« Libé tu m’énerves »
Libé, mon cher Libé, tu m’énerves. Ce n’est pas la première ni la dernière fois, mais j’avais envie de te le dire à la lecture de ton article sur Gravity...
▻http://www.erwanngaucher.com/article/22/10/2013/libe-tu-menerves/1151
Cher Libé, TU M’ENERVES ! Tu ne peux donc pas t’en empêcher ? Même là, même sur un sujet aussi grand public il faut que tu retombes dans tes travers de journal qui se couperait un bras plutôt que d’être populaire, normal quoi. Non, il faut faire dans le pédant. Le non-compréhensible par plus de 50 critiques germanopratins ? J’exagère ? Je caricature ? Je dis ça parce que je suis énervé ? Laisse-moi te citer l’une des mémorables phrases qui est censée me permettre de comprendre en quoi Gravity est en train, peut-être, de changer la face de l’une des plus grandes industries culturelles du monde :
"Que le récit baigne tout entier dans une apesanteur sans perspectives ni lignes de fuite a de fait quelques effets : verticalité et horizonalité s’inversent sans cesse pour s’abolir mutuellement dans des champs contre-champs désaxés, les figures conventionnelles d’un lexique de mise en scène classique s’explosent dans la fluidité virevoltante du mouvement harnaché à rien de la caméra, tandis que déflagrations et autres impacts destructeurs s’opèrent dans un silence troublé seulement par ce que ressentent les personnages encapsulés dans leur scaphandre ".