@ Agnès, de plus, l’indemnisation des intérimaires est plutôt le modèle défendu par les patrons, contre celle des Intermittents, moins naze, qui sert de modèle pour une extension des droits dans la discontinuité de l’emploi et doit pour cette rayon être détruit. voir par exemple la proposition du pdt de la commission des finances à l’A.N : virer les techniciens de l’annexe 10 pour les faire passer intérimaires
Carrez veut transformer les intermittents en intérimaires
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20140218.OBS6718/carrez-veut-transformer-les-intermittents-en-interimaires.html
et il est pas le seul, cf, par exemple
▻http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/social/relations-sociales/221191295/intermittents-medef-a-mille-fois-raison
▻http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/intermittents-du-spectacle-121576
Y compris lorsque Parisot dit aujourd’hui qu’il faut pas supprimer le régime des intermittents (à l’inverse des propositions défendues par le Medef), c’est évidemment pour poursuivre le tri entamé en 2003 entre « artistes » (à préserver) et « techniciens » (à foutre en intérim ou autre).
On est donc en présence de deux logiques opposées. Une #enquête_collective menée par la CIP-idf montrent ainsi que le passage des activités dites « techniques » aux activités dites « artistiques », bref, la mobilité et la polyvalence sont pour une bonne part inhérentes à ces activités…
L’enquête que nous avons menée auprès et avec les intermittents du spectacle, lancée en automne 2004, n’avait pas comme objectif de répondre à des questions macro-économiques des marchés. En ne partant ni de l’emploi, ni du chômage, mais en interrogeant l’intermittence et donc la nature des discontinuités, elle visait à appréhender les pratiques d’emploi et les pratiques de travail des intermittents du spectacle.
Synthèse de l’enquête socio-économique sur l’intermittence
►http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2604