L’arme des marchés peut-elle faire reculer Poutine ?

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  • L’arme des marchés peut-elle faire reculer Poutine ?
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/03/18/l-arme-des-marches-peut-elle-faire-reculer-poutine_4384772_3232.html

    Il se sent aimé et respecté. A Moscou, on apprécie la fierté patriotique qu’il suscite. On se flatte qu’il ait cloué le bec de l’Occident bien-pensant. Qui peut l’arrêter ? On s’offusque, on sanctionne et on s’étonne de cet esprit de conquête aux allures de XIXe siècle mais on ne sait barrer la route de l’ex-agent du KGB. Il existe pourtant une arme. Celle des « marchés ». Cette finance sans visage, maudite et inutile, peut avoir le pouvoir qui semble manquer à la diplomatie.

    Je suis effaré de constater combien nos journalistes acceptent à ce point de participer à ce simulacre de compte-rendu des faits, à coup de clichés et d’images d’Epinal éculés.

    • Oui moi aussi, encore plus quand on voit fleurir les articles sur le net qui enfoncent les contradictions sans qu’il y ait besoin de gratter bien profond : éclatement des pays d’Europe en entités autonomes, invasions de l’OTAN sans raison et mandat, etc.

      J’ai été effaré d’entendre une journaliste d’un des journaux du 7/9 sur France Inter dire (à peu près) texto que les sanctions occidentales n’étaient pas assez forte, dans l’annonce des grands titre en début de journal.

    • D’après l’ineffable chroniqueur de La Tribune, c’est moyennement réussi
      Les sanctions font rire les marchés
      http://www.latribune.fr/bourse/actualite/20140318trib000820512/les-sanctions-font-rire-les-marches.html

      On attendait avec inquiétude l’ampleur de la réaction des Américains et des Européens à l’annexion de la Crimée. Obama et les dirigeants européens avaient fait des déclarations menaçantes avant le référendum. À tel point qu’on imaginait une guerre imminente sur le terrain, chaude ou froide. Les sanctions ont été annoncées hier. Et elles ont plongé les marchés...dans l’hilarité

      Les marchés ont fortement rebondi au lendemain du referendum en Crimée. Et c’est vrai que c’était quand même une surprise. Voir la Bourse Russe flamber de 5%, le rouble monter, et tous les indices boursiers monter de 1 à 3% alors que l’annexion de la Crimée était considérée comme un acte de guerre pourrait étonner. On pourrait encore se dire que les marchés sont irrationnels et font n’importe quoi. Mais pour une fois, leur réaction est compréhensible

      Je dois vous avouer une chose. Quand j’ai découvert les sanctions contre la Russie, j’ai cru que c’était une blague.

      Ceci dit, on peut aussi interpréter ça avec l’antique adage boursier #acheter_au_son_du_canon, vendre au son du clairon