Bienvenue sur Flickr – Partage de photos

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  • Le rock’n’roll est mort paraît-il ?
    Pas grave les sons n’ont jamais été autant disponible, j’explore les archives du label Mute indépendant depuis 1978 jusqu’à demain,

    #Mute_Records apparaît à la fin de l’ère punk, quand Daniel Miller, inspiré par cette vague de son brut, bricole son premier 45 tours, sous le nom de _The Normal. Les rencontres avec Fad Gadget puis Depeche Mode feront de ce label artisanal le producteur des grands noms de la musique électronique expérimentale et de la pop synthétique._

    the reissue of their highly influential and innovative debut album Y through Mute on 1 November 2019.
    http://mute.com/mute/the-pop-group-debut-album-y-remastered-reissue-boxsets.
    https://popgroup.bandcamp.com

    https://popgroup.bandcamp.com/track/thief-of-fire-remastered

    https://popgroup.bandcamp.com/track/citizen-zombie

    des labels à la pelle :
    https://independentlabelmarket.com/labels-archive

    #musique #records #disques

  • Même des syndicats de policiers s’opposent à l’interdiction de diffuser le visage des forces de l’ordre
    https://www.numerama.com/politique/664710-meme-des-syndicats-de-policiers-sopposent-a-linterdiction-de-diffus

    « Nous n’avons pas honte de notre manière de servir », assure la CGT Police Nationale. « Le danger qui nous menace, le seul que nous craignons c’est celui que le politique nous fait courir en stigmatisant sans cesse nos missions, en nous éloignant chaque jour un peu plus de l’estime des citoyens, en nous donnant l’image nauséabonde d’une police digne d’un état totalitaire ».

    https://www.flickr.com/photos/philippeleroyer/5940048690

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    Le fait est que ces trois syndicats ne sont pas les plus représentatifs parmi l’ensemble de la profession, qui compte 75 % de syndiqués parmi 150 000 agents.

    Selon BFM TV, les huit qui comptent sont Alliance (qui compte 30 000 adhérents, c’est le plus important), Unsa, SFP FO et Alternative Police CFDT, chez les gardiens de la paix, Synergie Officiers et le syndicat des cadres de la sécurité intérieure, chez les officiers, et enfin le syndicat des commissaires de la police nationale et le syndicat indépendant des commissaires de la police nationale, chez les commissaires.

    Chez ces syndicats, cette loi va dans le bon sens. C’est l’avis des quatre syndicats des gardiens de la paix, en témoignent leurs communiqués (celui d’Alliance, celui de l’Unsa, celui de la SGP FO et celui d’Alternative Police CFDT). Il est à noter que c’est devant l’Unsa que Gérald Darmanin a exprimé son souhait « d’interdire la diffusion des images des visages » des policiers s’ils ne sont pas floutés.

    https://www.alliancepn.fr
    http://police.unsa.org/articles-directs/article/l-unsa-police
    https://www.unitesgppolice.com
    https://www.alternativepn.fr
    #syndicats_de_police

  • La Vie...
    https://ricochets.cc/La-Vie.html

    « Nous sommes des visages. Nous sommes des sourires.Nous sommes des lèvres qui murmurent ou qui embrassent. Nous sommes des bouches qui articulent des mots, qui prononcent des paroles, qui crient ou qui chantent et qui parfois, crachent sur l’infamie. Nous ne sommes ni des masques ni des bâillons, car nous avançons dans la vie à visage découvert, car nous recherchons le souffle de l’autre, car nous tenons à notre dignité autant qu’à notre existence. » Texte de Michel Poulard libraire à Villefranche de (...) #Les_Articles

    / #coronavirus, Poésie & Nouvelles, #Arts_Graphiques

    #Poésie_&_Nouvelles
    https://www.flickr.com/photos/images_improbables

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  • Un troupal de chevaux célestes vient de passer sur #nantes... et c’était BRRRRRRAOU !
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/50230642186

    ValK. a publié une vidéo :

    Bon, c’était moins impressionnant que le magnifique #orage muet du 2 juillet 2018 ( www.flickr.com/photos/valkphotos/41329324790 ) mais quelle belle chevauchée cependant !

    #nuit #storm #night #valk #video
    https://www.flickr.com/apps/video/stewart.swf?v=2968162862&photo_id=50230642186

  • Der Postillon: Homöopathischer Arzneimittelhersteller bringt zuckerfreie Globuli auf den Markt
    https://www.der-postillon.com/2019/10/zuckerfreie-globuli.html

    Leipzig (dpo) - Es ist nicht weniger als eine Revolution auf dem Gebiet der Homöopathie. Der Arzneimittelhersteller Dr. Quack hat heute erstmals Globuli vorgestellt, die zu 100 Prozent zuckerfrei sind.

    „Viele unserer Patienten äußerten Sorgen, dass Zucker als Hauptbestandteil von Globuli ja alles andere als gesund ist“, erklärt eine Sprecherin des Unternehmens. „Daher haben wir ein aufwendiges Verfahren entwickelt, bei dem die Globuli unmittelbar nach der Herstellung komplett entzuckert werden.“
    Angesichts der in der Homöopathie üblichen nicht mehr wahrnehmbaren Mischverhältnisse, bei denen ein Wirkstoffmolekül auf Milliarden Galaxien kommt (C30), bedeutet dies, dass der Glasinhalt nach Entfernung des Zuckers exakt 0 Gramm beträgt.
    „In dem Glas befindet sich quasi nur noch reines Gedächtnis an den Wirkstoff“, so die Sprecherin. Die Dosierung gestalte sich daher bei zuckerfreien Globuli etwas komplizierter als sonst. „Am besten greift man einfach ins Glas und wirft sich eine Hand voll Globuli in den Mund. Das wird dann schon in etwa stimmen“
    Nach etwa 100 solcher Anwendungen ist das Glas leer und muss im medizinischen Müll entsorgt werden, da sich noch Restgedächtnis an den Glaswänden befinden kann.
    Zuckerfreie Globuli kosten aufgrund des aufwendigeren Herstellungsprozesses etwa achtmal so viel wie herkömmliche Globuli.

    Photo by https://www.flickr.com/photos/ben-wells

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    , licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0

    #wtf #parodie

  • Image du monde flottant
    http://liminaire.fr/derives/article/image-du-monde-flottant

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    Pendant quinze jours, nous avons traversé le Japon, passant par #Osaka, Hiroshima, Miyajima, Okayama, Nara, Himeji, Kobe, pour terminer notre périple à #Tokyo. Ce n’est pas la première que nous nous rendons au Japon, c’est la huitième fois pour Caroline, la quatrième pour moi, mais ce séjour représente un tournant dans notre approche du Japon, avec l’envie d’y passer un temps plus long que ces brefs mais passionnants séjours. C’est aussi la première fois où nous parvenons à créer ensemble un carnet de (...) #Dérives / #Art, #Architecture, #Inventaire, #Photographie, #Voyage, #Écriture, #Numérique, #Regard, #Ville, Osaka, #Cimetière, #Paysage, (...)

    https://imagedumondeflottant.tumblr.com/tagged/Osaka
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  • Leichenverbrennungen in KZs : Schöneberger Firma baute Krematoriumsöfen - Berlin - Tagesspiegel
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/leichenverbrennungen-in-kzs-schoeneberger-firma-baute-krematoriumsoefen/25055378.html


    ZOOMARCHITEKTEN, Dennewitzstraße 36-38, Berlin, Visualisierung Stefan Amann
    L’emplacement exact des ateliers de Heinrich Kori GmbH correspond à la partie du parc à gauche des immeubles.

    https://www.openstreetmap.org/node/3830162448
    L’immeuble Kurfüstenstraße 1 se trouve en face de l’ancienne adresse Dennewitzstraße 35

    On connaissait le fabricant de fours crématoires nazis à Erfurt, mais on ignorait tout de l’entreprise artisanale de Berlin qui lui fit concurrence. Aujourd’hui on fait pousser des logements de luxe a l’endroit où oeuvraient les complices de la purification raciale de l’Europe. Le capital a compris que le sociocide est davantage perenne que le génocide entâché à travers sa sale mise en oeuvre par des extrémistes de droite au siècle dernier. Alertons les enfants des nouveaux habitants afin qu’il ne s’aventurent pas sur le pet semetary nazi juste derrière l’immeuble de leurs parents.

    Nous ne sommes pas dupes.

    „So was hätt einmal fast die Welt regiert!
    Die Völker wurden seiner Herr, jedoch
    Dass keiner uns zu früh da triumphiert -
    Der Schoß ist fruchtbar noch, aus dem das kroch!

    Bert Brecht, La Résistible Ascension d’Arturo Ui
    https://fr.wikipedia.org/wiki/La_R%C3%A9sistible_Ascension_d%27Arturo_Ui

    Voici l’article dans le très conservateur journal Tagesspiegel

    27.09.2019, von Sigrid Kneist - Zwei Historikerinnen haben die Rolle eines Berliner Ofenherstellers in der NS-Zeit aufgearbeitet. Sie hat den NS-Massenmord mit ihrer Arbeit unterstützt.

    Die Helfer des industriellen NS-Massenmordes arbeiteten mitten in Schöneberg. Dort, in der Dennewitzstraße 35, war die Firma H. Kori ansässig; sie baute die Öfen für die Verbrennung der Leichen in den Konzentrationslagern. So wie auch die Firma Topf & Söhne in Erfurt.

    Während in Berlin derzeit noch nichts auf die Verstrickungen des Unternehmens hinweist, wurde in Erfurt der Erinnerungsort „Topf & Söhne – Die Ofenbauer von Auschwitz“ geschaffen. Dessen Leiterin ist die Historikerin Annegret Schüle, die jetzt gemeinsam mit Susanne Zielinski – ebenfalls eine Historikerin – auch über das Berliner Unternehmen geforscht hat.

    Die Firma wurde in Berlin Ende des 19. Jahrhunderts von Heinrich Kori gegründet, der sie Anfang der 1920er Jahre in eine GmbH verwandelte und vor allem Familienmitglieder als Gesellschafter einbezog. Zunächst entwickelte die Firma Heizungsanlagen; schon bald baute sie Verbrennungsöfen für alle möglichen Abfälle.

    Das Unternehmen installierte 1892 den „ersten Verbrennungsofen zum Vernichten von Tierleichen und Konfiskaten“ auf dem Schlachthof der Stadt Nürnberg. Ab den 1920er Jahren baute Kori auch Öfen für städtische Krematorien. Laut Schüle und Zielinski war die Firma auf dem Gebiet aber nicht so erfolgreich wie der Erfurter Konkurrent Topf & Söhne.

    Zahlreiche Konzentrationslager im In- und Ausland beliefert

    Wie es genau zur Zusammenarbeit zwischen der SS und der Firma Kori kam, ist nach Angaben der Forscherinnen nicht bekannt. Ein Neffe des Firmengründers und bis 1937 Gesellschafter und Geschäftsführer der Heinrich Kori GmbH, könnte als SS-Mitglied den Kontakt befördert haben.

    Mit Beginn des Zweiten Weltkriegs waren die Häftlingszahlen in den Konzentrationslagern gestiegen. Verfolgung und Terror durch die SS nahmen zu. In den KZs stieg die Todesrate. Waren vorher die Toten in den städtischen Krematorien verbrannt worden, geschah das nun in den Lagern selber.

    Kori baute Öfen für die #Konzentrationslager #Vught, #Neuengamme, #Ravensbrück, #Stutthof, #Bergen-Belsen, #Sachsenhausen, #Mittelbau-Dora, #Groß-Rosen, #Majdanek, #Flossenbürg, #Hersbruck, #Natzweiler-Struthof, #Dachau, #Mauthausen, #Melk, #Ebensee, #Blechhammer und #Trzebinia.

    Für die Installation fuhren Mitarbeiter in die Lager. Die Arbeiten wurden dort von Häftlingen erledigt. Die Firma rüstete auch vier der sechs Tötungsanstalten – Bernburg, Hadamar, Sonnenstein/Pirna und Hartheim – aus, in denen die sogenannte Aktion T4 der Nazis umgesetzt wurde: Menschen mit psychischen Beeinträchtigungen und geistigen Behinderungen wurden mit Kohlenmonoxid vergiftet. Ihre Leichen wurden direkt in den Anstalten verbrannt.
    Bezirk will Opfern des NS-Massenmordes gedenken

    Die Aufträge zur Unterstützung des Massenmords sind nach Auffassung der Wissenschaftlerinnen ein wichtiges Geschäftsfeld des Unternehmens mit 30 bis 40 Mitarbeitern während dieser Zeit gewesen. Maßgeblich im Unternehmen dafür zuständig war ihren Recherchen zufolge Hugo Heßler, der Leiter der Abteilung Feuerungsbau. Er arbeitete seit Beginn des Jahrhunderts bei Kori und übernahm nach dem Tod des Firmengründers 1938 die Geschäftsführung der GmbH. Kein Firmenverantwortlicher wurde nach dem Ende der Nazizeit zur Rechenschaft gezogen.

    Im Bezirk Tempelhof-Schöneberg ist inzwischen das Bewusstsein dafür gewachsen, dass man der Opfer gedenken, aber ebenso daran erinnern muss, wer zu den Tätern, zu den Wegbereitern des NS-Massenmordes gehörte.

    Die BVV beschloss auf Initiative der Grünen im Februar, dass an der Dennewitzstraße eine Mahntafel angebracht werden soll, um an die Rolle des Unternehmens in der Nazizeit zu erinnern. Die Hausnummer 35 gibt es nicht mehr. Derzeit wird in der Straße rege gebaut; das an den Gleisdreieckpark angrenzende Wohnquartier wächst weiter. Bis 1976 war die Firma noch dort ansässig, bis 2012 war sie im Handelsregister eingetragen. Nach 1945 sei das Unternehmen unbehelligt geblieben, sagt der Grünen-Bezirksverordnete Bertram von Boxberg. Die Firma habe dann vor allem mit Spendengeldern finanzierte Öfen für Kirchengebäude geliefert, sagte Boxberg.

    Um die Umsetzung des BVV-Beschlusses soll sich jetzt die neu gegründete bezirkliche Gedenktafelkommission kümmern. Das Gremium, dem unter anderem Vertreter des Bezirksamtes und der Fraktionen angehören, wird am 21. Oktober zu seiner konstituierenden Sitzung zusammenkommen. Ob an diesem Tag schon die Kori-Mahntafel Thema sein wird, steht noch nicht fest.

    https://www.flickr.com/photos/zoomarchitekten

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    Entre 1945 et l’a 2000 les terrains le long des anciens chemins de fer à Berlin constituaient une ressource abordable pour les petites entreprises, artistes et projets culturels. En 1989 des jeunes récupéraient un ancien garage auto pour y monter un nightclub qui marquait la vie nocturne pendant quinze ans. Il se trouvait au tournant de la Kurfürstenstraße et la Dennewitzstraße, alors dans un esprit peu cérémonieux on le nommait 90° Neunzig Grad .


    Entrée du club 90° . L’immeuble au fond à droite se trouve dans la partie pietonnière de la Dennewitzstraße au numéro 33.
    https://www.openstreetmap.org/node/2993663887


    Vu de la Kurfürstenstraße, le Club 90° se trouvait à l’emplacement de l’aile droite de l’immeuble, les ateliers du fabricant de fournaux crématoires Heinrich Kori GmbH se situaient dans le prolongement de la Kurfürstenstraße vers la droite à l’endroit du parc actuel.

    90 Grad Club Berlin | Gästeliste030
    https://www.gaesteliste030.de/locations/90-grad-berlin-QFaziWFSnEWKWOq74QfVSw

    Dennewitzstraße 37, 10785 Berlin
    Geschlossen: 14.05.2004


    Les ateliers du fabricant de fournaux crématoires Heinrich Kori GmbH se situaient dans le prolongement de la Kurfürstenstraße hors image entre la Dennewitzstraße et la ligne de chemin de fer entre Berlin gare Potsdamer Platz et la ville de Potsdam.

    Kori (Unternehmen) – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Kori_(Unternehmen)#Nach_dem_Zweiten_Weltkrieg


    Les traces de la Kori G.m.b.H. se perdent. Sa dernière adresse n’existe plus. A l’endroit de Rudower Straße 122 à Berlin-Neukölln (12351) se trouve actuellement un garage auto entre les numéros 116 et 124a.

    Nach dem Zweiten Weltkrieg setzte Kori seine Unternehmenstätigkeit fort.

    Um 1975 zählten zu den Geschäftsfeldern Kirchen- und Großraumheizungen, Zentralheizungs- und Lüftungsanlagen, Verbrennungsöfen für Abfälle aller Art, Müllschluckanlagen und Feuerungsanlagen. Da das Betriebsgelände saniert werden sollte, zog das Unternehmen 1976 nach Berlin-Neukölln, Rudower Straße 122, wo es noch bis ca. 2003 produzierte.

    https://www.openstreetmap.org/node/2865805612

    Mahntafel für die Firma KORI am Eingang Kurfürstenstraße in den Gleisdreieckpark – gleisdreieck-blog.de
    https://gleisdreieck-blog.de/2019/09/07/mahntafel-fuer-die-firma-kori-am-eingang-kurfuerstenstrasse-in-den


    Le numéro 35 à Dennewirtstraße a officiellement disparu de la carte de Berlin. Aujourd’hui c’est une entrée du Gleisdreickpark entre les numéros 34 et 36 à l’endroit des nouveaux immeubles mentionnés plus haut.

    #Berlin #Dennewitzstraße #nazis #histoire #génocide #architecture #gentrification

  • 1Das Lexikon der Internetpioniere (2001)
    http://lexikon-der-internetpioniere.de/wp-content/uploads/2016/01/Das-Lexikon-der-Internetpioniere.pdf
    https://www.flickr.com/photos/samchurchill/8329994169/in/photostream

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    Voici quelques informations sur celui qui s’appelle désormais Kim Dotcom

    Alle pissen in die Rinne, nur nicht Andy, der liegt drinne.

    On se raconte qu’il a sorti cette insulte de cour de recrée à propos du porte-parole du CCC Andreas Müller-Maguhn. C’est pour dire que le patron de mega.nz est un personnage bizarre.

    Kim SchmitzAuch als „Kimble“ bekannter Unternehmer und Ex-Hacker.„Jenny Elvers der New Economy“, so nannte „Der Spiegel“ den in München ansässigen Kim Schmitz,der stets darauf bedacht ist, der Klatschpresse Material zu liefern. Auf seiner privaten Web-Seite, dem„Spiegelbild von Kims Träumen, die er lebt, anstatt sie zu träumen“ finden sich eine Unzahl von Fotos,die den 150 Kilo schweren 2-Meter-Mann im schwarzen Maßanzug in Gesellschaft schöner Frauen, mitteueren Autos oder in exotischen Gegenden, zeigt. Schmitz, dessen Firmen und Beteiligungen auf einenGesamtwert von über 200 Millionen Mark geschätzt werden, leistet sich diesen Lebensstil, um seinenNeidern, von denen er ständig beleidigende E-Mails erhält, eins auszuwischen. Kim Schmitz, wurde 1974in Kiel als Sohn eines Kapitäns geboren. Schon im Alter von zwölf Jahren drang er mit Hilfe seinesAmiga Computers in die Datenbank einer Versicherung ein. Später betrieb er unter dem Decknamen„Kimble“ eine der größten Hacker- Mailboxen für illegale Software. Außerdem soll er in die Systemediverser Firmen und Organisationen, wie der „NASA“ oder der ßßß Telekom, eingedrungen sein. Auchbeschaffte er sich Calling-Card-Nummern von amerikanischen Telefongesellschaften, wodurch erkostenlos telefonieren konnte. Doch im März 1994 wurde er verhaftet, jedoch im Jahr 1998 nur zu einerBewährungsstrafe verurteilt, was zu vielerlei Spekulationen Anlaß gab. Er wird bezichtigt, mit demVerfassungsschutz zu kooperieren und es heißt, er habe nach seiner Verurteilung das Mobilfunknetz der„Telekom“ geknackt, was ihm einen lukrativen Beratervertrag von diesem Unternehmen eingebrachthaben soll. Sicher ist, daß er die Firma „Data Protect“ gegründet hat, ein Unternehmen, dasSicherheitslücken in Computersystemen aufdeckt und zu dessen Kundenkreis auch die Firmen gehören,deren Rechner er als Hacker illegal besuchte. Der TÜV Rheinland hat inzwischen eine 80-prozentigeBeteiligung an der Firma erworben. Weitere Unternehmen von Schmitz sind die Firmen „Megacar“, diesich mit dem Tunig und der Ausrüstung von Limousinen der Marke „Mercedes“ mit Multimediatechnikbeschäftigt, und „Kimvestor“, ein Unternehmen das sich mit dem „Entwickeln von Startups“ befaßt.

    #WTF

  • Archive ouverte HAL - Parcours de #femmes #victimes de #violences_conjugales
    https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-01253260


    (Scène du masssacre des innocents – Cogniet Léon (1794-1880) – 1824)

    Résumé : L’étude porte sur des parcours de femmes ayant rompu avec la situation de violence conjugale et interroge ce qui dans les formes d’accompagnement, d’aides existantes, répond (ou pourrait mieux répondre) à leurs besoins et demandes, ce qui dans les réponses apportées par les diverses institutions et/ou associations mobilisées a pu favoriser ou faire obstacle à leur cheminement, à une rupture avec la situation de violence conjugale. Ces réponses - accompagnement social, aide matérielle, psychologique, réponse judiciaire… - ne peuvent être regardées indépendamment de divers facteurs caractérisant la situation de ces femmes : ancienneté de la situation de violence conjugale, situation à l’égard de l’emploi, présence d’enfant(s), réseau familial et amical… Il s’agit de comprendre le point de vue des femmes quant aux limites et bénéfices de l’aide externe, ceci en s’attachant à comprendre et analyser ces perceptions à partir de l’analyse de leurs parcours qui s’ils sont toujours singuliers, présentent néanmoins certaines régularités.

  • Robert Breck Chapman Photographs
    https://archivesspace.ubalt.edu/repositories/2/resources/99

    The collection consists of photographic materials produced by Chapman for Baltimore’s Model Cities Program, Urban Services Agency, and Department of Housing and Community Development. The collection documents anti-poverty, cultural arts, and youth education programs in Baltimore from the late 1960s through the mid-1990s, as well as public housing in the 1990s through 2002.

    https://www.flickr.com/photos/ubarchives/albums/72157644227911580


    Socializing
    #photographie

  • Des milliers d’activistes occupent pendant deux jours la mine de charbon la plus polluante d’Europe
    https://www.bastamag.net/Ende-Gelande-charbon-occupation-activistes-climat-Extinction-Rebellion-Fri

    Durant tout le week-end, quelque 4000 activistes venus de toute l’Europe ont investi le complexe minier de Garzweiler, dans le nord-ouest de l’Allemagne, bloquant sa production avant d’être évacués par la police. Le mouvement Ende Gelände organise des actions d’occupation des mines de charbon allemandes depuis plusieurs années. Avec l’émergence d’un nouveau mouvement climatique dans toute l’Europe, d’Extinction Rebellion aux Fridays for future, cette nouvelle action marque un tournant. Ce vendredi 21 (...)

    #Résister

    / Pollutions , #Europe, #Le_défi_du_réchauffement_climatique, #Reportages, #Climat, A la une, Luttes (...)

    #Pollutions_ #Luttes_sociales

  • L’écologie people à l’assaut du plateau de Millevaches
    https://reporterre.net/L-ecologie-people-a-l-assaut-du-plateau-de-Millevaches

    Fin août, le festival de l’An zéro entend se dérouler sur le plateau de Millevaches, dans la Creuse, choisi pour son caractère « symbolique » de lieu de « résistance ». Il est organisé par Maxime de Rostolan et Cyril Dion. Mais tous les habitants ne s’en réjouissent pas, expliquent-ils dans cette tribune. Source : Reporterre

    • Quoi de plus écolo, en effet, que d’agglutiner sur une commune plutôt épargnée (si, du moins, l’on oublie les coupes rases) quelque 50.000 personnes — soit 10.000 véhicules au bas mot — pour y tenir au prix d’une orgie d’énergie et de décibels un de ces grands raouts fédérateurs où confluent tous les habitués des festivals estivaux et les stars de la scène musicale française, bien sûr toutes très engagées pour le climat ! Quoi de plus logique, pour des bobos métropolitains décidés à sauver la planète, que de commencer par saccager de leur seule présence un coin tranquille du plateau de Millevaches ! Quoi de plus évident qu’il appartient aux étudiants des grandes écoles d’ingénieur, de commerce et de sciences politiques, alliés à Macron, Mélanie Laurent et des multinationales pleines de compréhension, de nous sauver du désastre que leurs aînés, depuis les mêmes écoles, ont si bien su organiser !

      Ou quand Reporterre se fait le relai d’une « écologie radicale ». Très bien ! Merci « Zig & Puce » !

    • Histoire de documenter le sujet :

      https://lundi.am/Tentative-d-analyse-d-une-Forme-de-Vie-en-voie-d-atterrissage-sur-le-plateau-d

      Tentative d’analyse d’une Forme de Vie en voie d’atterrissage sur le plateau de Millevaches

      Serge Quadruppani
      paru dans lundimatin#198, le 1er juillet 2019

      (Etude numéro 1)

      Pour cette première approche, nous nous appuierons sur l’examen de trois séries de signaux émis par l’objet de notre étude : la plaquette « An Zéro, tout commence maintenant », les messages Facebook de Maxime de Rostolan, porte-parole principal de cette opération, et une lettre envoyée par celui-ci à l’un des rédacteurs d’IPNS, périodique du Plateau qui vient de publier un texte critique, et à moi-même, auteur d’un autre texte peu amène.

      Où Lundi Matin nous livre en format scribd « embarqué » la plaquette de l’évènement An Zéro initié par un certain Maxime de Rostolan et Cyril Dion.

      Où Serge Quadruppani se livre à une analyse détaillée des tenants et aboutissants de l’opération sus-citée.

    • L’argument rapporté par l’article :

      Les militants du plateau présents ce soir là ont non seulement exprimé une opposition au principe même de l’An zéro mais ils ont aussi exposé leurs craintes que ce festival leur apporte des ennuis, notamment vis-à-vis des autorités. La logique étant : si l’An zéro a lieu à Gentioux-Pigerolles, nous nous y opposerons, et si nous nous y opposons, il y aura une répression policière. C’est surtout ce dernier argument qui semble avoir touché les jeunes de la Bascule.

      Hmmm ... Comment dire ? ... Stratégie politique ? Mais je dois dire que de la part des militants locaux, avoir opposé cet argument dénote aussi une évolution dans les stratégies de luttes. Une évolution vers la « discrétion », voire la clandestinité.
      Ou alors, pur calcul du discrédit jeté sur les organisateurs si les flics venaient à se lâcher sur les contestataires. C’est vrai que pour cet « An Zéro » étatique, vitrine de l’écologie soft, consensuellement, ça le ferait pas trop. Bien joué.

    • si l’An zéro a lieu à Gentioux-Pigerolles, nous nous y opposerons, et si nous nous y opposons, il y aura une répression policière. C’est surtout ce dernier argument qui semble avoir touché les jeunes de la Bascule.

      C’est pas un argument ca c’est une menace de violences physique, et en particulier de mutilation puisque la répression policière en 2019 ca implique arrachage de mains, éborgnement et parfois homicide. C’est qui ces « militants du plateau » ? des mecs de la FNSEA ?

    • D’après ce que je crois comprendre de cet extrait, je pense que les « militants du plateau », quels qu’ils soient, menacent de perturber le déroulement du festival « l’An-Zéro ». Et que s’ils le font, la police interviendra avec son cortège de violences policières. Donc les organisateurs de « l’An-Zéro » ne tiennent pas vraiment à ce que la répression policière contre d’autres militants même s’opposant à la tenue de leur festival ternisse leur image de « colibris » soft et « bien en cour ». Enfin, je peux me tromper aussi dans mon interprétation.

    • Annulation du festival de « La bascule » sur le plateau de Millevaches
      Le comité La Bouscule répond aux écolo-macronistes
      https://lundi.am/Mais-quand-cesserez-vous-de-prendre-les-gens-pour-des-cons

      À voir les jeunes sommairement endoctrinés de La Bascule, à entendre d’un d’eux s’exclamer « Maxime, c’est l’essence de la Bascule », on se dit que l’on a manifestement affaire à une sorte d’hybride entre la secte et la start-up. C’est dire, en effet, si l’atterrissage a dû être violent pour eux. Mais cela n’incrimine que ceux qui, jusque-là, les ont fait planer. Avant de sortir de leur « écosystème », les basculeurs croyaient que leur invraisemblable sabir managérial à peine digéré de l’école constituait une façon de parler comme une autre, et non une insulte à l’intelligence. Que tous ces gens qui tentent de construire et d’expérimenter des sorties de la catastrophe qu’est cette civilisation, font cela bêtement dans leur coin en attendant que des basculeurs qui ne savent rien faire viennent les « relier entre eux » et « médiatiser leur expérience ». Que le « combat idéologique » à mener pour en finir avec le désastre pourrait se faire dans le langage de l’innovation, du management et des entrepreneurs, bref : de l’économie.

      #Millevaches #Maxime_de_Rostolan

      (Sur cette question du langage dans les "nouveaux" mouvements "écolos", au sujet de "La suite du monde" : https://seenthis.net/messages/791666)
      –-
      Pour l’"anecdote" à la fin de cet extrait, c’est un peu ouf :

      Comment une réunion publique organisée par les promoteurs du festival L’an zéro afin de « répondre aux questionnements et aux inquiétudes des habitants » et ayant tourné à la nette défaveur de ses organisateurs, donne finalement lieu à un article de la rubrique « Totalitarisme » du journal L’opinion titré : « Comment Julien Coupat a saboté un festival écologique et décroissant dans la Creuse », voilà qui mérite d’être tiré au clair. Du moins pour ceux à qui ne suffit pas le fait que ce soit un auto-proclamé « quotidien libéral, européen et pro-business » qui vole ainsi au secours d’un festival dont le principal défenseur se révèle être curieusement le député LREM du coin (et avec l’appui constant et depuis le début de ce dernier, comme il le révèle dans un commentaire au dernier message plaintif de Rostolan sur Facebook), ou que la préfète de Creuse s’empresse de retweeter l’article à peine celui-ci paru.
      (Cf. https://twitter.com/Prefet23/status/1147109091237683202)

    • En fait, à part relayer des opinions de merde, il savent faire quoi d’autres, à « l’Opinion » ?

      « L’Humanité ne sera vraiment libre que quand le dernier possédant aura été pendu avec les tripes du dernier start-uper ».

      Là, on tient quelque chose ... (Mort de rire, je suis).

    • Écologie punitive et/ou coercitive ?. Mais en fait, non car ce serait prêter à ces écolos de la dernière heure une posture totalitaire qu’ils ne revendiquent pas du tout. Je pense plutôt à « soft-écologie » ou « écologie de marché » voire « écologie de niche ».

  • Service national universel : « On ne pourra pas être réformé », annonce Gabriel Attal - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/service-national-universel-on-ne-pourra-pas-etre-reforme-annonce-gabriel-

    Au-delà du cadre, de la participation des armées à l’encadrement, les jeunes bénéficieront d’un bilan de santé complet, avec tests auditifs, visuels et cardiovasculaires. Il y aura aussi un test d’illettrisme et d’#illectronisme (manque ou une absence totale de connaissances informatiques), ainsi que des modules sur la Défense et la sécurité.

    Pour le nouveau mot-dièse.
    Sinon, ça a l’air d’une punition collective imaginée par un vieux cacochyme nostalgique de Pétain…

    • Ca sent aussi très fort la misogynie et la culture du viol, tout est au masculin, c’est les bidasses qui dirigent, autant dire qu’il va y avoir beaucoup beaucoup de violences sexuelles, misogyne et homophobe. L’article fait d’ailleurs comme si 50% des citoyen·nes n’existaient simplement pas. Combien de femmes inscrites dans ces SNU ? Les débats sur le foot féminin dirigé par l’armée et dans des groupes majoritairement masculins* , non merci.
      #virilisme #fraternité #domination_masculine #couillonnade_nationale

      *edit : j’etais dans la lune, le sévice est obligatoire donc ca sera comme à l’école, avec des débats menés sur la ligne bidasso-Saint-Cyrienne.

    • Sur un des sites officiels qui présentent le SNU aux jeunes (Filles, Garçons, . . . )
      http://jeunes.gouv.fr/actualites/zoom-sur/SNU

      On peut y lire dans le document intitulé "La phase de cohésion" :

      « A 6h30. La journée débute par la levée des couleurs, cérémonie pendant laquelle on lève le drapeau français et chante la Marseillaise »

      Heureusement pour les enfants, ce seront des adultes expérimentés qui . . . . . . .

    • On ne pourra pas être réformé

      Il semble qu’on ne pourra pas non plus être objecteur·ice, les réfractaires auront le « choix » entre obéir, faire de la prison pour #insoumission, ou quitter le pays

    • On ne pourra pas être réformé

      Il semble qu’on ne pourra pas non plus être objecteur, les réfractaires auront le « choix » entre obéir, faire de la prison pour #insoumission, ou quitter le pays

      Dans la FAQ il n’y a pas de détail là dessus comme si la question ne se posait effectivement pas mais il semble y avoir deux raisons sous entendus de ne pas exécuter ce sévice de travail obligatoire :

      Comment cela se passe-t-il pour les jeunes apprentis, notamment vis-à-vis de leur patron ?
      Dans le cadre de la phase de préfiguration, les apprentis pourront participer au STO° avec l’accord de l’employeur.

      Je suis en situation de handicap. Puis-je tout de même effectuer mon STO ?
      Le STO a vocation à s’adresser à tous les jeunes. L’accueil sera adapté si nécessaire au cas par cas en fonction des besoins. Dans chaque centre, un encadrant sera désigné comme référent pour le jeune et sa famille. Selon les possibilités, une visite des lieux avant le début du séjour avec votre famille pourra éventuellement vous être proposé.

      Ces deux réponses me font croire qu’un·e employeuse·r peut refuser le STO à sa·on apprentie et que l’état va pas se cassé le séant pour la mise aux normes pour les handicaps, ce qui dispenserai celleux qui ont besoin d’installation onéreuses et celleux qui sont sous autorité patronale.

      ____

      http://www.jeunes.gouv.fr/IMG/pdf/Foire_aux_questions_du_SNU.pdf

      #décervelage #STO #Travail_Famille_Patrie

      ° = J’ai remplacé SNU par STO puisque le U est un O nous dit le secrétaire d’Etat Gabriel Attal, alors autant prendre l’acronyme complet qui conviens.

      "Non, on ne pourra pas être réformé du SNU. C’est le sens du mot « universel »."

      J’ai été voire la définition du mot « universel » au cas ou il y ai vraiment la notion d’obligation dans ce mot. Sur le dico trésor de la langue française, on ne trouve pas la notion d’obligation, sauf dans un exemple qui confirme que ces deux notions sont bien distinctes :

      Tout service militaire et universel obligatoire sera aboli en Allemagne (Traité de Versailles, 1919 ds Doc. hist. contemp., p. 293).

      Si le traité adjoint le mot obligatoire à universel, c’est bien qu’il s’agit de deux notions bien distinctes.

      http://stella.atilf.fr/Dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=3910579020 ;

      #novlangue #universel #obligation

    • Comment ca se passe avec les signes religieux ? Je pense en particulier aux filles qui ont été rejetés de l’école publique en raison du voile qu’elles choisissent de porter. J’imagine qu’elle ne serons pas dispensé du STO. Vont elles pouvoir faire le STO avec leur voile, ou vont elles être condamnées pour insoumission ?

      edit : j’ai trouvé ceci qui en parle mais ca date un peu et ne dit pas ce qui est prevu concrètement

      Pour l’observatoire, il serait cependant possible qu’une nouvelle loi ad hoc encadre le port de signes et tenues religieux lors de ce séjour en internat. Mais cet encadrement ne peut consister, selon lui, en une interdiction générale et permanente pendant deux semaines, sauf à « méconnaître plusieurs dispositions à valeur constitutionnelle ou conventionnelle » sur la liberté de conscience et de culte. La note suggère de faire une distinction entre l’activité en journée, où le port de signes religieux pourrait être restreint, et « les périodes de temps libre ». Pour ce qui concerne l’alimentation, l’observatoire indique que les internats pourront se contenter d’offrir des repas avec ou sans viande, à condition que les « appelés » puissent se procurer des repas alternatifs conformes aux prescriptions religieuses par un système de cantine. Permise, la pratique cultuelle (prière) ne pourra en aucun cas avoir un caractère collectif. Elle devra avoir lieu sur le temps libre des appelés, au besoin dans une salle mise à disposition. Une sortie pour se rendre dans un lieu de culte pourra être accordée si elle « ne perturbe pas le bon fonctionnement du SNU ». La question la plus compliquée pourrait être celle de l’observance du shabbat, en fonction du type d’activités prévues le samedi.

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/01/10/le-service-national-universel-a-l-epreuve-de-la-loi-sur-le-port-des-signes-r

    • J’ai lu récemment ce bouquin sur l’histoire des luttes des réfractaires, et des tentatives du pouvoir pour les embrigader dans divers types de services “civils”. Je le prête bien volontiers.

      Objecteurs, insoumis, déserteurs—Michel AUVRAY (1983).

      L’histoire de ce mouvement social compliqué, car éclaté en tendances assez incompatibles : religieux, anarchistes, basques, etc., et aussi beaucoup de décisions individuelles viscérales — et qui touche par définition des gens nouveaux chaque année.

      Il contient des définitions précises de ces mots (y compris "universel", je crois), pour lesquelles des gens ont fait des années de prison, de grèves de la faim… toutes choses que les zozos en marche ignorent évidemment et qui ne peut que redémarrer une fois ce SNU mis en place.

    • Je pense que ça va juste être la guerre.

      Le Minilecte est en vacances depuis une semaine : nous sommes allés cherché son barda à l’internat de son lycée de quartier sensible, puis nous nous sommes rendus à l’hypermarché du coin.

      Le choc : depuis 27 ans que je suis partie (j’étais en fac au même endroit), ça n’a pas bougé. Entendre : aucun travaux d’amélioration, modernisation, réparation ou quoi que ce soit. Donc, c’est juste super délabré. Dans la galerie marchande, une vitrine sur deux est bouchée par ces panneaux décorés et lénifiants qui t’annoncent l’ouverture prochaine d’une enseigne géniale qui n’en à rien à battre des quartiers pauvres.
      Capsule temps.

      Les chiottes sont à moitié démolies. Il n’y a ni savon ni PQ. Un gars qui passe par là m’informe : « mais il n’y a jamais de savon ou de PQ, ici ». Pas notes de service non plus avec le personnel de ménage qui passe au moins toutes les heures, comme dans l’hyper de la ville bourgeoise d’à côté : comprendre que les bourgeois ne sont pas moins crades que les pauvres, c’est juste qu’on mobilise plus de moyens pour nettoyer leur merde .

      J’étais dans ce centre commercial pour films post-apo et je me disais que les gens du coin devaient bien prendre en pleine gueule le message qui leur est renvoyé chaque jour par l’ensemble de la société : vous ne valez même pas le papier pour se torcher le cul avec.

      Au bout du parking, un beau grillage tout propre tout neuf pour séparer le centre commercial du terminus du métro et de son parking surveillé pour SUV de navetteurs, les classes moyennes laborieuses empêtrées dans leurs crédits et leurs journées à rallonge. Du fric (un peu !) pour eux, rien pour les autres.

      Et les gus pensent vraiment que des jeunes qui ont grandi dans ce mépris, ils vont faire preuve de bonne volonté à faire les guignols pour cette république qui leur crache à la gueule chaque minute de leur vie ?

      Mais je n’y crois même pas une seconde !

    • En fait, à l’occasion de la mise en place du SNU, est en train de se réaliser la mainmise de l’Éducation nationale sur l’ensemble du secteur «  sport, jeunesse, éducation populaire, vie associative  ».

      La lecture de la circulaire du 12 juin 2019 relative à la mise en œuvre de la réforme de l’organisation territoriale de l’Etat est édifiante,… Parue au JORF du 13/06/19
      https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000038599066&fastPos=1&fastReqId=868

      Recentrer les missions Sport, Jeunesse et Vie associative, les rapprocher de l’Education nationale et préparer la mise en œuvre du service national universel (SNU)
      Inscrite dans le cadre d’une démarche éducative, la mise en œuvre du SNU sera assurée par le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, qui se voit transférer les missions aujourd’hui exercées au sein des DRJSCS et des DDCS en matière de sport, de jeunesse, éducation populaire et vie associative, avec pour objectif de les revoir et de les positionner notamment au service de la mise en œuvre du SNU.
      S’agissant de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative, les équipes départementales seront dorénavant placées dans les directions des services départementaux de l’éducation nationale tout en restant sous l’autorité du préfet de département pour ces missions.
      […]
      Un délégué académique à la jeunesse, à l’éducation populaire, à la vie associative et au sport sera placé auprès du recteur de région académique et animera le réseau des équipes régionales et départementales chargées de ces missions.

      Quelques lignes au-dessus, on apprend d’ailleurs que les DRJSCS (Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale) ainsi que les directions départementales vont être fusionnées respectivement avec les DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi et les Unités départementales des DIRECCTE.

      - Au niveau régional, en regroupant dans une entité unique les DIRECCTE et les DRJSCS ;
      – Au niveau départemental, en regroupant les compétences en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion des DDCS et des DRDJSCS, avec les compétences des unités départementales des DIRECCTE, dans un nouveau réseau, celui des Directions départementales en charge de l’insertion, de la cohésion sociale, du travail et de l’emploi (leur nom fera l’objet d’une décision prochaine des ministres en charge, après consultation du réseau). Au sein de cette entité, l’inspection du travail conservera son système actuel d’organisation de la ligne hiérarchique.

      Au passage, j’avais jamais fait attention à l’ordre de l’énumération des compétences des DIRECCTE. On notera qu’à force d’empiler les compétences on a atteint un seuil quant à la longueur des sigles qui commence à poser un sérieux problèmes. Si on additionne tout, on a entreprise, concurrence, consommation, travail, emploi, jeunesse, éducation populaire, vie associative, sport, cohésion sociale, insertion, lutte contre la pauvreté et l’insertion sociale…

      Et, toujours un peu plus haut, l’Éducation nationale a déjà récupéré les missions de formation et de certification qu’exerçaient la Jeunesse et les sports ainsi que la main sur les diplômes des secteurs social, sanitaire et paramédical… On remarquera d’ailleurs que tous ces transferts s’accompagnent d’allègement de la mission.

      Un effort similaire de clarification des compétences doit être conduit au sein de l’Etat, et entre l’Etat et les autres acteurs, dans les domaines suivants :
      – Jeunesse et vie associative, en transférant à l’éducation nationale et à l’enseignement supérieur la formation / certification dans le secteur animation jeunesse, après allègement de la mission.
      – Sport, en transférant la mission « formation certification » à l’éducation nationale, après allègement de la mission, et en étudiant la possibilité d’externaliser l’homologation des installations sportives, à l’exception de la compétence pour les lieux accueillant du public.
      – Cohésion sociale - formation / certification, en transférant, après allègement de la mission, à l’éducation nationale et à l’enseignement supérieur la certification des diplômes post-baccalauréat dans le secteur social, ainsi que dans le domaine sanitaire et paramédical ; l’organisation et le positionnement des instances médicales et de réforme pour la fonction publique (FPE et FPH) seront également réformés.

      Bref, Jean-Michel Blanquer est un ministre très méritant. Ses services en profitent pour récupérer un énorme paquet de missions qui leur échappaient ou, plus prosaïquement, pour mettre la main sur des services (et des budgets) qu’ils devaient partager avec des services «  rivaux  ».

    • Tout ça résulte du décret du 24 octobre 2018 relatif aux attributions du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse.
      https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000037523821&fastPos=3&fastReqId=868
      (texte illisible, comme c’est la règle depuis un certain temps, il renvoie aux textes modifiés sans préciser les modifications)

      L’article définissant les compétences du ministère de l’Éducation nationale, dans sa version actuelle, résultant du décret du 24/10/2018

      Décret n° 2017-1080 du 24 mai 2017 relatif aux attributions du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse - Article 1 | Legifrance
      https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?idArticle=LEGIARTI000037527400&cidTexte=JORFTE

      Article 1

      Le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement en faveur de l’accès de chacun aux savoirs et du développement de l’enseignement préélémentaire, élémentaire et secondaire.

      Il veille, conjointement avec les autres ministres intéressés, au développement de l’éducation artistique et culturelle des enfants et des jeunes adultes tout au long de leurs cycles de formation.

      Il élabore et met en œuvre la politique en faveur de la jeunesse et du développement de la vie associative. A ce titre, il veille notamment au développement de l’engagement civique et, pour le compte de l’Etat, à l’efficacité de l’action conduite par l’agence du service civique. Il prépare, en lien avec les autres ministres intéressés, la mise en œuvre du service national universel.

      Il contribue à la définition et à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière d’égalité des chances et de lutte contre les discriminations.

      Il participe, conjointement avec les autres ministres intéressés, à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en faveur du développement et de la diffusion des usages du numérique dans la société et l’économie.

    • Ah c’est de l’enseignement—France 3 classe ça dans la rubrique « Armée » :)
      Mais la scolarisation est obligatoire jusqu’à quel âge ? 16 ans il me semble ? Et c’est une obligation qui incombe aux parents, pas aux jeunes, et qui en plus connaît de multiples dérogations.

    • Ben y a du flou ou, au moins, une inflexion nette (et récente)

      • en octobre 2018 :

      [le MEN] prépare, en lien avec les autres ministres intéressés, la mise en œuvre du SNU.

      en juin 2019

      dans le cadre d’une démarche éducative, la mise en œuvre du SNU sera assurée [par le MEN]

      et là, il n’y a plus d’autres ministres intéressés

      On en revient aux « fondamentaux », l’éducation civique, c’est le boulot de l’ÉducNat… l’engagement aussi, même si, ça bouge :-D …

    • Rappel : Une émission de radio et un dossier sur
      Le Service National Universel, le SNU qui vient ! Campus Lille
      https://www.campuslille.com/index.php/entry/service-national-universel-snu

      C’était ce que l’on appelle une « promesse de candidat ». Emmanuel Macron, lors des élections présidentielles, avait indiqué qu’il mettrait en œuvre un Service national universel. Les choses se mettent en place et permettent de voir le contour réel que cela va prendre. Le SNU devrait se mettre progressivement en place en juin 2019 et le département de la #Creuse sera l’un des départements « pilote ».

      http://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/LP181208.mp3

      Beaucoup de dispositifs différents dans le temps, Service civique, service national, Cadets, Journée de la Défense se super- posent aujourd’hui dans un fatras difficilement compréhensible. Le SNU a pour objet d’unifier dans le temps tous ces dispositifs pour en faire un instrument de domestication de la jeunesse au compte du « maintien de l’ordre » (baptisé « cohésion sociale »), qui n’est que le maintien de l’exploitation, de la misère sociale et de l’état permanent de guerre.

      Il s’agit de mettre à terme en situation toute une classe d’âge chaque année, soit environ 800 000 jeunes. C’est donc toute la jeunesse de notre pays qui sera enrôlée dans ces opérations. L’opération montera en charge pendant 7 ans avant d’atteindre son objectif.

      Voici les prévisions :
      ■ 2019 : 824 907 jeunes
      ■ 2020 : 820 076 jeunes
      ■ 2021 : 824 269 jeunes
      ■ 2022 : 826 929 jeunes

      Le rapport du groupe de travail chiffre à 24 000 les jeunes qui refuseront « par conviction, refus d’autorité ou par désintérêt » le SNU, et à 8 000 ceux qui, du fait de leur handicap, ne pourront l’effectuer. Sont également à éliminer 2 000 filles enceintes et mères de famille et 40 000 jeunes français à l’étranger. Le gouvernement table donc sur un effectif réel de 700 000 jeunes mobilisables chaque année.

      Aux manettes : le ministère de la Défense, c’est-à-dire l’armée.
      C’est le général Daniel Ménaouine qui est responsable du groupe de travail au ministère de la Défense. Bien entendu, dans la droite ligne de l’hypocrisie macronienne ambiante, on cachera que c’est l’armée et la gendarmerie qui vont encadrer les jeunes, on parlera de « citoyenneté », tarte à la crème de toutes les sottises que le pouvoir débite au kilomètre.

      La grande crainte des rapports est le rejet par la jeunesse de cet embrigadement. On lit ainsi : « Il faudra être extrêmement prudent pour que les bonifications résultant de l’engagement ne puisse pas être globalement lues comme le rendant obligatoire à raison de l’ampleur de la restriction des droits qui résulterait de son inaccomplissement. [...] « En effet, la contradiction relative qu’il y aurait à vouloir rendre obligatoire un engagement, qui n’a de sens que librement consenti, et qui serait susceptible de perturber, au moins dans la perception initiale qu’en auraient les intéressés, le bon déroulement des études et l’entrée sur le marché de l’emploi, risquerait de focaliser les critiques et de cristalliser une opposition, certes minoritaire, mais qui peut suffire à entraver le déploiement du projet. »

      La conclusion du rapport du groupe de travail du général de division Daniel Menaouine est tout aussi alarmiste : « On ne doit pas dissimuler l’ampleur des oppositions qui, sans doute minoritaires aujourd’hui, pourraient demain concerner, de manière plus significative, les principaux intéressés, c’est-à-dire les jeunes, et leurs organisations. »

      On parle de citoyenneté, mais la question de fond, en confiant la mise en œuvre du SNU à l’armée, c’est l’encasernement des consciences au nom des « valeurs » de la République, dont tout le monde parle et que personne ne peut définir.

      La palme en matière d’hypocrisie revient au Conseil d’Orientation des Politiques de jeunesse, dans son avis du 30 janvier 2018, qui se prononce pour un SNU sur la base du volontariat, mais qui indique : « Si néanmoins le caractère obligatoire du SNU devait être retenu, il conviendrait alors de veiller à garantir une mixité sociale effective et à éviter la multiplication des dérogations. » C’est un volontariat où tous doivent aller !
      Le volontariat obligatoire, en quelque sorte.

      Kaki un jour, Kaki toujours

      S’il s’agit de former des futurs citoyens, pourquoi est-ce à l’armée et à la gendarmerie de le faire ?


      Il s’agit en fait d’imbiber la société par le militaire. C’est la discipline des consciences qui est recherchée.
      C’est la Commission de la Défense nationale de l’Assemblée nationale qui a été chargée d’établir ce projet le 12 septembre 2017, et pas une autre Commission, comme celle liée à l’Education, par exemple.
      Pour camoufler l’opération, le SNU sera « rattaché » aux services de tutelle de la Jeunesse, mais les cadres militaires resteront affectés au ministère de la Défense.

      Le SNU se ferait en trois étapes et deux phases majeures. De 15 à 18 ans, il y aura une phase, obligatoire et uniforme, 15 jours en hébergement en internat ou en immersion dans une structure publique ou associative, sur le temps scolaire ou pendant les congés scolaires. Sera alors délivré un « passeport citoyen ». Ensuite, la phase II est celle de l’engagement « volontaire » pour une durée de trois à six mois, avant 25 ans.

      A partir de 13 ans, il y aura d’abord la généralisation de l’information sur le SNU, pour mieux conditionner les cerveaux sur
      son inéluctabilité. Dès 15 ans, on va ainsi « bourrer le crâne » des enfants sur la question de la Défense nationale au sein de l’Ecole publique. On va donc faire intervenir des militaires, des gendarmes, des Anciens Combattants, des réservistes de tout poil qui vont parler de la Patrie et de la Défense nationale (nom pudique d’aujourd’hui pour ne pas dire « de la Guerre »).

      L’objectif : la Résilience, c’est-à-dire la capacité de mobiliser tout le monde en cas de conflit.
      Définition : « La résilience désigne la résistance d’un matériau aux chocs ; (le « fait de rebondir », du latin resilientia, de resiliens) : la capacité d’un corps, d’un organisme, d’une espèce, d’un système à surmonter une altération de son environnement. » En clair, la mobilisation de la société dans son ensemble en cas de « choc ». Il fut un temps où l’on appelait cela la mobilisation, qui est toujours la première étape de la guerre, c’est-à- dire : faire mettre un uniforme à tout le monde. L’idée du rapport de la commission de la Défense est aussi d’inciter un grand nombre de jeunes de 11 à 16 ans à devenir des « cadets ».

      La Commission Armée-Jeunesse, dans son rapport du 27 mai 2016, visait un objectif de 3 000 cadets, dont il existe trois formes :
      Les cadets de la Défense,
      Les cadets de la Gendarmerie,
      Les cadets de la Sécurité civile.


      Pour macron, " Le service national universel sera mené à son terme"

      Ce sont des formations de type militaire. Le rapport de la Commission de la Défense propose un plan de 100 000 cadets qui coûterait aussi cher que la Journée de Défense qui serait alors supprimée et remplacée par le SNU.

      Deuxième étape de 16 à 25 ans : préparation militaire, engagement associatif, service civique. Selon le rapport de la Commission, le « volontariat » sera encadré par une exigence : « le SNU devra s’adresser à tous, être attendu par tous, être utile à tous ». Il n’y aura pas d’uniforme, mais le port d’une « tenue commune ». Le Kaki est voyant, en effet, et pourrait dévoiler la manœuvre.

      Un embrigadement généralisé

      L’objectif est clairement affiché : « la défense de la Nation s’incarne avant tout par la contribution de chacun à la cohésion nationale ». Que devient la liberté de conscience de celui ou de celle qui se moque comme de sa première chemise de la « cohésion nationale » ?
      C’est-à-dire par exemple des partisans de la lutte des classes ?
      C’est la militarisation de la société. En rang par deux, je ne veux voir qu’une tête. La ligne bleue des Vosges est remplacée par la cohésion sociale !

      Tout cela s’inscrit dans l’article 111-2 du Code du Service national : « La journée Défense et citoyenneté a pour objet de conforter l’esprit de défense et de concourir à l’affirmation du sentiment d’appartenance à la communauté nationale, ainsi qu’au maintien du lien entre l’armée et la jeunesse ». Engagez-vous et vous verrez du pays !
      Le SNU est conçu pour être un filtrage des « meilleurs » qui pourront alors être engagés dans l’armée : c’est un réservoir destiné à alimenter les casernes.

      Dans son audition du 22 mars 2018, le général de corps d’armée Ponties a précisé que : « l’instauration du SNU permettra non seulement de renforcer l’esprit de défense, mais aussi de valoriser l’offre du ministère des Armées et ainsi de se conformer aux enjeux de pérennisation du modèle d’armées français qui dépend d’un volume de recrutement ambitieux. »

      L’enseignement moral et civique (EMC), créé par la loi du 8 juillet 2013, permet aussi de mettre en œuvre deux modules de Défense, c’est-à-dire de préparation à la guerre. Mais il existe aussi un autre module « Exercer sa citoyenneté dans la République française et l’Union européenne ».
      On met ainsi sur le même plan, ce qui est fort discutable, la citoyenneté dans la Nation et celle, fumeuse et hypothétique, de l’Union européenne.Ce serait autre chose d’employer une formule comme « être un citoyen du monde », ce que chacun ressent un peu, mais cela n’est pas l’allégeance à des institutions supranationales, c’est la référence à une dimension qui embrasse l’Humanité toute entière. Si ce n’est pas de la propagande pour l’Union européenne, qu’est-ce donc ? Autant on peut se sentir citoyen d‘un pays, autant citoyen de l’Union européenne, c’est une autre affaire politique de conviction personnelle. Là, tout est mis sur le même plan : si tu veux être citoyen, tu dois faire allégeance aux institutions anti- démocratiques et cléricales de l’Union européenne.

      Selon une statistique, en 2012, seulement 60% des jeunes ayant vécu la Journée de Défense ont reçu un enseignement de défense. Il faut donc atteindre 100%. Le recensement obligatoire en mairie dès 16 ans permettra ainsi l’inscription obligatoire du jeune sur les listes électorales. Tant pis pour celui qui ne veut pas voter. Cela ne sera plus une démarche volontaire marquant une volonté d’adhésion, mais un fait obligatoire. Bonjour, la liberté de conscience !

      Une main d’œuvre taillable et corvéable à merci

      Toujours selon le rapport parlementaire, tout cela vise à favoriser la mise en œuvre du service civique pour chercher les volontaires pour les armées, dans l’internationale et pour l’insertion. Le service civique dure de 6 mois à un an. Il donnera des points pour obtenir ses diplômes. Il est payé environ 738 euros par mois au maximum. Cela ne fait pas cher du CDD. Le rapport parlementaire note, attristé, que l’Agence du service civique propose des stages qui sont en fait des emplois à plein temps dans des structures sportives, ce qui fait faire des économies substantielles aux clubs.

      Le rapport parlementaire ouvre aussi d‘autres pistes comme celle d’une préparation militaire de douze jours à partir de 18 ans et celle d’inciter les jeunes avant 26 ans « à effectuer un service d’une durée longue, de six mois minimum, auprès d’une structure agréée, qu’il s’agisse par exemple des armées, d’une collectivité territoriale, d’un établissement de santé, des acteurs du secteur associatif ou encore des entreprises. » Pour avoir une main d’œuvre quasi- gratuite, ce ne seront pas les volontaires qui vont manquer !

      Une autre piste proposée : service obligatoire de neuf mois pour tous !

      Il est à noter que si pour le Service civique étaient exclus les Comités d’entreprise, les syndicats, les partis et les associations religieuses, pour le SNU, il n’est fait mention d’aucune incompatibilité.
      Chacun voudra se servir en main d‘œuvre gratuite. Bien entendu, les associations, syndicats et religions étant devenus « subsidiaires » de remplacement des carences de l’Etat, ils auront droit « à des compensations adéquates ».
      Sera délivré un agrément pour 3 à 5 ans qui pourra être retiré à tout moment. La carotte et le bâton.

      La réserve citoyenne de l’Education nationale sera aussi mise à contribution pour formater les consciences des élèves. La réserve civique, c’est la constitution d’une garde nationale à la mode américaine. C’est la militarisation de la société. D’ailleurs, une enquête Eurobarometre réalisée en 2011 auprès des 15-30 ans montre que la France est en dernière position sur la question de la reconnaissance de l’engagement bénévole ; seulement 7% des jeunes contre 25% en moyenne au sein de l’Union européenne.
      La jeunesse française résiste à l’enrôlement. C’est sans doute cela « l’esprit gaulois » que vilipende Emmanuel Macron. Le SNU vient donc bien à propos pour briser cette résistance.

      Au passage, le rapport parlementaire indique la vraie raison de la suppression du service militaire en 1997 par Jacques Chirac : « C’est bien parce qu’il était devenu inefficace et qu’il remettait en cause la capacité opérationnelle de l’ensemble des armées que le service militaire a été abandonné ». Ce n’est donc pas pour « moins d’armée », mais pour « mieux d’armée » que le SNU va être fait pour remplacer l’ancien service militaire.

      Tous mobilisés, tous militarisés

      Service National Universel - SNU - Mode d’emploiLe SNU sera obligatoire et d’une durée continue déterminée. On parle actuellement d’un mois ou de plusieurs. Mais l’objectif est clair : « Dans cette optique, le SNU aurait avant tout vocation à préparer une nouvelle génération d’appelés à un engagement ultérieur, au sein de la garde nationale ou de la réserve civique. En d’autres termes, ce scénario est organisé autour d’un seul objectif : tous réservistes ! ».

      C’est l’aveu de la militarisation totale de la jeunesse.
      Mais pas que la jeunesse. Le rapport parlementaire indique : « Dans ce contexte, l’engagement de tous au service de l’intérêt général, des autres et, in fine, de la Nation, est indispensable au renforcement de la cohésion nationale. Il s’agit d’un enjeu qui dépasse le seul service national universel. Vos rapporteurs en sont convaincus, l’engagement doit être l’affaire de tous, du plus jeune âge jusqu’au plus vieux. C’est pourquoi, le parcours qu’elle propose n’a pas vocation à prendre fin à 25 ans, mais bien à se poursuivre tout au long de la vie. » Tous enrôlés, tous mobilisés, tous militarisés !

      Tout le monde sera appelé à faire le SNU, les garçons, les filles, « en l’absence totale de distinction de genre et d‘orientation sexuelle » et « dans toute la mesure compatible avec le handicap, à l’incorporation des personnes en situation de handicap ». Il y aura même les étrangers mineurs dont les parents immigrés sont en situation irrégulière, avec cette interrogation douloureuse : « Il est évidemment délicat d’imposer cette obligation qui pourrait être regardée comme un début de régularisation, alors que les parents n’ont pas droit au séjour ou, du moins, pas encore reconnu et pas durable. »

      Mais la Commission de la Défense s’inquiète des réactions possibles des jeunes. Si cela est fait dans le temps scolaire et universitaire :
      Quid des études ?
      Pendant les congés : quid des jeunes qui veulent travailler pour se payer leurs études ?
      S’ils sont salariés : quid des patrons qui ne verront pas d’un bon œil une partie de leurs salariés être absents ?
      Et surtout, le caractère obligatoire risque de voir les jeunes se cabrer. Aussi, on va parler de « volontariat », mais tout faire pour l’imposer. Ainsi, le rapport parlementaire propose que cela donne des points supplémentaires pour l’admissibilité aux concours de la Fonction publique afin d’inciter les jeunes à être « volontaires ». De même, il préconise que les jeunes qui seraient réfractaires au SNU soient sanctionnés par « l’impossibilité de passer le code, le baccalauréat ou un autre diplôme, l’exclusion des concours administratifs ».

      La piste privilégiée est de faire faire cela dans les établissements scolaires, car cela coûterait cher à l’armée et pourrait diminuer ses moyens pour les OPEX. On va donc surcharger les enseignants de tâches supplémentaires pour permettre aux militaires de jouer à la guerre sur les théâtres des opérations extérieures, terme galant pour cacher les opérations néo-coloniales.

      Il y a aussi un "débat" entre les deux ministères concernés (Education nationale et Armées) pour savoir qui doit en suppor- ter le coût... Et ce n’est pas à prendre sur l’augmentation des crédits militaires.
      Si les sommes nécessaires sont prises sur les crédits de l’Education nationale, alors cela diminuera d’autant les crédits affectés à l’Instruction (voire des postes d’enseignants !). La nomination d’un gendarme à la retraite comme adjoint dans un collège de Stains indique sans doute la marche à suivre pour le gouvernement, mais cela a provoqué la grève des personnels ! Il n’y aura donc pas que les jeunes à refuser ce projet réactionnaire.

      Le diable se cache dans les détails

      Il est recommandé pour développer « l’esprit de défense » de faire visiter par les élèves des lieux de mémoire comme « Verdun ou les plages de Normandie », mais pas que. Est ainsi conseillé par la Commission parlementaire « un monument rendant hommage aux harkis ou à ceux de l’Armée noire qui sont tombés pour la France. » Si ce n’est pas l’apologie de la France coloniale, qu’est ce donc alors ?

      Il y a aussi un problème de taille pour le gouvernement. La Constitution n’autorise le Législateur à définir des sujétions que pour la défense nationale et ce pour des citoyens majeurs. Il est donc impossible en l’état actuel d’imposer un internat à des mineurs. Aussi, le gouvernement se propose de faire modifier la Constitution pour organiser l’embrigadement de mineurs. Quel progrès démocratique !

      Mais pour cela, il faudrait contourner l’obstacle du Conseil constitutionnel. Un seul moyen : passer par la voie référendaire. Ce qui est assez risqué, tous les apprentis Bonaparte le redoutent. Mais bien entendu, la piste d’un référendum auprès des jeunes est écarté, « car cela constituerait une prise de risque pour l’Exécutif » (Source : Le Monde Campus du 10/10/2018)
      Un autre moyen serait le recours au monde associatif en externat. Il existe 600 000 associations dans lesquelles pourraient se faire ce stage qui serait tout bénéfice pour lesdites associations.
      Ce serait de la main d’œuvre gratuite, une sorte de STO humanitaire (Service du Travail Obligatoire sous le Régime de Vichy). Et les associations, cela va des joueurs de boules aux associations religieuses en passant par celles qui font dans l’humanitaire comme d’autres naguère faisaient dans le beurre.

      C’est ainsi qu’en 2019-2022, dans le cadre du service civique 5 000 jeunes - dont 500 eux-mêmes réfugiés seront engagés en faveur de ces derniers. D’un côté, le gouvernement bombarde les peuples et de l’autre, il « mobilise » les jeunes pour réparer ses dégâts.
      Et cela ne va pas aider la jeunesse à s’en sortir. Selon une étude de l’INSEE en 2013, 20% des jeunes femmes et 17% des jeunes hommes sont pauvres. Le CREDOC, en 2015, annonce qu’un jeune sur quatre a renoncé à des soins médicaux faute de moyens financiers


      Le SNU vue par la République En Marche (Programme Mars 2017)

      Un détail est assez amusant à la lueur de l’actualité de novembre 2018. Il est proposé par l’armée qu’à la fin du SNU, un gilet jaune soit remis à chaque jeune, avec derrière le sigle SNU. En cas d’accident ou de catastrophe, le jeune devra le vêtir pour se rendre au lieu des secours et des interventions. Quand l’armée elle-même propage les gilets jaunes, tout est permis !

      Comme il semble évident que les « bénéficiaires » du SNU ne pourront pas tous être logés dans les internats scolaires et ce qu’il reste de casernes, alors le rapport de la Commission suggère de revenir à une forme de réquisition des logements. Cela va rappeler des souvenirs !

      Pour le recensement des jeunes au SNU, il ne sera pas fait d’appel d’offre pour un système informatique global, mais « cela devrait être l’occasion de l’élaboration à laquelle la jeunesse elle-même participerait ». En clair, la jeunesse sera aussi appelée à participer à son propre fichage et recensement électronique.

      Pour toutes les raisons expliquées dans cette brochure numérique, la Fédération nationale de la Libre Pensée dit :
      Non au Service national universel !

      Sources :
      Rapport d‘information par la Commission de la Défense nationale et des Forces armées
      http://www.assemblee-nationale.fr/15/rap-info/i0667.asp

      Avis du Conseil d’Orientation des Politiques de jeunesse (30 janvier 2018)
      http://www.jeunes.gouv.fr/IMG/pdf/COJ_-_Avis_SNU_-_Rendu_le_30_janvier_2018.pdf

      Rapport du groupe de travail SNU par le général de division Daniel Menaouine http://cache.media.education.gouv.fr/file/11_-Novembre/92/6/Rapport_Consultation_SNU_19112018_1034926.pdf Le Monde campus et différents articles de presse

      #Audio #Radio # #radios_libres #radio_campus_lille #service_national_universel #snu #contrôle #jeunesse #petain #en_marche #militarisation #armée #militarisation #éducation nationale #Défense_nationale #résilience #cadets

    • Je persiste ! l’armée s’est fait virer du SNU qui est passé à l’Éducation nationale. Plusieurs éléments dans ce sens. En vrac :

      • la comm’ de lancement met en scène le ministre et son secrétaire d’état. Ici remettant le paquetage à Tourcoing


      https://www.flickr.com/photos/educationfrance/albums/72157709123877988
      Accessoirement, tous les exemples de la phase d’expérimentation se passent dans des lycées.

      • les missions du DSNJ, Direction du service national et de la jeunesse, dans leur version du 4 juin 2019 ne comprennent pas le SNU
      DSNJ
      https://www.defense.gouv.fr/sga/le-sga/son-organisation/directions-et-services/direction-du-service-national-et-de-la-jeunesse-dsnj/dsnj

      Depuis sa création en mai 2017, la direction du service national et de la jeunesse (DSNJ) assure le pilotage de la politique jeunesse du ministère. Elle rassemble quatre piliers :
      – Le service national et la Journée Défense et Citoyenneté (JDC), chargé de mettre en œuvre la Journée Défense Citoyenneté (JDC) obligatoire et universelle pour tous les jeunes Français recensés, âgés de 16 à 25 ans
      – Le Service Militaire Volontaire (SMV), dispositif militaire d’insertion, destiné aux jeunes Français volontaires, âgés de 18 à 25 ans, résidant en métropole, peu ou pas qualifiés et éloignés de l’emploi
      – Le Département des Politiques en faveur de la Jeunesse (DPJ), en charge du Plan égalité des chances et de la promotion d’actions citoyennes
      – Le secrétariat général de la Commission Armées Jeunesse (CAJ), favorisant la connaissance mutuelle entre la jeunesse et les forces armées

      • la CFDT-Défense se fait du souci (CTR du 15/03/19)
      http://www.cfdt-feae.com/images/Docs/2019/Articles/190315_CR_CTR_DSNJ_comp.pdf

      Sur le SNU (Service National Universel), la CFDT a fait remarquer qu’en l’état actuel de la préfiguration (expérimentation), la DSNJ était hors boucle et que le manque d’information descendante créait de l’inquiétude. Le directeur a estimé qu’il répercutait toute l’information disponible aussi rapidement qu’il le pouvait. L’architecture globale de la nouvelle journée est présentée au ministre des armées en semaine 17 et le directeur a déclaré se battre pour positionner la DSNJ dans le SNU afin « de ne pas trop en prendre tout en restant indispensable ». Il a précisé qu’il était préférable de ne pas cesser brutalement la JDC dès la mise en place du SNU mais que nos métiers comme nos localisations pouvaient être amenés à bouger. Il a
      également indiqué que les messages délivrés en JDC actuellement le seront aussi au SNU qui comprendra bien une journée « défense ». Les tests (QO, QE, FL) ne feront pas partie de cette journée « défense ». En tout état de cause les décisions restent en suspens tant que les arbitrages politiques ne sont pas rendus.

      Doutes qui n’ont pas été levés au CTR suivant 7/06/19, tout frais donc, le CR de la CFDT étant titré : Le temps passe, mais les questions restent…
      http://www.cfdt-feae.com/images/Docs/2019/Articles/190606_cfdt_CR_CTR-DSNJ.pdf

      PREFIGURATION SNU ET POURSUITE DE LA JDC
      La CFDT a interpelé le GCA MENAOUINE en soulignant que le personnel civil DSNJ n’était pour le moment associé qu’au déroulement des tests DDL (détecté en difficulté de lecture) en phase de préfiguration SNU. Les encadrants de la DSNJ ne dérouleront plus entretiens, ni modules IJC, ni remise de certificats, ni questionnaire d’évaluation.

      Cette seule mission DDL ne semble pas garantir l’emploi à long terme. Le directeur affirme qu’il faut rester optimiste, la JDC n’est pas vouée à disparaître à l’horizon 2022. Toutefois, avec la montée en puissance du SNU, les missions vont changer et il n’y a aucune garantie sur le maillage géographique et sur les métiers actuels. Des évolutions seraient incontournables.

      D’où il ressort nettement que la haute hiérarchie militaire n’est tout simplement pas mise au courant des projets (ils sont hors de la boucle et transmettent tout ce qu’ils savent, à savoir rien…) De toute évidence, les arbitrages politiques ne leur sont pas favorables.

      En plus de fournir le contenu de la JDC (Journée de défense et de citoyenneté) en version allégée (pas de tests, pas de diplôme), le rôle de l’armée consistera à fournir un encadrement gratuit, sous la forme d’officiers généraux en 2ème section qui sont dans une situation intermédiaire entre réserve et retraite – ils sont payés de toutes façons et appelables pour bosser sans supplément.

      En gros des animateurs Jeunesse et Sports en CDD de mission qui ne coûtent rien,

    • On attend la prise en compte de tout ça dans l’organigramme du super-ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (et du SNU et de la cohésion sociale et de…)

      Au passage, ça doit être un joyeux bordel…

      Et, comme me le disait un collègue il y a bien longtemps à propos de la place des GRETA dans la formation permanente : c’est le fusil à deux coups : on les a ratés en formation initiale, same player shoots again !

      Idem pour l’instruction civique, citoyenne, respect des valeurs républicaines, cohésion sociale. L’EN a droit à une deuxième chance

    • Au fait, quels sont les moyens coercitifs prévus ? Par exemple, ça fait chier le·la jeune de se lever le matin pour aller brailler la Marseillaise en admirant le lever de drapeau, et ille reste au lit, ou ille fait le pitre pendant, ou bien ille regarde son smartphone pendant que c’est interdit…

      Parce que l’armée, y’avait tout de même des moyens assez sévères, en plus ça durait un an, alors ils avaient assez clairement le moyen de te faire chier longtemps.

      Pour l’école, je vois bien non plus quels sont les moyens dont elle dispose, pendant deux semaines maximum, pour venir te tirer du lit et t’obliger à te tenir tranquille pendant le lever des 3 couleurs et à changer Moralès, Moralès.

    • On aura, bien sûr, noté que l’interpelé par la CFDT au CTR (Comité technique de réseau) du 9 juin est le GCA Menaouine, président de la Commission armée jeunesse depuis août 2018, est bien le même qui avait été chargé en février 2018 de piloter le groupe de travail sur le SNU.

    • Tiens, je lis les «  questions  » posées le 17 février au lancement dudit GT :

      Le général Daniel Ménaouine va diriger le groupe de travail sur le « service national universel » | Zone Militaire
      http://www.opex360.com/2018/02/16/general-daniel-menaouine-va-diriger-groupe-de-travail-service-national-univ

      Ces personnalités devront donc répondre à plusieurs questions difficiles. La première porte évidemment sur le coût de ce service national universel, et avant tout sur son financement (2,4/3 milliards par an). Une autre concernera l’implication des militaires dans ce projet, alors que 2.500 d’entre eux sont déjà mobilisés pour les dispositifs existants (service militaire volontaire, service militaire adapté, etc), qui seront par ailleurs prolongés dans le cadre de la Loi de programmation militaire (LPM).

      Le caractère obligatoire de ce service devra être précisé. Le 15 février, la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq a déclaré qu’il ne fallait pas l’envisager « sous l’angle de la coercition. » Ce qui est un concept à préciser (une obligation sans coercition est-elle encore une obligation ?). En outre, des exemptions seront-elles prévues (pour celles et ceux qui sont déjà parents, par exemple, ou qui ont des ennuis de santé).

      Autre réponse attendue : celle concernant l’hébergement. Durant la campagne présidentielle, M. Macron avait avancé l’idée d’ouvrir les établissement scolaires et universitaires pour accueillir les « appelés ». Mais comme ce service pourrait durer 3, voire 6 mois, il faudra donc trouver autre chose… et donc de quoi loger 200.000 jeunes tous les trimestres

      Enfin, les modalités pratiques de ce service devront être définies. Il y aura-t-il une tenue unique pour tout le monde (tout le monde en survêtement ?) Quelle prise en charge pour les frais déplacement ? Qui sera l’employeur ? Quelles activités ? etc…

      « Beaucoup disent que c’est impossible à faire. Mais, rassurez-vous, je suis depuis bien longtemps habitué à ces débuts de discussion. Cela forge plutôt en moi la conviction que c’est une nécessité de le faire. Et cela répond à ce qui corrode au plus profond la cohésion de la Nation, à la tentation de l’individualisme », a assuré M. Macron, le 30 janvier dernier. C’est au pied du mur que l’on voit le maçon…

      16 mois plus tard, les questions restent… comme dirait la CFDT

      • on a réduit à 12 jours et on préfigure -> la question de l’hébergement est contournée, puisqu’on peut utiliser les établissements scolaires pendant les vacances scolaires

      • la coercition ?

      • la place des militaires, cf. CTR CFDT

      Rien qui ne puisse entraver le volontarisme blanquéro-macronien.

    • Je vais préciser sur la coercition.

      1. Il y a (aura) l’aspect « obligatoire » du SNU lui-même, et je suppose que ça peut se résoudre de manière assez classique.

      2. Mais il y a ce second aspect plus « subtile » : une fois que tu t’es présenté au SNU, que tu dors sur place, etc. Qu’est-ce qui va t’obliger à respecter les règles ?

    • La mission d’information considère que le service national trouverait un fondement constitutionnel uniquement s’il se rattache aux « sujétions imposées par la Défense nationale aux citoyens » au sens de l’article 34 de la Constitution.

      Un deuxième risque juridique réside dans la conformité de ce dispositif avec l’article 4 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, qui prohibe l’esclavage et le travail forcé. Ici encore, la seule option possible est de retenir la nature militaire du service national, expressément prévue comme exception au principe d’interdiction du travail forcé.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Service_national_universel (par bismatoj)

    • SNU : des lycées-casernes pour la servitude nationale universelle

      Aujourd’hui, lancement officiel du SNU (service national universel) : une période d’encasernement obligatoire, à forte dimension militaire, imposée à tous les jeunes de 15 ans (on a même vu, aujourd’hui des élèves de 3e incorporés !). Une initiative accompagnée par un silence assourdissant des enseignants et des milieux éducatifs.

      https://blogs.mediapart.fr/b-girard/blog/170619/snu-des-lycees-casernes-pour-la-servitude-nationale-universelle

      En réalité, malgré les dénégations de ses instigateurs, le SNU reste dans son principe un service militaire : encasernement obligatoire, uniforme, encadrement militaire, coercition, c’est bien un contrôle renforcé des jeunes (de plus en plus jeunes, avec un recensement envisagé dès l’âge de 15 ans) que vise la mise en place du dispositif. Comme dans toute institution militaire, il s’appuie pour arriver à ses fins sur un redoutable système de punition. Si ses responsables se montrent particulièrement discrets sur ce point, le rapport Ménaouine n’en fait pas mystère : les réfractaires, ceux qui refuseront de se soumettre à l’internement se verront condamnés à une sorte de mort civile, interdits d’inscription au bac, aux examens, au permis de conduire. Occasion de rappeler que, jusqu’à un passé récent, c’est toujours par la force, par la contrainte, que l’armée s’est imposée aux civils (lourdes peines de prison contre les insoumis, peine de mort en période de guerre, statut discriminatoire pour les objecteurs de conscience etc). Le discours officiel sur l’engagement, sur la fraternité vole ici en éclat pour laisser la place à un contrôle renforcé des jeunes, soumis à un rituel contraignant et infantilisant. Finalité ultime du SNU ? En réalité, l’acceptation d’un ordre politique et social qu’on interdit de remettre en cause, tenu à l’écart de toute critique.

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      – Brassage social : la grosse arnaque du service national
      – Une consultation en ligne pour les dupes
      – La ministre des armées me répond...mais vise à côté

    • #SNU : première cérémonie en plein air à Evreux, devant une nouvelle statut du général de Gaulle (hideuse) et en présence du maire : 26 malaises de gamins d’après l’infirmier en assistance, avec des photos des pompiers les évacuant pendant la sauterie.
      Et petite cerise, à propos de la santé, le maire est toubib…

      Vidéo Twitter : https://twitter.com/Claire_Huy/status/1141015305138966528/video/1

      Photos : https://twitter.com/Tristan_CtP/status/1141030296445509634

      + actu.fr/normandie : https://actu.fr/normandie/evreux_27229/video-evreux-malaises-serie-lors-linauguration-nouvelle-place-lhotel-ville_2508

    • Ce truc est dégueulasse, entre autres choses gratinées qu’on se prend dans la gueule, au propre comme au figuré, en France depuis deux ans pour celleux que ça concerne nouvellement, depuis trente ans au bas mot pour celleux qui les subissent quotidiennement.

      Mais.

      Là c’est une expérimentation, de volontaires. Pour le reste, à moins de changer de régime politique, ce qui n’est plus une hypothèse improbable, les baveux en ricanent ou en salivent d’avance.

      Que ce soit sérieux ou non, ça ne concernera pas tout le monde, leur universel contraignant au son du clairon c’est du flan et ils le savent très bien.

      Alors je veux même pas savoir à quoi ou à qui est censé profiter ce nouveau coup de com’ / cette nouvelle diversion autoritaire dans les cerveaux malades des grands stratèges disrupteurs macroniens, le fait est que ça prépare toujours mieux les esprits à #on_y_va_tout_droit.

    • La préfecture soutient également que leur malaise est dû « à une forme d’émotion liée au caractère solennel de la cérémonie, au cours de laquelle les appelés devaient entonner la Marseillaise. »

      #il_n_y_a_plus_de_mots

    • http://www.le-temps-des-instituteurs.fr/ens-bataillons-scolaires.html

      A partir de 1879, un tournant se dessine avec la victoire des Républicains aux élections et l’arrivé de Jules Grévy à la présidence de la République.

      Développer la préparation militaire apparaît comme indispensable comme l’exprime Paul Bert pendant un banquet aux instituteurs : « Nous voulons pour l’école des fusils… oui, le fusil, le petit fusil que l’enfant apprendra à manier dès l’école, dont l’usage deviendra pour lui chose instinctive, qu’il n’oubliera plus et qu’il n’aura pas besoin d’apprendre plus tard.

      Car ce petit enfant, souvenez-vous-en, c’est le citoyen de l’avenir, et dans tout citoyen, il doit y avoir un soldat ; et un soldat toujours prêt. »

      Lors de la première commission de l’éducation militaire dont il est le président, il développe ses projets : « Je dis la question la plus importante, car un ministère dont le véritable nom devrait être « le ministère de l’Education nationale », ne doit pas avoir pour seul pensée de fournir aux intelligences des éléments de culture ; il devrait se préoccuper aussi, avant tout, peut-être par-dessus tout, de préparer pour la nation des citoyens dévoués, jusqu’au sacrifice suprême, dans les luttes où peuvent être engagés les intérêts de la patrie, sa liberté et sa gloire.

      C’est à préparer ces citoyens, cœur et corps, que nous devons travailler ici, et c’est ensemble des mesures à prendre qui constitue ce que j’appelle l’éducation militaire. »

      La Ligue française de l’enseignement, lors de son congrès de 1881, étend le cercle de son action en prenant en main la cause nationale de l’éducation civique et militaire. Jean Macé déclare : "L’important, c’est de commencer tout de suite et de donner aux campagnes de France le spectacle de leurs enfants se préparant, dès l’école, à défendre le sol de la Patrie, si jamais l’étranger essayait de revenir le fouler"