• Excellent article expliquant pourquoi #Google_Code vient de fermer alors que #Github se porte très bien. C’est parce que Github encourage la coopération et le travail en commun.

    À l’heure où le logiciel libre fait l’objet de nombreuses attaques, présentant ses développeurs comme un ramassis de psychopathes et expliquant que le logiciel privateur serait un monde plus sympa, c’est un excellent rappel.

    http://blog.erratasec.com/2015/03/github-won-because-its-social-media.html

    #développement_logiciel #social_coding #logiciel_libre

  • « Pourquoi j’ai choisi de faire de l’informatique alors que les autres filles ont choisi de ne pas en faire »

    https://medium.com/@Sianay_/pourquoi-j-ai-choisi-de-faire-de-l-informatique-et-pas-les-autres-filles-a04

    Très bel éloge des techniciens, de la technique, et du plus beau métier du monde. Zéro minauderie « mais on peut programmer en restant féminine ».

    #informatique #féminisme

    • J’aime la conclusion qui ouvre et qui donne envie de l’imprimer et diffuser

      Evidemment je ne dis pas non plus faites de l’informatique parce qu’il faut en faire, je dis osez faire ce qui pour vous vous semble impossible, improbable, dérangeant. N’ayez pas peur de l’inconnu, ne vous occupez pas de ce que les autres pensent car les vrais obstacles sont les barrières que l’on se met à soi même. Et c’est tout autant valable pour tous les autres métiers où le sexe opposé est en infériorité numérique. Ce n’est pas parce que les autres n’y vont pas, que vous n’êtes pas fait pour ça, que vous n’en êtes pas capable.

    • les vrais obstacles sont les barrières que l’on se met à soi même

      La formulation est clairement trop forte : c’est UN des obstacles, mais c’est loin d’être le seul, et pas forcément le plus bloquant pour les femmes. C’est-à-dire que même quand elles n’ont pas cette barrière, elles peuvent parfaitement être bloquée ensuite.

    • Moi qui en ait fait, je ne conseillerais à personne de « faire de l’informatique »...

      Autrement dit : J’ai trouvé une façon (plutôt valorisante et en phase avec mes capacités) de prendre place dans cette société à une époque où je me posais moins de question à son sujet. Je sais maintenant que l’activité que je mène s’inscrit dans un domaine qui présente une grande propension à produire fondamentalement de la nuisance

    • @RastaPopoulos : nan, clairement, ce n’est pas le seul obstacle. Si je n’ai pas fait certaines études, d’ingénieure plus précisément, c’est parce que je n’avais aucune envie de me retrouver dans un contexte non-mixte, à faire constamment face au sexisme. J’ai choisi d’autres études, sans m’empêcher de faire ce que j’avais envie de faire, dont de l’informatique, entre autres, parfois à côté, par des chemins de traverse…

      Savoir ce que l’on veut, le faire, et savoir ne pas s’exposer inutilement.

      Le sexisme d’un milieu ne se résume pas à « des barrières que l’on se mettrait à soi-même ». Ça me rappelle ces initiatives pseudo-féministes invitant les girls à « briser leur plafond de verre intérieur », occultant complètement que c’est avant tout un phénomène socio, qui leur est extérieur, indépendant de leur volonté… Bref, encore et toujours des injonctions aux femmes, sans questionner les mécanismes d’exclusion du groupe social. Rien ne change.

      #RoleModel

    • En même temps quand on lit ce qu’elle dit sur la sociologie et son expérience à la fac, pas étonnant qu’elle en arrive à un discours typiquement libéral sur le choix individuel et le « bouge toi le cul tu y arriveras ». Ceci étant, je pense qu’il y a toujours quelque chose de positif à montrer que c’est possible.
      Par contre, étant développeur, je n’ai jamais ressenti cette honte dont l’auteure parle à dire ce que je faisais (parce que je suis un homme ?), je n’ai jamais pensé que mon métier pouvait être mal perçu, même s’il est clair que la plupart des gens ne comprennent absolument rien à ce que je fais.

    • Ça reste un témoignage très positif, à la fois parce qu’il dit d’oser faire ce qu’on a envie (ce que pointe @ben), et parce qu’il dit la passion de ce métier (ce que pointe @stephane).

      Ça en fait un bon « role model », de ces (trop rares) meufs, exemplaires, qu’on met en avant (à raison) pour « attirer davantage de filles » dans ce secteur. Au risque d’en faire une femme alibi, un arbre qui cache la forêt.

      Car s’arrêter à ça laisse croire qu’il suffit de… vouloir, oser, etc. et masque le problème du milieu, systémique, imperméable à la volonté individuelle. La bonne question n’est pas « pourquoi si peu de filles font ce choix ? » mais pourquoi « tant de filles sont écartées de cette voie ? »
      Ce qu’elle évoque un peu :

      Cette peur, je l’ai ressentie, je la ressens encore. La peur de ne jamais être à la hauteur, l’obligation de se justifier d’être là, de devoir prouver systématiquement aux autres ses compétences. Parfois, c’est l’impression de les entendre penser « la pauvre elle s’est égarée » parfois c’est « on va la ménager parce que c’est une fille ». Et l’exclusion est bien réelle même si pas intentionnelle, comme si je n’allais pas comprendre après tout. C’est simple à la fin de la première année de DUT, la moitié des filles avaient déjà abandonné et nous étions 6, 6 sur une centaine d’étudiants. Et personnellement au milieu du premier semestre mes notes étaient limites, sûrement du à gros manque de confiance en moi dans ce nouvel environnement. La responsable d’année m’avait pratiquement incité à trouver un plan de secours.

      Bref : pression sociale, exclusion, discrimination (quand bien même positive), découragement de la part responsables, etc.
      comme dans tant d’autres témoignages de meufs in tech. Syndrome de l’imposteure et manque de confiance en soi ne sont que des conséquences, non des causes.

      Sa conclusion est intéressante, en ce qu’elle priorise bien :

      Enfin, si j’avais un conseil à donner à ceux qui se demandent comment on pourrait attirer d’avantage de filles, il se résumerait en trois points :
      1. Leur donner envie d’y aller
      2. Leur donner envie d’y rester
      3. Leur faire comprendre qu’elles peuvent y arriver

      Les deux premiers points s’adressent bien au milieu : que celui-ci soit plus attractif, accueillant et inclusif.

    • @0gust1 Ah, ça dépend du secteur ? Si oui, deux questions :

      1) Si l’informatique et le bâtiment sont particulièrement horribles, quel(s) secteur(s) sont au contraire accueillants et inclusifs ? L’armée ? http://www.liberation.fr/societe/2014/03/11/en-france-l-armee-est-plus-feminisee-que-l-informatique_986348

      2) Qu’est-ce qui fait que, dans ces secteurs plus accueillants et inclusifs, les hommes « donnent du pouvoir aux femmes » (pour citer une pub récente) ?

    • Ben oui ça dépend du secteur, et dans les deux sens d’ailleurs (je pense aux assistants maternels ou sages-femmes hommes...). En fait il faut aussi se poser la question (qui a déjà été posée en d’autres endroits) de pourquoi le secteur l’informatique a peu à peu exclu/rebuté les femmes, puisque si je ne me trompe pas, il y en avait bien plus (au moins proportionnellement) dans les années 80, alors qu’aujourd’hui comme tu le signales @stephane on en arrive à une armée qui sait mieux intégrer les femmes que le secteur informatique...

    • 1) au débotté, le marketing, le graphisme, etc... ?

      2) La proportion, déjà. Dans un milieu exclusivement masculin, on tourne vite à l’humour graveleux, de vestiaire, de corps de garde etc... et franchement, c’est agressif pour une fille.

    • C’est dans le développement libre qu’il ne reste plus que 2% de femmes, dans le secteur privé de l’informatique, elles sont encore 8%. Pour ma part, en tant que femme faisant de l’informatique, je me suis sortie du secteur privé en 2001, pour des questions de philosophie mais aussi de genre.
      – Secteur de la post production numérique avec des contrats d’intermittents spectacles et culturellement, une organisation hiérarchisée issue de l’armée.
      – Sans cesse faire de la veille et apprendre de nouveaux logiciels, anticiper les évolutions numériques, passionnant mais fatiguant sur du long terme, devoir prouver qu’on est toujours au top, rentable et surtout, meilleure qu’un homme, sur tous les fronts.
      – Dans une société qui forme dès le berceau à l’informatique, ce sont essentiellement les garçons qui en profitent, on comprend vite que si on ne se fait pas un nom, on ne fait pas long feu car les jeunes arrivent avec des compétences plus élevées chaque fois.
      – Secteur attractif oblige, avec gros turn-over, les nouveaux arrivants se bousculaient et étaient prêts à être payés cinq fois moins (voire pas du tout) pour y rentrer, la concurrence y était féroce et sans pitié, je me suis souvent fâchée pour le manque de droiture et d’humanité qui régnaient.
      – On ne me proposait pas de poste plus intéressant que derrière une machine, les hommes bloquaient les postes de chefs de projet.
      – D’autre part, ayant eu un enfant, je ne voulais plus travailler 14h par jour ou parfois ne dormir que 5 heures et j’ai beaucoup de copines qui ont cessé pour les mêmes raisons.

      Je bosse depuis pour le web et en open source, pendant plus de 6 ans sur le réseau j’ai été anonyme ou me faisait passer pour un homme, pour me protéger. Mais je vois se profiler les mêmes choses qui m’ont fait fuir, comme si le monde du travail déteignait méchamment sur le libre, avec des égos surdimensionnés et un certain manque de bienveillance. Inutile de réécrire mon post où je parle d’une ambiance de rugbymen ou de marine marchande qui s’ignore. Une femme à bord, à part celle du capitaine (…) est forcément à côté de la plaque, et quoiqu’elle entreprenne, est déconsidérée d’office. Le seul truc qui me fait tenir, c’est que parfois, j’arrive à m’en foutre.

      Donc, on peut toujours lire le texte de cette femme #self_made_ en se disant que c’est bien pour ceux qui voudraient ne voir que ça, ce n’est qu’un petit bout de réalité. Et je n’ai absolument trouvé aucune solution, si ce n’est celle de me taire.

    • @stephane Et pourquoi tu prends ça pour toi ? Je ne compte plus les annonces d’emploi qui demandent à être « passionné » (mot français pour geek), ce qui donne des tafs comme @touti les décrit. Et pour le côté puéril donc, c’est quand tu te retrouves avec des patrons de startup qui ont du mal à comprendre que tu puisses avoir d’autres intérêts que le code et le jeu vidéo (expérience vécue : mon (ex-)patron qui s’étonne que je n’ai pas de pseudo pour les jeux en ligne, mais ça c’est juste le côté puéril, c’est gentil, je passe sur le côté sexiste et le management dégueulasse...).

    • Et moi de retourner dans un monde peu en accord avec mes valeurs, celui de l’entreprise, libérale, etc. finalement plus supportable (8% c’est toujours mieux que 2%). Car on peut encore s’arranger de ne pas vivre en parfait accord avec ses valeurs, alors qu’on ne peut pas renier son identité.

      Moindre mal.

      Souvent perçu comme un simple comptage des femmes, ce pourcentage est en réalité un indicateur de mixité, c’est-à-dire de viabilité, d’un milieu. Dès lors qu’il diffère de la proportion naturelle de la population, disons 50%, c’est que le milieu est discriminant. Simple logique.

      S’il est inférieur à 25%, ça craint. Mais 8 ou 2%, comment dire… Si en plus il baisse, comme c’est le cas des milieux scientifiques et informatiques, c’est que ceux-ci sont des milieux hostiles. Simple logique.

      Que des ingénieurs, des informaticiens, et autres mecs forts en maths ne comprennent pas cela qui relève d’un exercice du niveau BEPC, me fascine. Et me fait douter de leur intelligence. Que je préfère donc aller chercher ailleurs. Simple logique.

      Que les uns, les unes et les autres ne sachent pas quoi en penser et s’inquiètent (au mieux) du « manque de confiance en soi » des femmes, que l’on cherche à les encourager (les braves petiotes), à les attirer (alleeeeeez, viiiiiens…), à les rendre visibles (wah matez l’exception)… me fatigue, tant c’est à côté de la plaque. C’est se tromper de problème, croire qu’il est en elles, sans voir qu’il leur est extérieur, systémique. Et cette cécité protège le système. Dans ces questionnements bienveillants, le pire est l’interrogation, dont la récurrence est encore moins atroce que la sincérité, sur les capacités cérébrales féminines. Et je m’arrêterais là, à la seule évocation des considérations bienveillantes.

      NB : Je reprends les chiffres que tu cites @touti mais 8% dans le secteur privé de l’informatique me semble peu. En tout cas, ce n’est pas la proportion que j’observe dans mon quotidien, où j’ai la chance de vivre en meilleure mixité, que j’estime entre 20 et 30% à vue de pif.

      #mixité #viabilité

    • Effectivement @tetue, les chiffres varient, d’un pays à l’autre.
      http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2013-079.pdf

      Le pourcentage de femmes en france dans le secteur privé informatique est d’environ 20% (16% en Belgique, 28% en UK) et pour le libre, je trouve 1,5% dans ce rapport de 2006 de l’université de Cambridge, ça date !

      http://flosspols.org/deliverables/FLOSSPOLS-D16-Gender_Integrated_Report_of_Findings.pdf
      Gender : Integrated Report of Findings

      We proposed to study the role of gender in free/libre/open source software (F/LOSS) communities because an earlier EC study (Ghosh et al 2002, 2005) revealed a significant discrepancy in the proportion of men to women. It showed that just about 1.5% of F/LOSS community members were female at that time, compared with 28% in proprietary software (NSF 2004). We set out to find reasons behind this bias and make recommendations for actions that might improve the ratio of women to men.

  • Comment les cigarettiers ont roulé le monde entier - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2014/03/17/comment-les-cigarettiers-ont-roule-le-monde-entier_987837

    Non sans effroi, l’auteur détaille comment le fameux plan Marshall, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, devient une magnifique opportunité d’exporter la #cigarette. « Entre 1947 et 1951, la valeur totale des biens expédiés vers le continent, par le biais du plan Marshall, atteignit quelque 13 milliards de dollars… dont un milliard grâce au tabac. Près d’un tiers des financements liés à l’alimentation dans le plan est affecté au #tabac. » Comme le note Robert N. Proctor, il n’y avait pourtant eu « aucune demande des Européens ».

    #cancer #marketing #livre #histoire

  • Le médiateur de Pôle Emploi constate une hausse des réclamations et de la violence - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2014/03/31/le-mediateur-de-pole-emploi-constate-une-hausse-des-reclamations-et-de-la

    La grande majorité des réclamations concerne des problèmes d’indemnisation.

    Le médiateur national de Pôle Emploi, Jean-Louis Walter, pointe du doigt une nouvelle hausse des réclamations reçues par ses services en 2013 (plus de 24 000), dans un rapport annuel où il s’inquiète aussi « du développement de la violence » envers ses services. « L’augmentation (+ 10,34% par rapport à 2012) du nombre des réclamations reçues par les médiateurs de Pôle Emploi s’est poursuivie en 2013 », constate Jean-Louis Walter dans son rapport, mis en ligne sur le site de Pôle Emploi.

    #Pôle_Emploi #pauvreté #contrôle #précarité #chômage

  • Géolocalisation : le #Conseil_constitutionnel valide la loi
    http://www.liberation.fr/societe/2014/03/25/geolocalisation-le-conseil-constitutionnel-valide-la-loi_990170

    La Cour de cassation avait considéré que la technique de géolocalisation constituait une « ingérence dans la vie privée dont la gravité nécessite qu’elle soit exécutée sous le contrôle d’un juge », et non du parquet qui mène les enquêtes préliminaires.

    Résultat :

    Le #parquet pourra autoriser la #géolocalisation pour une durée de 15 jours.

    #pas_drôle #foutage_de

  • Logement de 1,56 m2 : la propriétaire et l’agence condamnées - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2014/03/24/deux-condamnations-pour-la-location-d-un-logement-de-156m2_989782

    Selon le décret du 30 janvier 2002, un logement décent doit disposer d’une surface habitable au moins égale à 9 m2 et une hauteur sous plafond d’au moins 2,20 m, soit un volume habitable de 20 mètres cubes au minimum.

    En 2010, près de 177 445 logements du parc privé en Ile-de-France étaient considérés comme potentiellement indignes, selon l’Agence régionale de santé.

    1000 euros de préjudice morale, c’est vraiment un cadeau pour des #agences_immobilières qui s’engraissent grassement sur le dos de la misère. J’en ai vu beaucoup des locations pour étudiants qui ne font pas 5m2. Et parfois, comme à Clichy-la-garenne les services de la mairie ne font pas leur boulot (hygiène et sécurité) pour obliger les gros propriétaires (par exemple de 80 immeubles) à améliorer les conditions de logement, pire, ils plombent les démarches des locataires, certains impôts ont l’air de plus rapporter que d’autres…

    #ile_de_france #logement #marchands_de_sommeil #misère

  • Le travail en prison, un boulot comme un autre ? - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2014/03/21/le-travail-en-prison-un-boulot-comme-un-autre_988916

    En revanche, et c’est là le principal succès des défenseurs de Marylin Moureau, la cour d’appel a estimé que « le fait que le travail soit accompli en détention ne saurait justifier à lui seul le montant dérisoire accordé, très inférieur au montant du minimum légal ». Autrement dit : « La cour a jugé que même privé de contrat de travail, un détenu a le droit à une rémunération décente, c’est-à-dire le smic horaire », explique Me Julien Riffaud. La juridiction a accordé à la plaignante 2 358 euros au titre de rappels de salaire. « La cour a suivi notre calcul, précise l’avocat. On demandait l’application de la convention collective du secteur, qui prévoit 9,50 euros bruts de l’heure. » Selon la loi pénitentiaire de 2009, Marylin Moureau aurait dû toucher une rémunération brute représentant 45% du smic horaire. Elle en était en réalité bien loin. « Elle percevait entre 1,60 et 2 euros bruts de l’heure. A raison de 60 heures par mois, ça faisait en gros 90 euros mensuels », détaille Me Riffaud.

    #travail #prison #droit #smic #oip

  • « O.K », une expression qui fête ses 175 ans - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2014/03/22/ok-une-expression-qui-fete-ses-175-ans_989160?xtor=rss-450

    Le dictionnaire britannique et le professeur Metcalf préfèrent voir dans le « O.K. » une abréviation de « orl korrekt, » lui-même dérivé à l’écrit dans les années 1830— fautes d’orthographe comprises — de « all correct » (« tout est correct »). Une thèse reprise par Le Petit Robert français qui le définit comme « un mot anglais américain, abréviation de +oll korrect+, altération de +all correct+ ». Le dictionnaire français le fait remonter à 1869.

    #OK #étymologie

  • Pourquoi le procès du génocide rwandais se tient-il à Paris ? - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2014/03/14/pourquoi-le-proces-du-genocide-rwandais-se-tient-il-a-paris_987193
    Titre complètement inapproprié

    Le prévenu est rwandais. Les faits ont été commis au Rwanda. Les victimes sont rwandaises. Et il existe un Tribunal pénal international (TPI) ad hoc créé à Arusha (Tanzanie). Pourtant le procès de Pascal Simbikangwa, considéré comme l’un des responsables présumés du génocide rwandais, s’est tenu en France devant la cour d’assises de Paris, en vertu du principe de #compétence_universelle de la justice française pour des cas très particuliers. Le verdict est attendu ce vendredi soir.

    #compétence_universelle_conditionée

  • Muriel, vie sans #thyroïde d’une e-patiente - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2014/03/10/muriel-vie-sans-thyroide-d-une-e-patiente_985973

    Alors que les grosses associations de malades, à l’image d’Aides, se montrent fatiguées, traversant des temps de tempête, il y a quelque chose de réconfortant à voir l’effervescence de petites structures, bourrées de vie et d’imagination. Et de projets.

    Muriel Londres a 35 ans, et elle transpire la vitalité. « Je suis une #e-patiente, je suis présente sur Twitter sous le nom de @MissLondres », dit Muriel pour se présenter. Technicienne à France Télévisions, elle est engagée à fond dans Vivre sans thyroïde.

    #santé

  • « Je veux marcher à côté des mères, des salopes, des grosses »
    http://www.liberation.fr/societe/2014/03/07/je-veux-marcher-a-cote-des-meres-des-salopes-des-grosses_985440

    L’unité dans le féminisme, c’est possible ?

    Quand le cortège du 8 mars, il y a une dizaine d’années, a refusé pour la première fois que les femmes voilées se joignent à la manifestation, je faisais partie de celles que ça a choqué. Ne sont-elles pas assez blanches pour se considérer comme des femmes ? Je ne suis pas une fanatique de la manifestation du 8 mars, mais si j’y vais, je ne vais pas vérifier auprès des meufs, une par une, si elles sont bien athées… j’ai envie de marcher à côté des mères au foyer, des femmes mariées, des travailleuses précaires, des transsexuelles, des salopes, des cadres supérieures, des lesbiennes, des grosses, des vieilles… Car au finale, nous partageons une identité : nous sommes les victimes « naturelles ». Quand un homme est torturé et tué en raison de la couleur de sa peau ou de sa religion on dit « attention, malheur, atteinte aux droits de l’homme, crime politique ! » Quand tous les jours des femmes sont torturées ou tuées parce qu’elles sont des femmes on dit « ah la la, les hommes, qu’est-ce qu’ils sont méchants ». Mais ce n’est pas politique ? Ah non, ça, c’est hormonal. Et très vite, le problème devient « mais elle faisait un jogging toute seule » ou « elle attendait le bus toute seule ». Bref, elle était dehors, elle était une femme et chacune d’entre nous doit se souvenir qu’elle n’est pas en sécurité, dehors.

    Pourquoi de telles dissensions ?

    Les questions qui divisent les féminismes nous séparent d’une façon particulièrement hostile. Cette violence est assez étonnante, car enfin, il n’y a pas beaucoup d’argent à se disputer, ni de postes de pouvoir, alors pourquoi sommes-nous incapables d’avoir des échanges qui nous enrichiraient ? Perso, le féminisme des « bonnes mamans » ne me concerne pas, mais ça m’intéresse de les écouter. Le féminisme musulman, je ne vais pas sauter de joie à chacune de leurs déclarations, mais ça m’intéresse. Ecouter les unes et les autres ne m’empêche pas de savoir où je me situe - par exemple, du côté de celles qui n’ont pas fait d’enfants. On est encore embourbées dans un délire de destin biologique. On a donné l’argent des écoles aux banques, on n’a pas ouvert de structures d’accueil pour les handicapés, il n’y a pas de travail, on va tailler dans les aides aux plus démunis - mais faites des enfants, sinon vous passerez à côté de votre destin biologique. Autant dire : enfoncez-vous le plus possible dans la merde. Je crois qu’il faut valoriser la position des femmes qui ne s’intéressent pas à la maternité. Ceaucescu appelait « les déserteuses » les Roumaines qui ne donnaient pas les cinq enfants exigés pour la patrie. Valoriser cette position, ce n’est pas mépriser les autres. On peut être mère de famille nombreuse et être en accord avec ce qu’on vit, et on peut aussi être une quadragénaire nullipare qui se félicite tous les jours de son choix. Ce qui n’empêche pas d’être solidaire des luttes pour la PMA (procréation médicalement assistée) pour toutes. Etre féministe, justement, ça pourrait être de dire : est-ce qu’on pourrait arrêter de définir à notre place ce qu’est la féminité ?

  • Une femme sur trois victime de violences en Europe - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2014/03/05/une-femme-sur-trois-victime-de-violences-en-europe_984606

    Une femme sur trois vivant dans l’UE a été victime de violences physiques ou sexuelles au moins une fois dans sa vie depuis l’âge de 15 ans, selon une étude publiée mercredi par l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA), la plus vaste jamais réalisée. Cela correspond à 62 millions de femmes dans l’Union Européenne, alors que la FRA estime qu’une femme sur vingt a été violée depuis l’âge de 15 ans.

    #flippant #monde_de_oufs