Article totalement farfelu basé intégralement sur un commentaire de Sylvie Deneuve et Charles Reeve datant de… 1996 !
Et donc ne prenant aucunement en compte tous les changements qui se sont opérés dans les années 2000, puis 2010. Avec en plus une rêverie sur la prolétarisation qui serait la seule manière de déclencher des changements émancipateurs.
Il ne s’inscrit pas dans la perspective d’une rupture avec le capitalisme.
Z’ont dû oublié tous les écrits théoriques + les mises en place réelles, qui ont été tentés depuis 18 ans. Normal s’ils se sont arrêtés en 1996.
Le développement de la condition de prolétaire permet au contraire de faire éclater les communautés pour déclencher des révoltes véritablement émancipatrices.
Sans commentaire.
Les organisations avant-gardistes ne remettent pas en cause cet attachement à la petite propriété et privilégient un combat réformiste.
Comme bien résumé dans l’article récent de @cqfd, ils ont tenté un réformisme au tout début, dans les années 90. Puis se sont pris une claque. Et ont complètement changé de tactique et de manière de faire pour modifier leur vie quotidienne « ici et maintenant », sans attendre de changement de l’état. Encore une fois, ce ne sont que commentaires datés ne reflétant pas toutes les évolutions des 20 (ou au moins des 15) dernières années.
Marcos et l’EZLN apparaissent comme les héritiers de cette implantation maoïste en milieu rural. Ils adoptent les mêmes pratiques, avec des assemblées qui permettent de protéger le pouvoir des chefs.
Z’ont encore raté l’apparition (post-96 huhu) des conseils de bons gouvernements, et de toutes les assemblées autonomes qui maillent le territoire. Et le fait que tou⋅te⋅s les représentant⋅e⋅s élu⋅e⋅s sont révocables à tout moment.
L’EZLN demeure une organisation bureaucratique, avec la seule parole du chef Marcos qui peut s’exprimer.
Aucun rapport avec la réalité théorique et pratique qu’on a tou⋅te⋅s pu lire ou voir toutes ces dernières années. Ça fait même longtemps que Marcos n’est plus préposé qu’à écrire des histoires marrantes sur internet. Ce n’est pas lui qui décide, qui a un pouvoir coercitif, ou qui gère la vie des gens.
Le discours de l’EZLN repose sur la séparation maoïste entre l’armée de libération et les masses populaires.
Au début peut-être. Ce n’est plus le cas depuis longtemps.
L’organisation du travail reste la même et les militants à la tête des occupations se comportent comme des employeurs. Les circuits de commercialisation restent les mêmes.
Ça aurait été bien de s’inscrire à la Petite École en 2013/2014 pour pouvoir affirmer un truc comme ça basé sur l’état actuel du fonctionnement des communautés.
Sans compter que dans le dernier chapitre ils écrivent (plusieurs fois) « Marc George » au lieu de « Marc Geoffroy » ! Haha Marc George quoi ! Ça m’a limite fait flipper.
Non mais sérieux, ce sont des lycéens qui tiennent ce site ?
cc @la_voie_du :)