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  • #BalanceTonHosto sur Twitter
    https://twitter.com/hashtag/balancetonhosto

    Etant infirmière, si je veux respecter ma fiche de poste, j’ai 1h30 le matin et 35 minutes le midi/soir pour vérifier et distribuer les médicaments à 70 résidents. Des erreurs ? Non, jamais...

    Fin de vie difficile à gérer pour l’équipe soignante, la psychologue qui a eu l’idée de lancer un groupe de parole s’est fait engueuler comme une merde par la direction qui n’apprécie pas cette initiative, "les soignants n’ont qu’à s’habituer aux décès"

    Lyon, CHU, la passerelle qui relie le pavillon médical au pavillon chirurgical est trop étroite pour que les lits passent. Ainsi il faut appeler une ambulance privée en brancard pour faire les transports...

    Au CHU, une patiente a été diagnostiquée et traitée pour sevrage alcoolique car elle entendait des bruits d’animaux la nuit.. qq mois plus tard on a capté qu’il y avait un rat dans la ventilation de sa chambre.

    qd la Direction oblige 1 médecin intérimaire qui dit ne pas savoir intuber, à sortir en SMUR car il est seul en poste pour gérer le SAU, l’UHCD et le SMUR et qu’on veut l’accuser de non assistance à personne en danger s’il n’y va pas.

    Qd tu es étudiant infirmier en stage (35h/semaine) et que tu es payé 112€/mois en 1ère année, 152€/mois en 2ème année, 200€/mois en 3ème année & que tu remplaces le personnel manquant au lieu d’apprendre. C quoi deja le minimum legal pour les autres stagiaires ?

    Infirmière en gastro de service du soir : 4 entrées , 5 culots de sang a passer, 2 fin de vie + 15 patients Une entrée en urgence est prévu à 21h..je demande de l’aide à une collègue. Convoquée par la cadre dès le lendemain : " va falloir apprendre à prioriser "

    Et au chu de Montpellier, ils ont "juste" supprimer la pointeuse pour pas avoir d’heures sup à payer.
    "Ou des hres sup ?! Ah non ! On à rien vu ?"

    au CHGR de #Rennes, certains infirmiers veillent seuls quelques nuits dans leur service de 20 patients car il manque du personnel et que la direction ne veut pas embaucher

    une IDE a fait une crise d’asthme aigue quand l’hélicoptère s’est posé et a balancé tout son kérosène (comme a son habitude) dans les aérations du service de néonatalogie.

    Pour résoudre le problème d’absentéisme la clinique va diminuer les effectifs soignants. Pour responsabiliser. Pas de possibilité de remplacements donc on se mettra pas en arrêt, logique non ? Pourquoi on est en arrêt au fait ??

    quand tu es obligée de rouler des serviettes de toilette pour les mettre dans une taie car tu n’as plus d’oreiller dans ton service depuis des mois....

    Quand dans ton service depuis pls mois vous n’avez qu’un tensiomètre fonctionnel pour 3 infirmiers ..

    Quand tu dois faire appel à une équipe du SMUR (camion, etc.) pour effectuer un transfert d’un patient d’un service à un autre, dans le même hopital, car les deux bâtiments ne sont pas reliés alors qu’ils sont à 20 mètres l’un de l’autre

    Hopital Saint Martin à @Villedepessac 33,pour passer un scanner sur le même site de l’hopital,il faut appeler un ambulancier privé pour faire 25 metres.Cout par transport 59€ aller et retour et cela dure depuis des années.

    Au CHU en qq années ils ont fermé genre 500 lits pour économies..et en décembre ils écrivent des mails aux médecins « l’hôpital est surchargé, les patients attendent sur des brancards aux urgences, faites sortir vos patients rapidement »

    CHU de Rennes. Les génies qui ont conçu le nouveau bâtiment des urgences ont fait le déchoc complètement isolé des salles de soins. Résultat : quand le chef y est il ne peut rien faire d’autre (comme valider les sorties des patients vus par les internes)

    88 personnes alzheimer.
    2 soignants la nuit.
    1300 euros de salaires pour les soignants.
    2900 euros de loyer par mois pour les patients .

    Mixer les raviolis pour la soupe du lendemain.
    Une douche toute les 4 semaines. (Et encore).
    2900 euros par mois pour y finir sa vie.

    Impossible de faire chevaucher nos horaires de 15 minutes pour les transmissions et ainsi assurer la continuité des soins , la direction refuse de nous les compter en heures sup’ ! Nous offrons chacun 36h/an au CH !

    Cadre à ma collègue : "bravo, tu a réussi à faire 15 pansements en 1h, c’est bien !"
    1 pansement toutes les 4 minutes.

    Quand 3 jours après tu apprends que le patient est en isolement gouttelettes pour la tuberculose/bmr et j’en passe

    @APHP faute de lit les patients agés des urgences sont transférés dans les cliniques privées..puis ensuite orientés vers des etablissements privés lucratifs pour personnes agés...idem pour les gestes operatoires..le liberal prend la main.

    Et en psychiatrie, faute de place, on admet un patient dépressif ou une personne âgée dans la chambre d’isolement. Bienvenue à l’hôpital, on s’occupe de votre moral !!!! Et on nous bassine avec la BIENTRAITANCE !!!! QUE D’HYPOCRISIE !!!

    Dans mon petit hopital on remplace le départ d’un cadre sup par 3 autres, et on embauche deux nouveaux directeurs pour allonger l’organigramme de direction. Par contre on a pas de budget pour compléter les arrêts maladie dans l’effectif soignant.

    Un stage à l’hôpital et on a déjà un aperçu de nos futures conditions de travail. Dans le service où j’étais en stage, certains jours 2 infirmières pour 26 patients et 4 étudiants à encadrer. Et une seule pendant 3h avant l’arrivée de l’équipe de nuit.

    Quand tes patients se lavent sous la douche avec la salmonelle dans les canalisations mais que tu ne dois rien dire

    Quand on demande plus de papier essuie mains, car il en manque tous les mois. Hygiène de base.
    Direction des services économiques : "selon une étude statistique, votre service utilise 233 feuilles de papier par jour. La dotation ne peut être augmentée."

    Quand tu vois que ton salaire d’infirmière est 200€moins élevé que quand t ‘étais cariste chez IKEA

    je veux gagner plus que 1,07 euros de l’heure quand je fais des nuits. Merci

    Un jour il faudra qu’on fasse vraiment grève, mais genre vraiment, qu’on fasse un service minimum en hôpital, et qu’on aille dans la rue ! C’est bien de se plaindre, mais on change pas le monde en faisant des threads sur Twitter

    Un aperçu du déferlement de faits et témoignages en cours.
    S’agirait de soigner l’hôpital et le « système de santé », mais c’est le cadet des soucis de l’antiproduction capitaliste....

    « Il faut relativiser », estime #Agnès_Buzyn. La ministre des Solidarités et de la Santé estime que les dénonciations des absurdités de l’hôpital par les soignants est « un éclairage sur les dysfonctionnements ».
    http://www.rtl.fr/actu/politique/agnes-buzyn-sur-rtl-il-faut-relativiser-le-balancetonhosto-7791974832

    #santé #austérité #logique_comptable #bureaucratie #hôpital #ephad #clinique #travail #conditions_de_travail #maltraitance
    la #grève qui vient

  • Des scènes d’émeute pour du Nutella dans des Intermarché
    http://www.leprogres.fr/loire-42/2018/01/25/la-guerre-pour-du-nutella

    L’enseigne proposait, ce jeudi matin, des pots de Nutella de 950 grammes à 1,41 euro seulement, soit près de 70 % de réduction. Résultat : des scènes d’émeute un peu partout.

    (...)

    A Saint-Chamond, le magasin est assez petit, c’est un Intermarché Contact. Mais les 300 pots sont partis en un quart d’heure aussi. « Ça se battait. On a vendu ce qu’on vend en trois mois. Sur les tapis des caisses, il n’y avait que du Nutella », témoigne une salariée, qui assure n’avoir jamais connu ça en seize ans.

    (...)

    A l’Intermarché de Saint-Cyprien, les gens se sont battus, ils se sont jetés sur la personne qui transportait les pots de Nutella sur une palette.

    A Rive-de-Gier, les portables étaient de sortie pour filmer l’émeute : « Ils se sont acharnés comme des animaux. Une femme s’est fait tirer les cheveux, une dame âgée a pris un carton sur la tête, une autre avait la main en sang. C’était horrible », témoigne une cliente qui a assisté à la scène.

    • Michel Cymes évoque le sucre et ses dangers, à la faveur de la sortie en salle du passionnant documentaire « #Sugarland ». Le médecin campe sur sa position : le #sucre est une substance ultra-addictive, au même titre que la drogue.
      http://www.rtl.fr/actu/bien-etre/michel-cymes-persiste-et-signe-le-sucre-est-hautement-addictif-7791976607

      Huile de palme + sucre + 70% de réduction, un cocktail d’Intermarché qui occasionne partout en France des scènes inédites de cette concurrence entre fauchés dont se soutient la #guerre_aux_pauvres
      #nutsy

    • @ninachani

      Ça me donne envie de pleurer !

      Pareil. Et c’est souvent cette même envie de pleurer quand je fais les courses d’épicerie. les monceaux de saloperies que je vois dans les caddies de mes semblables et qui disent à la pauvreté de goût et les maladies futures. Des fois quand je vois des personnes hésiter et que j’ai une recette en tête avec ce qu’ils tiennent dans les mains, j’essaie le plus simplement du monde de leur donner cette recette, parfois ce sont les caissiers et les caissières qui m’interrogent à propos de tel ou tel produit un peu exotique sur le tapis, et alors-là je suis intarissable des choses que l’on peut faire avec du nioc man, des pois cassés ou encore du mascarpone, et j’insiste toujours sur le fait que cela ne coûte pas plus cher et cela prend à peine plus de temps que d’ouvrir un truc tout fait et de le faire réchauffer. Ou encore de repérer ans leur caddie un truc tout cuisiné mais qu’on peut améliorer facilement.

      Il n’y a pas longtemps une cassière m’a dit : « on doit bien manger chez vous mais on ne doit pas rigoler beaucoup », ça m’a fait rire, puis ça m’a un peu secoué, cette idée de riz complet = tristesse

      Par petits gestes comme ça, aimables paroles, je me demande si on ne grignote pas un peu de terrain et puis c’est une avalanche de Nutella à -70% qui emporte tout.

    • Il n’y a pas longtemps une cassière m’a dit : « on doit bien manger chez vous mais on ne doit pas rigoler beaucoup », ça m’a fait rire, puis ça m’a un peu secoué, cette idée de riz complet = tristesse

      Ça me rappelle cette discussion avec de jeunes universitaires à qui je racontais que ne consommais jamais de coca cola. L’un m’a répondu que c’était une chose de boycotter les marques qu’on estime prédatrices, mais que là c’était de la frustration. Ben non, aucune frustration de ne pas boire cette merde.

    • @philippe_de_jonckheere
      Maître Mô


      Personne ne s’est battu pour du Nutella.
      Mais on s’est battu parce du luxe est bradé (de 4 € 50 a 1 € 40 !) et donc exceptionnellement accessible.
      En fait on s’est battu parce que trois euros c’est beaucoup d’argent, pour beaucoup de gens : la voilà la tristesse.

    • @unagi Ce n’est pas mon impression. Le nutella il y en a chez les pauvres même si c’est effectivement assez cher. Je pense qu’on s’est battu pour la marque parce que le marketing est très, très bien fait et aussi pour la satisfaction de faire une bonne affaire, pas forcément d’économiser de l’argent. Lordon l’explique très bien, les grandes marques sont très efficaces pour attiser notre désir de nous procurer leur produit, c’est normal ils paient plein de gens très compétents pour étudier nos bas instincts et y répondre. Le capitalisme et la pub qui en est indissociable convainquent plein de gens que le bonheur c’est d’acheter telle marque et si on peut, en plus, avoir l’impression qu’on a été malin, qu’on a eu accès à un prix réservé à une petite minorité, qu’on fait partie des gagnants en quelque sorte, là c’est le top du top. Les gens ils ne vont pas faire d’économie forcément. Si j’achète 4 pots d’un coup je vais manger encore plus de nutella que d’habitude parce que je vais me dire qu’en plus ça coûte beaucoup moins cher cette fois ci alors pourquoi m’en priver, puisqu’il y a 4 pots d’avance. Ça aussi c’est calculé, c’est comme les grands conditionnements. Et en plus on crée ainsi un niveau de consommation + grand qui sera éventuellement maintenu par la suite même quand il n’y aura plus la promotion.

    • Nutella, révélateur de notre temps

      Dans les pots de Nutella, nous le savons désormais, on trouve du sucre, de l’huile, mais aussi de l’humiliation, du cynisme et une bonne dose de mépris de classe. Regardez-donc ces pauvres (non, pardon, ces beauf) qui s’écharpent pour des pots des Nutella ! Les cons ! Mais ils ne le savent pas, que le Nutella c’est mauvais pour la santé, plein de graisse et que ça détruit les écosystèmes des Orangs Outans ? Bien entendu, qu’ils le savent. On le leur a expliqué, à la télé, dans les journaux, à l’école, ou lors de la sortie annuelle au zoo de Beauval. Seulement voilà, c’est bon le Nutella. Et quand il n’est pas cher, pourquoi se priver de pouvoir revenir le soir avec une petite (ou grosse) surprise pour les enfants ? C’est compliqué, de résister, quand on sait qu’on fera plaisir aux gosses, ou qu’on se fera plaisir à soi, ce soir ou demain, avec une tartine de Nutella pas chère.

      Evidemment, l’attitude des gens, accentuée par les films et les commentaires des réseaux sociaux, est rapidement un peu ridicule. Quelle époque, je vous jure, s’entre-tuer, ou presque, pour du Nutella ! Quelle idée ! Et bien je trouve pour ma part qu’il y a plus inquiétant, et sans doute plus révélateur encore des dérives de notre temps : l’attitude des commentateurs. Je lis sur Twitter et sur Facebook énormément de commentaires très ironiques, très méprisants, à l’égard des gens que l’on voit sur ces films. « des têtes à regarder l’Amour est dans le Pré », des « cassos », des « beaufs », des « Groseille » (version plus cinéphile de la même réalité), des « gros veaux trop cons pour ne pas savoir que le Nutella c’est de la merde ». Et j’en passe. Mais franchement... Qui sommes nous, derrière nos écrans (le plus souvent mais - bizarrement - pas toujours, cachés derrière un confortable anonymat) pour juger ces gens et se moquer d’eux ? Il y a sur ces films un concentré de cette France que certains, par calculs politiques, appelaient la France d’en bas, celle des petits, des sans grade. Il y a là des gens qui sont ce que nous avons été, pour beaucoup d’entre nous, ou ce qu’ont été nos parents, nos grands-parents, nos amis d’enfance. Et personnellement, ces commentaires me mettent mal à l’aise. Certains me font mal.

      Ne jugeons pas. Essayons plutôt de comprendre. Comment en arrive-t-on à de telles situations ? Comment en arrive-t-on à se battre dans un magasin pour payer moins cher de la pâte à tartiner ? Fait-on cela par plaisir ? Mais aussi, comment en arrive-t-on à rire collectivement de l’humiliation des plus fragiles d’entre nous qu’apportent ces images ? Comment ne pas voir (et s’il se trouve quelques commentateurs pour en parler ici ou là, ils sont une très faible minorité) que derrière ces images, se cache en réalité le cynisme de Ferrero, qui s’offre une publicité gratuite pour son produit phare ? Comment ne pas voir l’indifférence et le cynisme des responsables de grande surface qui trouveront bien, demain, le moyen de dénoncer les dégradation qui nuisent à l’image de leurs établissements, après avoir réussi en quelques secondes une opération promotionnelle hors norme ?

      C’est là, à mon sens qu’est le vrai enjeu : comprendre comment, une fois de plus, nous acceptons et cautionnons que ceux qui sont peu de choses se moquent de ceux qui sont moins encore, sous le regard amusé et intéressé de ceux qui tirent les bénéfices (au sens premier du terme, sans doute) de ce lamentable épisode ? Sans doute m’accusera-t-on de vivre au pays de Oui-Oui. Peu importe, je l’assume. J’assume, en tout cas, de vouloir vivre dans un monde où décidément, non, se payer des gorges chaudes sur les effets de la pauvreté et du déclassement n’est pas quelque chose d’acceptable.

      https://blogs.mediapart.fr/lionel-jeanjeau/blog/250118/nutella-revelateur-de-notre-temps

    • Dans « la paix sociale », pour quoi peut on encore se battre ? Ces scènes en rappellent d’autres lors de #black_friday où il peut s’agir de produits très coûteux.

      @objectifocean signale :

      Au dela de « Ouh, les cassos, ils se battent pour un pot de #Nutella... »
      Regardez le taux de chômage autour des #intermarché en question.
      Ostricourt 20%
      Roubaix 30%
      Wingles 20%
      Marles-les-Mines 27%
      Saint-chamond 20%
      Saint-Cyprien 25%
      Rive-de-Gier 20%
      Voilà...
      (source Insee 2014)

      La marque, ça compte, c’est pas seulement une aliénation. J’imagine que ceux qui mange du Nutella le préfère aux « pâtes à tartiner » qui l’imitent. Et puis un enjeu de reconnaissance (ici, je suis chômeurs mais je peux quand même filer du Nutella aux mômes comme un salarié intégré, et tant pis si les vrais « gens bien » font aujourd’hui éviter le sucre à leurs enfants, ce modèle là ne se diffusera que lentement, vu les intérêts en jeu). Qui d’entre nous n’a pas vécu une scène où c’était pas le bon jeans, les bonnes chaussures, le bon gâteau, parce que c’était pas assez cher, ou pas assez connu, où c’était moins bien qu’une norme

      Sinon, @philippe_de_jonckheere, c’est sûrement un désastre mais il me parait faux de dire que cela prend pas plus de temps de faire à manger. C’est au minimum 15 minutes, et plutôt une demi heure tous quart d’heure, sauf repas exceptionnel (à lire tes seens je me demande d’ailleurs toujours comment tu fais pour trouver le temps, varier autant, etc.). Pour beaucoup de monde, où bien selon les moments, cuisiner n’a malheureusement rien d’une activité de détente, créatrice, oblative, plaisante, c’est une corvée, du travail domestique.
      En milieu populaire, le repas a pu être un moment important (supposant cuisine). Ce n’est très souvent plus le cas au quotidien mais seulement par exception. Le travail-emploi des femmes et bien d’autres facteurs ont joué. Non seulement, ça dégèle du surgelé plus que ça ouvrait des boites, mais en plus le moment commun du repas a souvent laissé place à l’ingestion post moderne ou chacun tend à manger à sa façon et à son heure (spectacle affreux si il en est).

      Le prix au kilo et au litre ça compte grave. Les promos c’est l’occasion de stocker/consommer des produits de « qualité » standard et pas des produits bas de gamme. Je dois être bien daronisé comme disent les djeuns, mais il y a plein d’articles de supermarché de centre ville que je n’achète que lorsqu’ils font l’objet de réduction et coûtent ainsi le prix du bas de gamme, voire moins. Il peut m’arriver d’acheter 10 paquets de café d’un coup parce qu’il est correct mais à 2€ au lieu de 3, ou trois fois trop de pâtes potables, il n’y a qu’à stocker.

      La conso populaire, elle oblige aussi bien souvent à disposer d’un congelo, pas juste pour le transformé et l’ultra transformé de l’#agrolimentaire mais aussi pour stocker du périssable lorsqu’il est disponible pas cher, en saison, en promo. Pour ma part j’achète souvent pour les congeler des produits bruts soldés pour cause de date de péremption (par exemple des poulets moins pourris que le bas de gamme), ou je prend chez le poissonnier plus de poisson en promo que ce que je cuisinerais de suite, etc.

      #économie_domestique #abondance (s’en donner l’impression)

    • Les prix exceptionnellement bas et la promesse d’une vie meilleure

      @ninachani dit

      Je pense qu’on s’est battu pour la marque parce que le marketing est très, très bien fait et aussi pour la satisfaction de faire une bonne affaire, pas forcément d’économiser de l’argent.

      et je pense qu’elle a raison, elle a indentifié l’essence du fait divers.

      Pour comprendre l’importance de l’idéologie et du marketing il faut éliminer tous les facteurs biologiques. On peut alors tester si l’idéologie est capable d’exercer un influence assez grande pour pousser des adultes à se comporter comme le décrit l’article.

      De ma propre observation je peux contribuer un événement qui s’est déroulé dans les nuits qui ont suivi le 9 novembre 1989 à proximité d’un point de passage entre Berlin-Ouest et l’Est. Il faut savoir que la situation alimentaire en RDA et Berlin-Est était comparable à celle à l’ouest à l’exeption des produit de luxe - on trouvait des croissants Lenôtre au grand magasin de luxe KaDeWe à Berlin-Ouest mais il fallait se contenter des Ost-Schrippen à l’Est. Il n’y avait donc pas de famine à l’est et les gens se nourrissaient d’une manière plus saine qu’on le fait chez nous actuellement - les plats cuisinés et industriels n’existaient simplement pas.

      Il devait être vers 22 heures le 10 ou le 11 novembre 1989 près du pont Bösebrücke qui menait vers le post de contrôle qui était ouvert depuis peu. Les douaniers de l’Est y vérifiaient encore les papiers mais il laissaient passer librement chacun avec une carte d’identité.

      Le large boulevard qui mène vers le pont du côté ouest est peu éclairé, prèsque noir. Un camion comme celui sur la photo s’arrête à cent mètres du pont et ouvre son hayon.

      Il faut savoir que Mon Chérie est une marque de Ferrero amplement annoncée dans les publicités télévisées. Il s’agit de chocolat contenant une cerise qui flotte dans une sorte de Cognac de mauvaise qualité très sucré.

      Du coup des centaines d’habitants de Berlin-Est se ruent vers l’arrière du camoin où des ouvriers distribuent des paquets de chocolat périmé comme si c’étaient des rations de riz pour les affamés du Sahel. Les gens sont sur leur chemin de retour après une visite de la partie ouest de la ville fermée pour eux jusqu’il y a quelques jours. Ils profitent de l’occasion pour s’emparer de quelques paquets de cette merveille devenue accessible d’une manière inattendue et miraculeuse.

      C’est la bagarre, la confusion dans la peinombre est totale, pourtant il me semble que malgré l’enthousiasme frénétique des pauvres gens personne n’est blessé. Le contenu du 40 tonnes part en espace de quelques minutes. Le conducteur ferme le hayon et s’en va après une cigarette bien méritée. Le calme retourne au boulevard Bornholmer Straße où les derniers visiteurs de l’est de dirigent vers leur quartier à Prenzlauer Berg et Weissensee .

      http://www.openstreetmap.org/node/268917019

      Volià ce que tu peux réussir avec un peu de publicité et des prix trés bas.

      #Berlin #mur #publicité

    • Sweet Movie
      https://www.youtube.com/watch?v=QO0BJi5j_wg

      Sweet Movie - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/Sweet_Movie

      She picks up the hitchhiking sailor Potemkin, though she warns him that if he falls in love, she will kill him. He ignores her many suggestions for him to leave and their relationship evolves. Eventually, in the state of love making, she stabs him to death in their nidus of sugar.

      #film

    • Longtemps j’ai pensé que seuls les marginaux s’éduquaient à échapper aux hallucinations collectives : celles de la morale et l’ordre.
      La publicité et le marketing s’occupent du désir comme la police de l’ordre.
      Résister mentalement aux injonctions sociales qui sont reprises par une foule, à la transe collective du désir (avoir ce que l’on n’a pas), c’est un effort mental auquel peu de gens sont préparés. Ce n’est pas tant une question d’argent que de ressort qui lâche.
      Je n’ai pas d’argent, j’aime modérement le Nutella, mais je souffre avant tout de la transformation en animal que cela pourrait opèrer sur moi.
      Je l’ai vu une fois, c’était un petit village en Normandie, bord de mer, les gens n’y sont pas pauvres, pas loin de Deauville, soir d’Halloween sous la halle du marché. Depuis la remorque d’un tracteur étaient jetés sur la foule des bonbons divers. Très vite, ce qui devait être une fête pour les enfants déguisés se transforme en cauchemar. Les parents veulent accumuler le plus possible de bonbons, ils sont venus avec des sacs, ils marchent sur les mains des enfants qui ont réussi à se baisser dans la cohue. Au départ on croit que c’est drôle, de gagner plus que les autres, mais ça se pousse, ça devient méchant, des petits se mettent à pleurer de peur.
      On a arraché les enfants de là vite fait, mais ils nous en ont voulu !

    • Sinon, @philippe_de_jonckheere, c’est sûrement un désastre mais il me parait faux de dire que cela prend pas plus de temps de faire à manger. C’est au minimum 15 minutes, et plutôt une demi heure tous quart d’heure, sauf repas exceptionnel (à lire tes seens je me demande d’ailleurs toujours comment tu fais pour trouver le temps, varier autant, etc.).

      Ah mais, d’abord je n’ai pas la télévision et je n’ai ni Facebook ni Twitter, et sinon je suis assez organisé comme gars.

      Et sinon en un quart d’heure : tu prends n’importe quel filet de poisson que tu déposes dans du papier alu avec des oignons, des carottes, de l’huile d’olive, du sel du poivre du citron, tu refermes le papier alu et tu colles ça au four pendant unq uart d’heure et c’est très bon. Si tu as un quart d’heure de plus tu fais du riz complet pour accompagner. Et pendant que le riz et le poisson cuisent tu découpes des quartiers de tomates de la feta ou de la mozarelle, de l’huile d’olive et du seul et hop !

      Je maintiens cela peut prendre un quart d’heure. Ensuite je mise beaucoup sur le fait que toute personne qui réaliserait un tel truc aussi facile et en tirer une insigne satisfaction va s’enhardir à faire d’autres trucs (comme des bricks à l’oeuf, une quiche avec de la pâte toute faite... et puis....

      Et puis c’est l’avalanche de Nutella à -70%).

    • @colporteur

      Pour ma part j’achète souvent pour les congeler des produits bruts soldés pour cause de date de péremption (par exemple des poulets moins pourris que le bas de gamme), ou je prend chez le poissonnier plus de poisson en promo que ce que je cuisinerais de suite, etc.

      Tu n’es pas obligé de stocker, continue de n’acheter que les trucs qui sont en promotion, de semaine en semaine il y a toujours des trucs en promotion et du coup ça t’oblige à varier (comme tu dis)

      Phil, hyper daronisé velu

    • Une superbe phrase d’une amie sur Facebook : « quand l’émeute montre la misère, l’imbécile regarde le Nutella ». Reprenez vous mes amis ! Ces femmes et hommes avaient enfin les moyens d’ offrir à leurs gosses une gourmandise qu’ils jugent désirable parce su’ ils en entendent parler sans y gouter jamais. Reprenez vous ! Vous ne pouvez pas reprocher aux pauvres les idées dominantes ni les standards de consommation de la societe de consommation. Ici ils font dans le bruit et la cavalcade ce que vous faites paisiblement et en silence parce que vous en avez les moyens. Et si vous ne le faites pas, comme moi, c’est parce que vous savez de quoi il s’agit. Mais pas eux. LES PAUVRES NE SONT PAS RESPONSABLES DE LEUR PAUVRETÉ QUELQU’EN SOIT LE DOMAINE. jlm

    • @philippe_de_jonckheere genré si tu veux mais c’est pas moi qui en décide, ça se passe comme ça, c’est les femmes qui font la bouffe tous les jours, sauf exception très exceptionnelle (il y a même des « ménages » ou la division routinière des taches c’est popote pour l’homme vaisselle pour la femme), si des hommes font la cuisine, c’est en général pour des exploits culinaires qui n’ont rien à voir avec l’ordinaire (ou bien le barbeuc d’été... sans cuisine).
      Oui, c’est un plaisir de ne pas laisser aux entreprises ce besoin vital, et d’y oeuvrer, un plaisir certainement de surprendre ses enfants par des repas. L’impression quand même que non seulement tu es organisé mais aussi très actif, et pas trop trop fauché.
      35h hebdo, ou temps partiel avec horaire en coupures, plus temps de transports, plus temps de travail domestique, c’est comme d’aller à l’usine, ça peut donner envie de se détendre, de se laisser aller à ne rien faire, voire ne plus laisser la force de faire davantage et chercher à réduire le temps de travail (domestique inclus, de mauvaises mères ! ou le choix de faire la lecture aux lardons le soir plutôt que de cuisiner, qui sait ? ). Et même de se vautrer devant la téloche (un bon neuroleptique) « pour décompresser ».
      Par ailleurs, plein de monde vit seul, ça incite pas à faire à manger lorsque personne ne se joint au repas.

      Si je stocke des promos c’est pour pas faire le chasseur cueilleur qui alterne période de disette et festin selon les arrivages (spécialement pour les protéines animales car je vais au marché régulièrement pour ce qui est végétal, mais ce que je dois y acheter ressemble souvent à de l’imitation de Nutella pour cause de fric). Et puis je trouvais dinque que ma grand mère qui avait connu la guerre ait toujours des kilos de sucre, et finalement moi c’est les pâtes, l’huile d’olive, les pois chiches ou les cornichons (et si quelqu’un apportait de la charcut ? n’en manquons pas) et je sais quoi encore. Je sais que je finirais toujours le mois.
      Plein de produit tiennent fort bien la congélation (à proscrire dans bien des cas). Il m’arrive y compris de stocker des surplus de récup sur le marché (légumes congelables sans trop de perte de qualité), ça demande un taff de mise en oeuvre (acheter des haricots verts ou des rondelles de courgette picard c’est plus vite fait, surtout si on se les fait livrer...). Et ça permet à quelqu’un de pas toujours très organisé de s’organiser autrement : avoir toujours de quoi manger, pour soi ou en cas de repas collectif impromptu. Bon j’arrête, je suis pas un modèle du tout :) et j’ai pas de théorie de la chose (vivre sous le capitalisme) sous la main.
      Faire gaffe aux promos, c’est aussi un boulot de bonne femme, et ça prend du temps (tout comme ça prend du temps de voler l’essentiel de ce que l’on mange). Je me souviens d’avoir vu des pauvresses trimbalant une grosse boite en carton avec les bons de réducs dans un supermarché U.S pour remplir le caddie « à bon escient ». Ce que je vois aujourd’hui au supermarché en bas de chez moi, c’est des femmes qui consultent des comparateurs de prix sur smartphones.

      Ne pas oublier. Ça aussi un petit goût de revanche (à défaut d’être « la » revanche de la chanson) : cette fois je me saignerais moins pour ces machins dont j’ai besoin. Sous les comptabilités ordinaires, le mégotage, ce « matérialisme » vulgaire, un refus de la mesure capitaliste, aussi.

    • Ça me rappelle cette discussion avec de jeunes universitaires à qui je racontais que ne consommais jamais de coca cola.

      Tout comme celles et ceux qui te regardent comme un Martien quand tu leur dis que tu ne bois pas d’alcool. Là aussi, l’injonction sociale est à la clef de la partition. Sauf que j’ai perdu l’envie de danser sur ce que la musique jouait et quand la musique joue trop fort, je me bouche les oreilles :-))

    • @colporteur

      Faire gaffe aux promos, c’est aussi un boulot de bonne femme

      euh, mais c’est pas possible d’écrire ça sur seenthis !
      Dire que c’est un rôle toujours dévolu aux femmes, mais dire « bonne femme », non, franchement, tu plonges … assume ta beauferie et utilise bobonne ou pouffiasse pendant que tu y es mais surtout ne va pas raconter derrière

      genré si tu veux mais c’est pas moi qui en décide

      Si si, c’est toi qui décide de mettre bonne femme, un terme méprisant et condescendant.

    • @touti, Si les guillemets implicites s’entendent pas, je les ajoute. ce que ça veut dire c’est que un taff que les mecs font pas, le soin, la reproduction, ça reste les femmes, en général, et très massivement, idem pour la gestion du budget domestique (promos incluses), sauf pour un homme sans femme, ce citron sans fusée spatiale.

    • Pourtant ces images ne sont pas rassurantes puisqu’elles nous mettent sous les yeux ce que c’est qu’être pauvre dans une société de consommation, ce que c’est que manquer de pouvoir d’achat dans une société d’abondance, au point de se battre pour des pots de Nutella.

      http://rf.proxycast.org/1394173213663043584/13983-26.01.2018-ITEMA_21568105-0.mp3

      https://www.franceculture.fr/emissions/lhumeur-du-matin-par-guillaume-erner/lhumeur-du-matin-par-guillaume-erner-vendredi-26-janvier-2018

    • @sombre

      Tout comme celles et ceux qui te regardent comme un Martien quand tu leur dis que tu ne bois pas d’alcool.

      – Désolé je ne bois pas d’alcool
      – quoi t’es breton et tu bois pas ?
      – oui, enfin j’ai bu mais je ne bois plus.
      – ah ben là oui, d’accord.

      Comme quoi la Bretagne est une terre d’alcooliques, une idée encore bien ancrée. yec’hed mat !

    • A Cologne on lance 300 tonnes de bonbons dans la foule - c’est le poids distribué le lundi gras (Rosenmontag) uniquement. Pourtant ca se passe d’une manière plutôt calme dans le cadre de la folie collective annuelle du carnaval.

      Auf der Jagd : Kids im Kölner Kamelle-Rausch (1:17)
      https://www.youtube.com/watch?v=AXIPePZOsm0

      Là c’est un rituel alors que les excès se produisent lors des situations extraordinaires.

      Rosenmontag
      https://en.wikipedia.org/wiki/Rosenmontag

      Celebrations usually include dressing up in fancy costumes, dancing, parades, heavy drinking and general public displays with floats. Every town in the Karneval areas boasts at least one parade with floats making fun of the themes of the day.[6] Usually sweets (Kamelle) are thrown into the crowds lining the streets among cries of “Helau” or “Alaaf”, whereby the cry “Kölle Alaaf” is only applied in the Cologne area – the exact meaning of Alaaf is disputed, it may stem from “alaf”, Celtic for “luck”, or “Alle af”, Ripuarian for “all [others] away”. Sweets and tulips are thrown into the crowd.

      The celebrations become quieter the next day, known as Veilchendienstag ("Violet Tuesday", Shrove Tuesday), and end with “Aschermittwoch” (Ash Wednesday).

      2018 date : 12 February

      reportage de la télévision régionale SR3
      http://www.ardmediathek.de/tv/aktueller-bericht/aktueller-bericht-27-02-2017/SR-Fernsehen/Video?bcastId=743232&documentId=40967918

      Buntes Treiben beim Umzug in Neunkirchen, Beamtenbesoldung unter dem Durchschnitt, Rosenmontagsumzug in Burbach, Rosenmontagsumzug in Saarwellingen und Illingen, Rosenmontagsumzüge in Freisen, Wadern und Losheim, Rosenmontagsumzüge in Merchweiler und Marpingen, Interview mit dem Kinderprinzenpaar, Rosenmontagsumzüge in Ommersheim und Reinheim, Rosenmontagsumzüge in Friedrichsthal, Riegelsberg und Schwalbach, Rückblick auf die Fastnachtsumzüge am Fastnachtssonntag.

      #carnaval

    • Les autorités sanitaires ont recensé six fois plus d’intoxications en 2016 qu’en 2010 suite à la consommation de cocaïne et à ses dérivés, dont le crack, a indiqué vendredi l’Agence du médicament.
      Une promotion proposant le pot de Nutella de 950 grammes à 1,41 euro au lieu de 4,50 euros a provoqué la cohue et l’hystérie dans des magasins.
      Dessin de #Chereau pour #Urtikan.net

      http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/cocaine-nutella-chacun-ses-addictions
      https://seenthis.net/messages/556318

    • L’analyse de Jean Gadrey
      https://blogs.alternatives-economiques.fr/gadrey/2018/01/27/ruees-sur-le-nutella-a-prix-casse-qui-sont-les-fauteu

      Mais ce n’est pas tout. L’oligarchie est certes d’abord constituée des super dealers que sont les multinationales et la finance, mais ses fondés de pouvoir dans les institutions publiques sont les plus hauts responsables politiques. Pas tous, mais certains, et nombreux. Ceux qui, entre autres, peuvent amplifier les inégalités de revenu et la pauvreté. Par exemple via une fiscalité qui privilégie les riches contre les pauvres, et via l’appauvrissement des services publics. Car la fiscalité, si elle est progressive, et les services publics gratuits ou à des tarifs très abordables, sont deux des grands réducteurs d’inégalités de revenus, avec bien entendu les prestations sociales, si elles ne sont pas réduites à une peau de chagrin, et avec des mesures qui seraient nécessaires pour limiter les écarts de salaires entre les plus hauts et les plus bas.

      Or la dernière période, y compris les derniers mois, ont vu une offensive de grande ampleur de l’oligarchie et de la macronarchie contre les plus modestes, les plus précaires, contre les services publics, contre la fiscalité progressive, contre les prestations sociales et, en préparation, contre le SMIC. Le nombre de pauvres au sens officiel a progressé d’un million en dix ans.

      Il ne s’agit pas de dire que « les pauvres » sont les seuls à participer, pour certains d’entre eux, à la ruée sur les soldes. Ce serait faux. Mais l’incitation à gagner plus de 3 euros sur un pot de Nutella est malgré tout autrement plus forte chez ceux qui doivent compter le moindre euro, ou à qui on vient d’enlever 5 euros d’APL par mois, que chez la plupart de ceux qui les critiquent en oubliant d’incriminer les dealers et les requins.

    • Je me permets d’ajouter une hypothèse : le assez banal phénomène de foule.

      Tu mets les gens dans un espace restreint, tu leur donnes une même destination, avec un même but, et tu regardes comment ça dégénère. Voir comment s’énervent très vite les gens qui se font doubler, ou qui ont l’impression de se faire doubler, ou juste l’impression qu’on va essayer de les doubler, pour ne pas trop théoriser les qualités du marketing du Nutella. Même pour aucun avantage pécunier (genre attendre son queue devant le rayon boucherie), si les gens font la queue dans le désordre, le ton monte vite.

    • Héhé ! Lemmings !!!
      https://www.techsupportalert.com/content/play-classic-lemmings-game-online-your-browser.htm

      Game fans of a certain age will surely remember Lemmings, which was one of the hottest games of the 1990s. Amazingly, someone actually managed to recreate a clone of the game as a Web-based application that you can play in your browser. It works just like the original, and is just as fun and addictive as you’ll remember it.

      To see for yourself, head to http://www.elizium.nu/scripts/lemmings

      Lemming
      https://en.wikipedia.org/wiki/Lemming#Behavior


      @arno ... banal phénomène de foule ... ;-)

      Lemmings have become the subject of a widely popular misconception that they commit mass suicide when they migrate by jumping off cliffs. It is not a mass suicide but the result of their migratory behavior.
      ...
      It is not known why lemming populations fluctuate with such great variance roughly every four years, before numbers drop to near extinction.

      Bah, comme chez l’Homme quoi. Reste à savoir si c’est mieux chez la Femme ;-)

      #it_has_begun

    • Après le Nutella, la vente de couches-culottes provoque des ruées dans un Intermarché
      http://www.bfmtv.com/societe/apres-le-nutella-la-vente-de-couches-culottes-provoque-des-ruees-dans-un-inte

      Après des rabais effectués sur des pots de Nutella allant jusqu’à -70% et provoquant des scènes d’émeutes, c’est au tour des couches-culottes Pampers de rendre les consommateurs hystériques, au sein de l’Intermarché de Metz Vallières.

      Un prix de 23,95 euros à 7,18 euros

      Ce mardi matin, le quotidien Le Républicain Lorrain fait état d’une émeute, ayant éclaté dès l’ouverture du magasin. En cause : une promotion exceptionnelle de -70% sur le paquet de couches Pampers, faisant passer le prix du paquet de 23,95 euros à 7,18 euros.

      Dans les colonnes du journal, la gérante du magasin raconte scène : « C’était l’horreur ! C’est devenu ingérable. Environ 250 personnes étaient présentes à l’ouverture spécialement pour acheter des couches. Des femmes se sont battues, nous avons été contraints d’appeler les forces de l’ordre. Le personnel était à bout ».
      Une enquête ouverte par la répression des fraudes

      La même opération sera toutefois reconduite dès demain matin mais avec la présence des forces de l’ordre afin d’éviter tout débordement. La Répression des fraudes (DGCCRF) a toutefois lancé une enquête sur ses rabais à 70 % sur le Nutella.

      Du café moulu faisait également partie de la liste des produits à prix réduits, dans le cadre de l’opération « Les quatre semaines les moins chères de France », durant lesquelles de nombreuses promotions ont lieu à travers toute la France. Une opération commerciale qui risque de donner lieu à de nombreuses scènes d’émeutes comme on a pu en voir ces derniers jours.

      70%, ça reste un ovni dans le monde des promos, souvent de 20 à 40%, ou, plus trompeur, de 40 à 70% sur le deuxième article identique acheté.
      Je croyais la #vente_à_perte encadrée.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Vente_à_perte
      #intermarché #pub

    • Sur les phénomènes de foule, il y a eu dans les années xxxx un système de surveillance qui détectait les comportements déviants. Je crois que vous tous qui critiquez le gout national pour le Nutella vous êtes bons pour être classés dans cette catégorie. D’éminents sociologues avaient œuvré pour étudier la foule dans le métro et pouvait ainsi déduire que celui ou celle qui ne courrait dans le sens opposé à la foule était déviant, tout comme rester 2 métros de plus sur le quai ou lever un bras (quand les autres ne le font pas). Grace à un logiciel informatique couplé à la vidéosurveillance, la RATP, grand laboratoire du contrôle de la foule, dit plus communément (voire politiquement pour ceux qui osent encore ce mot) #contrôle_social, créa #prismatica, ce fameux logiciel prêt à épingler ceux qui n’aiment pas le Nutella.

    • Emeutes au Nutella - Analyse de Mélenchon
      La Luciole Mélenchantée
      https://www.youtube.com/watch?v=AQ1e1LefyqU

      Les médias n’ont retenu que le tweet de Mélenchon à propos des émeutes causées par la promo sur le Nutella dans certains supermarchés de la grande distribution. Pourtant, il a émis une analyse complète de la société de consommation capitaliste où la pauvreté explose, notamment dans son livre L’ère du peuple .

      « La publicité est dans la démocratie ce que la propagande est dans la dictature »

  • Turquie : des éboueurs créent une bibliothèque à partir de livres jetés aux ordures
    http://www.rtl.fr/actu/international/turquie-des-eboueurs-creent-une-bibliotheque-a-partir-de-livres-jetes-aux-ordure

    5.000 livres alignés sur les étagères d’un couloir où résonne de la musique classique. Dans les locaux de la municipalité d’Ankara en #Turquie, une toute nouvelle bibliothèque a vu le jour il y a 8 mois. Sa particularité : elle n’est composée que d’ouvrages récupérés par les #éboueurs, dans les poubelles du quartier d’affaires de Çankaya.

    « Nous faisons en sorte que les livres jetés à la poubelle, devenus sans valeur, la retrouvent en les rendant accessibles au public », explique Sema Keskaya, chargée des ressources humaines à la mairie d’Ankara, à l’agence turque Anadolu.

    « L’idée initiale d’établir cette #bibliothèque est apparue après que les ouvriers de la ville ont demandé comment les #livres qui avaient été jetés dans les #poubelles pouvaient être réutilisés », ajoute-t-elle. Aujourd’hui, la bibliothèque compte 5.000 livres répartis en 17 catégories, allant de la #littérature à la #politique.

  • Assemblée : François de Rugy veut imposer un « dress code » aux députés
    http://www.rtl.fr/actu/politique/assemblee-nationale-les-deputes-soumis-a-de-nouvelles-regles-vestimentaires-7791

    François de Rugy a ainsi décidé de soumettre au Bureau de l’institution dès le 24 janvier prochain, un texte fixant les droits et les obligations vestimentaires des députés, selon Le Parisien.

    On pourrait leur imposer le port de la plume dans l’arrière train ?

  • Classement Bloomberg des #milliardaires : « C’est du #délire ! » s’exclame Martial You
    http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/classement-bloomberg-des-milliardaires-c-est-du-delire-s-exclame-martial-you-779

    Ces personnalités aux grandes fortunes dirigent des grandes entreprises mondiales, ils bénéficient pour partie de la reprise mondiale. Mais quand on regarde l’évolution des revenus, on se rend compte qu’elles n’avaient pas vraiment subi la crise auparavant...

    Tous les ans à Davos, l’ONG Oxfam fait un rapport très intéressant sur ce point. En janvier dernier, il y a un an, 8 milliardaires possédaient autant d’argent que la moitié de l’humanité... 8 milliardaires avaient autant d’argent que 3,6 milliards d’humains. 

    Il y a 5 ans, au coeur de la crise, il fallait additionner la fortune de 388 milliardaires pour posséder autant que la moitié de l’humanité. Cela veut bien dire que la situation des plus riches s’est nettement améliorée alors que le monde était encore en crise.

  • Non, la laïcité n’a pas tué les « vacances de Noël »
    http://abonnes.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/12/05/non-la-laicite-n-a-pas-tue-les-vacances-de-noel_5225111_4355770.html

    Les traditions françaises foulées au pied par les démons de la laïcité et du vivre-ensemble ? C’est ce que semble penser Virginie Calmels, première adjointe (Les Républicains) au maire de Bordeaux et soutien de Laurent Wauquiez. Dans un entretien accordé, mardi 5 décembre, à RTL, la femme politique affirmait que la dénomination officielle des congés de Noël serait désormais « congés de fin d’année » – la faute à la laïcité.

    « Je suis frappée : on ne peut plus dire “les vacances de Noël”, on ne peut plus dire “les vacances de Pâques”. Faut dire “les vacances de fin d’année”. Arrêtons de pousser le trait. »

    Pourquoi c’est faux

    Un rapide coup d’œil sur le site de l’éducation nationale suffit pourtant à donner tort à Virginie Calmels. Le calendrier 2017-2018 de l’année scolaire en cours fait bien mention de « vacances de Noël » – ainsi que de « vacances de la Toussaint ».

    A la suite d’un article du Lab d’Europe 1 dénonçant ses approximations, Virginie Calmels a publié un tweet pour s’excuser, en affirmant qu’il s’agissait en fait des vacances de Pâques qui avaient été renommées vacances de printemps.

    Rien de nouveau : comme le démontre Libération, la dénomination « vacances de printemps » a supplanté l’appellation « vacances de Pâques » depuis… l’année scolaire 1974. La cause de ce changement vient du fait que les fêtes de Pâques n’interviennent pas forcément pendant les « vacances de printemps », en raison du roulement des trois zones de vacances selon les régions.

    Ce n’est pas la première fois que cette fausse nouvelle vient à surgir. Le 9 janvier 2017, Jean-François Copé, candidat déçu à la primaire présidentielle des Républicains de 2016, affirmait que nous vivions dans un pays « dans lequel on n’a pas le droit de parler des vacances de Noël ».

    Au delà de l’anecdote, ce qui est intéressant, c’est que cette remise au point est publiée par "Les décodeurs", et donc l’article se termine par la promotion du "Decodex".

    Qui dit :

    Décodex : nos outils contre les fausses informations

    Utilisez les outils développés par Les Décodeurs pour vous aider à éviter les fausses informations :

    Fiables ou pas ? Testez les sites que vous consultez sur notre moteur de recherche (cliquez ici pour y accéder) ;
    Pour savoir en un coup d’œil si vous êtes sur un site fiable ou pas, installez notre extension pour les navigateurs Chrome (à télécharger ici) et Firefox (à télécharger ici) ;
    Vous voulez apprendre à vérifier l’information en ligne ? Lisez nos conseils pour éviter les fausses informations ;
    Besoin d’aide pour vérifier une info ? Interrogez notre robot Facebook (cliquez ici pour y accéder).

    Question : est-ce que RTL, qui n’a pas démenti les interventions de la députée, et qui les a envoyées vers des millions d’auditeurs est un "site fiable" ? Est-ce que le Decodex les a marqué "complotistes" ?

    Pourtant, la fausse nouvelle est toujours sur le site de RTL
    http://www.rtl.fr/actu/politique/calmels-defend-les-creches-sur-rtl-et-invoque-les-racines-judeo-chretiennes-7791
    (on peut l’entendre dans l’interview, à la minute 4’30).

    #Fake_news #post_truth #Médias #Decodex

    • Pour un pays qui se targue de laïcité ca me semble la moindre des choses d’abandonner les appellation catholiques. Vacances de décembre, vacances de mai, vacances d’octobre, vacances de février fonctionne parfaitement.

    • Ce qui est particulièrement chiant, dans ces réfutations, c’est que ça reste à « décoder » en restant dans le sujet à la con, comme si c’était réellement un sujet.

      Le sujet, c’est que c’est pas réellement un sujet à discuter : c’est juste une connerie archi-connue totalement importée des États-Unis, où le thème « we can’t say Merry Christmas anymore » est un marronnier classique des Républicains du genre « sujet à la con » qui fait passer nos cadeaux fiscaux aux milliardaires. Et actuellement à la mode, suffit d’avoir l’interwebz en anglais pour en bouffer.

      Ce que ça révèle, c’est qu’on reste, avec le Monde et autres décodeurs, dans le respect le plus strict du business spectaculaire (oh, une polémique, restons dans les termes débiles du débat débile qui nous est imposé et contre-argumentons comme si c’était pas un débat débile aux termes débiles).

      Sinon, la base ce serait de dire que ce sujet est uniquement un divertissement, au sens où c’est une vieille connerie que les Républicains ont inventé pour détourner les discussions vers l’anecdote (plutôt que de discuter de ce qui devrait réellement intéresser les gens : les politiques économiques absolument indéfendables de ces gens).

    • Tout à fait autre chose.

      Les obsèques de d’Ormesson et de Johnny ont ceci de commun que l’hyper happening médiatique se termine à l’église, aux Invalides pour l’un, à la Madeleine pour l’autre ; et ceci, bien entendu avec la bénédiction (si j’ose dire) des représentants de l’Etat. Or c’est précisément un 09 décembre, en 1905, que fut adoptée la loi dite

      de séparation des églises et de l’État. Triste année en même temps qui vit le décès de Louise MICHEL, Élisée RECLUS, Jules VERNE, José Maria de HEREDIA, Alphonse ALLAIS. Elle fut votée le 9 décembre 1905 mais elle était déjà dans l’air du temps. En effet, dès 1871, la Commune déclare la séparation de l’Église et de l’État. Les classes populaires parisiennes sont en effet assez hostiles au catholicisme, très lié au régime impérial et aux conservateurs. Mais bon, ainsi va la vie, j’allais écrire:la mort ! Oh Marie si tu savais…

      http://lescenobitestranquilles.fr/2017/12/oh-marie-si-tu-savais
      #1905

    • @mad_meg Je parle du Monde, pas du référencement par HLC, ni ta réponse (de bon sens par ailleurs).

      Je fais remarquer que les décodeurs parviennent à relayer une « polémique » qui n’est rien d’autre que la très usuelle « War on Christmas », récemment remise au goût du jour par… Donald Trump himself, sans le mentionner : How the ‘War on Christmas’ Controversy Was Created
      https://www.nytimes.com/2016/12/19/us/war-on-christmas-controversy.html

      For over a decade, these debates have taken place mainly on conservative talk radio and cable programs. But this year they also burst onto a much grander stage: the presidential election.

      At a rally in Wisconsin last week, Donald J. Trump stood in front of a line of Christmas trees and repeated a campaign-trail staple.

      “When I started 18 months ago, I told my first crowd in Wisconsin that we are going to come back here some day and we are going to say ‘Merry Christmas’ again,” he said. “Merry Christmas. So, Merry Christmas everyone. Happy New Year, but Merry Christmas.”

      […]

      Indeed, Mr. O’Reilly has returned to the theme of a war on Christmas again and again over the years. In 2012 he told viewers that liberals were “tying the Christmas situation into secular progressive politics” because they wanted “a new America, and traditional Christmas isn’t a part of it.”

      Du coup, c’est plutôt normal d’avoir des arguments dans de tels débats qui sont volontairement clivants, mais dans le même temps, le rôle d’un « décodeur » serait avant tout de rappeler qu’il s’agit à l’origine d’une lubie lancée par les néo-fascistes américains et recyclée tous les ans par Fox News. Et que donc on est très nettement en train de se faire imposer (via LR françaouis) les termes d’un débat spectaculaire initié par les néo-fascistes de là-bas.

    • Merci @arno pour tes précisions. Je suis du coup tout à fait d’accord avec ce que tu dit.
      @simplicissimus j’y avais même pas pensé, c’est vrai que ca fait beaucoup de messes et que c’est pas la place d’un président d’un pays laïque de prêcher chez les calotins pour l’âme des morts.

      Autre gros scandale de la pseudo laïcité cocorico, le concordat qui n’est jamais remis en cause, même par Macron. Pourtant si prompt à faire baisser l’impôt. Mais c’est vrai que cet impôt profite à une riche organisation misogyne, homophobes et agresseuse sexuels d’enfants du coup Macron ca il sponsorise.

      D’ailleurs j’ai vu que le budget de l’école publique à été amputé d’une grosse somme au bénéfice de l’école de la manif pour tous. Je reviens si je trouve le lien.
      edit - le voici : https://seenthis.net/messages/650345

  • Oise : un arrêté interdit aux habitants de « décéder à domicile » (18/05/2017)

    … à force de parcourir les pages locales …

    http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/oise-un-arrete-interdit-aux-habitants-de-deceder-a-domicile-7788591453

    Par ce texte qu’il qualifie lui-même d’"absurde", le maire de la commune veut alerter l’opinion sur la désertification médicale qui frappe son département.

    Tous égaux devant la mort ? Pas si sûr. À Laigneville, une petite commune de 4.251 âmes située dans l’Oise, les habitants partent avec un léger handicap par rapport au reste des Français. Depuis un arrêté pris par le maire mercredi 17 mai, il est en effet interdit aux Laignevillois « de décéder à domicile sur le territoire de la commune ». Un texte que l’édile Christophe Dietrich qualifie lui-même d’"absurde" et d’"inapplicable", comme le rappellent nos confrères de Franceinfo.

    L’élu sans étiquette de 45 ans espère que cet arrêté aberrant tirera la sonnette d’alarme une situation qui l’est tout autant : la désertification médicale qui touche son département. « Cela fait deux fois en trois semaines que je suis confronté à un décès sur ma commune et on a mis entre quatre et six heures à obtenir un médecin pour faire constater le décès », s’emporte-t-il, bien décidé à alerter l’opinion par tous les moyens dont il dispose. Mais que les habitants se rassurent : l’arrêté n’a pas été transmis au préfet, étape obligatoire pour le rendre effectif.

  • Marseille : l’auteur des tags “juifs” est un membre de la communauté juive
    Par Gilles Guerin avec AFP Publié le 24/11/2017 à 11:43
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/marseille-auteur-tags-juifs-est-membre-communaute-juive

    L’auteur des tags « Juif » réalisés ces dernières semaines dans quelques rues de Marseille et qui ont suscité l’émoi de la communauté juive était lui-même juif et a réalisé ces tags sans but politique. "Il n’a pas pris la mesure de ses actes. Le tag « Juif » était pour lui une signature plus qu’autre chose" nous précise une source policière.
    Ce jeune homme dont l’âge n’est pas précisé s’est rendu de lui même à la police « pour s’expliquer ». Un décision sans doute prise lorsqu’il a réalisé l’importance de l’émotion au sein de la communauté juive et l’ampleur médiatique donnée à cette affaire.

    • Tags antisémites à Marseille : le Crif porte plainte
      http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/tags-antisemites-a-marseille-le-crif-porte-plainte-7791105719

      Le week-end du 19 novembre, des inscriptions ont été tracées sur les devantures de plusieurs magasins juifs du VIe arrondissement marseillais.

      publié le 23/11/2017 à 17:23

      « Accepter l’inacceptable, c’est commencer à excuser l’inexcusable ! », lance le Crif sur son compte Twitter. Une enquête a été ouverte après la découverte, le week-end dernier, de plusieurs tags antisémites sur les devantures de plusieurs commerces et sur des portes de garage, dans le VIe arrondissement de Marseille. Autant de cibles qui appartiennent à des personnes de confession juive. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a porté plainte mercredi 22 novembre.

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      Marseille entre les tags antisémites et la quenelle de Dieudonné
      Par Eric Mettout, publié le 23/11/2017 à 14:13
      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/tags-antisemites-a-marseille-les-fans-de-dieudonne-mis-en-cause_1963170.htm

      A quelques heures du spectacle de Dieudonné à Marseille, des commerces juifs ont été tagués d’inscriptions antisémites. Une « simultanéité » inquiétante, selon le conseiller du secteur.

      Pour lui, c’est un peu plus qu’une coïncidence : dimanche dernier, en découvrant de grands tags en couleur sur les devantures des magasins de son quartier de Marseille, Laurent Lhardit fait immédiatement le rapprochement avec le spectacle de Dieudonné, au Dôme.

  • L’Académie française est-elle encore utile ?
    https://www.franceculture.fr/litterature/lacademie-francaise-sert-elle-encore-a-quelque-chose

    "Si demain l’Académie disparaît, on ne s’en rendra pas compte"

    Force est de constater que l’Académie française n’a plus aujourd’hui le même statut. “Ca n’est plus la question ! poursuivait d’ailleurs le poète et philosophe Michel Deguy, toujours dans Du Grain à Moudre. La question est que cette fonction n’a plus lieu, il n’y a plus de rôle normatif de l’Académie. Ça n’intéresse pas grand nombre de bons écrivains, parce que cette espèce de gloire, de réputation, de rôle social fondamental qu’il y a eu pendant des siècles, tout simplement n’a plus lieu.“

    Aujourd’hui, la mission de l’institution est en effet de “contribuer à titre non lucratif au perfectionnement et au rayonnement des lettres” : l’Académie a donc un rôle d’autorité morale, mais elle n’a plus d’autorité normative. Seule lui reste pour fonction d’approuver ou non la publication au Journal officiel d’équivalents francophones de termes techniques étrangers.
    Le rôle tranche profondément avec l’influence qu’a pu avoir par le passé l’Académie française. Si depuis sa création, l’institution a toujours été mise en doute, elle n’en a pas moins fait figure d’autorité pendant des siècles, quand seuls quelques lettrés étaient en mesure de s’y opposer. C’est entre autres l’accès massif de la population à l’éducation, couplé à la professionnalisation des sciences du langage, qui ont achevé de déposséder l’institution du monopole de la normalisation du langage. Signe des temps, il n’y a d’ailleurs eu aucun linguiste à l’académie depuis le décès du philologue Gaston Paris, en 1903.

    Pourtant, curieusement, l’Académie semble toujours être considérée comme responsable du bon fonctionnement de l’orthographe et de la grammaire française, alors même que leur dernier dictionnaire en date, débuté en 1986 et publié en plusieurs volumes, n’est pas terminé, couvrant jusqu’ici les mots de “A” à “Quotité”. “Il faut reconnaître que l’Académie réussit bien ses coups de comm’, poursuit Maria Candea. Comme il y a des gens connus et que le titre d’académicien donne des entrées dans les médias, on les entend et ça donne l’impression qu’il y a des choses à communiquer."

    Quand les académiciens donnent un avis, c’est bien, et quand il n’en donnent pas et bien… il n’y a pas d’avis, c’est tout. C’est anecdotique. Si demain l’Académie disparaît, on ne s’en rendra pas compte, ce n’est pas là que se fait le travail. Maria Candea

    L’entre-soi cultivé à l’Académie, la "célébrité" de ses membres, lui sont depuis longtemps reprochés. En 1985, dans l’émission Grand Angle, François Fossier, auteur de l’ouvrage Au pays des immortels, et pourtant plutôt bienveillant à l’égard de l’Académie française, pointait du doigt cet état de fait : "Les académiciens sont recrutés tous dans le même milieu, dans la mesure où l’Académie se veut l’illustration de ce qu’il y a de mieux dans la France. [...] Il est certain qu’il faut appartenir à un milieu social qui se définit à la fois par une assez grande aisance financière, une parenté d’éducation avec un certain nombre d’études qui ont été menées dans les mêmes conditions, des alliances familiales qui vous font entrer de plain-pied très vite avec d’autres académiciens qui seront vos confrères, des types de carrière aussi qui se font d’une manière similaire. [...] C’est cette espèce de convivialité sélective et un peu élitiste qui est à l’origine de bien des élections."

    Ces gens font partie du même milieu et s’auto-recrutent. Je ne peux pas dire que le talent ne rentre pas en ligne de compte sur ce chapitre, il est évident qu’on considère les qualités littéraires des candidats. Il n’y a plus de cas aussi scandaleux qu’il y a pu y en avoir sous l’Ancien régime et jusqu’au début de ce siècle, d’élus qui n’avaient rien écrit. Mais c’est essentiellement une parenté et une cohésion sociale qui est à l’origine des élections. François Fossier

    Qui décide de la langue ?

    Si l’Académie n’est plus décisionnaire et si son dictionnaire avance si lentement, alors où se décide le sort de la langue française ? C’est essentiellement à la Direction générale de la langue française et des langues de France (DGLFLG), qui dépend du ministère de la Culture.
    Plus de 200 experts appartenant à 19 collèges, sélectionnés en fonction de leurs compétences linguistiques, y sont chargés de normaliser la langue. “Les besoins sont dans l’industrie, dans la technique, où on a besoin de glossaires, assure Maria Candea. Il y a aussi un gros travail qui est mené par l’Afnor. L’enrichissement de la langue se fait surtout par la technique, plus que par les mots dont on parle beaucoup comme le ‘mot-dièze’.” Au rang des institutions qui participent à la Direction générale de la langue française, on retrouve évidemment l’Académie française, chargée de donner son avis sur les néologismes. Mais quand c’est le cas, il s’agit bien plus souvent d’employés de l’Académie membre du service du Dictionnaire, que d’académiciens eux-mêmes.

    L’influence de l’Académie, finalement, est essentiellement de l’ordre du médiatique, preuve en est de sa capacité à régulièrement s’inscrire dans des polémiques à propos de la langue française. Ce que regrette Maria Candea :

    L’Académie a encore une espèce d’aura qui fait que les gens pensent qu’elle a un rôle à jouer. A cause de cela, il y a un déficit de légitimité pour réformer l’orthographe, ce qui est gravissime pour une langue.

    Je me demande pourquoi on conserve ce club de vieux misogynes alors qu’on a le forum 18-25ans de jeux-video.com. Ca fait doublon et il faut faire des économies qu’ils disent. On pourrais les vendre aux quataris, ca pourrai garnir quelques sarcophages dans leur nouveau louvre. En plus finky deviendrais salarié des émirs et ça la république devrait l’offrir comme cadeau aux françaises.

  • VIDEO - ONPC : Comment Angot et Moix ont violemment voulu réduire Sandrine Rousseau au silence
    https://www.marianne.net/societe/video-onpc-comment-angot-et-moix-ont-violemment-voulu-reduire-sandrine-rou

    https://www.dailymotion.com/video/x62q1im

    Je suis tombé sur des articles parlant de la sortie du livre de Sandrine Rousseau et la manière dont elle a été recu chez Ruquier.
    En plus du #male_gaze de Moix qui ne trouve pas violent d’écouter le récit de ce qu’a subit Sandrine Rousseau, la haine des victimes de Angot est incroyable. Cette émission est un concentré de la récéption de la parole des femmes. On reproche à Rousseau de ne pas dire les choses dignement cad comme le dirait un agresseur et non une victime ou, comme le dirait un écrivain et pas une écrivaine. En tout cas celui qui n’est pas poussé aux larmes et engueulé à la TV par Angot et Moix, c’est Baupin.

    #viol #culture_du_viol #victime #victime_blaming #domination_masculine

    • Je suis en train de lire cette défense du comportement d’Angot par un homme qui me file bien la haine :

      Peut-on hiérarchiser les souffrances ? On peine à s’en défendre. L’inceste est un trou noir. La violence que Sandrine Rousseau décrit semblait jadis bénigne, un outrage qu’une gifle suffirait à résoudre. Ce ne fut pas seulement un point de vue d’homme. En 1969, Chantal Ackerman réalisait le film féministe le plus vif de l’époque, quand s’ébrouait le MLF. Il s’appellait La fiancée du pirate. Bernadette Lafont y jouait une scandaleuse des campagnes, orpheline superbe et un peu sorcière, qui vendait ses charmes et tourneboulait un village moisi, et (à 1 heure et 4 minutes de projection) se débarrassait d’un mâle aviné d’un coup de genou bien placé. Le film célébrait la liberté d’une femme, sur une chanson écrite par Moustaki, Moi j’m’en balance, que chantait Barbara. Barbara évidemment, qui avait su ce que souffrir signifiait, étrange soeur d’Angot, rescapée d’un inceste, et qui n’avait pas pleuré…

      http://www.slate.fr/story/151976/il-ne-faut-pas-condamner-christine-angot-pour-les-larmes-de-sandrine-rousseau

      Ce bitard joue à donner des médailles de bonne et mauvaise victime aux différentes femmes. Angot, Barbara sont des bonnes victimes et Rousseau est une mauvaise victime. Et ce Askolovitch c’est une bonne ordure.

    • Interview d’une violence hallucinante où Christine Angot (qui n’a pas lu le livre ou pas au delà de la page 56 comme elle le dit), écrivaine qui si j’ai bien compris a largement écrit sur les viols que son père lui a fait subir, reproche à Sandrine Rousseau d’avoir cherché à lire d’autre récits de femmes racontant leur vécu, leur expérience, après avoir parlé publiquement des viols ou d’agressions sexuels qu’elles ont subit.

      Christine Angot : Est-ce que c’est pour autant que vous comprenez vous-même ce que c’est le viol. Ou ce que c’est que UN viol ! Car ça n’existe pas LE viol. [...] Et vous vous parlez DU viol et de la parole sur LE viol alors que ça n’existe pas.

      Sandrine Rousseau : Mon livre ne parle absolument pas du viol. Et je ne parle absolument pas du viol dans le livre. Absolument pas, je n’évoque pas du tout ça. Le livre porte uniquement sur le parcours une fois qu’on a déposé plainte et les bouleversements que ça génère.

      Laurent Ruquier (coupe la parole à Rousseau) : pardon je dois préciser qu’une agression sexuelle ne va pas forcément jusqu’au viol. Voilà c’est important de le préciser.

      Sandrine Rousseau : Bah non c’est deux juridictions différentes.

      Laurent Ruquier : Voilà, non mais c’est bien de le rappeler.

      Sandrine Rousseau : Et moi je ne prétend pas voler la parole à d’autre, au contrainte. Ce que je dis c’est qu’à partir du moment où on a dénoncé ça, on ne sait pas ce qui s’ouvre à nous. Et moi j’ai eu l’impression quand-même d’un bouleversement et d’une révolution très dérangeante. J’ai cherché des livres pour m’expliquer si ce que je ressentais était normale ou pas, si c’était commun ou pas, s’il y avait d’autres femmes qui ressentaient ça ou pas. Et je n’en ai quasiment pas trouvé. Il y a assez peu d’écrit sur ce parcours.

      Laurent Ruquier : Sur ce qu’on vit après en fait.

      Sandrine Rousseau :Oui ce qu’on vit après et ce qu’on vit après dans la parole. Parce que ce qu’on vit avant la parole c’est encore différent. Et là je pense que ce livre il est vraiment fait pour tendre la main à celles qui le veulent, à celles qui en ont envie. Pour dire « préparez-vous quand même un peu à cela ». Mais ce n’est pas du tout une injonction.

      Christine Angot : Mais pourquoi vous cherchez un exemple à coté ? Pourquoi vous cherchez dans un livre ? Pourquoi pour comprendre ce que vous ressentez vous cherchez un livre où quelqu’un aurait expliqué ce qu’il a ressenti ? Vous cherchez à l’extérieur de vous la réponse de ce qu’il y a à l’intérieur de vous ?

      Sandrine Rousseau :Je ne m’attendais pas à la violence de ce qu’on a subit une fois qu’on parle. Ça vraiment pour moi ça a été une surprise et plus qu’une surprise... enfin je ne sais pas comment dire autrement qu’un bouleversement. Je ne m’attendais pas à être confronté à cette violence là après la prise de parole.

      Tout dans ce passage montre que Ruquier et son équipe cherchent à délégitimer tout discours sur le viol, toute réflexion qui mettrait en relation les différents viols et les viols avec les agressions sexuelles.

      Dans la première partie de l’émission (qui commence à 40min30s et finie à 56min) Christine Angot et Yann Moix sont au moins aussi agressifs que dans la seconde partie mise en avant par Ruquier sur Youtube.

    • #société_du_spectacle : tout part de là, indirectement, Debord avait déjà tout dit. Même si ce n’est pas tout à fait l sujet de sa thèse, il me semble que des émissions poubelles comme ONPC font parti d’un système essentiellement destiné à faire du fric. Il faudrait simplement refuser de participer à ce cirque, Sandrine Rousseau, son récit et les propositions qu’elle porte méritent beaucoup mieux comme plateforme de débat que ces deux crapules, et ces plateformes existent. Mais elle a peut-être été poussée par la maison d’édition via l’attaché·e de presse qui voit dans cette émission la possibilité de buzz et de promotion. Je trouve que c’est déprimant, et cette histoire comme les autres fout le bourdon.

    • Angot / « On se débrouille » : le gouvernement saisit le CSA - Arrêt sur images
      https://www.arretsurimages.net/breves/2017-10-02/Angot-On-se-debrouille-le-gouvernement-saisit-le-CSA-id20869

      Ouverture d’une enquête au CSA. Après la séquence qui a opposé l’ancienne députée EELV Sandrine Rousseau à l’écrivaine et chroniqueuse Christine Angot dans l’émission On n’est pas couché samedi 30 septembre, la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa a adressé ce lundi 2 octobre un signalement auprès du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Dans la lettre, que s’est procurée France Inter, la secrétaire d’État dit trouver « éminemment regrettable qu’une victime ayant le courage de briser le silence autour des violences sexuelles soit ainsi publiquement humiliée et mise en accusation ».

    • Cet histoire en dit long sur la haine retourné contre soi et ses semblables qui détruit tant de femmes et de victimes.
      Au passage on ne parle plus que d’Angot et Moix s’en tire à bon compte alors que son attitude était aussi gerbante.

    • Marlène Schiappa cite une phrase de Guy Debord dans sa lettre

      « Le spectacle n’est pas un ensemble d’images, mais un rapport social entre des personnes médiatisé par des images »

      Le rapport social a été coupé au montage, Sandrine Rousseau se souviendra longtemps de son passage à #ONPC. Le seul point positif de ce buzz, pour l’auteure, serait qu’il fasse grimper les ventes de son livre. Guy Debord écrivait qu’il importe peu, à l’ère du spectacle, que l’on croie le mensonge auquel on se trouve continuellement exposé, l’essentiel étant qu’il soit la seule chose à laquelle on ai droit.
      http://www.gouvernement.fr/ministre/marlene-schiappa

    • Ce qui me taraude, c’est que beaucoup de femmes pensent en ces termes exprimés par Angot : « Je ne suis pas une victime, je suis une personne. » Comme s’il fallait choisir. Une personne victime dans une situation donnée n’est pas une victime à vie, en toutes circonstances. Victime, ce n’est pas une identité en soi. Etre renvoyée au miroir de la victime, à des schémas sociaux, est difficile, douloureux, révoltant. Mais je crois que cette étape de la reconnaissance de l’asymétrie entre les hommes et les femmes, donc de l’inégalité et des violences spécifiques, est un passage collectif nécessaire pour qui rêve d’égalité et de liberté. Je sais que les féministes sont de ce fait parfois accusées de porter un « discours victimaire », comme si nous voulions enfermer les femmes dans le rôle de victimes, les amalgamer dans un tout homogène, une « brochette », en niant les réalités individuelles évidemment si diverses, les chemins que chacune s’invente pour survivre, vivre dans le monde tel qu’il est. Que des femmes arrivent à se débrouiller toutes seules, tant mieux. Mais nous avons le devoir de tendre la main à celles, si nombreuses, qui en ont besoin. Nous devons modifier l’ordre existant pour que reculent les violences faites aux femmes, pour que ce ne soit plus « comme ça », pour que le désir masculin sorte d’un modèle prédateur. Ce que nous voulons, c’est que la société mesure, comprenne et déjoue les mécanismes à l’œuvre. Si nous voulons combattre le viol, le harcèlement sexuel, nous ne pouvons échapper à une entreprise de changement des normes.

      sur les victimes par C.Autain

    • Ce qui est pénible avec Angot c’est qu’elle refuse de voir le sexisme et la culture du viol comme un problème culturel et sociétal à combattre. Elle ne propose absolument rien pour faire reculer ce fléau, tout ce qu’elle répète c’est : « c’est comme ça, un point c’est tout. » Aucun argument ! Elle a trouvé refuge elle dans la littérature et ce faisant, elle voudrait faire de son cas une généralité. Mais tout le monde n’a pas les mêmes ressorts face à ces violences et de toute façon, ce combat doit être mené individuellement ET collectivement.

    • Angot à une posture ultra individualiste très viriliste et patriarcale. Elle est forte comme un homme avec des grosses couilles d’auteur-écrivain et elle s’en sort elle (le résultat est pas fabuleux pourtant) et si les autres victimes ne s’en sortent pas c’est leur faute à elles d’avoir subit une agression et Angot se fera une devoir de les agressée à son tour. Les agresseurs par contre pas de pbl, surtout si ils ont une belle plume comme Céline qui fait tellement bander les littérateurs.

      @aude_v je suis désolé pour ce que tu as enduré, mais ca fait pas de Rousseau une bonne ou mauvaise victime. Une femme victime de misogynie n’a pas été solidaire 100% du temps avec 100% des femmes. C’est pas cool mais ca n’a pas sa place ici.
      #procès_de_la_victime #sororité

    • Désolé @aude_v d’avoir été blessante et d’avoir minoré le harcelement et son déni que tu as enduré. Je te fait mes excuses. Je vais édité les parties qui donnent des infos par rapport à ton témoignage puisque tu l’as enlevé.

    • @aude_v : Les informations que tu donnes sur Rousseau sont intéressantes, si on souhaite juger Rousseau, mais en effet, je suis d’accord avec ce qu’exprime mad_meg, à savoir que les faits ONPC dépassent le cas particulier de Rousseau. Je doute que Moix et Angot se soient défoulés sur Rousseau parce qu’ils étaient au courant des faits que tu as subis ou de faits équivalents dont Rousseau serait coutumière (faits que personne ne remet en cause d’ailleurs, en tout cas pas moi).
      Ils se sont défoulés sur cette femme parce que femme.

    • Après Angot : la télé publique, c’est vraiment « comme ça » ? - Arrêt sur images
      https://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=10205

      Le message délivré par la télévision publique, par la chroniqueuse de la télévision publique, aux victimes d’agressions sexuelles, notamment de la part des puissants, et sans aucune atténuation de l’animateur sur le plateau, restera donc : face aux agressions sexuelles, « on se débrouille, c’est comme ça ». Autrement dit, rien à faire. Personne à qui parler, Aucune instance à laquelle s’adresser. Aucun recours. Aucune aide, aucune solidarité à attendre, aucun espoir. Rien. La soumission à la loi du mâle est immémoriale, pourquoi ça changerait ? Si tu en es capable, tu fais un livre. Sinon tu te débrouilles. C’est comme ça.

    • je consulte rarement slate.fr sauf parfois quand il est indiqué ici sur @seenthis J’ai trouvé ce lien sur tumblr ici : http://lechatfeministe.tumblr.com
      ce résumé me semble tellement juste que je le repost intégrale (sans les liens interne qui ne manque pas d’intérêts aussi)

      source : http://m.slate.fr/story/152003/christine-angotsandrine-rousseau-pas-clash

      Ne réduisons pas l’échange Christine Angot-Sandrine Rousseau à un vulgaire clash télé
      Le piège était grossier. On a pourtant sauté dedans avec entrain.
      Samedi soir, dans « On n’est pas couché », a eu lieu une « altercation » entre #Sandrine_Rousseau, qui accuse l’ex-député #Denis_Baupin d’agression sexuelle, et l’écrivain et chroniqueuse #Christine_Angot. Dès la veille, la « séquence », comme on dit désormais, était largement teasée dans la presse avec force ellipses…

      Pendant deux jours, nous avons été abreuvés d’articles écrits non sans gourmandise annonçant qu’un « violent clash » –une « violente altercation »– avait eu lieu lors de l’enregistrement de l’émission entre Sandrine Rousseau et Christine Angot. Que cette dernière a quitté le plateau, et que la première a pleuré.

      L’Express, avant même la diffusion de l’émission, concluait l’article ainsi :

      « Sans jamais que le mot d’“inceste” soit prononcé, la réaction épidermique de Christine Angot, qui est d’ailleurs citée dans le livre de Sandrine Rousseau, tient sans doute à son histoire personnelle. Mais cela autorisait-il la chroniqueuse à prendre à partie une invitée, victime elle-aussi d’une agression ? »

      « Je pensais presque qu’Angot avait pété les plombs et tapé sur Rousseau »

      La production, elle, a bien pris soin de tirer une autre grosse ficelle, en prévenant que le moment où Angot quitte le plateau a été coupé au montage, pour faire « faire preuve d’élégance » à l’égard de sa chroniqueuse –pourquoi, d’ailleurs, avoir pris soin de le dire ici, quand tant d’autres émissions ont été également coupés sans que cela fasse l’objet d’un communiqué de la prod’ ? L’élégance, cela aurait été de ne pas chauffer le téléspectateur à blanc, de ne pas dire que le départ d’Angot n’apportait « rien sur le fond » et donc vider de son sens la réaction de l’écrivain. L’élégance aurait et de ne pas scénariser en amont un échange qui avait déjà tout de tragique pour le rabaisser au niveau d’un vulgaire clash comme la télé sait les organiser. Avec en plus, cette façon de sous-entendre qu’un désaccord entre deux femmes est au mieux une simple bataille de chiffonière. Les termes « harpies », « hystériques » et « folles » n’auront d’ailleurs pas tardé.

      On s‘attendait donc à assister à une scène d’une violence inouïe. À une mise à mort. Un ami me confiait : « Je pensais presque qu’Angot avait pété les plombs et tapé sur Rousseau. » Mais en regardant l’échange –long, ample, fourni, et ne se résumant certainement pas à quelques phrases tirées de leur contexte qui ont permis à plusieurs sites web de continuer à faire leur beurre–, on réalise que ça n’est ni un clash, ni une altercation, et certainement pas un « bad buzz ». On a assisté à la rencontre de deux souffrances. Et constaté qu’une douleur + une douleur, ça ne s’annule pas.

      Ici, Claude Askolovitch écrit pourquoi « il ne faut pas condamner Angot pour les larmes de Rousseau ». Que ce sont bien deux souffrances, mais aussi deux manières de les intellectualiser qui se trouvent confrontées, sans jamais se rejoindre.

      Pas une grande communauté de victimes

      Pour Rousseau, il faut « parler ». Pour Angot, il faut se « débrouiller ». Et il y a, je crois, eu un grand malentendu sur l’emploi de ce verbe : « se débrouiller ». Angot n’impose pas, elle constate. Que quand on a été victime d’une agression sexuelle, on est seul, on se démerde. C’est terrible oui, mais c’est comme ça. Elle n’intime pas à Rousseau l’ordre de se taire, elle lui dit de lui foutre la paix, et à elle, et à toutes les autres victimes (Angot a été victime d’inceste paternel). De ne pas appeler à former une grande communauté de victimes, car chacun(e) doit se débrouiller. En écrivant des livres, en militant, en ne faisant rien…

      Tout cela est trop compliqué et trop peu commode : ça va beaucoup plus vite de décréter qu’il y a de bonnes et de mauvaises victimes. De décider que certaines sont audibles et légitimes, et d’autres trop dures

      Elle essaie aussi de nous dire quelque chose, et on est passés à côté. « Parler » n’est pas nécessairement moins violent que « se débrouiller ». Il y a, sur ces questions des violences faites aux femmes, une injonction à dire. Il suffit de voir ce que les femmes victimes de viols et d’agressions entendent systématiquement : « Porte plainte ! il ne faut pas se taire ! Sinon, cela arrivera à d’autres et cela sera de ta faute. » Voilà comme on passe de victime à coresponsable, simplement parce qu’on a préféré se taire, pour les raisons que ne devraient appartenir qu’à nous.

      Rousseau, elle, croit au collectif. Elle est optimiste, ou en tout cas, y met toutes ces forces. Elle veut que la parole se libère. Et dit comme ça, on ne peut qu’être d’accord. D’ailleurs, je suis d’accord avec les deux. Je comprends Angot et je comprends Rousseau. Même s’il est vrai, qu’après avoir vu l’échange, j’ai ressenti une peine immense pour Sandrine Rousseau, davantage que pour Angot, que je sens et sait plus costaude.

      Choisir son camp, pourquoi ?

      La question est de savoir qui nous a demandé nos avis. Pourquoi devrait-on choisir ? Pourquoi devrait-on élire notre victime préférée et disqualifier l’autre ? Peu importe que Sandrine Rousseau elle-même ait pris soin de préciser que ce n’est pas Angot qui l’a fait pleurer. Tout cela est trop compliqué et trop peu commode : ça va beaucoup plus vite de décréter qu’il y a de bonnes et de mauvaises victimes. De décider que certaines sont audibles et légitimes, et d’autres trop dures. Que leurs traits, leur rage, ne collent pas avec l’idée qu’on se fait d’une femme abusée. Nécessairement démolie mais vaillante.

      On a le sentiment aussi que l’imaginaire collectif veut décréter la sororité obligatoire. Que la solidarité féminine doit aller de soi. Et qu’une femme qui s’en prend à une autre femme est une traitresse. Un homme admonestant une femme sera bien souvent moins accablé. Une femme qui crie sur une femme, et c’est une faute morale, un canif dans le contrat qui ferait des femmes des sœurs unies dans la douleur. Contrat qu’on a jamais signé. Il est sidérant aussi de constater que les auteurs –supposés ou non– des violences dont Angot et Rousseau parlent, ont été eux, extraordinairement épargnés par les commentateurs.

      L’ironie de la chose, c’est que ceux qui se sont découverts une fibre féministe (coucou Rémi Gaillard) se sont pourtant acharnés sur Angot avec fiel et sexisme.

      Torrents de haine

      Il existe sur Facebook un événement « Cours de self contrôle avec Christine Angot ». Je m’y suis abonnée pour voir. Et c’est bien ce que je redoutais : blagues misogynes, remarques odieuses sur le physique, posts débiles sur Angot « qui a ses règles », des « Christine sera notre punching-ball ». Pour de nouveaux hérauts de la lutte contre les violences faites aux femmes, c’est assez cocasse.

      Pour finir, ce moment n’a rien a voir avec « TPMP » ou « Salut les Terriens », monuments de dégueulasserie cathodique. Ce moment est un crève-cœur, parce qu’on est impuissant face à tant de souffrances. Il est aussi symptomatique de notre besoin de choisir un camp, de façon forcément binaire : il faut être #TeamQuelquechose. C’est finalement la façon dont les femmes doivent réagir à la violence qui a été commentée ; pas les auteurs de violences. Ce qui donne tristement raison à Angot : « C’est tellement compliqué de parler. »

    • https://www.franceculture.fr/emissions/la-chronique-de-jean-birnbaum/la-chronique-de-jean-birnbaum-jeudi-5-octobre-2017

      Moi qui aime profondément Angot et ses textes, et qui supporte mal les attaques obscènes dont elle est la cible depuis si longtemps, je me suis souvenu d’un échange que nous avions eu, au cours duquel je lui avais demandé pourquoi elle n’avait jamais porté plainte contre son père qui avait abusé d’elle sexuellement. Elle m’avait révélé qu’en réalité elle avait porté plainte, juste avant ses 28 ans, avant la prescription. Elle avait été bien reçue par un commissaire qui lui avait expliqué que, vu l’ancienneté des faits, son père ne serait sans doute pas condamné. Angot avait donc renoncé et des années plus tard, me racontant cette scène, elle avait conclu, je la cite : « Je vous le dis, il n’y a qu’une seule chose de valable, c’est la littérature. La justice, la police, ce n’est rien. Il n’y a pas de vérité hors de la littérature ».

    • Sauver Angot ! Après l’essorage de Sandrine Rousseau par Christine Angot et Yann Moix chez Ruquier, après le cyber-lynchage consécutif d’Angot, ils sont deux à tenter de sauver l’écrivaine, sur le site Slate.

      D’abord, Claude Askolovitch, de la revue de presse de France Inter. Puis Nadia Daam (notamment chroniqueuse sur Europe 1). Ils disent sensiblement la même chose. Oui, Sandrine Rousseau a souffert, mais Christine Angot aussi. Souffrance contre souffrance. Que n’ont-elles réussi à se parler ! D’ailleurs, le terrible "on se débrouille, c’est comme ça" d’Angot, n’est pas vraiment un "on se débrouille, c’est comme ça", tente d’expliquer Daam. On l’aura mal comprise. Alors reprenons.

      Oui, Angot a souffert. Et elle en a fait un très grand livre, "L’inceste" (paru en 1999), suivi d’un autre, "Une semaine de vacances", paru en 2012. Oui, Angot est (à mon sens) un écrivain français majeur d’aujourd’hui. Mais parmi tous ceux qui auront vu l’agression insensée (et incompréhensible, après montage-charcutage) dont a été victime Sandrine Rousseau sur le plateau de Ruquier, qui l’auront vue en direct, en replay, dans les videos promotionnelles, qui en auront entendu parler dans les buzz préalables orchestrés par la prod de l’émission, combien SAVENT qui est Christine Angot ?

      Combien l’ont lue ? Un sur dix ? Un sur cinq ? Ce serait déjà énorme. Pour eux, cette personne hystérique est une snipeuse de Ruquier comme avant elle Salamé, Polony ou Pulvar. C’est une voix de la télé publique, rien de plus, rien de moins. Le message délivré par la télévision publique, par la chroniqueuse de la télévision publique, aux victimes d’agressions sexuelles, notamment de la part des puissants, et sans aucune atténuation de l’animateur sur le plateau, restera donc : face aux agressions sexuelles, "on se débrouille, c’est comme ça".

      Mission de la télé publique

      Autrement dit, rien à faire. Personne à qui parler, Aucune instance à laquelle s’adresser. Aucun recours. Aucune aide, aucune solidarité à attendre, aucun espoir. Rien. La soumission à la loi du mâle est immémoriale, pourquoi ça changerait ? Si tu en es capable, tu fais un livre. Sinon tu te débrouilles. C’est comme ça. Ce message est d’abord profondément de droite. Le "c’est comme ça", c’est la plus pure définition de la droite (la définition de la gauche étant par exemple "et si ça pouvait être autrement ?").

      Comme le dit très bien Clémentine Autain, si nous aspirons à être sujets de nos vies, c’est précisément pour que ce ne soit plus « comme ça ». Le point de vue politique est celui qui n’accepte pas la résignation et qui, loin de laisser chaque femme se débrouiller seule avec le violeur, entend fonder une réponse collective". Au moins, le "c’est comme ça" est-il cohérent avec la récente évolution vallso-macronienne d’Angot.

      Mais le "c’est comme ça" est surtout profondément incivique. Le harcèlement sexuel est puni par la loi. Non, le crime organisé, c’est pas "comme ça". La haine raciale, c’est pas "comme ça". La torture, c’est pas "comme ça". La fraude fiscale, c’est pas "comme ça". Il y a des lois nationales, des lois de la guerre, du droit international. La mission de la télévision publique est-elle d’en proclamer l’inefficacité radicale et absolue ? Le CSA a été saisi par le gouvernement. A lui de dire si la télé, "c’est comme ça".

      http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20171003.OBS5457/le-on-se-debrouille-c-est-comme-ca-d-angot-profondement-inciviq

    • Pour celleux qu’auraient pas compris, je conseille de passer en mode essorage rapide sur RTL.
      http://www.rtl.fr/emission/les-grosses-tetes

      N°1 en France, RTL affiche une audience confortable de 12,2% avec une durée d’écoute élevée de 2H25 en moyenne, faisant mentir ceux qui prédisaient la chute de la maison de la Rue Bayard avec le vieillissement de son auditoire. Le meilleur exemple de sa recette gagnante est le rajeunissement des « Grosses Têtes » qui se sont appuyées sur l’arrivée de Laurent #Ruquier pour renouveler avec succès la formule de l’émission culte de Philippe Bouvard.

      Pas de doute, on est bien en France !

  • Jeux Olympiques : Laura Flessel
    Un niveau BTS tourisme qui affirme que les JO créeront 250000 emplois
    À moins qu’on ne lui ait soufflé
    Femme de paille ?
    Très difficile de trouver des informations sur son niveau scolaire.

    A part l’escrime.....
    Peut-être devrions-nous nous poser des questions ?
    Serait-ce un gouvernement de vitrine ?

    #CGT #PRCF
    #Frexit sortie de l’ #UE de l’ #Euro et de l’ #OTAN avec @François Asselineau et L’ #UPR

    http://www.europe1.fr/politique/ce-quil-faut-savoir-sur-laura-flessel-la-nouvelle-ministre-des-sports-333339

    Les 250 000 emplois ici
    http://www.rtl.fr/actu/politique/paris-2024-on-est-parti-sur-250-000-emplois-annonce-laura-flessel-sur-rtl-779008

  • Santé : le gouvernement souhaite rembourser certains soins à 100%
    http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/sante-le-gouvernement-souhaite-rembourser-certains-soins-a-100-7789776823

    Aujourd’hui, le projet est seulement en cours d’élaboration, mais il s’agirait d’ores-et-déjà d’instaurer un « panier de soins » comprenant spécifiquement les soins remboursables à 100%. Une mesure qui coûterait près de 4,5 milliards d’euros par an, soit le montant dont s’acquittent chaque année les Français pour acquérir une paire de lunettes - 1,5 milliard d’euros - des audioprothèses - 460 millions d’euros - et pour avoir accès aux soins dentaires - 2,4 milliards d’euros.

    C’est chelou : c’est la première fois que j’ai l’impression que ces gus ont l’intention de faire quelque chose de vraiment bien… mais je ne peux pas m’empêcher que c’est sûrement pour mieux préparer une nouvelle saloperie…
    #santé #remboursement #optique #dentaire

  • Une troisième femme accuse Roman Polanski d’agression sexuelle
    http://www.rtl.fr/actu/international/une-troisieme-femme-accuse-roman-polanski-d-agression-sexuelle-7789728886

    ce mardi 15 août, une troisième femme est sortie de l’ombre pour accuser le réalisateur Roman Polanski d’agression sexuelle lorsqu’elle était mineure.

    On apprend qu’il y avait deux accusatrices de viol contre Polanski, personnellement je ne connaissait que Samantha Geimer pourtant :

    En 2010, l’actrice britannique Charlotte Lewis, également représentée par Gloria Allred, spécialisée dans les affaires d’agressions sexuelles, avait elle aussi déclaré que le réalisateur l’avait forcée à avoir une relation sexuelle lorsqu’elle avait 16 ans.

    Charlotte Lewis à été accusé de chantage par la press en 2010 au prétexte d’interview qu’elle avait donné à l’époque et dans lesquels elle affirmait avoir séduit Polanski.

    Au passage je relève le fait que RTL parle d’"agression sexuelle" alors qu’il s’agit de viol et prend la peine de rappelé la filmo de Polanski comme si on avait besoin d’une telle précision.

    #viol #culture_du_viol #pedo_viol #grand_homme

  • Le journal de 8h : Licenciés, des ex-salariés doivent rembourser le trop-perçu de leurs indemnités
    http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/le-journal-de-8h-licencies-des-ex-salaries-doivent-rembourser-le-trop-percu-de-l

    Leur usine a fermé il y a neuf ans. Le 20 juillet, des anciens salariés d’Ardennes Forge ont appris qu’ils allaient devoir rendre une partie des indemnités perçues lors de leur licenciement. Certains ex-employés vont devoir rembourser entre 6 000 et 24 000 euros, selon les personnes. Cela représente un montant de 470.000 euros au total. De l’argent que beaucoup avait déjà dépensé.

    La cour de cassation a définitivement confirmé le jugement d’appel malgré la condamnation au pénal de l’ancien dirigeant de l’entreprise. La caisse des garanties de salaires a réclamé aux 47 ex-salariés le trop perçu octroyé par les prud’hommes. Une situation inextricable selon Stéphane Chrétien, ancien représentant du personnel.

  • Proposition d’atelier mégèriste

    On manque de mots pour désigné les comportements de domination chez les hommes. Pour les femmes il ne manque pas de mots pour les insultés et on en invente toujours de nouveaux. Je pense en particulier aux récentes SWERF et TERF ( cc @tradfem ) qui servent à dévalorisé certaines féministes. Les comportement d’autonomie et liberté chez les femmes sont souvent tourné en insultes, l’exemple typique est le mot « salope ».

    Mais il n’y a pas de mot pour désigné un homme qui brutalise les prostituées, pas de mot pour un homme qui brutalise sa compagne, pas d’insulte pour les pères cogneurs et violeurs d’enfants, pas de mot pour désigner les hommes transphobes, pas de mot pour réprouvé les mecs grossophobes, pas de mots pour les hommes qui ne font jamais de cunilinugus et pourtant osent demander des pipes...

    il nous manque trop de mots important ! Il faut nommer les oppresseurs.

    Et c’est un exercice difficile car la violence et la cruauté sont valorisé chez les hommes alors que j’aimerais bien trouvé des mots qui puissent justement délégitimé la violence masculine.

    Du coup je me dit que seenthis serait le bon endroit pour se prêter à l’exercice.
    Voici quelques propositions dont certaines sont déjà connu sur seenthis :

    Phallosophe = hommes qui pontifie sur l’universalité mais toujours au masculin stricte.

    A partir du « Couillosaur » de Euterpe j’en avait fait une petite collection pour les machos à l’ancienne tout juste décongelé à la hibernatus :
    Dinophallosaurus, Bitosaurus, Pinosaurus, Ballochitherium, Machosaurus, Virilodon, Scrotumognathus, Chibropteryx, Phalloraptor, Prépucodactyle.
    Ils sont pas évidents à prononcé, le Scrotumognathus sous le coup de la colère je garantie pas le résultat... Mais je suis assez fière du chibropteryx ^^

    Un mec qui coupe la parole toujours aux femmes, on dirait aujoud’hui manterrompeur à partir de manterruping mais c’est pas bien tous ces anglicisme ca sonne mal et puis c’est bien trop gentil. Je propose un « exciseur de parole » pour marqué le coté sexiste et castrateur de la technique. Par exemple ; « Espèce de Scrotumognathus ! Arrête de m’exciser la parole ! »

    Anarcouille qui est une version mal polie de manarchistes qui viens d’outre atlantique.

    Machiste, macho je trouve que ca deviens galvaudé. Un jour de grande rage j’avais fusionné les insultes sexuelles misandres avec du vocabulaire antifasciste et ca avait été assez dévastateur. C’est l’idée que le machisme est une forme de fascisme. Voici ce que ca donne : « Mussolinien du gland, fasciste de la couille, nazi du kiki, Pinochien de la pine, stalinien de la prostate... » ca se décline en 50 nuances de brun.

    J’espère que ca vous inspirera et vous amusera aussi un peu et que je vais apprendre plein de nouveaux mots grâce à vous.

    #mégèrisme #vocabulaire #domination #langage #seenthis_atelier

    • un inconséquouillon (orthographe discutable :p) = homme cis-hétérosexuel qui ne prend pas sa part de responsabilité dans la contraception.

      les pornoracistes = consommateur de porno à stéréotypes racistes.

      Salopeur en réponse à salope à peut être du potentiel si il sort du tac-o-tac.

      ici quelques pistes de reflexions sur la manière de nommer les prostitueurs http://eleuthera.free.fr/html/157.htm

      Au 14° siècle, on les qualifiait en France de « putaniers », mot dont on trouve l’équivalent aujourd’hui dans l’espagnol putañero ; comme pute ou putain, ces mots viennent du mot latin qui a aussi donné puer, sentir mauvais ; c’est insister sur le caractère sale, répugnant, aux sens propre et figuré, attaché à la prostitution.

      Au début du XX° siècle, des féministes françaises ont suggéré un autre nom ; prostituée étant un participe passé, cela suppose l’existence d’un agent de l’action, celui dont la demande crée la prostitution : d’où leur proposition du nom « prostituant ».

      En Suède, le nom officiel est « acheteur de corps de femme ». Cette expression renseigne sur la nature de la transaction, même s’il s’agit d’une location plutôt que d’un achat ; elle n’a ni la brièveté si efficace du mot « pute », ni sa charge injurieuse.

      « Putanier » c’est pas mal je trouve.

      Je me suis rappelé les paroles d’une femme, aux États-Unis, qui avait réussi à sortir de la prostitution et qui avait trouvé du travail dans un restaurant Mac Donald. À quelqu’un lui disant : « Vous gagnez moins qu’avant ! », elle avait répondu : « La différence entre la prostitution et le Macdo, c’est que dans la prostitution c’est moi qui étais la viande. »

      C’est pourquoi je propose le nom viandard.

      En français, le suffixe –ard est péjoratif, par exemple dans criard, bavard, flemmard, traînard, tocard, etc., avec souvent une idée de grossièreté et de brutalité, comme dans soudard, charognard ou salopard.

      Viandard dans ce contexte je suis pas fan. D’une a cause du #virilo-carnisme ca peut être retourné en positif. Les prostitueurs peuvent eux même s’entre félicités d’être des viandards. Des putier, ou putanier c’est deja moins valorisant. Comme les hommes ont une légitimité dans l’usage de la violence et que la viande est un attribut de force viril dire viandard, en patriarchie c’est un compliment. Pour des féministes vegé c’est une insulte mais je trouve que dans le contexte de la prostitution ca renvoie les femmes prostitues à des non-humains et c’est pas une bonne idée. A base de « putanier » il pourrait y avoir « putifieur ». « Putier » à l’aventage d’être bref et simple. « fils de putier » peut avantageusement remplacé « fils de pute » et remettre la crasse du coté ou elle se trouve, cad chez le prostitueur et non la prostituée.

    • C’est un atelier à moi toute seule :P
      Par rapport à « putañero » ca me fait pensé que ca serait bien de voire si il y a des mots dans d’autres langues que l’anglais (y en a marre de l’anglais partout) qui pourraient servir d’inspiration. Je suis seulement francophone et à peine francographe alors si vous êtes polygolttes ou polygraphes votre science est la bienvenue. Là je pense en particulier à @simplicissimus Et @reka si tu connais des mots en norvegien, tu es le bienvenu aussi.

    • Dans le glossaire de l’argot de la prostitution que j’ai trouvé là et qui à l’air de daté pas mal http://dona-rodrigue.eklablog.com/petit-glossaire-de-la-prostitution-l-argot-de-paris-des-mais

      on trouve Viandards et Bidochards mais dans la prostitution ca veux dire « recruteur de prostituées » ou « placeur » dans le glossaire.
      Les prostitueurs on trouve : ALPHONSE, ARTHUR, ANGLAIS, BRANQUIGNOLE, CAVE, CLILLE, GANDIN, GODICHE(féminisation dans l’insulte classique de la misogynie française), MICHÉ, MICHET, MICHETON, MILORD, MONSIEUR, PAILLASSON (client irrégulier), PANA , PANAILLEUX (mauvais payeur vieux et moche), PANTE, SOUPEUR,
      ou des euphémismes hallucianants :
      « AMANT (ou AMI) DE COEUR »
      C’est bien gentil tout ca, mais faut vraiment des mots plus équilibrés dans ce domaine.
      J’ai sorti tous les synonymes de « client » de la liste mais j’ai du voire tous les synonymes de prostituée au passage et c’est l’arche de Noée au grand complet. On a le droit en bonus au registre de la viande, du mobilier, du sac. Eurk !

      autre liste de synonymes patriarcaux pour client :
      http://www.languefrancaise.net/Synonyme/1472

    • Merci pour ta proposition @parpaing

      mais beauf ca viens de « beau-frère » non ? wikipédia me donne raison, https://fr.wikipedia.org/wiki/Beauf du coup ca doit etre un peu comme les « belles-mères ». Dans le sens que dans le mariage traditionnellement les femmes doivent coupé leurs liens avec leur famille et devenir membre de la famille de leur époux jusqu’a perdre leur nom. Belles-mères et beaux-frères peuvent constitué un obstacle à la domination du nouveau propriétaire de l’épouse qui a fait le contrat avec l’ancien propriétaire, le père.
      Je reconnait que cette analyse est assez tatillonne et que beauf doit pas souvent faire pensé à « beau-frère » mais c’est une insulte qui sert la domination masculine en brisant les liens familiaux des femmes.

      sur les belles-mères je conseil ceci ; https://seenthis.net/messages/555059

    • Une première contribution, très classique pour la Norvège : se dit généralement d’un salopard, mais aussi par extesion d’un mec qui abuse de sa position de mec pour s’imposer, imposer ses idées par la force, qu’il est un « drittsekk », littéralement, un « sac de merde ». Insulte qui s’adresse exclusivement aux hommes. Jamais entendu une version féminine en 22 ans de Norbège. Je cherche d’autres expression pour compléter !

    • Couillard pourrait remplacer connard dont la racine est un attribut féminin, ce qui est un peu contradictoire.
      « Couillard » en recentrant sur le masculin dit bien la bêtise à base testostérone.
      Dans le même registre « couillerie » pourrait utilement remplacer « connerie ».

    • oui @vazi ca marche aussi avec « biterie » "bitard". On peu même les utilisé au féminin pour changer des « connasses » on pourrait dire « bitardes » ou « couillardes ». Dans la même veine on doit pouvoir faire « zobard » et « zoberie » et j’utilise parfois « scrotumard ». Les dérivés sur la prostate sont possibles aussi, j’ai du dire « atrophiés de la prostate » en certaines occasions !

      au passage je pense à « Nombrileux de la prostate » et « egoprostateux » pour les hommes trop androcentrés.

    • pignouf pourrait s’orthographier différemment, je vois aussi des mots pour prévenir les copines, on les utilise déjà en langage courant, du style « ah non, pas lui, au secours » qui donnerait un paluidegage ou un preda_en_vue

    • Peut être predatueur pour aggravé le côté sanguinair. Ca me fait pensé aussî au « mâle-alphisme » que j’utilise souvent ( espece de mâle-alphiste) et m’arrive de dire « le kiki de tous les kikis » pour me moquer de ceux qui veulent etre au sommet de la hiérarchie virile. Ca renvoie aussî a un côté puerile du truc avec un petit bonus générationel.

      Dit donc il y a une super contribution qui as disparu ! C’est @koldobika ou @vanderling je me rappel plus mais c’est dommage c’était super interessant.

      Tout Ca me donne envie de faire des guides de megèrisme. Je commence à y réfléchir serieusement.
      Mégèrisme vol1 : le language des oiseaux

    • "le ridicule ne tue pas, sauf les machos" peut etre
      ca me fait pensé à un atelier de proverbes mégèristes !
      Je pourrait utiliser : "Quand le phallosophe montre la lune, on ne voie que son égo qui nous gâche le paysage"

      ok @vanderling merci pour ta précision. Dans la proposition de @koldobika il y avait "puteux" qui etait bien efficace. Pour répondre à "ta mère la pute" - "ton père le puteux" ca le fait


      edit - hier sur le site https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com je suis tombé sur « Toutes les femmes sont discriminées sauf la mienne »
      https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/indispensable
      Je trouve la formule assez simple et efficace. On pourrait dire "Ah encore un sauf-la-mienne" ou "Ce mec est un sauf-la-mienne" et si on demande une explication il suffit de donner la version longue « C’est un mec convainque que toutes les femmes sont discriminées sauf la sienne ». Ca peu se décliné en "sauflamiens" pour désigné ce courant de pensée mais c’est assez tordu et difficile à comprendre. "J’en peux plus des sauflamiens !"

    • « Violophiles » pour les promoteur·ice·s de la culture du viol. Ca m’arrive de dire aussi « les amis du viol » ou « l’amical des violeurs » dans la même veine. Ca peut être utilisé aussi pour désigner un texte, un propos « Ce texte est violophile » "Ce que tu dit est violophile".

      « Couillocentrisme » : androcentrisme

    • (je remets le comm précédent)
      En espagnol courant (langue encore plus machiste que le français) on utilise toujours le mot putero mais c’est pas forcément dénigrant (par exemple chez ceux qui assument voire revendiquent le truc).
      En français je proposerais puteux. ça sonne comme péteux et ça évoque des choses communes, dans ce cas plus particulièrement focalisées sur le fait d’être prostitueur. Putanier me semble un peu moins parlant.

      Exciseur de parole je trouve que c’est vraiment bien vu.

      Pouffion : version masculine de pouffiasse, avec supplément gros con. « N’importe quel connard rougi à l’alcool, chauve à gros bide et look pourri, qui se permet des réflexions sur le physique des filles » (Despentes)

      Par chez moi on emploie le terme biboule pour dire rugbyman bas de gamme, et par extension bas-du-front bagarreur machiste. (ça sonne d’ailleurs un peu comme bilboquet, dont le seul et unique but est de mettre la tige dans le trou)

    • Il faudrait également un terme pour les gros boulets qui le sont par machisme et inconscience de classe : s’étaler sur l’espace vital des autres (surtout si les autres sont des femmes / des pauvres), empiéter sur leur flux de paroles, accaparer leur temps, ne pas avoir la moindre conscience de sa pénibilité ambulante. Je n’ai pas de terme satisfaisant pour l’instant.

    • Par rapport à l’insulte « beauf » j’ai trouvé ce texte qui en parle un peu et montre l’aspect classiste de cette insulte dont je n’avais pas parlé plus haut.
      http://simonae.fr/au-quotidien/societe/expliquez-moi-le-mepris-de-classe-ordinaire

      L’insulte « beauf » à été inventé par un homme (Cabu) et il me semble qu’elle traduit l’idée que le frère de l’épouse d’un homme est d’une classe sociale inférieure à celle de cet homme, puisque les hommes en patriarchie se marient avec des femmes qui sont en situation d’infériorité vis à vis d’eux. Du coup le beau frère est forcement vu comme « vulgaire », « commun », « grossier », qualificatifs habituels qu’on donne aux classes sociales inférieures.
      Il y a aussi l’idée que le beau-frère est un macho, contrairement à celui qui le désigne comme « beauf » et du coup c’est assez « sauflamien » comme insulte. « toutes les femmes sont oppressées, sauf la mienne » puisque beauf implique l’idée que « mon beauf-frère est un macho, contrairement à moi qui ne le suis pas ».

      Du coup « beauf » c’est une insulte classiste qui repose sur une base culturelle sexiste. Il faudrait pouvoir l’inverser et se moquer de ce mec qui s’est marié avec une femme d’une classe inférieur à lui pour dominer confortablement et qui se moque de la famille de sa compagne avec une condescendance bourgeoise qui marque et renforce son propre pouvoir de phallocrate.
      –---

      Par rapport à « Salopeur » dont j’ai parlé plus haut. Il pourrait y avoir aussi les « salopistes » = celleux qui croient que les salopes existent, qui adhérent à l’idée que les femmes sont souillées par et dans la sexualité.

      –---
      Sur les gonades - les gonades contrairement aux couilles, tout le monde en possède. Toutes les expressions à base de couilles peuvent être avantageusement neutralisées grâce aux gonades.
      « avoir des couilles » - « avoir des gonades »
      « casse-couilles » - « casse-gonades »
      "être couillus" - « être gonadé·e·s »...
      Perso je préfère les gonades aux versions féminisées du style « avoir du clit » pour dire « avoir des couilles » que j’ai vu utilisé quelques fois comme par exemple ici :
      https://twitter.com/bmariolle/status/734451772035633152

      Les expressions à base de gonades sont utilisées par pas mal de féministes par exemple : https://fr-fr.facebook.com/madmoiZelle/posts/10152898743101600

      Le relou au paquet de bonbons, la relou qui se pose devant toi dans une salle vide, le casse-gonades qui téléphone... Ensemble, avec Le Fossoyeur de Films, luttons contre les incivilités au cinéma !

      –----

      pour les hommes qui ne font jamais de cunilinugus et pourtant osent demander des pipes je propose : cunnipingres, clitoradins, avars sexuels.

    • Humaniste nibardophile = se dit des hommes qui sont incapables de pensé au groupe des femmes de manière politique et n’envisagent les femmes qu’en rapport à leur désir d’hommes cis hétérosexuels.
      Pour les exemples voire ici : https://seenthis.net/messages/609492 et là : https://seenthis.net/messages/582085
      https://seenthis.net/messages/584293

      #humaniste_nibardophile

      Humanisme priapique c’est pas mal aussi comme équivalant plus polie.

    • Faire des équivalent feminin aux termes masculins c’est vrai que c’est pas le degrés ultime du meilleur qu’on puisse faire. Mais Par rapport à la possible érotisation par les hommes, de ce côté la tout est récupérable par la libido patriarcale et je suis sur que la castration aussi.
      Sans vouloir defendre la vifle a tout prix, la vifle entre en opposition avec les pratiques de chirurgie dite esthétique qui éradiquent tout ce qui dépasse des vulves. On ne peu vifler qu’avec une chatte épanouie.
      Il y a un double contraire comme d’habitude, on ne peu pas se servir des armes des oppresseurs pour les retourné contre eux, et on ne peu pas ne pas s’en servir.
      Vifle pour moi c’est de la même famille de mots que zoberie et biterie a la place de connerie. Une simple féminisation sans remise en cause du concept d’injure sexuel. Je préfère comme toi les mots qui vont plus loin mais j’aime bien quand même ceux qui sont un debut de commencement de lutte.

      Et pour le dégoût que la tête dans une vulve ne provoquerait que chez les gay je trouve que tu oublie un peu vite tous ces cunnipingres qui sont tout à fait heteros mais ne veulent voire nos vulves qu’ épilées, rasées, excisées par labioplastie ...

    • Comme toi bifle et vifle j’utilise peu mais Ca m’arrive de dire « con, conne, connerie, connard.. » et je l’entend souvent meme de gens pas forcément grossiers.
      J’entend aussi énormément de gens dire « enculé » ou « fils de pute » par exemple vis à vis de Macron. Ca m’avais d’ailleur valu ma première embrouille avec lldemars qui voulait continuer à dire enculé et fils de pute aux flics sans que ses sœurs et freres de lutte encule.e.s et pute n’aient rien a en dire.

    • Après une discution avec @fsoulabaille j’ai quelques ajouts à faire mais qui ne sont pas forcement des insultes.
      C’est par rapport aux expressions sur la sexualité hétéro-cis-patriarcale : pénétration et préliminaires.
      Plutôt que pénétration on devrais parlé d’enveloppement. L’enveloppement donne l’avantage de l’action aux femmes puisque ce sont elles qui enveloppent et les hommes qui sont enveloppés. Ca renverse le coté actif-passif de la sexualité traditionnelle puisque c’est plus pénétrant-pénétréE mais enveloppantE-enveloppé bien que la pratique reste la même. Bon au niveau de l’insulte les application sont limitées. Je pense pas qu’un « va te faire envelloppé » soit d’un impacte redoutable.

      Pour les préliminaires, qui veulent dire « préliminaire à l’éjaculation d’un penis consécutif à un ramonage de vagin », on devrais dire « primaire » et « secondaire ». Comme ca on reste sur l’idée du deux temps 1 et 2, mais on renverse l’équilibre des points de vue. Si la jouissance des femmes est totalement superflue pour les patriarcaux qui traitent ca comme un préliminaire, du point de vue des femmes l’orgasme masculin est vraiment secondaire voire un cauchemar si il t’engrosse alors que toi tu veut pas de gosse.

      Au fait, pénétration à la même origine que Penis en latin
      https://fr.wiktionary.org/wiki/penus#la

      Pour illustré cette notion de passivité associé aux femmes et à leur impacte, je viens de tombé sur cette brève :
      http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/sexisme-les-stereotypes-de-genre-ancres-des-l-age-de-10-ans-selon-une-etude-7790

      Elle souligne par exemple que les stéréotypes de genre sur une certaine passivité féminine peuvent encourager les abus. Ce type de stéréotypes « fait courir un grand risque aux filles de quitter l’école précocement, de subir des violences physiques ou sexuelles, de se marier ou avoir un enfant précocement, être infectée par le VIH ou d’autres maladies sexuellement transmissibles », selon l’étude.

      Les garçons de leur côté sont encouragés par ce type de stéréotypes à passer du temps en dehors de la maison, sans surveillance, afin d’explorer le monde. Ils souffrent aussi des stéréotypes selon lesquels ils sont physiquement forts et indépendants, ce qui peut les pousser à se montrer violents ou à consommer des drogues.

      –----
      Cette idée d’enveloppement n’est pas parfaite, ca m’évoque la métaphore du fourreau et de l’épée qui a par exemple servie à Voltaire pour nier totalement la notion de viol.
      https://books.google.fr/books?id=xzITAAAAQAAJ&pg=PA170&lpg=PA170&dq=voltaire+viol+fourreau+%C3%
      Même si Voltaire se défausse à demi dans une note, disant qu’il fesait une blague et reconnaissant que si les hommes sont plusieurs et armés c’est possible que le viol existe et dans ce cas il doit être condamné. Par contre il enfonce le clou en disant qu’un homme seul ne peu pas vraiment violer sans arme.

      #grand_homme

    • Merci @fsoulabaille j’en suis assez contente, c’est un mâle très rependu. J’ai hâte qu’il soit répertorié aux espèces disparus.

      J’en profite pour placé cette citation de Michel Colucci, dit Coluche :

      Il n’y a pas de femmes frigides, il n’y a que des mauvaises langues.

    • Les virilistes sont pas si difficile à atteindre. Pour en avoir chatouillé pas mal sur seenthis je sais qu’ils sont très chatouilleux et que leur dire bitard ca leur fait de la peine dans leurs petits coeur plein de testosterone.

      Mais c’est vrai que eux mêmes peuvent se vanter d’être des quetards. Par exemple en cherchant dans l’argot de la prostitution, j’ai découvert que les recruteurs de prostitués s’appelent entre eux les viandards et les bouchers.

      Ce matin en lisant un texte de Titou Lecoq
      http://www.slate.fr/story/151880/masculin-emporte-toujours-feminin

      le point médian pour des insultes, j’adore, « les abruti·e·s », « les connard·asse·s » –ce qui ouvre la possibilité à la création du mot « connardasse », qui lui-même pourrait engendrer « connardard ».

      Connardasse et connardard ca à l’aventage du neutre mais au niveau éthymologique ca dit toujours que le con c’est pas bien. J’aurais plutot dit bitardasse ou bitardard qui fonctionne aussi très bien et la bite fait quant même beaucoup plus de dégats que le con. Bon l’idée du neutre en insulte c’est si on insulte un collectif, ou alors si on insulte une personne neutre au niveau du genre ou si on insulte une personne sans connaitre son genre ce qui est quant même rare. Si j’insulte un homme j’ai pas besoin d’utilisé de neutre et pareil pour une femme. Du coup même si c’est rigolo les insultes avec point médian ou compressé, les applications me semblent rares.

    • Hommerie,

      Hommerie, subst. fém.Bassesse, corruption de l’homme ; ses manifestations. − Crois-moi, Jacqueline, nous partirons parmi les anges. Ma Jacqueline, plus d’hommeries !... Tu échapperas à cette noire succession des péchés, des crimes (La Varende, Homme aux gants,1943, p. 394).

      Celui là c’est déjà du français. Le mot semble plus commun au Quebec qu’en France.

      ici quelques définitions ( courtoisie, galanterie, ravir, femme) qui peuvent servir ;
      https://seenthis.net/messages/647307#message647611

    • Quelques définitions du Wickedary de Mary Daly
      http://hypathie.blogspot.fr/2018/01/quelques-definitions-du-wickedary-de.html
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      Rapport sur les injures sexistes ; https://inhesj.fr/sites/default/files/ondrp_files/publications/pdf/ga_47_0.PDF

      Pour chaque age de la vie des femmes et chaque lieu associé les hommes ont leurs insultes sexistes specifiques.
      Le rapport ne parle pas des injures en milieu scolaire, je les ajoutent.

      de 3 à 14 ans : harcelement scolaire - les filles sont jugées inférieurs. - Injure typique : fifille, chipie...
      de 14 à 30 ans : harcelement de rue - sexualisation et injonction à obeir aux hommes et retour au domicile - Injure typique = pute, salope.
      de 30 à 60 ans : harcelement au travail - mise en cause des compétences, mise à distance - silenciation et invisibilation en vue d’un retour au domicile - injure typique = « elle va la fermé celle là ! »
      à 60 ans : harcelement domestique - avilissement de la personne en lien a son age et son physique - injonction au silence et à l’invisibilité - vu que la femme est au foyer il lui reste plus qu’a disparaitre et crever en silence. - injure typique : vieille sorcière, vieille folle.
      Post-mortem : en fait ca s’arrete même pas à la mort, puisque les femmes sont effacées de l’histoire et des mémoires. On attribut leur travail à des hommes, on efface leur nom via le mariage, on fabrique une légende noire...

    • Mais non @tintin tu fait ton effet car je savait pas que l’hommerie était dans le dico. Je préfère utiliser « hommerie » à la place de « bêtise & bestialité » depuis un moment. Je l’avais trouvé dans la planète sauvage de Laloup-Topor via la réplique ; « Terre, va à l’hommerie ».
      J’ai aussi « hommanisme/hommaniste » pour celleux qui me disent qu’ils sont pas féministes mais humanistes.
      Et pour les couvents c’est vrai qu’il y reste des hommes puisque les religieuses doivent se coltiné des prêtres (et les viols qui vont avec eux) pour faire leurs rituels pseudo-cannibales.

  • L’Après FN après le Débat présidentiel - RTL
    http://www.rtl.fr/actu/politique/debat-presidentielle-deception-au-fn-apres-la-prestation-de-marine-le-pen-778839

    Beaucoup pensent déjà à la suite. Et d’abord à l’avenir de Marine Le Pen comme chef de file de l’opposition si Emmanuel Macron l’emporte, et comme candidate naturelle de son parti politique pour la présidentielle. Avec l’âge de Macron, avec la fin de Sarkozy, de Juppé, de Fillon et des autres, et ses deux candidatures, elle va rester comme la seule « ancienne » dans le paysage, s’inquiétait un conseiller, craignant que le manque de sérieux supposé de la candidate mercredi soir n’ait fait des Républicains les grands gagnants de cette soirée télévisée.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere