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  • La #violence à l’égard des femmes : un phénomène omniprésent

    "Un nouveau rapport publié par l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) présente les résultats de la plus grande enquête mondiale sur la violence à l’égard des femmes" : http://fra.europa.eu/sites/default/files/fra-2014-vaw-survey-at-a-glance_fr_0.pdf. Malgré le phénomène de sous-déclaration causé par la chape de plomb patriarcale (inversion de la honte, impunité, etc.), les chiffres sont impressionnants : 33 % des femmes, soit 62 millions, ont été victimes de violence physique et/ou sexuelle depuis l’âge de 15 ans ; 22 % ont fait l’objet de violence physique et/ou sexuelle perpétrée par un(e) partenaire intime ; 5 % des femmes ont été violées. Près d’une femme sur 10 qui a fait l’objet de violences sexuelles perpétrées par une personne autre qu’un(e) partenaire indique que l’incident le plus grave a été perpétré par plusieurs auteurs ; 43 % des femmes interrogées ont vécu une certaine forme de violence psychologique perpétrée par un(e) partenaire actuel(le) ou ancien(ne) telle que l’humiliation en public, l’interdiction de sortie ou la séquestration, l’obligation de regarder du matériel pornographique, et des menaces de violence ; 33 % ont été victimes de violences physiques ou sexuelles commises par un(e) adulte pendant leur enfance. Parmi les victimes de violence sexuelle pendant l’enfance, 12 % ont vécu des actes dont la moitié étaient commis par des hommes qu’elles ne connaissaient pas ; 18 % des femmes ont été victimes de traque furtive (« stalking ») depuis l’âge de 15 ans, et 5 % au cours des 12 mois précédant l’entretien. Ceci correspondrait à 9 millions de femmes dans l’UE. 21 % des femmes qui en ont fait l’objet ont dit que la traque a duré plus de deux ans ; 11 % des femmes ont reçu des avances déplacées sur les réseaux sociaux ou des courriels ou textos (SMS) à caractère sexuellement explicite. 20 % des jeunes femmes (18-29 ans) ont été victimes d’un tel cyberharcèlement ; 55 % des femmes ont été victimes d’une forme quelconque de harcèlement sexuel. 32 % des victimes de harcèlement sexuel ont déclaré que l’auteur était un(e) supérieur(e) hiérarchique, un(e) collègue ou un(e) client(e) ;
    67 % n’ont pas signalé à la police ou à un autre organisme l’acte le plus sévère de violence commise à leur égard par un(e) partenaire.