Comment les satellites britanniques ont pisté la trace du vol MH370

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    • Ouaouh, #cryptique, ton billet !

      How British satellite company Inmarsat tracked down MH370 - Telegraph
      http://www.telegraph.co.uk/technology/news/10719304/How-British-satellite-company-Inmarsat-tracked-down-MH370.html

      Meanwhile, Inmarsat’s engineers carried out further analysis of the pings and came up with a much more detailed Doppler effect model for the northern and southern paths. By comparing these models with the trajectory of other aircraft on similar routes, they were able to establish an “extraordinary matching” between Inmarsat’s predicted path to the south and the readings from other planes on that route.
      “By yesterday they were able to definitively say that the plane had undoubtedly taken the southern route,” said McLaughlin.
      These pings from the satellite – along with assumptions about the plane’s speed – helped Australia and the US National Transportation Safety Board to narrow down the search area to just 3 per cent of the southern corridor on 18 March.
      “We worked out where the last ping was, and we knew that the plane must have run out of fuel before the next automated ping, but we didn’t know what speed the aircraft was flying at – we assumed about 450 knots,” said McLaughlin.

    • Sur LeMonde.fr

      Comment les satellites britanniques ont pisté la trace du vol MH370
      http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/03/25/comment-les-satellites-ont-piste-la-trace-du-vol-mh370_4389068_3216.html

      « Normalement, vous cherchez à trianguler les données et souvent vous avez le GPS. Mais parce que les avions dans cette région n’envoient pas de signaux de leur localisation, nous avons travaillé à l’aveugle », a-t-il ajouté sur Sky News. Cette nouvelle méthode « donne la direction approximative du parcours, plus ou moins une centaine de miles (…) », a-t-il déclaré. « Malheureusement, c’est un satellite des années 1990 non équipé d’un GPS qui se trouve au-dessus de l’océan Indien. Tout ce que nous pensons pouvoir faire est de dire que nous estimons que c’est en gros à cet endroit, mais nous ne pouvons pas vous donner les derniers mètres du lieu où il a atterri ; ce n’est pas possible avec ce système. »

    • Bon - j’explicite... Aucun de ces articles n’explique la méthode. La clé, c’est que le satellite Inmarsat en orbite géostationnaire est un bête répéteur qui renvoie tel quel le signal après amplification. La station terrestre reçoit donc le signal brut avec un chouilla de bruit en bonus. Ce signal est émis à une fréquence connue mais reçu avec un décalage de fréquence dû à l’effet Doppler. La position du satellite est connue. En supposant que la vitesse de croisière de l’avion et en mesurant le décalage de fréquence vu du satellite, on peut en déduire le cap de l’avion - et donc sa position en partant du dernier point connu. Comme les valeurs de décalage Doppler sont les mêmes à 90° d’écart, on a eu une hypothèse de couloir nord et une autre côté sud.

    • Merci, j’avais bien compris pour le Doppler.

      On a donc deux informations à partir du même signal :
      – la distance au satellite (délai du ping)
      – le gisement du satellite (géostationnaire) par rapport à l’avion (mais sans son signe, pour cause de cos α)
      Il faut aussi supposer que le cap de l’avion est resté constant (avec un signal toutes les heures pour le confirmer)

      J’en conclus aussi que tous les signaux sont enregistrés intégralement au niveau du signal brut.

      #métadonnées (ici aussi)

    • > J’en conclus aussi que tous les signaux sont enregistrés intégralement au niveau du signal brut.

      Idem - c’est flippant. Je savais que les téléphones satellites sont parmi les communications les plus surveillées par les services de renseignement, mais se rendre compte que l’intégralité des données brutes sont conservées ça fait quand même un choc. Je me demande si les services secrets Britanniques se rendent compte qu’ils viennent de le déclarer officiellement...