• A quoi servent les études ? (Classe éco)
    http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2014/10/05/a-quoi-servent-les-etudes.html

    Dans chacun de ces deux modèles, le contenu des études est totalement différent. Dans la version « capital humain », le contenu de l’éducation reçue détermine directement les compétences, les savoirs, et la productivité. L’enseignement a donc une valeur utilitaire précise. Dans le modèle du signal, le contenu de l’enseignement n’a pas d’importance directe : seule compte son rôle d’obstacle révélateur des capacités des étudiants, et seule compte la dimension sélective des établissements d’enseignement supérieur. Pour le modèle du capital humain, l’étudiant est forgé par les études qu’il suit ; dans le modèle du signal, l’étudiant dispose de qualités que les études ne font que révéler.

    #éducation #études_longues #capital_humain #théorie_du_signal

  • L’euro est un formidable succès
    http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2014/04/24/leuro-est-un-formidable-succes.html

    Et que de chemin parcouru depuis le début de la crise de la zone euro ! certains pays périphériques voient leurs finances publiques sous tutelle intégrale de l’Europe. La BCE tient en respect les gouvernements européens, éliminant les dirigeants qui ne lui conviennent pas en les soumettant à la pression des marchés. Tous les gouvernements ont cédé un pouvoir considérable, transférant à la commission un droit de regard sur les budgets nationaux qui pourrait rendre jaloux le parlement français. Dans le cadre de l’Union Bancaire, les gouvernements ont mis fin à la relation établie avec leurs banques nationales, conférant à la BCE le soin de les réguler et à l’Europe le pouvoir de les sauver ou de les couler.

    Les critiques de l’union bancaire, qui lui reprochent son caractère inachevé et incomplet, sont à côté de la plaque. Ce caractère est parfaitement compréhensible dès lors qu’on saisit que dans le processus de construction européenne, l’essentiel n’est pas de construire des choses qui fonctionnent, mais de transférer autant de pouvoir que possible en dehors des gouvernements nationaux. La prochaine crise qui résultera de ce mécanisme incomplet sera l’occasion de nouveaux transferts de compétences, parce qu’il n’y aura pas de choix.

    Aucun de ces transferts n’aurait été possible sans la crise de la zone euro, elle-même née des contradictions inévitables lorsqu’on confère une monnaie unique à un ensemble de pays disparates. Les critiques peuvent déplorer autant qu’ils le veulent ce processus : le niveau de souffrance subi par les pays périphériques de la zone euro montrent que les populations nationales, vieillissantes, ne feront jamais le saut dans l’inconnu qu’impliquerait le démantèlement de la construction européenne et de l’euro. Ils préféreront le diable qu’ils connaissent à celui qu’ils ne connaissent pas.

    La prochaine étape du processus sera peut-être de voir un gouvernement national extrêmiste arriver au pouvoir sur un programme anti-européen, pour se casser les dents et constater qu’il n’a d’autre choix que d’avaler sa chique et de faire ce qu’on lui dit, comme l’ont fait tant d’autres avant lui.

    • On discute avec Rosselin sur Twitter pour déterminer si c’est premier degré ou une démonstration par l’absurde.
      Mais dans l’absolu, Delaigue a raison : l’objectif de l’Europe, le seul, a toujours été de squeezer le peuple et la représentation nationale au seul profit des entreprises. C’est le processus de revanche du patronat qui s’est mis en route dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale quand, face à leur outrageuse collaboration avec les fascistes, les grands patrons ont négocié des avancées sociales conséquentes (des renoncements insupportables de leur point de vue) en échange d’une amnistie de fait pour continuer leurs petites affaires.
      Faut bien comprendre les enjeux de la fin de la guerre : les fachos, comme d’hab’, ont reçu l’appui et le soutien sans réserve des bourgeois, des aristos et du grand patronat, parce que leur programme est toujours la fin de la démocratie et l’instauration d’une oligarchie autoritaire aux intérêts financiers bien compris. Toujours. C’est même pour cela que j’ai coutume de dire que le #fascisme est le bras armé du #capitalisme (plutôt Hitler que Staline...).

      Le problème, c’est qu’à la fin de la guerre, de Gaulle et ses potes ont besoin de reconstruire vite fait et tout le tissu industriel qui reste, c’est celui qui a collaboré activement avec l’occupant. C’est comme ça qu’on peut leur arracher le programme social du CNR. Et c’est exactement ce qu’ils s’emploient à détruire depuis lors.
      L’Europe n’est qu’un moyen de rétablir le pouvoir du patronat sur les peuples.

    • Mouais. S’assoir comme il le fait sur les souffrances générées dans les pays « périphériques », afin de se réjouir de cette gouvernance débarrassée selon lui des nationalismes, donc de la guerre, et de conclure sur cette sorte de « nation » qui se construit par à coups... La nation européenne existe-t-elle, existera-t-elle ? Bizarre.

  • Courrier des lecteurs : que veut dire « trop cher » pour un billet de train à grande vitesse ? | Classe éco | Francetv info
    http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2014/02/07/courrier-des-lecteurs-que-veut-dire-trop-cher-pour-un-billet-de-tr

    « L’amour des industriels en place pour les consommateurs embrouillés n’a d’égal que celui des politiques pour les électeurs ignorants. » Tags : #chef

    • Sans compter que les lignes grande vitesse concernent en fait que 12% des voyageurs et que les autres doivent se démerder avec le reste du réseau qui, à cause des lignes à grande vitesse, se retrouve souffrir de manque d’entretien et d’investissement chronique et de fermeture de gares et de liaisons pourtant utiles pour le maillage du territoire. sans compter que d’un point de vue purement économique et écologique, c’est un choix aberrant.

    • Je plussoie, si j’ai encore une voiture c’est pour des raisons d’économie ! le train est trop cher et ne dessert que des grandes gares, je dois donc covoiturer, risquer des vies, nourrir le racket des péages d’autoroutes et me fader une guimbarde qui occupe l’espace public 80% du temps pour rien, et cerise de l’#aberration qui évidemment pollue, comme tout ces trucs d’individualismes de merde que les politiques ont beau jeu de nous faire confondre avec la liberté. #transports #tgv #trains #covoiturage #pas_le_choix

    • Oui, bien sur il y a des raisons économiques, mais pas que, il faut se souvenir que sous Pasqua le ministère de l’#aménagement_du_territoire dépendait du #ministère_de_l'intérieur. Le voyage est une chose dangereuse pour l’Etat, quoi bouger, changer, mais vous n’y pensez pas ! on est pas aux US ! sus aux gens du voyage et à toutes celles qui voudraient qu’on respecte la constitution et le droit d’aller et venir !! Il y a de mauvaises têtes qui soutiennent qu’une telle politique a été mise en place pour garder le contrôle sur les flux inter-migratoires en les diminuant : coût élevé des trains, axes autoroutiers balisés, vidéosurveillance des lignes droites et des péages, voire en les ralentissant (Délire du rond-point) ce qui garanti au final d’éviter les échanges et rencontres entre gens spoliés et révoltés.

      #logique_de_guerre

    • Ils ont une drôle de façon de gérer leur trésorerie à la SNCF…

      Pourquoi les comptes de la SNCF ont viré au rouge en 2013
      http://www.boursier.com/actualites/economie/pourquoi-les-comptes-de-la-sncf-ont-vire-au-rouge-en-2013-23009.html

      Plongeon du TGV

      Concernant le TGV, la SNCF explique que le plongeon de l’activité, en France et en Europe, s’est aggravé en 2013. L’augmentation des péages ferroviaires, la faiblesse des trafics liée à la crise économique et à la concurrence des avions low-cost et du co-voiturage ont notamment pesé.

  • Les investissements directs étrangers en France s’effondrent - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/29/les-investissements-directs-etrangers-en-france-ont-chute-de-77-en-2013_4356

    Les nouveaux investissements directs étrangers (IDE) en France ont chuté de 77 % en 2013, pour tomber à 5,7 milliards de dollars, soit 4,1 milliards d’euros, selon les données publiées mardi 28 janvier par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le #développement (Cnuced), alors qu’ils ont crû de 11% sur l’ensemble de la planète. Depuis 2012, les IDE sont plus importants dans les pays en voie de développement que dans les pays développés : http://unctad.org/en/PublicationsLibrary/webdiaeia2014d1_en.pdf Tags : internetactu2net internetactu fing #investissement développement (...)

    #innovation

    • Alexandre Delaigue vient de livrer un papier très critique sur la série d’article alarmiste née de ce rapport. Les IDE ont toujours été volatiles d’une année l’autre. Et cette série d’articles alarmistes est plus à décoder dans la forme d’un récit libéral de la crise : http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2014/02/01/la-france-linvestissement-et-le-biais-de-narration.html

      « Peu de choses ont été plus nuisibles, depuis le début de la crise de la zone euro, que le récit de la crise causée par quelques pays impécunieux qui doivent désormais s’en sortir à force d’épreuve qui les sortira de leurs tares. De la même façon, le récit d’une France fuie par les investisseurs étrangers pousse à des politiques s’imaginant qu’il suffit de quelques carottes fiscales pour résoudre tous les problèmes. Au lieu de traiter les vrais problèmes de l’économie française, on cherche simplement à changer le récit que s’en font les commentateurs ; le plus souvent, sans succès. »