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    Communication de la CGPME à propos des négociations sur l’assurance chômage.

    La négociation sur le renouvellement de la convention sur l’assurance chômage qui s’est ouverte est cruciale à plus d’un titre.
    Bien sûr les enjeux financiers viennent immédiatement à l’esprit. Le déficit du régime pour la seule année 2013 dépassera les 4 milliards d’euros. À législation inchangée le déficit cumulé avoisinera les 40 milliards d’euros en 2017. Il est donc bien question aujourd’hui de sauver le régime d’assurance chômage.
    Parallèlement la situation de l’emploi n’a cessé de se dégrader. L’UNEDIC, elle-même anticipe près de 30 000 demandeurs d’emplois indemnisés supplémentaires et...14 000 cotisants en moins en 2014. Enfin, du côté des entreprises, le niveau des défaillances, qui n’a jamais été aussi élevé, atteint en 2013 un niveau record de 63 000.
    Dans un tel contexte toute hausse des cotisations générerait des destructions d’emplois et ne ferait qu’alimenter un cercle de plus en plus vicieux dont il convient de sortir.
    Les partenaires sociaux n’ont d’autre choix que d’engager une véritable réforme qui doit modifier en profondeur les fondements mêmes du système d’assurance chômage. Ne pas fragiliser les chômeurs tout en incitant davantage au retour à l’emploi pour favoriser la reprise économique, l’équation est là. Elle se double d’un souci d’équité entre tous pour bâtir un système plus juste.
    La CGPME entend donc proposer des pistes qui seront portées par ses négociateurs.

    On y trouve ce genre de perles :

    Assimiler un refus de CDI en fin de CDD à une démission
    Même si plus de 85% des contrats de travail sont à durée indéterminée, plus de 70% des nouveaux contrats signés sont à durée déterminée. (euh ... ça vous la coupe, hein ?) Manque de visibilité du carnet de commande (pas de boulot, en fait) et rigidité du code du travail (là, je ris) expliquent ce paradoxe. Il convient néanmoins de s’interroger sur les cas, rares il est vrai , dans lesquels un salarié en CDD refuse au terme de celui-ci une embauche en CDI (ça doit pas courir les rues en effet) , rejoignant ainsi sans y être contraint les rangs de Pôle Emploi.
    La CGPME propose d’assimiler un refus d’embauche en CDI à l’issue d’un CDD, à la démission n’ouvrant pas droit au régime d’indemnisation.

    Toujours la même fable, encore plus de contrainte et de contrôle social sur ces feignasses de chômeurs ...