• France faces up to scandal of Réunion’s stolen children
    http://www.theguardian.com/world/2014/feb/16/france-reunion-stolen-children

    Jean-Jacques Martial was six years old when he arrived at Orly airport in Paris one November morning wearing flip-flops and shorts. He had been removed from his grandmother’s care in the French island territory of Réunion as part of an official scheme to help boost the falling population in the rural heart of the mother country. He had only one idea in his head: “I was going to cultivate myself and I would denounce what had happened to me,” he said.

    Martial went on to do just that, and on Tuesday the French national assembly will address this shameful chapter of its history for the first time when members vote on a motion to formally recognise the state’s role in the scandal of Réunion’s “stolen children”. From 1963 to 1982 a total of 1,615 children were forcibly dispatched from the Indian Ocean territory, whose population was exploding, in order to repopulate rural areas.

    • L’affaire des « Réunionnais de la Creuse », une « cicatrice » à recoudre
      http://www.liberation.fr/politiques/2014/02/15/l-affaire-des-reunionnais-de-la-creuse-une-cicatrice-a-recoudre_980321

      Entre 1963 et 1982, près de 1600 enfants ont quitté une Réunion pauvre et très peuplée pour des campagnes qui se vidaient en métropole. L’Assemblée débattra mardi d’une proposition de résolution pour « diffuser la connaissance historique de cette affaire ».

    • Je l’ai écouté hier sur la route en rentrant de Bordeaux : clairement, il s’agissait d’une déportation et que les enfants ont été traités ainsi parce qu’ils étaient des nègres. J’ai d’ailleurs assez mal vécu la minimisation des faits par un responsable actuel de la DDASS de la Creuse.
      Les gosses qui ont été bien traités l’ont été uniquement grâce à la bonne volonté des accueillants. Les autres ont été clairement perçus pour ce qu’ils étaient : de la main-d’œuvre gratos.
      Faut voir que la DDASS de l’époque n’a même pas fait le suivi de scolarité des gosses placés, comme cela aurait été le cas s’ils avaient été de bons petits Gaulois. Certains d’entre eux ont vécu dans des conditions proches de l’esclavage, sans accès à l’éducation ou au minimum de confort.