Neoracism and Scientific Racism in “Post-Racial” Societies (2014 AAAS Annual Meeting (13-17 February 2014))

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  • Neoracism and Scientific Racism in “Post-Racial” Societies
    https://aaas.confex.com/aaas/2014/webprogram/Session7037.html

    Aux Etats-Unis, le «néoracisme» nourri par la recherche génétique
    http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-Aux-Etats-Unis-le-neoracisme-nourri-par-la-recherche-genetique.htm?&rub=

    Les avancées enregistrées ces dernières années dans la génétique ont permis, malgré elles, à de vieilles théories racistes de connaître un nouvel avènement, avertissent des scientifiques américains.

    Plus inquiétant, selon eux, ce « #néoracisme » est parfois le fait de chercheurs pour lesquels l’existence de races humaines ne fait aucun doute et permettrait même de dresser des profils biologiques, comportementaux et culturels.

    « La génétique nous aide beaucoup à apporter une aide médicale au cas par cas », souligne Nina Jablonski, professeur d’anthropologie à l’université de Penn State, en Pennsylvanie, qui participe à la conférence annuelle de l’Association américaine pour les progrès scientifiques, à Chicago.
    Mais, nuance-t-elle, la science peut aussi être « malmenée » et servir de caisse de résonance à la croyance selon laquelle la couleur de peau et l’origine ethnique prédisposent chacun de nous à accomplir plus ou moins bien telle ou telle tâche.

    A titre d’exemple, la chercheuse cite de nouvelles études qui se prononcent pour que les enfants soient classés selon les capacités conférées par leur patrimoine génétique et placés dans des écoles spécialisées dans l’un ou l’autre domaine d’apprentissage.

    « C’est quelque chose que nous avons connu par le passé et c’est extrêmement inquiétant », s’indigne-t-elle, citant la ségrégation raciale dans les écoles du Sud des Etats-Unis qui avait cours jusqu’à ce que la Cour suprême l’interdise en 1954.

    (...)

    Autre motif de préoccupation : les arbres généalogiques vendus sur internet.
    Ils alimentent l’idée, fausse, que connaître l’origine ethnique de ses ancêtres permet de se faire une idée sur sa propre santé, explique Yolanda Moses, anthropologue à l’université de Californie. Et de s’inquiéter de la formidable expansion des banques de données d’ADN qui comprennent le profil génétique des personnes arrêtées par la police.

    « La génétique a un énorme impact sur les relations entre les différentes communautés ethniques et le système pénal », pense-t-elle.