestment and Sanctions movement
      Dr. Jean-Christophe Duhamel, legal researcher at Lille Law Faculty, France
      Nadija Samour - Palestinian human rights lawyer based in Berlin

    • Table ronde organisée par la Cimade le 11 décembre 2020 "Impunité : L’urgence de changer de cap (Migrations, Israël-Palestine, Environnement)"
      https://vimeo.com/505140612

      Si l’impunité sévit dans le monde en provoquant la perpétuation de dégâts humains et environnementaux, la société civile continue de se mobiliser afin de lutter contre elle, contre les violations des droits humains, contre les crimes environnementaux et afin de tendre vers une société plus juste, solidaire et accueillante.

      Table ronde introduite et modérée par Valentin Prelat, Centre de Recherche et d’Information pour le Développement (CRID). Avec :

      Brigitte Espuche, Migreurop : bilan de la campagne « Frontexit » et nouvelles perspectives de mobilisation en faveur des personnes exilées

      Michèle Sibony, porte-parole de l’Union juive française pour la paix : la campagne BDS, Boycott-Désinvestissement-Sanctions : les enjeux d’une mobilisation contre l’impunité d’État

      Sébastien Mabile, avocat : le principe du devoir de vigilance et la mise en demeure du Groupe Casino : un nouveau paradigme de lutte contre l’impunité des multinationales ?

    • Le 8 février de 9h à midi: webinaire organisé par Al Haq “Pourquoi il faut rajouter Heidelberg Cement sur la liste des entreprises complice de la colonisation israélienne? L’exemple de la carrière de Nahal Rabba, près de Salfit, en Cisjordanie”
      https://us02web.zoom.us/j/84621827483?pwd=dytYWFY3Q0l6UlhzZHNjbkFxMGJYdz09#success

      Inscription, en particulier pour bénéficier de la traduction en anglais:
      https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdSvILX9YjgNrgU17w4ddwNLTM4otfSXiTdNPJXtcodHfXRGw/viewform?gxids=7628

      In January 2020, Hanson Israel submitted a request to the Central Planning Bureau of the Israeli Civil Administration (ICA), within the Ministry of Defense, to amend the existing quarry plans (No 52/14/1) in order to expand the area of the Nahal Rabba Quarry. Several civil society actors and residents of the affected Palestinian communities from Al-Zawiya, Rafat, and Deir Balut submitted objections to those plans, and will be presented during the aforementioned hearing.

      Critically, the settlements are illegal under international law, and the involvement of business in the settlement enterprise, including through an Israeli subsidiary, may “have, directly and indirectly, enabled, facilitated and profited from the construction and growth of the settlements”.i It is crucial to hold national businesses operating in illegal settlements in the OPT accountable and to facilitate compensation for affected Palestinian communities whose rights to movement, property, livelihood, and family have been severely violated due to such illegal operations and activities.

      Plus d’information:
      https://www.alhaq.org/publications/16408.html
      https://www.youtube.com/watch?v=XTZazJZp700

    • 16 février 18h30 : « Plongée au coeur de l’apartheid israélien : Jérusalem-Est » avec Nada Awad, chargée de plaidoyer au Cairo institute for Human Rights Studies
      https://www.facebook.com/events/471668884007844
      https://us02web.zoom.us/j/89690315806

      Jérusalem-Est offre un condensé de ce que le régime ségrégationniste israélien offre de pire. Alors que les colons y bénéficient d’une citoyenneté israélienne pleine et entière, la majorité (60%) palestinienne est cantonnée à un statut précaire au rabais susceptible de leur être retiré à tout moment, faisant d’eux des étrangers dans leur propre ville.. Les différences de traitement par les autorités israéliennes selon l’appartenance à l’un ou l’autre groupe y sont manifestes dans tous les aspects de la vie quotidienne, qu’il s’agisse de la santé, de l’éducation ou encore de la culture. En outre, l’objectif officiel de contenir, voire de réduire la proportion de Palestiniens expose ces derniers aux expulsions et destructions de leurs habitations.