Nothing can dent the divine right of bankers

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  • Banquiers tranchés

    Considérant le sort des banquiers, un chroniqueur de la presse financière britannique regrette la disparition de la guillotine.

    Le #banquier est mort ; vive le banquier [en français dans le texte]. Il est temps de reconnaître notre défaite. Les banquiers s’en sont sortis. Ils ont déjoué les assauts des dirigeants politiques, des régulateurs et des citoyens en colère avant de se tirer, indemnes, des ruines fumantes laissées par le grand krach de 2008. Nous étions quelques-uns à nous imaginer qu’un tel choc pourrait contribuer à changer les choses : des sots ! Les banquiers continuent à empocher des bonus de plusieurs millions de dollars tout en esquivant des amendes qui pourraient afficher des montants similaires. Des pays entiers, des entreprises ont fait faillite. Des chefs d’Etat ont été balayés comme des fétus de paille et, partout dans le monde, des travailleurs ont perdu leur emploi. Nous sommes tous un peu plus pauvres que nous n’aurions pu l’être. Mais à Wall Street et dans la City londonienne, tout continue comme avant, comme si de rien n’était. (…) Comme les monarques d’antan, [les banquiers] ont accepté quelques contraintes, mais celles-ci peuvent se relâcher au fil du temps. Ni leur pouvoir ni leur patrimoine n’ont souffert de la crise. Il m’arrive de me demander ce qu’est devenue la guillotine de Robespierre.

    Philip Stephens, « Nothing can dent the divine right of banker », Financial Times, 16 janvier.
    http://www.ft.com/intl/cms/s/0/55f08712-7ddb-11e3-95dd-00144feabdc0.html

    #Coupures_de_presse (février 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/02/A/50084