• Busyness : vous n’êtes pas aussi occupé que vous le dites - Slate.com
    http://www.slate.com/articles/double_x/doublex/2014/03/brigid_schulte_s_overwhelmed_and_our_epidemic_of_busyness.html

    Etes-vous trop occupés ? Si ce n’est pas le cas, vous devriez, conseille la journaliste Hanna Rosin à Slate.com. L’art du busyness - un jeu de mot formé du mot travail (business) et busy (occupé) - consiste à transmettre une inquiétude sur son rythme de vie et une résignation feinte. Mais n’est-ce pas avant tout une manière de frimer ? C’est ce que suppose la journliste Brigid Schulte dans son dernier livre « Submerger : travailler, aimer et jouer quand personne n’a le #temps ». Etre sur-occupé n’est-il pas devenue une vertu dans un monde où avoir du temps libre est devenu terrifiant, comme si cela signifiait que vous étiez devenu obsolète ? Etre submergé survient non pas quand vous faites trop de choses, mais quand vous faites beaucoup de choses différentes. Les chercheurs parlent de "temps (...)

    • Entreprises : le « présentéisme » coûte de 13 à 25 milliards d’euros par an
      http://www.leparisien.fr/economie/emploi/entreprises-le-presenteisme-coute-de-13-a-25-milliards-d-euros-par-an-10-

      Alors que l’#absentéisme est souvent pointé du doigt comme étant une source de pertes pour les entreprises, avoir des #salariés présents mais malades et démotivés serait en réalité deux fois plus coûteuses pour les sociétés. La notion de #présentéisme a fait son apparition depuis quelques années en Amérique du nord. Le terme désigne un salarié présent à son poste de travail mais dont sa #productivité est en berne, pour cause de fatigue liée à des difficultés personnelles ou professionnelles.

      En période de crise, pour montrer à son patron que l’on est impliqué à fond, on peut être entraîné dans un sur-investissement au travail, avec par exemple des horaires à rallonge qui provoquent un état d’épuisement émotionnel. Les spécialistes parlent de « #Burn_in », état qui préfigure presque à tous les coups le « Burn-out », synonyme d’une longue période d’arrêt de travail. Enfin, le salarié, parce qu’il vaut mieux avoir un #emploi plutôt que risquer le #chômage, est présent à son poste mais subit une sorte de « #démission_intérieure » et n’est pas motivé par ce qu’il fait...

      Selon Matthieu Poirot, fondateur du cabinet Midori Consulting et expert en qualité de vie au travail [hahaha], si le taux d’absentéisme est de 4,53% (taux national en 2012), le taux théorique de présentéisme peut être compris entre 6,34% et 9% de la masse salariale. Le coût caché du présentéisme serait entre 2,67% et 4,86% pour la masse salariale, soit entre 13,7 et 24,95 milliards d’euros par an !

      Le taux de présentéisme peut dépasser 10% dans les services

      Cette somme fantôme est intégralement supportée par les entreprises, alors que la collectivité prend en partie le coût de l’absentéisme. « Les statistiques de nos études montrent une baisse importante de la quantité et de la qualité du travail réalisé, ainsi qu’une augmentation du risque d’accidents et de conflits. Par ailleurs, le présentéisme peut entraver la guérison et empêcher que les salariés récupèrent pour revenir à un état de santé normal, explique l’auteur de l’étude. En incitant au présentéisme, les entreprises peuvent favoriser une incapacité de travail qui risque d’être plus longue et de leur coûter plus cher que si elles avaient accepté le coût non caché [et financé essentiellement par d’autres] de l’absentéisme. »

      #salaire #économie