Mais qui se planque derrière les caméras du tram ?

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  • #Keolis, le tram de Tours, ses « 15 km2 d’émotions », et ses 339 caméras de #vidéosurveillance

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    C’est le site Mobilicités qui nous l’a appris : certains adhérents de l’Union des transports publics (UTP) craindraient qu’on leur interdise d’exploiter les images filmées par les systèmes de vidéosurveillance installés le long de leurs réseaux. A l’origine de cette crainte ? Un arrêté de la préfecture d’Indre-et-Loire, en date du 29 août 2013, qui porte sur « 22 caméras extérieures situées sur les zones sensibles, aux abords des stations de la ligne de tramway et visionnant l’axe de circulation du tramway et la voie publique ». Dans son article 2, l’arrêté indique que :

    « Les forces de police et les agents municipaux affectés à des missions de surveillance de la voie publique sur les communes de Tours et Joué-lès-Tours seront les seuls à pouvoir visualiser les images de ces caméras et à en obtenir l’extraction à l’aide d’un code d’accès dont ils seront les uniques détenteurs. »

    Évidemment, ça a suscité l’émotion du lobby des transporteurs publics. A quoi sert de mettre au point un système de vidéosurveillance dernier cri si c’est pour que les flics soient les seuls à en profiter ? Selon cette formulation, impossible pour les agents de Kéolis de profiter de la vue sur leurs écrans : les agents publics ont l’exclusivité des images.

    Le tram de Tours, c’est 8 caméras intérieures et 2 caméras extérieures dans chaque rame, mais aussi 107 caméras extérieures situées sur les stations de la ligne et sur les parkings relais, en plus des 22 caméras extérieures dans des "zones sensibles". Soit 339 caméras de vidéosurveillance pour l’ensemble du dispositif.