• Ground Zero : Son Lux et Suuns ouvrent le bal d’un précieux festival : Tant qu’il y aura du son
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    Ground Zero : Son Lux et Suuns ouvrent le bal d’un précieux festival

    1411-suuns.jpgFeu ! Chatterton, La Roux, Courtney Barnett, Suuns (notre photo)... À partir de ce soir et jusqu’au 9 décembre, le producteur À Gauche de la Lune partage ses derniers coups de cœur. Assurément incontournables demain, pourquoi pas dès aujourd’hui ?

    Dénicher les talents est une heureuse habitude chez À Gauche de la Lune (AGDL). Dans les murs de la boîte de production lilloise derrière le festival Ground Zero, on se souvient encore de la première fois que Shaka Ponk a joué à Lille (c’était dans le cadre de son autre festival, Les Paradis artificiels) devant 150 personnes au Splendid. Ou de cette première édition de Ground Zero, avec une soirée à la Maison folie de Moulins où 250 privilégiés avaient pu assister au concert d’un jeune groupe nommé Metronomy.

    AGDL pourrait également vous conter l’histoire d’un certain Asaf Avidan embarqué sur la Péniche devant 40 personnes seulement...

    On sait ce qu’ils sont tous devenus. Et nombreux sont ceux, côté public, qui se mordent encore les doigts devant tant d’occasions manquées.

    La promesse de belles rencontres d’autant qu’elles sont pour la plupart programmées à la Péniche (100 places maxi) et à petits prix (huit soirées sur dix à moins de 13€). Plus le temps de tergiverser.

    PAR ROMAIN MUSART

  • Palma Violets, Parquet Courts et The Orwells : furie rock au Grand Mix : Tant qu’il y aura du son
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    La première soirée du festival Inrocks promettait le feu. Globalement, on n’a pas eu à se plaindre, si ce n’est de la voix de Mario Cuomo, chanteur de The Orwells. Les guitares se sont déchaînées, les sets furent denses et compacts, et le rock a encore de fiers représentants, à Londres comme à Brooklyn.

    The Orwells

    On s’attendait à une rage garage, on a eu droit à des tempos mal maîtrisés, un chant inconsistant, une balance des sons incongrue… Pourtant les compos sont là. Mais la prestation de The Orwells ne vaut guère mieux que celle d’un vulgaire groupe de lycée. Normal pour de grands ados ? Non.
    Les Américains ont déjà un sens aigu du riff et du gimmick. Ils pourraient devenir une des sensations du moment s’ils développaient leurs mélodies de chant et se remuaient les fesses sur scène. Jeunesse puante, statique sur les planches. Amorphe. Qu’on a envie de voir exploser. Mais non. Rien ne se passe.

    On a le droit de mal chanter en live. Encore faut-il partager quelque chose avec le public. Donner de sa personne, avoir de la personnalité. La furieuse Who Needs You devrait tout écraser sur son passage. Mais ils récitent une mauvaise leçon. Un mauvais Strokes. Jouer punk ne veut pas dire jouer inaudible. Il faut rentrer à la maison les garçons, y’a du boulot. 
    P. B.
     
    Parquet Courts

    Une fois digéré le traumatisme de la dernière vibration vocale du chanteur de The Orwells, on accueille ravis les autres Ricains de la première soirée Inrocks, les fougueux Parquet Courts. Alors quand ils attaquent tambour battant avec l’imparable Duckin’ & Dodgin’ du dernier album, Sunbathing Animal, forcément on est aux anges.
    Le reste du show est à l’avenant, concentré de punk-rock gaillard, avec un parler-chanter captivant et un combo guitare-batterie efficace en diable, notamment sur le crasseux Sunbathing Animal, ou le très référencé Always Back in Town. On peut au passage ajouter à notre liste de femmes batteuses, menée par la délicieuse Anna Prior (Metronomy) celle qui officiait jeudi soir au Grand Mix en lieu et place de Max Savage, le petit frère du chanteur principal, Andrew.
    On a aussi aimé des titres plus posés, très Pavement friendly, comme la balade Dear Ramona ou le branleur Instant Disassembly et son refrain marrant « I can’t breathe I can’t breathe, it’s hard to inhale ».
    Bref, un set nerveux et homogène qui conforte l’estime qu’on pporte à ces New Yorkais.
    Palma Violets
    Le quatuor anglais tant attendu a réussi la prouesse de ne pas laisser retomber l’ambiance, les pogos et slams redoublant même pendant leur set, animation peu commune dans l’audience tourquennoise davantage habituée à l’admiration paisible et disons... plus statique. 
    Là, les jeunes morveux ont déballé leur rock indé garage, rappelant souvent d’autres Anglais célèbres, The Libertines. Le chapeau de Sam Fryer ajoutait peut-être de l’eau au moulin. Quant à l’autre chanteur du quatuor, Alex Chilli Jesson, il a fougueusement amusé la galerie de ses déhanchés ravageurs et mouvements de basse. La force de ce groupe, outre un vrai dynamisme scénique, est de déjà pouvoir proposer un bon paquet de chansons très réussies, comme All The Garden Birds, Last of The Summer Wine, We Found Love... et bien sûr l’excellent Best of Friends, l’un des meilleurs singles de 2012. Sans oublier 14 et son refrain jubilatoire en conclusion, après un premier rappel dispensable.

  • Freddie Gibbs, MC virtuose : Tant qu’il y aura du son
    http://musique.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2014/10/06/freddie-gibbs-mc-virtuose-13395.html

    C’était le dernier jeudi de septembre, au Grand Mix, à Tourcoing, Freddie Gibbs nous en a mis plein la vue, et surtout plein les oreilles. 
    Une grosse vingtaine de morceaux, zéro temps mort, une voix rauque au service d’un flow limpide. Voilà ce que le MC de l’Indiana a offert à une salle malheureusement à moitié pleine.
    À l’attaque dès son entrée en scène au son de l’instru trap de Lay It Down, Fredrick Tipton confie au public qu’il plane déjà, avant d’enchaîner Scarface, Thuggin’ et Bomb du récent Piñata, sans jamais déraper, malgré une foule de couplets scandés a cappella. 
    C’est entendu, il n’y aura jamais de nouveau 2Pac, mais le groove que Gibbs met dans From Tha G évoque le style du maître. Car, ce soir, Freddie Gibbs ressuscite le gangsta rap, monte en puissance, glisse un immense a cappella dans Deuces, puis déclame son amour du poulet frit de chez Harold’s, chaîne de restos de Chicago, dans le génial titre éponyme.

  • Le gangsta rap de Freddie Gibbs jeudi au Grand Mix : Tant qu’il y aura du son
    http://musique.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2014/09/23/freddie-gibbs-13356.html

    Ça rappe ou quoi ? Pas trop mal et toi ? Bah écoute, ça rappe aussi.

    Pour tout fan de hip-hop qui se respecte, c’est l’un des événements de la rentrée.
    L’imprévisible (l’imbuvable ?) Freddie Gibbs, qui a annulé deux années de rang sa venue à Dour, sera ce jeudi à Tourcoing, au Grand Mix. Autant dire qu’on l’attend de pied ferme !
    Le MC gangsta de l’Indiana a fait fort, en mars, en sortant un album en collaboration avec le génial producteur Madlib (on vous en avait parlé ici).
    Ni plus ni moins que la production hip-hop qu’on a la plus écoutée en 2014 !
    Ressortez votre vieux baggy, ça va thugger !

  • À ne pas louper : Sohn en concert demain à Tourcoing : Tant qu’il y aura du son
    http://musique.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2014/09/19/a-ne-pas-louper-sohn-en-concert-demain-a-tourcoing-13346.

    Talentueux épigone de James Blake et Chet Faker, la cote de l’Anglais exilé en Autriche grimpe en flèche.
    Il met des boucles electro et des nappes de synthés dans sa pop aérienne, marquée par un timbre de voix d’une grande pureté. Dans le même genre, l’Anglais Fyfe, en première partie, vaut aussi le détour.
    À 19 h au Grand Mix, place Notre-Dame. 12 € (gratuit pour les abonnés 4X4).

  • Un festival Inrocks enfin alléchant ! : Tant qu’il y aura du son
    http://musique.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2014/06/25/un-festival-inrocks-enfin-excitant-13160.html

    On n’a pas encore attaqué les festivals d’été mais déjà on se délecte de l’affiche des Inrocks au Grand Mix mi-novembre. Annoncé hier, la prog a enfin de la moelle après quelques éditions pas toujours très motivantes chez nous au regard des têtes d’affiche réservées à la capitale.

    Cette fois, ça promet ! Avec notamment deux groupes qu’on a hâte de découvrir live tant certains de leurs titres nous mettent la banane et la patate. L’album 180° de Palma Violets a bien tourné, et leur Best of friends restera comme un des singles les plus exaltants de 2013.

    Quant à Parquet Courts, dont le nouvel album, Sunbathing Animal, a déboulé début juin, les New Yorkais ont su faire de leur rock tantôt énervé et sans borne, tantôt plus folk et joyeux un album plein de vie et d’envie. 0n a hâte de voir ces disciples de Pavement et Yo La Tengo live, notamment pour nous asséner leur jubilatoire Ducking and Dodging.

    Pour le reste, Pierre vous a déjà parlé il y a peu du rock garage débridé de The Orwells.

    Et vendredi, outre la tête d’affiche Baxter Dury qu’on aime tant, et l’Islandais Asgeir, pour lequel on a plus de mal à s’emballer (mais c’est l’occasion de réviser notre jugement), il faudra aussi compter sur deux découvertes, Nick Mulvey et son folk éthéré et surtout The Acid, à l’electro futuriste.

    Bref, deux soirées qui valent carrément le détour, sauf désistements massifs.

  • Ce soir à Tourcoing, San Fermin exalte le spleen en mode majeur : Tant qu’il y aura du son
    http://musique.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2014/04/21/ce-soir-a-tourcoing-san-fermin-exalte-le-spleen-en-mode-m

    1404-san-firmin.jpgIl doit certes en avoir, des faiblesses, Ellis Ludwig-Leone, mais concentrons-nous sur ses qualités qui sont déjà multiples. « Déjà », parce que le démiurge de ce groupe basé à Brooklyn (dont le nom est une référence à un roman d’Hemingway) affiche, à 24 ans seulement, de tels états de service qu’on peut s’autoriser à écrire le mot génie. Le dandy américain à lunettes a d’abord poursuivi des études de musicologie à l’université de Yale, écrit quelques partitions de musique de chambre et joué les assistants du compositeur Nico Muhly (un proche de Philip Glass ou Björk).

  • Elysian Fields, la sensualité à fleur de peau : Tant qu’il y aura du son
    http://musique.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2014/03/31/elysian-fields-la-sensualite-a-fleur-de-peau-12868.html

    1403-elysian.jpgEn près de 20 ans de carrière, leur son a toujours été unique, sensuel et empreint d’une infinie grâce. For House Cats And Sea Fans, leur 9e album, ne déroge pas à la règle. Pour l’occasion, nous avons fouillé nos tiroirs (enfin, plutôt nos disques durs) et vous proposons l’interview que nous avaient accordé Jennifer et Oren, à quelques heures d’un concert au Grand Mix, en décembre 2003. Dix ans ont passé, les albums se sont succédé, la vie du couple a quelque peu changé (un temps séparés, mais aujourd’hui ? qu’importe...). Leur musique, elle, n’a pas bougé d’un pouce, ce qu’on pourrait leur reprocher si on ne comprenait pas leur univers, fait de ballades sombres et mélancoliques, parfois mystérieuses, et marquées par le timbre envoûtant de Jennifer.

  • Ebo Taylor, le « frère de coeur » de Fela Kuti ce soir au Grand Mix : Tant qu’il y aura du son
    http://musique.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2014/03/24/ebo-taylor-le-frere-de-coeur-de-fela-kuti-ce-soir-au-gran

    Il a ciré les bancs de la fac’ à Londres avec Fela Kuti, la légende de l’afrobeat. La musique du Ghanéen de 78 ans s’appelle le high-life, un mélange de guitares portugaises, de fanfare occidentale, de rythmes africains et de style caribéen. Pour Ebo, la seule différence entre le high-life et l’afrobeat, c’est la langue et les percussions.
 L’an dernier, au Jardin des Nuits Secrètes, le vieux lion s’était montré d’une générosité touchante, merveilleusement entouré. Il avait donné un live exceptionnellement ensoleillé, bien plus d’ailleurs que Seun Kuti (le fils de) le 13 mars à l’Aéronef. Il est resté très longtemps en Afrique et n’a été révélé en Europe qu’en 2010 en signant chez un label anglais. Malheureusement tard. Cette soirée est une occasion certainement unique de partager un temps heureux avec Ebo. De pouvoir dire : « J’ai vu ce mec avant qu’il ne disparaisse, c’était un beau moment ».

  • The Rapture : la fin d’une excitante aventure : Tant qu’il y aura du son
    http://musique.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2014/03/10/the-rapture-la-fin-de-l-aventure-12770.html

    1403-Rapture.jpgOn l’a appris samedi au détour d’une émission (la Red Bull Music Academy), quand Luke Jenner, chanteur du groupe, a été présenté au public comme « ancien membre de The Rapture ». Leur label DFA, fondé par James Murphy, a confirmé la nouvelle dans la foulée.

  • Entre Of Montreal et Breton, le coeur de la Condition publique balancera ce soir : Tant qu’il y aura du son
    http://musique.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2014/02/20/entre-of-montreal-et-breton-le-coeur-de-la-condition-publ

    Soirée explosive, forcément explosive, ce vendredi soir, Dans le cadre du Fireworks Festival pour lequel Le Grand Mix délocalise son Barnum musical sous la grande halle jadis industrieuse de la Condition publique de Roubaix.

  • Cascadeur : « J’ai fait attention à ne pas tomber dans le péplum » : Tant qu’il y aura du son
    http://musique.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2014/02/12/cascadeur-j-ai-fait-attention-a-ne-pas-tomber-dans-le-pep

    1402-cascadeur.jpgToujours fragile, toujours masqué, mais Alexandre Longo n’avance désormais plus seul. Le Français apparaît même bigrement bien entouré sur « Ghost Surfer », deuxième disque réussi où se bousculent les partenaires de luxe (Stuart Staples des Tindersticks, Médéric Collignon, des membres de Midlake...). Le spleen de Cascadeur s’en trouve brillamment malmené.

  • Les perles de la rentrée (3) : Cheveu - Polonia : Tant qu’il y aura du son
    http://musique.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2014/01/29/cheveu-polonia-12643.html

    On ne va pas se les couper en quatre. Cheveu est le meilleur groupe de rock français du moment. Enfin, rock au sens large puisqu’il s’agit davantage de punk électro matinée de garage et de psyché. Cheveu a de la créativité à revendre en bataille à cette scène française de plus en plus crâne chauve d’inspiration. ça suffit les pâles copies d’anglo-saxons. Les ersatz de Foals, Metronomy ou plus récemment Tame Impala, Black Keys. Et même des formations plus obscures. On a de plus en plus l’impression que chaque groupe anglais est copié par un frenchy. La (french) touche moliéresque se situant dans un anglais massacré et un son policé. Ce qui explique aisément que, bien que chantant dans la langue des Beatles, de Dylan et des Stones, les Français ne parviennent pas à s’exporter.