Miroir Social - À la Sofres, les enquêteurs sont des salariés jetables

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  • À la Sofres, les enquêteurs sont des salariés jetables

    Elle évoque des conditions de #travail dignes d’un autre siècle. « Trois à quatre fois par semaine, les enquêteurs avaient rendez-vous à 3h du matin à une porte de Paris », raconte-t-elle.

    « Là, ils prenaient une navette pour la grande banlieue ou la province. Il y avait toujours des réservistes et certains devaient se débrouiller pour rentrer chez eux après avoir attendu deux heures pour rien.

    Ils empochaient au mieux 20 euros de dédommagement ». Les autres montaient à bord des bus pour comptabiliser chaque montée. « En hiver au petit matin, on a les pieds glacés à rester devant la porte qui s’ouvre en permanence. Il m’est arrivé de payer de ma poche des cafés à des enquêteurs pour les empêcher de partir », poursuit-elle. Payés 9 euros l’heure, ils touchaient en fin de mois entre 100 et 800 euros.

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    Et encore, ils sont payés à l’heure. J’ai été payée au questionnaire, selon des barèmes qui faisaient que quoi qu’il arrive, je ne pouvais que toucher moins que le SMIC.
    Va falloir qu’un de ces jours, je vous raconte ma vie à la Sofres : c’est édifiant !
    D’un autre côté, c’est probablement à leurs pratiques que je dois ma conscience de classes très affûtée !
    #précarité