• Quelle violence ! Un déséquilibre dans la force | Le côté biaisé de la Force !
    http://biaise.net/blog/2014/10/11/quelle-violence-un-desequilibre-dans-la-force

    Choupinou avait 3 ans quand il est arrivé dans ce village. Il a fallu embaucher une petite escouade d’adultes pour s’assurer qu’à l’école et dans le village personne ne l’emmerde.

    J’ai appris longtemps après que Choupinou était devenu un grand garçon et qu’il allait au collège… LE MÊME QUE LE MIEN, où je n’étais plus, mais le même que celui où j’étais allé ! Je les connais la bas, moi qui vous parle, blanche, j’me suis faite emmerdée car j’étais trop bronzée, que mon père c’était « un arabe » (en fait il est Catalan mais ils sont pas à 2000 km près) et que je ressemblais à une Algérienne (jme demande s’ils ont déjà vu une Algérienne dans leur vie). Alors un garçon qui est vraiment noir, qu’est-ce qu’ils vont lui faire ?

    PAF

    BOUM

    VLAM

    CRAK

    Le premier jour, le ton fut donné.

    Choupinou, sans que je le vois venir, avait gagné en taille et en carrure pour devenir Choupinator.

    Bizarrement, une fois tout grandit et tout beau et tout fort, il n’a plus eu d’emmerdes.

    HAN MAIS OHLALA MAIS QUE DE VIOLENCE ! J’vous vois venir…

    Mais vous vouliez qu’il fasse quoi ? Vous vouliez que sa mère, sa nounou, mon oncle fassent quoi ? Qu’on laisse faire ? Qu’on aille leur faire la morale ? Leur expliquer que c’est pas bien le racisme ? Mais bordel ça on l’a déja fait 3000 fois. Les enfants proche de notre famille avaient bien compris que Choupinou il est tout pareil en plus bronzé et que c’est pas une raison pour l’emmerder. Mais les adultes, les parents, pour leur faire comprendre ça, accroche toi ! Parce que les parents, eux, ils regardent la télé, ils lisent la presse, ils ont peur, ils ont des amis flics… voyez vous…

    Des fois, on peux plus les raisonner ces gens là…

    Alors PAF VLAM BOUM CRAK !

    Le ton est fixé. T’en veux à ma peau ? J’aurai la tienne !

    La violence ne résout rien ? Ah bah jvous assure qu’après quelques mandales, les vandales se sont calmés avec leurs injures racistes et leurs brimades.

  • Benzo pour la vie | Le côté biaisé de la Force !
    http://biaise.net/blog/2014/07/28/benzo-pour-la-vie

    Je suis accro au Prazépam. Et quand j’ai l’occasion de discuter avec des patients ayant des pathologies similaires aux miennes, une sur deux est accro à un Benzodiazépine.

    La CPAM (caisse maladie de la Sécurité Sociale) finance donc la plongée dans une addiction de patients qui pourraient bénéficier d’un traitement moins risqué et plus efficace. Pour quelle raison ? POUR QU’ILS/ELLES TRAVAILLENT !

    #le_travail_tue

    • S’il était envisageable de faire une longue pause dans sa carrière pour se dédier à sa #santé, sans que cela nous plonge dans une grande #pauvreté, beaucoup d’entre nous pourrions guérir, aller mieux, pouvoir reprendre le #travail, peut-être simplement à mi-temps. Ou alors peut-être que le thérapeute pourrait déceler que notre travail cause nos symptômes et que nous pourrions bénéficier de formations pour avoir un emploi plus adapté. Mais tout cela, ce sont des plans sains et sur le long terme. Et je pense que dans notre #société, le plan est #malsain et consiste simplement à nous faire turbiner et culpabiliser de ne jamais assez bosser.

    • Une mutuelle des personnels de l’éducation nationale a interrompu les remboursements pour mes consultations auprès d’un psychothérapeute (remboursement de 21 € à l’époque alors que j’en payais 50 au praticien) sous prétexte que ce genre de prestations ne donnait pas droit à remboursement du patient. Bien évidemment, tous les produits psycho-actifs que j’ingurgite depuis 10 ans n’ont jamais fait l’objet de litiges. J’ai même obtenu une ALD pour ça. La médecine et ses souteneurs de l’assurance maladie sont mortifères.

  • Et glou ! | Le côté biaisé de la Force !
    http://biaise.net/blog/2014/03/20/et-glou

    Il y a quelques années, une bonne partie de ma famille fut invitée au mariage d’un lointain cousin. Alors qu’elle tentait de discipliner mes cheveux, grand-mère m’expliqua que l’ambiance ne serait pas celle à laquelle j’étais habituée. Pour moi un mariage c’était mairie, église, puis tous à la salle polyvalente du village pour danser sur DJ Didier et manger des tas de mets très gras entrecoupés de deux trous normands. Hips ! Non là, m’expliqua grand-mère, ce serait un peu snob, le cousin et sa femme ne sont pas tout à fait comme nous, il faudra rudement bien se tenir. Il va nous faire manger dans un restaurant réservé entièrement pour l’occasion, la nourriture sera bizarre, les gens danseront peu.