• Un nouveau virus géant, âgé de plus de 30 000 ans, découvert en Sibérie
    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/03/04/un-nouveau-virus-geant-age-de-plus-de-30-000-ans-decouvert-en-siberie_437701

    Un nouveau type de virus géant a survécu plus de 30 000 ans à la congélation, dans une couche de permafrost sibérien contemporaine de l’extinction de l’homme de Neandertal, selon une étude publiée dans les comptes rendus de l’académie des sciences américaines, les PNAS, lundi 2 mars.
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    Hormis la fonte des glaces, susceptible de libérer des pathogènes, la région de Chukotka, d’où provient ce virus géant, abrite en effet de grandes réserves de pétrole, de gaz naturel, de charbon, d’or et de tungstène. « En creusant pour trouver du pétrole ou du gaz, des hommes pourront bien involontairement entrer en contact avec des microbes, (...) être contaminés et devenir des vecteurs », disent aussi les chercheurs dans Le Figaro.

    La possibilité d’une réémergence de virus considérés comme éradiqués à partir de ce grand frigo qu’est le permafrost ne relève donc plus d’un scénario de science-fiction, estime M. Claverie. Celui de la variole par exemple, qui a sévi jadis en Sibérie, se multiplie de façon similaire aux Pithovirus, et pourrait toujours exister sous terre. Récemment, c’est un nouveau parasite protozoaire séquéstré par la glace qui a émergé, selon Le Figaro, et a affecté otaries, morses et ours de l’Arctique au Canada.

    #Tchoukotka

    • Dans Nature

      Giant virus resurrected from 30,000-year-old ice : Nature News & Comment
      http://www.nature.com/news/giant-virus-resurrected-from-30-000-year-old-ice-1.14801

      Evolutionary biologists Jean-Michel Claverie and Chantal Abergel, the husband-and-wife team at Aix-Marseille University in France who led the work, named it Pithovirus sibericum, inspired by the Greek word ’pithos’ for the large container used by the ancient Greeks to store wine and food. “We’re French, so we had to put wine in the story,” says Claverie.

      Pithovirus has a ‘cork’ with a honeycomb structure capping its opening (see electron-microscope image). It copies itself by building replication ‘factories’ in its host’s cytoplasm, rather than by taking over the nucleus, as most viruses do. Only one-third of its proteins bear any similarity to those of other viruses. And, to the team’s surprise, its genome is much smaller than those of the Pandoraviruses, despite its larger size.

      That huge particle is basically empty,” says Claverie. “We thought it was a property of viruses that they pack DNA extremely tightly into the smallest particle possible, but this guy is 150 times less compacted than any bacteriophage [viruses that infect bacteria]. We don’t understand anything anymore!

      Although giant viruses almost always target amoebae, Christelle Desnues, a virologist at the French National Centre for Scientific Research in Marseilles, last year discovered5 signs that another giant virus, Marseillevirus, had infected an 11-month-old boy.