• Le rapport « Panorama de la société » de l’OCDE : le portrait d’un système en faillite
    http://www.wsws.org//fr/articles/2014/mar2014/ocde-m25.shtml

    L’Organisation pour la coopération économique et le développement (OCDE) a publié son #rapport bisannuel « Panorama de la société » la semaine dernière. Il documente la montée vertigineuse de la #pauvreté, de la #faim et du #chômage ainsi que de la détresse sociale dans des pays du #monde entier à la suite de l’effondrement économique de 2008.

    Ce rapport, qui tire le bilan de près de six années écoulées depuis le krach financier de 2008, constitue une mise en accusation très claire du système capitaliste et des politiques sociales mises en œuvre par les gouvernements du monde entier.

    Les données concernant les États-Unis, le cœur de la #crise financière et « le pays le plus riche du monde », sont particulièrement dévastatrices : la pauvreté, la faim et l’inégalité sociale y ont augmenté plus que dans presque tous les autres pays étudiés.

    Ce rapport montre également les effets désastreux de la crise sur les pays comme la Grèce, le Portugal et l’Irlande, où les conditions sociales des travailleurs ont été réduites sauvagement par des mesures d’#austérité appliquées sous le diktat du Fonds monétaire international et de l’Union européenne.

  • Les scandales autour des écoutes de l’ex-président français Sarkozy se développent
    http://www.wsws.org//fr/articles/2014/mar2014/sark-m17.shtml

    Les luttes internes d’une élite dirigeante discréditée ont fait resurgir la #criminalité #politique, les sentiments fascistes, et la brutalité impérialiste dans laquelle baigne l’ensemble de la classe dirigeante. Les tentatives de l’impopulaire Parti socialiste de l’actuel président François Hollande d’exploiter ces scandales se sont également retournées contre ce parti, avec des révélations de mensonges concernant son rôle dans ces enquêtes qu’il espérait manifestement utiliser pour discréditer ses opposants.

  • Rome risque une faillite comme celle de Detroit
    http://www.wsws.org/fr/articles/2014/mar2014/rome-m06.shtml

    Depuis le déclenchement de la crise financière mondiale en 2008, la ville de Rome est confrontée à des défis de plus en plus grands. Ses administrateurs ont soit tenté de trouver des solutions à court terme ou ont été impliqués dans des transactions financières douteuses sur les produits dérivés qui n’ont fait qu’accentuer la crise budgétaire de la ville.

    Contrairement au mantra couramment répété par des médias serviles et selon lequel les travailleurs et des administrateurs ineptes sont la principale cause du déséquilibre budgétaire de Rome, le rôle du capital financier et des marchés dérivés apparaît comme le principal composant de cette crise.

    Il y a deux ans, des preuves ont fait surface indiquant que de nombreuses municipalités italiennes avaient acquis des produits dérivés et autres instruments financiers du même genre [article en anglais] ce qui a fortement déstabilisé les comptes publics. Rome n’est pas une exception. Une enquête préliminaire de la sénatrice Carla Ruocco (du Mouvement cinq étoiles ou M5S, l’organisation de Beppe Grillo) a établi qu’en 2008 la ville avait rapporté des pertes de 147 millions d’euros sur neuf produits dérivés qu’elle avait acquis.