https://www.rts.ch

  • Enfermé.es nulle part

    Nous ne sommes pas en France. Nous sommes aux frontières, en zone d’attente. Enfermé.es nulle part, c’est un documentaire immersif, une traversée vers ces lieux d’enfermement qui ne semblent exister aux yeux de personne, mais où, pourtant, l’inconcevable règne.

    https://www.rts.ch/audio-podcast/2023/audio/enferme-es-nulle-part-26128647.html
    #enfermement #zones_d'attente #frontières #podcast #audio #France #zone_d'attente #migrations #asile #réfugiés #témoignage #lieux_d'enfermement

    ping @isskein @karine4 @_kg_

  • La moitié des lacs et réservoirs du monde perdent de l’#eau - rts.ch - Environnement
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/environnement/14034546-la-moitie-des-lacs-et-reservoirs-du-monde-perdent-de-leau.html
    https://www.rts.ch/2023/05/18/21/10/14034545.image?w=1200&h=630
    #it_has_begun

    Pour déterminer les causes des tendances observées, les scientifiques ont découpé leur analyse en fonction du type d’étendue d’eau.

    Pour les lacs naturels, ils attribuent environ la moitié des pertes en eau aux activités humaines et aux températures en hausse, qui provoquent une évaporation accrue - ce dernier facteur étant lié au changement climatique.

    Mais un autre facteur important, le manque de précipitations, « peut aussi être attribué au changement climatique à certains endroits », relève Balaji Rajagopalan. De plus, humains ou troupeaux peuvent être amenés à consommer davantage d’eau à cause de températures plus élevées. « Clairement, l’empreinte du changement climatique est déjà là », dit le chercheur.

    Concernant les réservoirs, la construction de nouveaux barrages a permis d’accroître globalement leur volume d’eau, mais près de deux tiers des gros réservoirs sont en déclin. L’accumulation de sédiments était le principal facteur réduisant leur capacité de stockage, même si les sécheresses en affectent également certains, comme dans le sud-ouest des Etats-Unis.

  • Un tiers des feux de forêt en Amérique du Nord sont causés par les énergies fossiles - rts.ch - Environnement
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/environnement/14027288-un-tiers-des-feux-de-foret-en-amerique-du-nord-sont-causes-par-les-ener

    Les chercheurs ont combiné des données observées et des modèles climatiques pour déterminer dans quelle mesure les émissions de dioxyde de carbone et de méthane des 88 plus gros producteurs d’#énergies_fossiles, comme ExxonMobil, BP, Chevron et Shell, avaient contribué à la sécheresse atmosphérique.

    Ils ont conclu que ces émissions étaient responsables d’une hausse moyenne des températures mondiales depuis le début du 20e siècle de 0,5 degré Celsius, soit la moitié du réchauffement observé. Cette hausse des températures a aggravé de 11% le déficit de pression de vapeur de l’eau dans l’atmosphère de l’ouest des Etats-Unis.

    Un déficit de pression de vapeur de l’eau élevé signifie que l’air ambiant absorbe davantage les gouttes d’eau émises par les plantes et les sols lors de la photosynthèse, ce qui les assèche et rend la végétation plus vulnérable aux incendies. Des recherches récentes montrent que plus le déficit de vapeur d’eau augmente, plus les zones ravagées par les incendies s’étendent.

    #feux_de_forêt #sécheresse

  • Des centaines de millions de francs de bonus cachés chez credit suisse ats/fgn - RTS

    La SonntagsZeitung révèle que d’ex-membres de la direction et des cadres de haut niveau de la gestion d’actifs du credit suisse se sont versés pendant des années d’énormes salaires et de fortes participations aux bénéfices. Des sommes généralement pas mentionnées dans le rapport annuel.

    Ces bonus spéciaux ont donné lieu à des versements exceptionnels de plusieurs centaines de millions de francs, révèle la SonntagsZeitung https://epaper.sonntagszeitung.ch/read/10000/10000/2023-05-07/1 . Rien qu’en 2019, deux versements de 50 millions de francs ont été effectués.

    Sommes pas mentionnées dans le rapport annuel
    Les bénéficiaires sont d’anciens membres de la direction et quelques cadres de haut niveau de la gestion d’actifs du credit suisse. Alors que le Conseil fédéral a décidé de supprimer ou de réduire au minimum de 25% les bonus des cadres de credit suisse, le journal indique qu’ils se sont versés pendant des années d’énormes salaires et de fortes participations aux bénéfices. Ces sommes n’étaient généralement pas mentionnées dans le rapport annuel.

    C’est surtout un groupe d’Américains au sein du conseil d’administration de credit suisse qui a été favorisé par ces versements. La participation aux bénéfices était valable pendant 15 ans.

    Source : https://www.rts.ch/info/economie/14003628-des-centaines-de-millions-de-francs-de-bonus-caches-chez-credit-suisse.

    #bonus #banques #finance #en_vedette #oligarchie #incompétence #prévarication #vol #détournement #credit_suisse #cadres #participation

  • Des articles renvoyés au géant chinois de la mode Shein parcourent 100’000 kilomètres Linda Bourget

    L’émission A Bon Entendeur de la RTS a suivi des articles renvoyés au géant chinois de la mode éphémère Shein. Trois articles ont parcouru à eux seuls quelque 100’000 km en bateau, par la route et en avion.

    Qu’advient-il des vêtements commandés en ligne et renvoyés à l’expéditeur ? Pour le savoir, l’émission A Bon Entendeur de la RTS s’est intéressée à des articles de la marque Shein. Peu connue des plus de 30 ans, la plateforme chinoise de vente en ligne s’est imposée comme le leader mondial de l’"ultra fast fashion" (ou mode éphémère) et jouit d’une immense popularité auprès de la génération Z.


    Une veste en jeans, un sac à dos et une pochette en tissu ont été munis de trackers avant d’être renvoyés. Les trackers n’ont pas été détectés lors du contrôle qualité de la marchandise effectué à Berne et les trois objets ont donc pu être suivis à distance. Résultats des courses : ceux-ci ont effectué un périple de trois mois et d’environ 100’000 km au total, soit deux fois et demi le tour de la Terre.

    Ils ont voyagé en bateau, par la route et en avion.

    La cargaison a d’abord sillonné les ports européens : Rotterdam, Hambourg, Bruges, Valence avant de se rendre en Asie, en premier lieu à Singapour puis à Hong Kong. Les trois objets ont ensuite emprunté des chemins différents. Le sac à dos a été acheminé en avion jusqu’en Australie, la veste noire a été envoyée au Mexique, tandis que la pochette de tissu a enchaîné les vols avant de terminer sa course en Pennsylvanie, aux Etats-Unis.

    Racheté par un autre client
    La RTS s’est rendue sur place afin de retrouver la pochette en question. Dans la banlieue de Reading, en Pennsylvanie, Erison Almonte a confirmé avoir commandé cet article sur la plateforme chinoise. « Je l’ai simplement achetée chez Shein, il n’y en avait plus qu’une et je la trouvais sympa parce qu’elle allait bien avec une chemise que je voulais mettre pour aller à une fête », a-t-il expliqué en interview.

    « Ce qui me plaît chez Shein », ce sont les prix, a encore précisé l’Américain. L’entreprise se caractérise en effet par une politique de prix cassés et une offre extrêmement large qui se renouvelle en permanence.


    Pour quelles émissions de CO2 ?
    Directeur scientifique de l’entreprise Quantis, un cabinet de conseil en stratégie environnementale, Sébastien Humbert a analysé les données du renvoi de cet objet, afin d’en estimer les émissions de CO2. « La première surprise, c’est que ça repart en bateau, ce qui est plutôt une bonne chose » dans la mesure où les émissions sont beaucoup plus faibles que celles générées par le transport aérien. « Par contre au niveau des mauvaises surprises, il y a le fait que le bateau va d’abord de l’autre côté de la planète, avant que la pochette ne soit renvoyée. L’impact de l’avion est encore plus grand que ce à quoi on s’attendait avant de faire les calculs ».

    D’après ses estimations, si la fabrication de la pochette a dégagé environ 1 kg de CO2, le transport qui a permis de la livrer en Suisse, de la renvoyer en Chine puis de la livrer à nouveau aux Etats-Unis aurait généré environ 6 kg de CO2.

    Renvois à perte ?
    Les données relatives aux renvois ont également été soumises à Naoufel Cheikhrouhou, professeur de logistique à la HES-SO Genève. Sa modélisation laisse penser que certains de ces retours ne sont pas rentables pour l’entreprise, bien que le client suisse doive payer entre 5 et 6 francs par paquet renvoyé à Shein.

    « D’après nos calculs, le coût de retour de la veste en jeans est de l’ordre de 7,50 francs. Or si le client la renvoie par courrier, cela coûte 5 francs, ce qui veut dire que l’entreprise doit couvrir elle-même à peu près 2,50 francs de différence », estime le spécialiste. « Je pense qu’on arrive à un modèle qui n’est plus viable sur le plan économique et je ne pense pas qu’il soit viable sur le plan sociétal aujourd’hui. De mon point de vue en tout cas, ce n’est pas un modèle qui va pouvoir persister. »

    Conditions de travail dénoncées
    L’ONG Public Eye enquête sur l’entreprise Shein depuis plusieurs années. « Près de 100’000 km pour trois objets, c’est hallucinant », commente Géraldine Viret, sa responsable médias pour la Suisse romande. Celle-ci dénonce par ailleurs les conditions de travail des employés actifs pour la marque dans des centres logistiques basés en Chine.

    Aujourd’hui, la réalité de ce modèle, ce sont des gens qui travaillent comme des robots
    Géraldine Viret, responsable médias pour la Suisse romande de l’ONG Public Eye

    D’après une enquête réalisée sur place, « les témoignages sont vraiment scandaleux, très choquants, avec des gens qui disent ne pas avoir le droit de s’arrêter, être surveillés par vidéo par leur manager et être réprimandés, se faire hurler dessus ou avoir des retenues de salaire. Aujourd’hui, la réalité de ce modèle, ce sont des gens qui travaillent comme des robots ».

    Interrogée sur sa politique de retour, Shein a refusé de répondre à la RTS.

    #shein #fast_fashion #transports #pollution #logistique #esclavage #responsabilité #économie #planète #enfumage #trackers

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/13990218-des-articles-renvoyes-au-geant-chinois-de-la-mode-shein-parcourent-1000

  • Presque deux salariés meurent chaque jour au travail en France Vajo avec afp

    Les travaux du Grand Paris Express ont déjà fait cinq morts depuis le début des travaux, en 2015. Ce « chantier du siècle » est le symbole d’une France qui fait partie des plus mauvais élèves des classements européens en matière de sécurité au travail.

    En ce moment, Paris est un chantier à ciel ouvert. La capitale française se prépare à accueillir les Jeux olympiques de 2024. Pendant encore plusieurs mois, les ouvriers vont s’activer pour respecter le calendrier d’une soixantaine de chantiers olympiques à Paris, et ailleurs en France.


    En parallèle, 140 autres sites sont en travaux pour le Grand Paris Express. Ce projet, qualifié de « chantier du siècle », doit créer quatre nouvelles lignes de métro automatiques dans le sous-sol parisien. En tout 200 kilomètres de tunnels seront creusés pour un investissement de 42 milliards d’euros. La mise en service est prévue entre 2025 et 2030.

    Ce chantier, qui fait travailler près de 8000 personnes, se voulait exemplaire. "La sécurité de ces chantiers a été d’emblée une priorité", assure Bernard Cathelain, membre du directoire de la Société du Grand Paris (SGP), dans Le Monde, avec notamment une charte de sécurité, actualisée onze fois depuis 2016, que s’engagent à respecter toutes les parties prenantes, sous peine de pénalités. « Il y a au moins un audit annuel par chantier, afin de faire remonter d’éventuels dysfonctionnements », précise-t-il.

    Cinq morts
    Pourtant, cinq personnes sont déjà décédées depuis le début des travaux, en 2015. Dernier en date, le 6 avril, un ouvrier de 22 ans a été écrasé par une chute d’un bloc de béton.

    Dans un communiqué, la Société du Grand Paris (SGP) a reconnu pour la première fois une exigence de sécurité pas suffisamment respectée par ses prestataires. « Des investigations sont en cours pour déterminer les circonstances exactes de ce dramatique accident et en tirer toutes les conséquences », assure-t-elle.

    Récemment, une amende de 250’000 euros a été requise contre l’entreprise Dodin Campenon Bernard, filiale de Vinci, jugée pour la mort d’un intérimaire en février 2020.

    Selon l’enquête de l’émission de France 2 Complément d’enquête, les intérimaires sont les premières victimes des accidents de travail, deux fois plus que la moyenne. Les ouvriers seraient envoyés sur les chantiers sans que tous les tests de sécurité ne soient compris et réussis par l’employé.

    Près de 2800 interventions
    L’inspection du travail a mené « près de 2800 interventions » sur les grands chantiers en Ile-de-France, dont ceux liés aux JO de 2024, et « 141 enquêtes d’accidents du travail sur site » depuis novembre 2019, indique le gouvernement.

    Sur les chantiers liés aux JO, un bilan réalisé à la mi-octobre 2022 faisait état de 87 accidents du travail, dont 11 graves, mais aucun mortel. Ces chantiers hors normes ont débuté il y a plusieurs années mais sont vraiment montés en puissance en 2022.

    Depuis dix ans, le nombre d’inspecteurs du travail a diminué de près de 10%. Le ministère du Travail a promis d’en recruter 300 en 2023.

    Une journée de prévention
    Fin avril, une réunion de travail a été organisée entre plusieurs ministres et les maîtres d’ouvrage des grands chantiers en Ile-de-France couvrant le périmètre des JO et de la SGP.

    « Au cours de la réunion, les intervenants ont présenté les mesures qui vont être engagées pour améliorer les dispositifs visant à garantir la santé et de la sécurité de tous au sein de ces chantiers », ajoute le communiqué, sans détailler ces mesures à ce stade.

    Plus largement le gouvernement va déployer dans les prochaines semaines « une campagne de prévention multilingue à destination des travailleurs détachés » pour améliorer la prévention des accidents du travail dans les entreprises, notamment celles du bâtiment, a détaillé le ministre du Travail Olivier Dussopt dans un entretien au Figaro.

    Et son collègue, le ministre des Transports Clément Beaune, a indiqué sur Twitter que le chantier du Grand Paris Express sera à l’arrêt le 10 mai « pour renforcer la formation et la culture de la sécurité ».

    « Les chantiers de la mort »
    Il y a un mois déjà, après un autre accident mortel, la CGT Construction dénonçait les cadences imposées pour respecter les échéances du chantier, plusieurs fois repoussées.

    « Ce Grand Paris Express devient vraiment les chantiers de la mort. Deux ans et demi de chantier : cinq morts ! Un mort tous les six mois en moyenne », s’indigne Bruno Bothua, secrétaire général de la FNSCBA, qui fédère les salariés du bâtiment, cité par Franceinfo.

    « On ne peut pas continuer dans ce sens-là, ce n’est pas possible », martèle le syndicaliste.

    La France, « cancre » d’Europe
    La France a recensé 600’000 accidents du travail en 2021, dont 645 ont été mortels, selon le rapport annuel de l’Assurance maladie. Avec une moyenne de deux morts par jour, la France fait partie des plus mauvais élèves des classements européens en matière de sécurité au travail.

    La CGT réclame plus de moyens pour l’inspection du travail sur ce chantier et demande toujours à Emmanuel Macron de faire de la mort au travail une grande cause nationale.

    « On a eu les chiffres Eurostat qui sont tombés et qui confirment que la France est avant-dernière au niveau des accidents mortels au travail en Europe sur 30 pays étudiés » , relate Bruno Bothua.

    Avec 1200 morts en 2019, c’est le plus fort taux en Europe, selon l’Eurostat. « Ce n’est pas possible qu’on ait 0,8 mort pour 100’000 salariés en Allemagne et qu’on soit à 3,8 morts en France », dénonce encore le secrétaire général CGT de la construction.

    A titre de comparaison, en 2018, les incidences mortelles pour la Suisse représentaient 1,24 cas pour 100’000 travailleurs, contre une moyenne de 1,63 cas pour l’Union européenne.

     #accidents_du_travail #France #conditions_de_travail #mort #décès #capitalisme #SGP #JO

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/13986469-presque-deux-salaries-meurent-chaque-jour-au-travail-en-france.html

    • La France a recensé 600’000 accidents du travail en 2021, dont 645 ont été mortels, selon le rapport annuel de l’Assurance maladie. Avec une moyenne de deux morts par jour, la France fait partie des plus mauvais élèves des classements européens en matière de sécurité au travail.

      La France est avant-dernière au niveau des accidents mortels au travail en Europe sur 30 pays étudiés.

  • La pénurie de médicaments viole les droits de l’enfant, dénoncent des pédiatres ats/vic

    Les médicaments pour les enfants et les adolescents manquent un peu partout en Europe. En Suisse, en Allemagne, en Autriche, en France et en Italie, des associations de pédiatres demandent aux ministres de la Santé d’y remédier de manière rapide, durable et fiable.

    Les spécialistes de la santé enfantine ont formulé cette exigence dans une lettre ouverte, a indiqué lundi l’association professionnelle des pédiatres suisses. Il y a quelques années encore, il était inimaginable que des pénuries aiguës mettent en péril l’approvisionnement en antibiotiques, analgésiques, médicaments contre la fièvre, contre l’asthme ou même vaccins.


    Les enfants et les adolescents ont pourtant besoin de peu de médicaments, des médicaments relativement bon marché. Comme ceux-ci ne sont pas forcément interchangeables avec des médicaments pour adultes, les pénuries conduisent à ce que les traitements ne puissent plus être effectués selon les directives thérapeutiques adaptées aux enfants, mettent en garde les médecins.

    « De la responsabilité des décideurs politiques »
    « Nous considérons qu’il est de la responsabilité des décideurs politiques de garantir une production et un approvisionnement suffisants pour constituer des stocks de médicaments importants pour les soins pédiatriques de base en Europe », écrivent-ils encore.

    La Société suisse de pédiatrie (SSP) renvoie en outre à la Convention de l’ONU sur les droits de l’enfant : celui de bénéficier du meilleur état de santé possible y est inscrit. A leurs yeux, la production et le stockage insuffisants des médicaments de base pour les enfants violent donc ce droit.

    Des hausses de prix pour inverser la tendance ?
    En France, au cours des derniers mois, des tensions ont pesé sur les stocks de plusieurs médicaments. Cet hiver, plusieurs antibiotiques, dont l’amoxicilline, largement prescrite aux enfants, étaient ainsi en rupture.

    Début février, le ministre de la Santé avait annoncé un plan visant à prévenir toute future crise. Le gouvernement a notamment annoncé qu’il allait autoriser des hausses de prix pour certains génériques essentiels afin d’inciter les fabricants à poursuivre leur production.

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/13986252-la-penurie-de-medicaments-viole-les-droits-de-lenfant-denoncent-des-ped
    #santé #enfants #médicaments #big_pharma #médecine #pharma #sante #médicament #santé_publique #brevets #pédiatres #industrie_pharmaceutique #marges #bénéfices

  • Le brasseur Anheuser-Busch perd 5 milliards en bourse après un partenariat avec une femme trans Raphaël Dubois - RTS

    Aux Etats-Unis, la bière Bud Light du brasseur américain Anheuser-Busch s’est associée à l’influenceuse transgenre Dylan Mulvaney. Mais son pari de miser sur l’inclusivité a raté : la marque a perdu 5 milliards de dollars en bourse suite à un boycott massif.

    “La violence de sa chute en bourse est effarante, c’est du jamais vu", s’est étonnée l’historienne et chercheuse à l’Université d’Oslo Audrey Millet, qui a décrypté cet échec marketing sur Forum.

    La marque avait conclut un partenariat avec Dylan Mulvaney, une femme transgenre qui documente sa transition de genre sur les réseaux sociaux auprès de millions d’abonnés. L’objectif des publicitaires était de revigorer la marque en se montrant plus inclusive.

    Résultat : sa maison mère, Anheuser-Busch, qui commercialise aussi la célèbre Budweiser aux Etats-Unis, a perdu 5 milliards de dollars en bourse, car la marque a subit un boycott massif par une partie des consommateurs.

    Pas le bon public-cible
    "Cette bière a déjà une histoire. Elle est peu chère, consommée par beaucoup de conservateurs, et elle est notamment la bière qui a été copiée dans l’émission des Simpson”, rappelle l’historienne. Selon elle, la marque a mal estimé qui est le public-cible auquel elle s’adresse.

    "D’autres marques ont subi de lourdes critiques, mais pas à ce point", ajoute Audrey Millet. Après un "bad buzz" comme celui-là, elle estime que "Bud Light risque simplement de changer de publicité, sans personne transgenre, car elle a compris qui est son public."

    Pour l’historienne, la marque aurait franchit une ligne rouge. Même si l’on observe une évolution des moeurs au sujet des revendications sociales, et que l’on voit de plus en plus de femmes trans dans la publicité, par exemple, la visibilisation des personnes transgenres reste très difficile, explique-t-elle.

    La masculinité toxique selon Gillette
    Ce n’est pas la première fois qu’une marque subit d’importants revers en tentant une telle stratégie. "Il y a déjà eu Gillette, la marque de rasoir, fondée en 1901 avec son slogan ’le meilleur qu’un homme puisse obtenir’ [dans le monde anglophone, ndlr] . En 2019, le marketing de Gillette change sa stratégie, après MeToo, et le slogan devient ’le meilleur qu’un homme puisse être’" rappelle Audrey Millet

    A cette occasion, la marque avait alors diffusé un clip dans lequel on voyait principalement des hommes en train de tenir des discours genrés et faire des activité caricaturalement masculines, comme s’occuper d’un barbecue, puis le clip posait la question : "Est-ce vraiment le meilleur qu’un homme puisse être ?"

    "La pub insistait sur la problème de la masculinité toxique", précise l’historienne. "Ce fut un tollé et la marque a essuyé beaucoup plus de ’dislike’ que l’inverse. Tout comme Bud Light, Gillette n’a pas choisi le bon public auquel s’adresser."

    * Polarisation autour du "wokisme"
    "Il y a une tendance aux Etats-Unis qui consiste en une véritable confrontation entre "woke" et "anti-woke". Des marques refusent ouvertement d’être woke, d’inclure plus de personnes noires, plus de femmes" rapporte Audrey Millet. Pour elle, ces marques s’adressent à un public plutôt conservateur.

    "Le combat sur le wokisme est dévoyé depuis plusieurs années. Il y une lutte entre woke et anti-woke, entre conservateurs et progressistes". Elle rappelle que "woke" veut dire "être éveillé", à savoir reconnaître les inégalités sociales et les atteintes à la démocratie, ce qui lui semble être "assez positif".

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/13944244-le-brasseur-anheuserbusch-perd-5-milliards-en-bourse-apres-un-partenari

    #marketing à la con #bière #influenceuses #bêtise #boycott #usa #transgenrisme #transgenres #queer #woke #wokisme #bad_buzz #transgenre

  • Lausanne interdira la reconnaissance faciale dans l’espace public Marie Giovanola/lan - RTS
    https://www.rts.ch/info/regions/vaud/13902665-lausanne-interdira-la-reconnaissance-faciale-dans-lespace-public.html

    Lausanne sera la première ville romande à interdire les systèmes de reconnaissance faciale dans l’espace public. C’est ce qu’a décidé mardi soir le Conseil communal de la ville. Elle emboîte ainsi le pas à St-Gall et Zurich.

    Le débat au sein du Conseil communal a été alimenté par le récent revirement des CFF en la matière.

    L’interdiction de la reconnaissance faciale et biométrique a fait l’unanimité des groupes politiques, s’est réjoui dans le 12h30 Benoît Gaillard, conseiller communal socialiste à l’origine de la démarche.

    « Il n’y a pas eu d’opposition. Nous avons voulu agir sur l’espace public où nous pouvons édicter des règlements, que la police qui dépend de la Ville peut également suivre. Un postulat a aussi été adopté. Il demande à la Municipalité de mettre en oeuvre les mêmes lignes directrices dans les sociétés où elles exercent une influence, soit les transports publics et les infrastructures sportives ».

    La balle est maintenant dans le camp de la Municipalité de Lausanne qui va devoir proposer un changement de règlement.
    #biométrie #facial #surveillance #algorithme #reconnaissance #vidéo-surveillance #reconnaissance_faciale #discrimination #police #vie_privée #Suisse #démocratie #bonne_nouvelle

  • Le vaccin de rappel contre le Covid-19 peut provoquer de l’urticaire chronique Geneviève Dentan - RTS

    Une étude menée au niveau suisse par le CHUV le confirme : l’urticaire chronique est l’un des effets secondaires engendrés chez certaines personnes par la troisième dose de vaccin contre le Covid-19. Cette pathologie crée de fortes démangeaisons et des gonflements.

    Depuis un an, les consultations pour des problèmes d’urticaires sont fréquentes au service d’immunologie et d’allergie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).


    Une patiente a vu l’apparition des premiers signes de la pathologie quelques jours après avoir reçu une dose de rappel du vaccin contre le Covid-19. Elle soigne ses crises d’urticaire, qui reviennent désormais régulièrement, avec de la cortisone et des antihistaminiques.

    « Quand j’ai des crises, je fais des photos », explique-t-elle en montrant des images de ses jambes perclues de plaques rouges. « La sensation est celle d’une brûlure », décrit-elle.

    L’urticaire est chronique lorsqu’elle persiste plus de six semaines. « Je n’ai vraiment jamais eu d’allergie par le passé. Au début, c’était une irritation partout, une envie de gratter qui devenait de plus en plus forte », témoigne un patient, lui aussi traité pour de l’urticaire chronique apparue après le « booster ».

    Les femmes davantage touchées
    Ces cas sont loin d’être isolés. Une étude réalisée à l’échelle de la Suisse par le CHUV confirme les liens entre la dose de rappel et l’apparition d’urticaire. Si en Suisse 100’000 personnes ont reçu la troisième dose du vaccin contre le Covid-19, l’étude révèle que 25 d’entre elles vont développer de l’urticaire chronique.

    Ces effets secondaires touchent plutôt les personnes âgées de 40 ans, ainsi qu’une majorité de femmes, à un taux de 60%.

    « L’hypothèse actuelle est que certaines personnes sont prédisposées à faire de l’urticaire chronique, et au moment où on stimule la réponse immunitaire à travers une troisième dose de vaccin, ce dernier le déclenche », explique Yannick Muller, responsable du pôle d’allergologie au CHUV.

    Démangeaisons et gonflements
    De son côté, Swissmedic affirme prendre en compte ces résultats : "Si nous constatons, à partir des effets indésirables annoncés, qu’il existe de nouveaux signaux qui ne sont pas connus dans les études cliniques des entreprises productrices, nous intégrons ces signaux dans les informations destinées aux patients et aux professionnels. Nous avons procédé de la sorte pour les signaux « urticaire » et « myocardite »", indique l’autorité d’autorisation et de surveillance des produits thérapeutiques.

    L’urticaire chronique n’est pas dangereuse pour la santé, mais la maladie a un impact direct sur la qualité de vie, avec des démangeaisons sévères et des gonflements de certaines partie du corps.

    Source : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/13881562-le-vaccin-de-rappel-contre-le-covid19-peut-provoquer-de-lurticaire-chro

    #covid #sante #coronavirus #santé #pandémie #vaccination #covid #urticaire #Femmes #myocardite #vaccins #effets_secondaires

  • En Floride, la marée rouge tue la faune… et le plaisir des vacanciers Jean-Louis Bordeleau

    Une « marée » d’algues rouges toxique empoisonne depuis des semaines les côtes de Floride. Pas près de s’estomper, cette vague de pollution naturelle décime la faune marine et pose de sérieux risques pour la santé des résidents et des vacanciers.

    Sophie Carrière espérait des vacances tranquilles sur la plage floridienne de Sarasota. La Québécoise et son conjoint passent l’hiver les pieds dans le sable de ce coin paradisiaque depuis 1978. Cette année, une « marée rouge » d’une rare ampleur a sapé leur bonheur.

    « Quand je suis arrivée le 25 février, j’ai marché jusqu’au bord de l’eau sans savoir qu’il y avait des difficultés avec la marée rouge. Ce sont les centaines de poissons morts et l’odeur qui m’en ont informée », raconte-t-elle. « Les plages sont vides, car c’est insoutenable. »

    C’est au large que se laissent découvrir quelques filets rougeâtres qui confirment la présence d’une « marée rouge ». Ce phénomène est la conséquence d’une recrudescence extraordinaire d’« algues rouges ». Ces micro-organismes pullulent dans les eaux tropicales et relâchent des vapeurs toxiques, rendant l’air pestilentiel. L’eau océanique devient mortelle pour la faune. Une large partie de la côte ouest floridienne est ainsi déserte depuis des semaines.

    « On s’étouffe simplement en respirant », témoigne Sophie Carrière. « Impossible de réprimer la toux. Puis viennent les éternuements et, pour certains, les yeux coulent et piquent comme en saison d’allergie. » Ces algues empoisonnent la vie de tous les résidents côtiers, dit-elle, car « même dans la piscine, tous les gens toussent sans arrêt ».

    La vie marine en pâtit. Pour preuve, des milliers de poissons morts jonchent les 300 kilomètres de berges touchés. Cette marée est si importante que les autorités ont retiré près de 20 tonnes d’animaux morts des plages depuis décembre, rapportent des médias locaux.
    « Ils sont en plein soleil sur le sable, et ça sent mauvais. Même les oiseaux charognards n’en veulent pas », de dire la Floridienne d’adoption.

    Des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux illustrent l’étendue des dégâts. On peut y voir des centaines de poissons de toutes tailles, morts, flottant à la surface.

    Very unusual red tide for the southern Gulf Coast of Florida. pic.twitter.com/WKTJTirA6h
    -- Michael Jaco (@MichaelJaco9) March 6, 2023

    L’Institut de recherche sur les poissons et la faune de Floride se démène pour sauver les grands animaux marins qui échouent sur les plages. Depuis le début de l’éclosion de cette vague d’algues rouges, en octobre dernier, leur équipe a récupéré les cadavres de plus d’une centaine de tortues de mer. Certaines d’entre elles pèsent plus de 100 kilogrammes. Une dizaine de lamantins sans vie ont aussi été retrouvés inertes sur les plages.

    On Wednesday, our staff rescued an unresponsive, red tide suspect #manatee near Naples. The animal was taken to @SeaWorld for rehabilitation. pic.twitter.com/bpakChDadv
    -- MyFWC (@MyFWC) March 11, 2023

    « Aucun dauphin ni pélican à l’horizon comme auparavant », se désole Sophie Carrière. « C’est la première année que nous vivons une telle chose. »

    Un problème naturel amplifié par l’humain
    Ce n’est en réalité pas la première marée rouge que doivent traverser les centaines de milliers de Floridiens de la côte ouest. Les Premières Nations de la Floride recensaient déjà ce phénomène il y a des centaines d’années. De petites marées rouges apparaissent presque chaque année. Cependant, la durée et l’ampleur de la marée rouge de 2023 frappent les esprits.

    « Ce n’est pas la pire qu’on ait vue, mais c’est assez terrible. C’est très tôt en saison », nuance Shawn Landry, professeur, chercheur et directeur à l’Institut de l’eau de l’Université South Florida.

    Comme les cyanobactéries (algues bleues et vertes) de nos contrées nordiques, ces algues rouges se multiplient à cause de l’azote que l’humain rejette dans la nature. « Les gens qui mettent du fertilisant sur leur pelouse. Ça se ramasse dans l’océan et ça nourrit la marée rouge, explique le biologiste. Nous, comme collectivité, on n’est pas la cause de la marée rouge, mais on la rend pire. Les gens doivent comprendre que c’est nous, le problème. »

    Les marées rouges prennent habituellement fin de façon naturelle. « Si on pouvait avoir de la pluie, l’eau fraîche aiderait à résoudre le problème », note-t-il. Impossible, cependant, de prévoir le moment où cette marée rouge prendra enfin le large.

    Plusieurs s’attendent à ce que cette invasion algale dure encore au moins un mois. Le festival annuel BeachFest a d’ores et déjà annulé son édition de 2023 après avoir déterminé, avec l’aide de la Ville et du département de la santé du comté de Pinellas, que la marée rouge se poursuivrait probablement jusqu’à la mi-avril.
    #algues_rouges #pollution #usa #Floride #algues #environnement #eau #mer #marée_rouge

    Source : https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/785033/une-maree-rouge-empoisonne-les-cotes-de-la-floride

    • #Suisse Le palmier chanvre du Tessin, une beauté qui pose problème aux forêts

      L’expansion du palmier chanvre dans les forêts tessinoises est telle qu’on se croirait presque sous les tropiques. L’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage propose des mesures pour endiguer cette invasion, qui menace les espèces végétales indigènes.

      Tout au long de l’hiver, le palmier chanvre (ou Trachycarpus fortunei) a maintenu sa photosynthèse et son activité de développement, tandis que les arbres à feuilles caduques faisaient une pause. Grâce à son avantage concurrentiel, cette plante à feuillage persistant originaire d’Asie se propage massivement dans les zones de basse altitude en Suisse méridionale, a indiqué mardi l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) dans un communiqué.

      Ces palmiers plantés dans les jardins au cours des 50 dernières années se sont fortement multipliés et évincent par endroits les espèces végétales indigènes. Dans le cadre du programme-pilote de la Confédération Adaptations au changement climatique, des scientifiques du WSL ont étudié la flore et la faune sur dix sites forestiers à forte densité de palmiers ou sans palmiers.

      Modification des forêts
      Les résultats de l’étude ont montré que les sites riches en palmiers ne contenaient pas moins d’invertébrés, mais beaucoup moins d’espèces végétales.

      En outre, les palmiers chanvres affaiblissent la fonction protectrice des forêts contre les dangers naturels : leur système racinaire ne renforce que peu le sol, un peuplement pur de palmiers ne serait donc pas approprié comme forêt protectrice.

      Cela importe peu dans les forêts mixtes. Dans les endroits escarpés et rocheux où peu d’autres arbres poussent, les palmiers chanvres peuvent même protéger des chutes de pierres. En revanche, comme ils accumulent beaucoup de feuilles mortes, les scientifiques estiment qu’un risque accru d’incendie de forêt est probable.

      Le palmier chanvre reste actuellement confiné aux forêts de basse altitude (au-dessous de 900 mètres). Mais à l’avenir, il pourrait aussi coloniser des altitudes un peu plus élevées.

      #arbres #palmier #prolifération #forêt
      La suite : https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/13860815-le-palmier-chanvre-du-tessin-une-beaute-qui-pose-probleme-aux-forets.ht

  • #Suisse Moins convaincant, le télétravail disparaît peu à peu des entreprises RTS - Sylvie Belzer - Julie Marty

    L’engouement pour le télétravail est en train de retomber. Aux Etats-Unis, certaines entreprises ont même déjà sonné le rappel des troupes au bureau. La tendance se vérifie aussi en Suisse.

    Le nouveau patron de Disney a demandé à ses employés d’être présents sur site du lundi au jeudi. Idem chez Twitter ou chez d’autres géants de la technologie.

    Du côté des différentes associations faîtières, les retours sont tous les mêmes. Le virtuel a perdu de son attrait, confirme Olivia Guyot Unger, directrice du service juridique à la Fédération des entreprises romandes, lundi dans La Matinale : « Ce mode de travail relativement nouveau fait l’objet d’une lassitude aussi bien du côté des employeurs que des employés. »

    Manque de contacts humains
    Cette manière de travailler raréfie les contacts humains et les échanges. Pourtant, ces interactions sont essentielles. Philippe Cordonier, responsable romand de Swissmem, la faîtière de l’industrie des machines, ne s’en cache pas, le présentiel favorise ces interactions.

    « On constate que, dans ce contexte de retour à la normale que nous connaissons actuellement, de nombreux collaborateurs et entreprises souhaitent moins de télétravail. On peut dire en général un jour par semaine pour autant que ce soit possible. Pour les entreprises et les collaborateurs, les échanges entre collègues sont importants et nécessaires. C’est une valeur ajoutée indispensable à la vie d’une entreprise. C’est pour ça que ce retour à une certaine normalité avec des contacts inter-entreprise est important pour les deux parties », relève-t-il.

    Le consensus qui commence à se dégager limite le télétravail à un jour par semaine. C’est assez pour permettre une certaine flexibilité sans nuire à la créativité et à la bonne cohésion de l’équipe.

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/13854960-moins-convaincant-le-teletravail-disparait-peu-a-peu-des-entreprises.ht

    #télétravail #fumisterie #travail #rendement #surveillance #algorithme #gigeconomy #virtuel #visioconférence #microsoft #inégalités #technologisme #économie #capitalisme #lien_social

  • Deux tonnes de cocaïne retrouvées sur le littoral français de la Manche afp/oang

    Deux tonnes de cocaïne retrouvées sur le littoral français de la Manche / Le Journal horaire / 13 sec. / aujourd’hui à 19:02

    Plus de deux tonnes de cocaïne emballées dans des sacs se sont échouées le week-end dernier et mercredi sur le littoral français de la Manche. La valeur marchande au détail est estimée à près de 150 millions de francs.

    Plusieurs sacs contenant environ 850 kg de cocaïne avaient déjà été découverts dimanche matin sur la plage de Réville (Manche). Et mercredi, de nouveaux sacs se sont échoués sur le littoral, a annoncé la préfecture de la Manche dans un communiqué.

    Cette fois, selon une source proche du dossier confirmant une information de Ouest France, il s’agit d’une 1,5 tonne de cocaïne, soit au total 2,3 tonnes, ce qui est « historique ».

    Mercredi, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a rappelé qu’une enquête avait été ouverte en début de semaine par le parquet de Cherbourg, le suivi de l’enquête étant confié à la section de recherche de Caen (Calvados), la gendarmerie maritime et l’Ofast, l’office dédié à la lutte contre les trafics de stupéfiants.

    L’origine de la drogue pas établie
    La provenance des ballots hermétiquement fermés qui se sont échoués sur le littoral du Cotentin n’est pas établie. Ils peuvent avoir été jetés volontairement à la mer pour éviter un contrôle ou sont tombés tout seuls d’un navire, a expliqué une source proche du dossier.

    Parfois, les ballots sont arrimés à la coque du bateau et non pas placés à l’intérieur et peuvent se décrocher en fonction de l’état de la mer, a complété une autre source proche du dossier.

    Surveillance aérienne du secteur
    Les enquêteurs doivent désormais essayer de retracer le parcours de ces sacs. La préfecture maritime a affirmé qu’une « surveillance particulière des approches maritimes du secteur du Nord Cotentin était maintenue et assurée par des moyens aériens ». « De nouveaux survols ainsi que des patrouilles maritimes sont réalisées », a-t-elle ajouté.

    En début d’après-midi, il « n’y avait pas eu de nouvelles découvertes de stupéfiants », a précisé jeudi la préfecture maritime dans un tweet.

    Ce n’est pas la première fois que de la cocaïne arrive sur le littoral français. Fin 2019, des ballots contenant au total 1,6 tonne de poudre blanche s’étaient échoués sur les plages d’une zone allant de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) à Camaret (Finistère).

    Plus récemment, fin mai 2022, des pains de cocaïne, pour un total d’environ 21 kg, avaient été trouvés sur une plage de Berck (Pas-de-Calais).

    * Paris veut éviter un « tsunami blanc » #
    Mercredi, lors d’une conférence de presse consacrée au bilan 2022 de la lutte contre les trafics de stupéfiants, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics en charge des douanes, avait annoncé une saisie « historique » de 1,9 tonne de cocaïne au port du Havre le 19 février par ses services.

    « Il faut éviter que ce tsunami blanc atteigne nos côtes », avait-il ajouté. En 2022, 27,7 tonnes de cette drogue ont été saisies, soit une hausse de 5% par rapport à l’année précédente.

    #Paris #bobos #bourgeoisie #paris #ue #union_européenne #France #drogue #drogues #cocaïne #crack #mafia #santé #addiction #société #cocaine #trafic #criminalité #héroïne #marché

    #Source : https://www.rts.ch/info/monde/13829297-deux-tonnes-de-cocaine-retrouvees-sur-le-littoral-francais-de-la-manche

  • Entre escroquerie et humiliation, la face cachée des live TikTok RTS - Hélène Krähenbühl

    Lors de ces « lives control », des jeunes filles proposent aux internautes d’obéir à des ordres contre de l’argent. [Illustration : C_cou]

    L’application TikTok est connue pour ses vidéos de danse rigolotes, parfois sexy, ses sketchs absurdes ou encore ses challenges viraux. Mais la fonctionnalité « live » cache un côté bien plus sombre qui flirte parfois avec l’exploitation humaine.

    Une femme voilée, assise sur le sol, se verse des seaux d’eau sur la tête. « Thank you, thank you » répète-t-elle inlassablement face caméra. Elle semble frigorifiée.
    Dans le chat, les commentaires des internautes défilent. Certains lui envoient des « cadeaux virtuels » : il y a la rose, le donut ou encore le ballon de rugby. A chaque récompense, la jeune femme se jette un nouveau seau d’eau sur la tête.

    Cet exemple illustre l’une des dérives du système de monétisation de TikTok, basée sur les « cadeaux virtuels ». Concrètement ces dons prennent la forme de jetons virtuels allant des « roses », l’équivalent de quelques centimes de dollars, aux « lions » d’une valeur de 500 dollars. Il est ensuite possible d’échanger ces autocollants contre de l’argent « réel » qui ira directement dans la poche du tiktokeur ou de la tiktokeuse.

    L’interaction sociale comme monnaie d’échange
    La monnaie virtuelle s’achète par « pack ». Un pack de 36 pièces vaut 0,50 euro, un pack de 350 pièces vaut environ 5 francs, un pack de 3500 pièces dépasse les 50 francs. Il faut dépenser en moyenne plus de 100 francs pour obtenir 7000 pièces. Le cadeau le plus cher coûte près de 5000 pièces, soit environ 760 francs en monnaie réelle.

    Pour obtenir des publicités et gagner des abonnés, je lui ai viré plusieurs centaines d’euros via PayPal, en utilisant la carte bleue de mon père
    Hugo, 13 ans

    Des influenceurs du monde entier en ont fait un véritable business. Par exemple, des tiktokeurs n’hésitent pas à réclamer des « cadeaux virtuels » à leurs abonnés.

    En échange, le donateur voit son nom apparaître sur le live, lui permettant de gagner en nombre d’abonnés et donc d’acquérir une certaine visibilité. Plus le cadeau est coûteux, plus la personne sera mise en avant dans le live. L’interaction avec la communauté devient ainsi une véritable monnaie d’échange.

    De l’argent envoyé par des mineurs
    En France, certains influenceurs s’adonnant à cette pratique ont été dénoncés par des lanceurs d’alerte. Il y a notamment l’exemple de l’une des personnalités francophones les plus influentes du réseau social avec 10,4 millions d’abonnés. En 2020, ce tiktokeur est accusé d’avoir manipulé de jeunes abonnés dans le but de leur soutirer de l’argent.

    « Pour obtenir des publicités et gagner des abonnés, je lui ai viré plusieurs centaines d’euros via PayPal, en utilisant la carte bleue de mon père », confie Hugo, 13 ans, dans le magazine 60 millions de consommateurs. https://www.60millions-mag.com/2020/09/09/sur-tiktok-des-influenceurs-font-raquer-les-ados-17653# « Quand mes parents ont constaté les sommes débitées, ils ont alerté PayPal, qui leur a rendu l’argent », poursuit Hugo. L’influenceur « m’a alors menacé via les réseaux sociaux de me bannir et de ruiner ma réputation ». Selon l’adolescent, il aurait été jusqu’à débarquer en voiture avec une bande d’amis pour réclamer son dû et le menacer.

    En réaction, Hugo et sa mère, présente lors de l’incident, ont déposé une main courante au commissariat de police. Quelques jours plus tard, le tiktokeur a finalement publié des vidéos d’excuses et appelé sa communauté à ne plus lui envoyer d’argent.

    Absence de contrôle
    Plus de deux ans après, la plateforme ne semble pas avoir durci sa politique de contrôle de l’âge de ses utilisateurs. Au contraire, en 2022, elle est même soupçonnée par le régulateur britannique en charge de la protection des données de s’être emparée de données personnelles sensibles concernant les mineurs.

    Lors des live, une grande partie des personnes envoyant ces « cadeaux » sont des enfants. Officiellement, la plateforme stipule pourtant que seules les personnes majeures peuvent acheter des « pièces de monnaie » et participer aux live. En réalité, aucun contrôle d’identité n’est effectué. Ainsi, tout un chacun peut, en se créant un compte, définir son année de naissance et donc envoyer de l’argent.

    Dans le cas où les coordonnées bancaires sont mémorisées par Google Play ou App Store, un enfant n’a même pas besoin d’emprunter la carte de ses parents pour effectuer un virement. En quelques secondes, des sommes importantes peuvent être dilapidées, via ces petit autocollants colorés. Le géant chinois définit lui-même le taux de conversion de cette monnaie, sans aucune transparence. Il empoche également 50% de commission sur les cadeaux virtuels une fois convertis.

    Une machine à sous humaine
    « On partage le live, on tapote sur le téléphone, allez, allez ». Certains directs se sont transformés en véritables machines à sous humaines. Et pour cause : ils sont consacrés uniquement à l’envoi de cadeaux numériques. Ces vidéos sont souvent animées par des femmes d’origine africaine qui demandent aux internautes de leur envoyer des cadeaux en masse en échange d’abonnements et de « likes ». Il n’est désormais plus question pour le tiktokeur de discuter avec ses abonnés ou avoir un semblant d’interaction sociale. A certaines heures de la journée, ce type de vidéos représentent la majorités des live.

    Autre phénomène, les « live control ». Lors de ces vidéos en direct, des jeunes filles, souvent d’origine asiatique, se mettent en scène, allongées sur un lit. Sur l’écran figure tout ce qu’elles proposent de faire en échange d’un cadeau virtuel. Par exemple, se réveiller en échange d’une « rose », danser en échange d’un « cygne » ou encore faire semblant d’être effrayée contre un « donut ». Les internautes peuvent ainsi « contrôler » la personne en direct contre de l’argent. Là encore, il n’y aucun moyen de savoir si la jeune fille est majeure, ni si elle est complètement consentante ou intégrée à un réseau.

    TikTok prend sa part
    Mais les dérives sur l’application ne s’arrêtent pas là. En octobre 2022, une enquête de la BBC https://www.bbc.com/news/world-63213567 révélait comment la plateforme et des intermédiaires, appelés « Tiktok middlemen », tiraient profit des demandes de dons de Syriens déplacés dans des camps. Durant ces live, des enfants suppliaient pendant des heures les internautes pour obtenir des cadeaux virtuels pour pouvoir ensuite les convertir en argent réel. Assis sur le sol, parfois entourés de leur famille, et répétant les quelques phrases en anglais apprises par coeur tels que : « Please like, please share, please gift ».

    Selon les informations de la BBC, le géant chinois prenait jusqu’à 70% des recettes, un chiffre démenti par la plateforme. Toujours selon le média britannique, les live auraient rapporté jusqu’à 1000 dollars de l’heure (soit près de 920 francs) alors que les habitants des camps n’en recevaient qu’une infime partie. Suite à la diffusion de l’enquête, TikTok a promis de renforcer sa politique en matière de mendicité et d’exploitation. Elle a également assuré avoir supprimé la totalité de ces comptes.

    6 milliards dépensés en 2022
    Le système de monétisation, également utilisé par la plateforme Twitch, a fait de TikTok l’application où les internautes dépensent le plus d’argent. Avant, la plupart des plateformes occidentales reposaient uniquement sur la publicité et les posts sponsorisés.

    En tout, 840 millions de dollars ont été dépensés dans TikTok au premier trimestre de l’année 2022 pour atteindre 6 milliards à la fin de l’année d’après le cabinet Data. En 2023, les utilisateurs devraient dépenser 10 milliards de dollars à l’intérieur de l’application. Parmi les plus gros porte-monnaies, les Etats-Unis et la Chine.

    Depuis 2020, les utilisateurs d’Instagram peuvent eux aussi soutenir les influenceurs préférés pendant leurs live avec des « badges  » allant de 1 à 5 dollars.

    #TikTok #chalenge #exploitation #monnaie_virtuelle #escroquerie à la #mendicité #exploitation #influenceurs #influenceuses #cadeaux_virtuels #monétisation #Google_Play #App_Store #Instagram

    Source : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/13784782-entre-escroquerie-et-humiliation-la-face-cachee-des-live-tiktok.html

  • Eliminalia, « un tueur à gages numérique » pour effacer ses traces en ligne

    Des articles de la SSR, de 24 Heures ou d’autres médias suisses sont ciblés par des entreprises de désinformation. Plusieurs milliers d’enquêtes journalistiques dans le monde ont été effacées ou rendues invisibles sur internet. Eliminalia, une entreprise d’e-réputation basée en Suisse, offre ses services à des criminels, des entrepreneurs véreux et des politiciens corrompus. Enquête.

    « Nous éliminons votre passé. Nous vous aidons dans votre futur » : c’est la promesse d’Eliminalia. Cette entreprise compte plusieurs dizaines de bureaux à travers le monde, dont trois en Suisse. Eliminalia est un des leaders du marché de l’e-réputation. Officiellement, elle utilise des méthodes légales pour effacer des photos ou des commentaires négatifs et ses clients sont des victimes d’attaques « injustifiées » sur internet.


    La page d’accueil francophone du site Eliminalia. [https://eliminalia.com/fr/]

    Mais la réalité est tout autre. Avec Forbidden Stories, un groupe de journalistes qui a pour objectif de poursuivre le travail de collègues menacés ou tués dans le monde, la RTS a pu obtenir des documents confidentiels sur l’entreprise et la liste de ses clients. Cette enquête fait partie du projet Story killers sur les mercenaires de la désinformation, une investigation réalisée par 30 médias internationaux dont la RTS.

    Les clients sont des trafiquants sexuels ou d’anciens tortionnaires
    Eliminalia compte plus de 1500 clients dans le monde. Il faut compter entre 5000 et plusieurs centaines de milliers de francs suisses pour nettoyer son nom sur internet. Parmi les clients qui souhaitent effacer leur passé, il y a Hernan Gabriel W., Wissam Mohamed N. ou Tomas Sanchez P. Le premier a été accusé de blanchir l’argent des cartels de la drogue mexicaine, le second a été condamné pour du trafic d’enfants et de prostitution et le dernier gagne sa vie en multipliant les arnaques immobilières et les faillites frauduleuses.

    Avec Eliminalia, ce n’est pas du droit à l’oubli. Cette société vend ses services à des filous. Elle efface le travail d’enquête de journalistes, elle efface la vérité. Cette entreprise est un tueur à gages numérique.

    Sébastien Fanti, avocat spécialiste dans le numérique

    D’autres clients sont d’anciens tortionnaires chiliens, des trafiquants d’armes et même une personne recherchée par Interpol. En Suisse, la RTS a identifié 43 clients. Ils ont engagé directement Eliminalia ou une autre entreprise de e-reputation qui a sous-traité le travail à Eliminalia. Plusieurs sont des ressortissants italiens établis au Tessin. Ils ont effacé leur nom d’affaires mafieuses en Italie pour une nouvelle réputation d’entrepreneur. D’autres clients suisses sont des personnalités adeptes de l’évasion fiscale ou d’arnaques à la cryptomonnaie. Il y a même un artiste de cirque condamné récemment pour attouchement sur mineur.

    Un service pour le crime organisé
    La RTS a soumis à Sébastien Fanti, un avocat expert en droit numérique, les informations récoltées dans cette enquête. Selon l’avocat, le droit à l’oubli se justifie au regard de l’ancienneté des faits et selon la gravité. « Une erreur de jeunesse, une bêtise d’ado ne doit pas poursuivre une personne toute sa vie sur internet. » Une personne peut légitimement demander à supprimer d’un site ou d’un moteur de recherche certaines informations le concernant. « Avec Eliminalia, ce n’est pas du droit à l’oubli. Cette société vend ses services à des filous. Elle efface le travail d’enquête de journalistes, elle efface la vérité. Cette entreprise est un tueur à gages numérique. »

    Eliminalia affirme pouvoir effacer n’importe quels articles de journaux sur internet. Les documents confidentiels montrent effectivement que des articles de médias comme Le Monde, Vice-News, mais aussi des médias suisses comme la SSR, Local.ch ou 24 Heures, ont été effacés.

    Comment cela fonctionne ?
    Plusieurs méthodes sont mises en place par des informaticiens. Il y a la technique de la « noyade » qui utilise plus de 600 faux médias en ligne. Ces faux médias postent des milliers d’articles élogieux sur les clients d’Eliminalia. Ce sont de faux sites d’information qui se nomment CNN News Today, London Uncensored, Mayday Washington ou Taiwan Times. Les faux articles se retrouvent en tête des résultats Google. Un complice de la mafia mexicaine se retrouve par exemple au cœur d’articles sur la philosophie ou sur le football américain. Les vrais articles sont noyés au fin fond des résultats Google.

    Eliminalia utilise également une technique de désindexation. L’entreprise abuse du système de déclaration des droits d’auteur mis en place par Google, Twitter ou Facebook. Elle fait des clones des articles négatifs sur les clients d’Eliminalia. Puis elle change la date de l’article et dépose plainte pour violation de droit d’auteur. Le tour de passe-passe permet de faire désindexer les vrais articles. Ces articles deviennent invisibles.

    Eliminalia utiliserait également des hackers. Ils éliminent à la source des documents ou des articles spécifiques. C’est une source au sein des services de sécurité espagnols qui l’affirme. Nous n’avons toutefois pas trouvé de preuve qu’un grand média européen ait été attaqué de la sorte.

    Pas de réaction d’Eliminalia
    Dans les semaines précédant la publication de notre enquête, Forbidden Stories et la RTS ont approché Eliminalia pour un commentaire, mais la société n’a pas répondu. Quelques jours plus tard, nous avons reçu une lettre d’un cabinet d’avocats français menaçant de poursuites judiciaires.

    Pendant ce temps, l’entreprise d’e-réputation a changé de nom dans certains pays. Aujourd’hui, la porte du bureau de Barcelone qui abritait autrefois un des bureaux d’Eliminalia se lit désormais « Idata Protection ». Les dossiers de la société confirment le changement de marque. Monsieur Sanchez, le fondateur d’Eliminalia, est introuvable.

    Ce riche homme d’affaires était autrefois actif dans le commerce des mères porteuses. Un business qui a fait la Une des journaux de manière négative. Difficile pourtant de trouver des traces de ses activités, l’homme a probablement utilisé les services de sa propre société pour nettoyer son passé. Monsieur Sanchez a réécrit sa réputation. Il ne reste du patron d’Eliminalia que des articles élogieux, ainsi que des vidéos de lui filmées comme des spots de publicité.

    François Ruchti en partenariat avec Forbidden Stories
    _ Retrouvez l’enquête complète dans Mise au Point dimanche à 20h10 sur RTS 1.
    Story Killers, une journaliste a été tuée, 100 autres ont continué son travail sur les mercenaires de la désinformation. [Forbidden Stories] 

    >> Lire l’exemple d’une banque genevoise : Comment une banque suisse blanchit son nom sur internet https://www.rts.ch/info/economie/13787007-comment-une-banque-suisse-blanchit-son-nom-sur-internet.html

    >> Lire le sujet sur un clown condamné pour actes sexuels sur mineure : Un célèbre clown condamné en Suisse efface son passé sur le web https://www.rts.ch/info/suisse/13794034-un-celebre-clown-condamne-en-suisse-efface-son-passe-sur-le-web.html

    Source : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/13787015-eliminalia-un-tueur-a-gages-numerique-pour-effacer-ses-traces-en-ligne.

    #Internet #information #désinformation #e-réputation #criminalité #Story_killers #médias #indexation #hackers #recherches #Google #droits_d’auteur #Idata_Protection #Eliminalia

  • Une société clandestine israélienne aurait manipulé plus de trente campagnes électorales - rts.ch - Monde
    https://www.rts.ch/info/monde/13788666-une-societe-clandestine-israelienne-aurait-manipule-plus-de-trente-camp

    Une entreprise clandestine israélienne, spécialisée dans la manipulation électorale notamment par les réseaux sociaux, a été utilisée pour influencer des dizaines d’élections dans le monde, particulièrement en Afrique, selon le collectif de journalistes d’investigation Forbidden Stories.

    La société, sans existence légale, surnommée « Team Jorge » par les journalistes en raison du pseudonyme d’un de ses responsables, Tal Hanan, est composée d’anciens membres des services de sécurité israéliens, a révélé le collectif mercredi. Ses différents commanditaires n’ont pas été identifiés.

    Trois membres de Forbidden Stories travaillant pour Radio France ou les journaux israéliens The Marker ou Haaretz se sont fait passer pour des clients potentiels pour recueillir pendant plusieurs mois des informations.

    Jorge était déjà impliqué dans le scandale Cambridge Analytica en 2018, du nom de cette entreprise accusée d’avoir analysé des volumes importants de données pour vendre des outils d’influence, utilisés notamment lors du référendum sur le Brexit ou durant les élections américaines de 2016. Plus de 87 millions de comptes Facebook auraient été ciblés.
    Plus de 30 campagnes électorales concernées

    Avec sa nouvelle structure, l’ancien sous-traitant de Cambridge Analytica a revendiqué à ses faux clients d’être « intervenu dans 33 campagnes électorales au niveau présidentiel », a indiqué Radio France. Selon les précisions d’un autre responsable, « les deux tiers d’entre elles » ont eu lieu « en Afrique anglophone et francophone. Vingt-sept ont été un succès ».

    En Europe, la société serait intervenue dans le référendum organisé par les indépendantistes catalans en 2014, non reconnu par le gouvernement espagnol, précise le site de Radio France.

    Plus récemment, elle a recruté un journaliste français opérant sur BMFTV afin qu’il dénonce les sanctions imposées aux oligarques russes depuis l’invasion de l’Ukraine.
    Près de 40’000 faux comptes

    La société a notamment développé depuis six ans une plateforme numérique qui lui permet de créer à volonté des faux comptes sur les réseaux sociaux et de les animer pour leur donner un vernis d’existence, explique le collectif.

    « Début janvier 2023, le système exploitait 39’213 faux profils différents » représentant diverses ethnies, nationalités et genres, selon Radio France. Ces comptes, consultables dans un catalogue, peuvent être activés automatiquement afin d’inonder les réseaux sociaux de récits fabriqués de toutes pièces.
    Espionnage et influences

    L’entreprise recourt aussi à l’espionnage de personnages clés en les plaçant notamment sur écoute ou en piratant leurs systèmes de messagerie. Elle propose également des actions d’influence et de lobbying auprès de décideurs ou de journalistes pour le compte de ses différents clients.

    Miruna Coca-Cozma/mera avec afp

  • Le niveau au plus bas des nappes phréatiques devient préoccupant - rts.ch - Suisse
    https://www.rts.ch/info/suisse/13789035-le-niveau-au-plus-bas-des-nappes-phreatiques-devient-preoccupant.html
    https://www.rts.ch/2023/02/15/21/06/13789386.image?w=1200&h=630
    #sécheresse

    « Normalement, en hiver, les nappes devraient se remplir à nouveau, mais on remarque que ce n’est pas vraiment le cas. Il est clair que les prochains mois vont être vraiment déterminants », prévient-il.

    Il faudrait donc qu’il pleuve quasiment non-stop jusqu’à fin mars pour que les nappes phréatiques retrouvent leur niveau normal. Mais ce scénario semble peu probable.

  • Les barrières mobiles

    Conçues pour des missions temporaires dʹ#ordre_public, les barrières mobiles se sont aujourdʹhui installées durablement dans le paysage parisien. Elles sont devenues des icônes de la #sécurité. A lʹécoute des vibrations et des résonnances de ces objets métalliques, Eric La Casa enquête sur les sens et les sons quʹelles produisent dans notre environnement.

    https://www.rts.ch/audio-podcast/2023/audio/les-barrieres-mobiles-25896418.html
    #barrières_mobiles #murs_intra-urbains #barrières #Paris #France #urban_matter #frontières
    #podcast #audio

  • Corps étrangers

    Jusqu’où peut-on retrancher celles et ceux que les politiques migratoires européennes nous font percevoir comme des « corps étrangers » à nos communautés ? A Vintimille, ville frontière entre mer et montagne, zone de passages et d’interdits : la #répression est permanente. Ce documentaire est le récit sensible dʹune frontière et de sa #violence.

    https://www.rts.ch/audio-podcast/2022/audio/corps-etrangers-25800806.html

    #podcast #audio #Vintimille #France #Italie #frontière_sud-alpine #migrations #asile #réfugiés #frontières

    via @karine4

  • #Inceste 1/5 - Le zizi de Papinou

    Mère de deux filles, Jessica a découvert que son propre beau-père abusait d’elles depuis plusieurs années. Elle l’a dénoncé à la police et raconte son parcours de combattante jusqu’au jugement. En matière d’inceste, l’article 213 du Code pénal visait à l’origine à protéger les liens du sang. Pour l’avocate lausannoise Coralie Devaud, il est trop restrictif et archaïque, comme celui qui définit le viol.

    https://www.rts.ch/audio-podcast/2023/audio/inceste-1-5-le-zizi-de-papinou-25899822.html
    #podcast #audio #pédocriminalité